Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’guessan, s’est félicité de l’expertise que l’Ecole française de Gastronomie et de Management hôtelier Ferrandi-Paris va apporter à des établissements ivoiriens formant dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, afin d’en faire des établissements de pointe.

Notamment le Lycée Professionnel Hôtelier de la Riviera, le centre de formation professionnelle de Yamoussoukro et le lycée hôtelier en construction à Yamoussoukro.

C’était le mardi 22 février 2022 à Abidjan, au terme d’un debriefing avec une délégation de Ferrandi-Paris, numéro 1 de la gastronomie en France, qui a effectué une mission exploratoire en Côte d’Ivoire du 17 au 22 février 2022, afin de faire un état des lieux des infrastructures, des équipements, du personnel et des programmes de formation, afin d’établir un diagnostic pour l’accompagnement de ces établissements.

« Je suis très heureux que Ferrandi-Paris ait accepté de nous accompagner pour faire de ce secteur de la formation un secteur de pointe, un secteur qui va donner des formations de qualité et d’où vont sortir des élèves très compétents, aguerris pour aller sur le marché du travail », a soutenu Koffi N’guessan.

Non sans ajouter qu’il s’agit de développer aussi l’école de la deuxième chance en formant des jeunes qui ont l’hôtellerie, la restauration, etc. comme atouts, pour qu’ils puissent s’installer à leur propre compte et aussi trouver du travail.

Pour le ministre, l’ambition, c’est de faire en sorte d’avoir des infrastructures adaptées, qui respectent les standards internationaux et offrent des programmes adaptés à notre environnement.

Quant au chef de la délégation de Ferrandi-Paris, Brian Lemercier, directeur des projets stratégiques, il a dit que « miser aujourd’hui sur la formation en hôtellerie et restauration, c’est vraiment miser sur l’avenir ».

Il a également insisté sur le caractère incontournable du numérique aujourd’hui dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. « L’école Ferrandi a, à disposition, des contenus numériques de plusieurs dizaines de milliers de pages avec ses partenaires éditeurs en France qu’elle est prête à mettre à la disposition de toute la jeunesse ivoirienne qui a envie de se former à ces métiers. Nous allons aussi pouvoir équiper les centres de ressources d’ordinateurs », a-t-il promis.

Dès le mois de septembre prochain, a-t-il annoncé, des actions considérées comme prioritaires par le ministère seront lancées. 

KM

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Le Président du Conseil Militaire de Transition, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a reçu ce matin, un certificat de reconnaissance décerné par Rotary international. Une distinction remise au cours d’une audience accordée à une forte délégation de cette organisation philanthropique venue de plusieurs pays, conduite par Edgard Cyr Tougouma, Gouverneur du district 9150 de Rotary international.

Le certificat et autres attributs de cette distinction honorifique ont été remis au Président du Conseil Militaire de Transition, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO par le Gouverneur du district 9150 de Rotary international.

Plus qu’une reconnaissance, c’est une magnificence que l’organisation philanthropique à travers sa fondation accorde au Chef de l’Etat. « C’est en soutien aux initiatives de paix, que mène aussi le Rotary qui fête aujourd’hui son anniversaire et la journée de l’entente mondiale que nous sommes venus remettre cette distinction », a indiqué Edgard Cyr Tougouma, Gouverneur du district 9150 de Rotary international.

Très connu sur le terrain humanitaire, Rotary international est présent au Tchad manifestant son humanisme dans la lutte contre les maladies dont la polio, l’analphabétisme et l’assistance tous azimuts aux personnes démunies. Il compte ainsi maintenir le pied sur l’accélérateur au service de l’intérêt général.

HN

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a eu le 21 février 2022 à Abidjan, un échange avec l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du système de traçabilité.
  
« Le Premier Ministre nous a invités à présenter l’état d’avancement de nos travaux sur la traçabilité du café et du cacao. Il a souhaité que nous le fassions en présence des exportateurs, avec lesquels nous sommes en contact quotidien… Nous avons la responsabilité de travailler ensemble de manière à ce que le cacao de notre pays soit défendu face aux consommateurs. C’est le même produit et nous avons les mêmes intérêts. Par conséquent, il n’y aura pas plusieurs traçabilités, mais une traçabilité unique au plan national », a déclaré le Directeur Général du Conseil Café-Cacao (CCC), Yves Brahima Koné.
 
Le Conseil a défini un système de traçabilité qui sera utilisable par tous les opérateurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le recensement de l’ensemble des producteurs de la filière. Tout comme le développement d’outils d’opérationnalisation du système de traçabilité. « D’ici fin mars 2022, nous allons commencer à distribuer les premières cartes aux planteurs », a-t-il dit. 
mc

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Face à la hausse de certaines denrées sur le marché, une délégation ministérielle conduite par le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani, s'est rendue dans la commune de Yopougon pour rencontrer des industriels et des commerçants, le mardi 22 février 2022.
 
"Sur instruction du Premier Ministre, nous sommes venus faire des visites sur le terrain dans le cadre de la lutte contre la vie chère'', a expliqué le ministre d'État.
Il a reconnu que pour certaines denrées alimentaires, les prix connaissent une flambée. Cependant, a signifié Kobenan Kouassi Adjoumani, dans les supermarchés, les prix des denrées sont moins chers comparés à que ce que nous avons découvert au niveau des marchés", a relevé le Ministre d’État, Ministre de l’Agriculture et du Développement rural.
 
Ce constat est illustré par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Souleymane Diarrassouba qui a noté que le bidon d’huile raffinée de 90 cl, dont le prix fixé en accord avec les acteurs du secteur à 1200 FCFA, est globalement respecté dans la plupart des commerces. "Nous avons noté que dans les supermarchés, ce prix est même souvent inférieur à 1200 FCFA. Nous avons noté parfois 1150 FCFA. Au niveau des marchés, nous avons constaté des surenchères", a affirmé Souleymane Diarrassouba. Concernant le bouillon cube, dont la toile a dénoncé l’augmentation du prix, le ministre a reconnu "qu’il y a des bouillons dont le prix a été légèrement augmenté. Mais il y en a d’autres similaires dont les prix n’ont pas été augmentés". 
 
Pour le Ministre des Ressources animales et Halieutiques, Sidi Touré, "la problématique de la cherté de la vie est une problématique nationale à laquelle chacun doit s’attaquer". Il a donc invité tous les acteurs à la pratique du civisme dans ce secteur.
 
Avant le marché de Selmer et les supermarchés Cosmos et Socofrais, la délégation ministérielle a visité la Société Africaine de Raffinage en Côte d’Ivoire (SARCI) située en zone industrielle de Yopougon, spécialisée dans la fabrication de plusieurs produits notamment le savon, la pâte à tartiner, mais surtout l’huile de palme raffinée "AYA". Maximilien AKA, le Directeur général adjoint de cette entreprise a expliqué que l’usine traite 600 tonnes d’huile de palme brute par jour. La société couvre 35% du marché national. "Nous n’avons aucun problème au niveau de la production. Nous approvisionnons le marché quotidiennement. Concernant les prix, nous pratiquons ceux sur lesquels nous nous sommes accordés avec le gouvernement", a rassuré le Directeur général adjoint de la SARCI. S’il est vrai que la société fait de l’export, elle privilégie le marché local, a assuré Maximilien AKA.
 
Dans l’attente d’autres mesures plus globales, la visite de ce jour avait pour but de permettre à la délégation gouvernementale de s’assurer que les dispositions arrêtées d’un commun accord avec les industriels sont appliquées d’une part, et d’autre part de s’assurer que l’outil de production marche et que cette production permet d’approvisionner les différents marchés. Ce qui sous-entend qu’il n’y a pas de risque de rupture. Enfin s’assurer que les prix sur lesquels le gouvernement s’est accordé avec les industriels sont effectivement appliqués.
 MC

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Bressoun Acadié Toussaint Lazare est  désormais le nouveau chef de village de Mambé Eiminkoa. Il a été intronisé ce 19 février 2022 à la place de la chefferie à Jacqueville.

Les 17 générations, les 33 chefs de villages ont mis tous les moyens afin de célébrer leur nouveau chef. Les enfants de Jacqueville de la diaspora n’ont pas voulut se faire compter cet événement.

Avec des délégations venue de la France, de Usa, de la Gouadeloup, du Ghana et bien d’autre contrée du monde. Le peuple Aladjan comme un homme est sorti pour magnifier son nouveau chef.

Le gouvernement était présent à cette grande fête du peuple des 3 A (Ahizi, Alladian et Akouri) avec à sa tête la grande Chancelière Henriette Dagry Diabaté.

La Dame de fer a été fortement ovationné lors de son arriver. C’est une liesse populaire qui a été réservé à celle que la ville de feu Yacé Philipe appel la « Mère ». Henriette Dagry Diabaté par sa présence a demontré une fois de plus son soutien à son peuple.

«  Je remercié tout le peuple pour sa présence et l’apport des personnalistes pour cette grande fête. Que nous sachions accompagner le chef Acandié afin que son passage à la tête du village soit marqué à jamais » a-t-elle souhaité.

Loin des guéguerres, elle a toujours prôné le dialogue et l’entraide pour le développement de la cité balnéaire. Avant ce jour, le nouveau chef a toujours interpellé sans cesse à l’union et au rassemblement. Humble et fidèle dans ses engagements, le premier des villageois de Mambé Eiminkoa  est digne de confiance ce qui lui vaut l’admiration et le respect des autres Chefs.

Ce père de trois enfants à la retraite a fait l’unanimité lors les délibérations entre les 35 familles lors des délibérations. Il a reçut de la préfecture son arrêté de nomination. 

L’ex contremaitre du centre Agro-Industriel Yacé et Boni de Tiassalé était accompagnés par sa famille, ses enfants et ses petits enfants tout le long de son parcours. Adulé par son calme, sa grande compréhension des choses, il incarne la vision du chef recherché. Il remplace feu le chef Diarabou Kéké Réné décédé en 2019. Né le 1er novembre 1943 à Jacqueville, marié le 11 Août 1983, le Chef ACADIE Toussaint Lazare tous le long de sa carrière professionnelle très riche et en haute responsabilités, l’homme a toujours porté le coffre de développeur de sa ville natale.

Jean Marc Yacé, maire de Cocody, natif d’Akrou et parrain de la cérémonie a toute sa fierté de voir le peuple réunir autour de son nouveau chef.

Il a appelé à l’union et des prières pour le chef. L’ancien  responsable achat de la société Forexi a reçu de nombreux présent des personnalités, des chefs de villages, de terres et des communautés étrangères présentes à son intronisation.

IY    

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Une cohorte spéciale de 50 nouveaux Inspecteurs de l’enseignement du second degré dont 41 de l’Enseignement secondaire général et 9 de l’enseignement technique et de la formation Professionnelle formée à l’Ecole de formation des personnels d’Encadrement de l’Education Nationale (EFPEEN) a reçu le vendredi 18 février 2022, son  diplôme de fin de formation. 

Selon le Directeur de l’EFPEEN, Dr Abdou Wahidi BELLO, cette formation organisée grâce au Programme d’Appui à l’Enseignement Secondaire au Bénin (PAESB) financé par l’Agence Française de Développement (AFD) a connu plusieurs innovations. Dans son intervention, il a insisté sur la formation axée sur le développement du métier, la pré-éminence des activités en situation professionnelle, l’institution du suivi individualisé des élèves inspecteurs par un tuteur inspecteur, choisi sur la base de critères précis, l’institution des sorties d’intégration des savoirs sur l’environnement et le développement durable. 

« Monsieur le ministre, je puis vous assurer que cette promotion d’inspecteurs peut être assimilée à un bataillon de soldats, prêts pour le combat. Ces nouveaux Inspecteurs sont suffisamment outillés pour prendre leur part du labeur dans le réseau d’encadrement et d’animation pédagogique (REAP). Cette promotion d’inspecteurs est apte pour accomplir convenablement les missions qu’il vous plaira de confier à chacun d’eux pour relever les nombreux défis de notre système éducatif », a-t-il témoigné. 

Un témoignage approuvé par le Porte-Parole des récipiendaires, Monsieur Lucien GLELE LANGANFIN : « Tout a été mis en œuvre pour qu’au terme de la formation de l’inspecteur, qu’il développe les compétences essentielles attendues de lui dans l’exercice de ses fonctions. Nous sommes prêts et maintenant ». 

« Nous connaissons tous le caractère crucial de l’encadrement pédagogique que vous allez maintenant mettre en œuvre », s’est réjoui Monsieur Jérôme Bertrand HARDY, Directeur de l’AFD Bénin. 

Après ses sincères mots de reconnaissance ainsi que celle du Gouvernement à l’endroit de l’AFD, le Ministre Kouaro Yves CHABI a également félicité les 50 nouveaux inspecteurs. Profitant de cette tribune, il a rappelé les missions qui sont les leurs dont il attache particulièrement du prix. Entre autres, ces inspecteurs auront à conseiller le Ministre en matière de politique éducative ; apporter leur expertise aux directions centrales, techniques et aux structures ayant en charge l’éducation et la formation ; participer à l’élaboration, à la certification, à l’évaluation, à la relecture et à la révision des curricula d’éducation /formation et de tout document didactique ; inspecter, conseiller et accompagner les enseignants et les personnels des directions des établissements publics et privés des enseignements secondaire général, technique et de la formation professionnelle ; participer à l’évaluation de l’enseignement secondaire général, de l’enseignement technique et de la formation  professionnelle, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ; participer à la définition et à la vérification des normes régissant la création, l’ouverture, la fermeture et l’extension des établissements publics et privés.

« J’ose croire que vous mesurez la portée de cette noble mission et des nombreuses attentes de tous les acteurs de notre système éducatif à votre endroit »

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En marge des travaux du 6ème Sommet Union Africaine – Union Européenne à Bruxelles, le Président du Conseil Militaire de Transition, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a eu deux rencontres. Il s’agit d’un entretien avec son homologue FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, Président de la République Centrafricaine et d’une audience avec le Président d’Afreximbank, M. BENEDICT ORAMAH.

Les grands rendez-vous comme le Sommet UE – UA sont aussi rythmées par des rencontres bilatérales. C’est ce qu’ont eu les Présidents Tchadien et Centrafricain peu avant la cérémonie de clôture dudit sommet.

A la tête de deux pays frères et voisins, le Chef de l’Etat Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et le Président de la République Centrafricaine M. FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, ont échangé sur nombre de sujets de coopération bilatérale. Un point d’orgue est mis sur la coordination des efforts en matière de sécurisation dans la zone frontalière en proie à la prolifération des groupes armés, justifiant le prolongement de la fermeture de la frontière terrestre par le Tchad.

Les deux hommes d’Etat ont aussi discuté des moyens de raffermir leur coopération dans le cadre des institutions sous régionales, régionales et continentales comme la CEMAC,  la CEEAC et l’Union Africaine. Par cette concertation, les deux dirigeants ont pu harmoniser leurs positions sur des sujets d’intérêts communs, preuve de la solidité des liens historiques et fraternels qui singularisent les relations tchado-centrafricaines.  

Le dossier économique s’est aussi invité dans les échanges. L’un des visages du paysage bancaire africain, M. Benedict ORAMAH, Président d’Afreximbank est venu manifester la volonté de son institution d’accompagner le Tchad par des projets touchant quelques secteurs porteurs. Aussi, a-t-il exposé au Chef de l’Etat les initiatives de son institution visant à stimuler l’expansion, la diversification et le développement du commerce sur le continent.

Le Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a insisté sur la nécessité d’augmenter le volume de financements en faveur du Tchad qui aspire à développer un tissu industriel et à diversifier son économie, en misant sur les infrastructures qu’elles soient routières ou aéroportuaires. Une vision et des sollicitations sommes pertinentes pour celui qui est aux destinées de Afreximbank depuis juin 2015.

hn

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Le Président du Conseil Militaire de Transition,  Chef de l’Etat, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, par ailleurs Président en exercice du G5 Sahel, participe depuis à Bruxelles au 6ème sommet Union Africaine – Union Européenne. Les allocutions prononcées à l’ouverture des travaux ont donné le ton de cette grande retrouvaille reportée à plusieurs reprises à cause de la pandémie du coronavirus, 4 ans après le dernier sommet tenu à Abidjan en terre africaine.

C’est dans la capitale belge, centre des institutions européennes, que va se décider l’avenir des relations entre le continent noir et le vieux continent. Deux parties du monde dont la proximité géographique est à l’image de la profondeur des liens. Liens étalés dans leur grandeur par les intervenants à la cérémonie d’ouverture.

Le Président du Conseil européen Charles Michel, le Président du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine Macky Sall, son homologue français également président en exercice du Conseil de l’Union européenne, le Président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki et son homologue de la commission européenne Mme Ursula Von Der Leyen ont tour à tour défendu un destin commun.

De la prospérité de l’un dépend celle de l’autre, font-ils observer. Raison pour laquelle les deux parties, au regard des mutations intervenues dans le monde, s’accordent pour revisiter leurs relations qui ont connu, depuis le dernier sommet, des évolutions majeures. Le partenariat est à repenser et refonder. Mieux, c’est le logiciel en la matière qui est à mettre jour ou à en installer un nouveau afin d’adapter les relations aux changements en cours, dira le Président sénégalais Macky Sall. Il propose 8 priorités pouvant orienter les discussions comprenant entre-autres la transformation structurelle, la transition énergétique, l’industrialisation, le rapatriement des patrimoines culturels ou encore le renforcement des capacités des laboratoires pharmaceutiques en Afrique.

 Des préoccupations partagées par les dirigeants européens qui voient en ces retrouvailles une réelle opportunité pour dégager un axe nouveau, dans une vision commune sans sombrer dans des égoïsmes nationaux.

Les préoccupations, les défis et les perspectives sont nombreux et s’entremêlent en considérant la volonté des dirigeants d’unir leurs forces. Cela ne leur laisse aucun repli, eux qui vont mener les discussions selon plusieurs axes. Le PCMT Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO est attendu dans la table-ronde consacrée à la paix et à la sécurité. Les réflexions et propositions issues de ces segments vont constituer la déclaration du sommet qui ouvrira une nouvelle page des relations entre l’Afrique et l’Europe.

hn

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Altavia Blue Lions, agence de communication digitale panafricaine du groupe Altavia, spécialiste de la communication commerciale pour les retailers, annonce l’acquisition des agences de Master Group.

L’intégration de ce réseau de six agences de communication historiques dans la région positionne Altavia Blue Lions parmi les leaders en Afrique et dans l’océan Indien.

Depuis son lancement en 2013, Altavia Blue Lions est l’agence de référence pour les marques internationales et nationales souhaitant développer des campagnes sur les marchés africains à l’image de l’Oréal, Michelin ou encore Seb.

Progressivement, l’agence a étendu sa présence sur le continent et ouvert des bureaux à Abidjan, Casablanca, Accra, Johannesburg, Nairobi, et Dubai.

Le rapprochement avec les agences de Master Group permet à Altavia Blue Lions de se déployer sur de nouveaux marchés tout en créant des synergies, à la fois géographiques et en matière de métiers et clients.

Avec 81 collaborateurs et près de 100 clients, les six agences de Master Group sont historiquement implantées dans quatre territoires : à la Réunion (Court-Circuit, Facto), à Madagascar (Facto, Unit Média), à Maurice (Klak) et en Martinique (Facto). Régulièrement primées pour leur capacité à penser des campagnes innovantes, ces agences ont développé une véritable expertise communication 360°.

En intégrant Altavia Blue Lions, les agences de Master Group accèdent au vaste réseau d’agences du groupe Altavia, premier groupe de communication commerciale, dédié aux Retail Marketing Services et présent dans 45 pays sur 4 continents.

Pour Altavia, ce rapprochement entre Altavia Blue Lions et Master Group s’intègre dans la dynamique d’expansion, géographique comme de services, opérée par le groupe. Raphaël Palti, Président Fondateur d’Altavia, a déclaré « Altavia Blue Lions et Master Group sont des agences influentes et reconnues. Je les félicite de cette opération, qui est un véritable accélérateur pour leur croissance ».

Pour Adrien Cusinberche, président d’Altavia Blue Lions, « Grâce à ce rapprochement, nous devenons une plateforme unique pour les annonceurs qui souhaitent déployer des campagnes dans la zone. Nous sommes convaincus que pour réussir sur ces marchés, il est impératif d’en avoir une parfaite connaissance que seule l’expérience permet d’acquérir ».

Pour François Mandroux, directeur général de Master Group, « Les agences ont salué ce rapprochement par trois mots : Enthousiasme, excitation et fierté ! En effet, il existe de fortes synergies pour le développement commercial de nos clients en Afrique et en Outre-mer ».

Cette présence dans neuf pays, inédite au sein du secteur, établit dorénavant Altavia Blue Lions en véritable passerelle stratégique entre ces régions. A la suite de cette opération, le périmètre d’Altavia Blue Lions double de taille.

Au total, le réseau de l’agence compte désormais 120 collaborateurs présents dans neuf pays pour un chiffre d’affaires cumulé en 2021 de 19 millions d’euros.

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Notre continent est le plus vulnérable au changement climatique, se réchauffant plus vite que la température moyenne mondiale, et le moins à même de supporter le coût de la mise en œuvre des politiques et des pratiques qui constituent collectivement ce que l'on appelle "l'adaptation" au changement climatique. Si nous n'adoptons pas immédiatement une approche révolutionnaire, nous provoquerons notre propre perte. Nous devons convenir que c'est la biodiversité, les habitats et les moyens de subsistance africains qui sont les plus menacés par le changement climatique.

Si le changement climatique accentue la crise de la biodiversité, nous causons la perte et la dégradation des habitats africains lorsqu'ils ne sont pas gérés conformément aux meilleures connaissances scientifiques. La perte de biodiversité met en péril l'approvisionnement en eau et accroît l'insécurité alimentaire. Les moyens de subsistance sont compromis lorsque les zones de pêche, les forêts et les prairies sont polluées ou surexploitées, notamment par de grandes entreprises qui dépossèdent les habitants autochtones.

Ces activités destructrices affaiblissent la capacité de la nature à continuer de nous fournir de la nourriture et des moyens de subsistance économiques. Et tout comme un patient en bonne santé est mieux à même de survivre à une intervention chirurgicale importante, un écosystème sain est mieux à même de résister au changement climatique. Nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger et promouvoir la santé et la résilience des systèmes naturels afin qu'ils puissent nous apporter les avantages alimentaires et économiques dont dépend tout le continent.  

De nombreuses nations d'Afrique sont prêtes à décarboniser leurs économies, à préserver leurs écosystèmes délicats et à restaurer leurs habitats dégradés. La science montre clairement qu'il faut donner la priorité aux aires protégées si l'on veut donner une chance au monde naturel. Si nous n'étendons pas les aires protégées et conservées à au moins 30 % de la surface de la planète d'ici à 2030, la réalisation des priorités nationales telles que l'atténuation du changement climatique, la gestion durable des terres et de l'eau, la sécurité alimentaire et énergétique et la sécurité humaine sera compromise ; c'est pourquoi nous devons agir maintenant. Certaines nations très ambitieuses, comme le Nigeria, ont déjà rejoint des coalitions internationales pour atteindre ces objectifs.

Le Nigeria est membre de la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples (HAC), une initiative mondiale qui préconise la désignation d'au moins 30 % des terres et des mers de la planète comme aires protégées d'ici 2030. Le Nigeria est également membre des Blue Leaders, un groupe ambitieux de pays qui s'engagent à protéger au moins 30 % de l'océan mondial grâce à un réseau mondial d'aires marines hautement et entièrement protégées d'ici à 2030, ainsi qu'à un nouveau traité mondial robuste pour protéger l'océan. 

 l'approche de la 15ième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, le Nigeria appelle tous les membres de l'Union africaine à rejoindre la HAC et les Blue Leaders. Si nous ne nous rallions pas à la protection d'au moins 30 % de la planète d'ici à 2030, nous ne pourrons pas résoudre la crise de la biodiversité. Si ces initiatives sont essentielles, elles restent coûteuses et nos portefeuilles doivent être à la hauteur de notre ambition pour la nature. 

Les experts indiquent que pour lutter contre la perte de biodiversité, nous devons augmenter nos investissements dans la protection de la nature de 500 à 900 milliards de dollars par an, dont la majeure partie devrait être dirigée des pays les plus développés vers les pays à revenu moyen et faible riches en biodiversité. Les investissements dans la nature donnent les résultats les plus positifs lorsque les priorités sont définies à partir de la base, les pays eux-mêmes guidant les donateurs et les partenaires de développement sur les priorités d'investissement.

Les pays d'Afrique sont désireux de développer des partenariats de financement afin de maximiser l'impact de l'expansion des aires protégées pour la conservation. Nous avons une idée précise des besoins prioritaires en matière d'investissements durables dans la sous-région. Le Nigeria organisera donc un forum africain sur le financement de la nature en 2022 afin d'ouvrir le débat sur le développement de partenariats de financement et sur les possibilités pour les philanthropes et les partenaires du développement d'investir dans la restauration de la nature en Afrique.

En Afrique, nous avons le savoir-faire technique et les connaissances indigènes pour reproduire les ressources naturelles. Nous avons l'ambition et l'expertise nécessaires pour mener un effort coordonné au niveau mondial. Et nous avons la biodiversité nécessaire pour rétablir des habitats foisonnants. Ce que nous n'avons pas encore, c'est un consensus entre les nations africaines sur le fait que nous devons le faire pour nous-mêmes et que les nations riches doivent contribuer à financer nos efforts car elles en profiteront aussi.

Barr. Sharon Ikeazor, Ministre d'État à l'Environnement, Nigeria.

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