Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’est dite “un peu inquiète” de la durée de trois ans décidée pour la transition au Burkina Faso tout en soulignant  qu’elle “n’abandonnerait pas” le pays.

“La Cédéao est un peu inquiète de la durée de la transition. Mais les autorités ont expliqué les raisons derrière la décision de ces 36 mois”, notamment “la situation sécuritaire” du pays, a déclaré la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey, qui a conduit jeudi 17 mars 2022 une délégation de l’organisation régionale à Ouagadougou.

“La Cédéao demande que le gouvernement de transition fournisse une feuille de route claire de ses activités pour les prochains 36 mois”, a ajouté la ministre.

A Ouagadougou, la délégation de l’organisation ouest-africaine a rencontré le nouveau président du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat le 24 janvier.  Elle a également rencontré jeudi le président renversé, Roch Marc Christian Kaboré, en résidence surveillée depuis le putsch.

Un gouvernement de 25 ministres a été mis en place au Burkina Faso et conduit par un Premier ministre, Albert Ouédraogo. La Charte de la transition adoptée récemment souligne que les missions de la transition seront entre autres la lutte contre le terrorisme, la sauvegarde de l’intégrité territoriale et la réponse à la crise humanitaire.

La Cédéao avait suspendu le Burkina Faso de ses instances à l’issue du coup d’Etat, rappelle-t-on.

“Les problèmes qui frappent le Burkina Faso sont aussi nos problèmes (…) ce n’est pas en ces moments où le Burkina a des besoins que nous l’abandonnerons. Oui, le Burkina est suspendu de la Cédéao mais il est toujours un membre et nous continuerons de travailler ensemble pour ramener la normalité dans ce grand pays”, a déclaré la ministre ghanéenne.

Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts dans le pays et contraint au moins 1,7 million de personnes à fuir leurs foyers.

MC

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Sur le thème  ‘’Intégrer la démarche marketing dans l’activité des transformateurs et des exportateurs de la filière mangue de Côte d’Ivoire’’, l’Interprofession de la Mangue de Côte d’Ivoire (Inter-Mangue) a organisé une session de formation de ses acteurs de la région du Poro, le samedi 19 mars 2022, à Korhogo.

Emmanuel Dolly, secrétaire général de l’Inter-Mangue, a souligné l’importance du marketing dans la promotion et la commercialisation de la mangue sur le marché national et européen.

Venu d’Allemagne, Knud Schneider du projet Partner Afrika du BDEx (Fédération allemande du commerce d’exportation), structure qui œuvre pour l’amélioration du partenariat entre les différents pays exportateurs (Côte d’Ivoire) et importateurs européens (Allemagne), à salué la qualité de la formation, avant de rappeler le rôle capital de la démarche marketing pour les activités de transformation et d’exportation de ladite filière.

« La stratégie Marketing fera avancer votre business et je serai heureux de déguster la mangue de Côte d’Ivoire chez moi en Allemagne », a-t-il indiqué.

Pour la formatrice, Jelissa Ouyi Djeket du Founding Partner au Cabinet DMARK Consulting, le marketing reste une démarche indispensable pour toutes les activités économiques si l’on veut satisfaire les consommateurs et les clients nationaux et internationaux.

 C’est pourquoi, conseillera-t-elle, il faut la mise en place d’une filière mangue au niveau national et d’un plan stratégie marketing. Cette action, confiera cette experte en Conseil stratégie et Business developpment, aura pour but la labellisation de la mangue de Côte d’Ivoire dont les retombées immédiates seront la visibilité sur le marché international et local.

 Ouattara Namina, gérante de la société coopérative agricole ‘’Gninnangnon’’ de Korhogo a, pour sa part, remercié les intiateurs de cette formation.

« Cette formation est la bienvenue. On nous a permis de comprendre la démarche marketing pour pouvoir approcher nos clients. Nous avons bien compris l’importance de l’étude de marché. Il faut bien connaître sa cible et son marché pour bien mener son activité », s’est-elle réjouie.

Débutée du 15 au 19 mars 2022, cette série de sessions de formation a successivement été organisée dans les régions du Kabadougou (Odienné), du Tchologo (Ferké) et du Poro (Sinématiali et Korhogo). Financée par le BDEx, l’Inter-Mangue a initié ces formations autour de trois (3) axes stratégiques à savoir l’amélioration du rendement à l’hectare du verger ivoirien (production), l’augmentation de la transformation (transformation) et la commercialisation de la mangue de Côte d’Ivoire.

 

Source : KP

 

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Le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, est arrivé  ce 18 mars à Kigali pour une visite officielle à l’invitation de son homologue rwandais, Son Excellence Paul KAGAME.

 A son arrivée à l’aéroport international de Kigali, le Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO est accueilli au pied de l’avion par le ministre rwandais des Affaires Etrangères, M. Vincent Biruta. Quelques officielsdu pays des mille collines sont également de la partie.

Le Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, M. Oumar Ibn Daoud et l’Ambassadeur du Tchad au Rwanda avec résidence à Brazzaville au Congo, M. Sommel Yabao Mbaïdickoye,le personnel de l’Ambassadeet ceux del’Agence Nationale des Investissements et des Exportations (ANIE) ne sont pas du reste. Ils ont formulé également les souhaits de cordiale bienvenue au Président du Conseil Militaire de Transition, le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO et la délégation qui l’accompagne.

Au Salon d’honneur de l’aéroport international de Kigali, le Chef de l’Etat et le Chef de la diplomatie rwandaise ont échangé sur plusieurs sujets liés à la coopération bilatérale et devant faire l’objet des discussions avec son homologue Paul Kagamé. Le cortège présidentiel prend ensuite, la direction du centre ville.

L’agenda de la visite officielle du Président de la République, Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO à Kigali prévoit une entrevue avec le numéro un rwandais au Palais présidentiel suivi d’une séance élargie aux deux délégations et la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays. Une visite du mémorial du génocide des tutsis et un diner offert par le Président Kagamé à son hôte le Général MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO figurent notamment au programme.

hn

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Le Royaume du Maroc apprécie hautement les positions positives et les engagements constructifs de l’Espagne au sujet de la question du Sahara marocain, contenus dans le message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, par le Président du Gouvernement d’Espagne, S.E.M. Pedro Sánchez.

Les termes de ce message permettent d’envisager une feuille de route claire et ambitieuse afin d’inscrire, durablement, le partenariat bilatéral dans le cadre des bases et des paramètres nouveaux, soulignés dans le Discours Royal du 20 août dernier. 

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avait appelé, dans ce Discours, à « inaugurer une étape inédite dans les relations entre Nos deux pays, fondée sur la confiance, la transparence, la considération mutuelle et le respect des engagements ». 

C’est dans cet esprit que s’inscrit la visite à Rabat, à la fin de ce mois de mars et avant le mois de Ramadan, du ministre espagnol des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, M. José Manuel Albares.  

Une visite au Royaume du Maroc, du Président du Gouvernement espagnol sera, également, programmée ultérieurement.

NG

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 Le  Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi, à Abidjan, un prêt de 127,8 millions de dollars américains en faveur du Niger. L’appui financier approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Group, va servir à la mise en œuvre d’un projet de désenclavement des zones de production agropastorales à l’est du pays, frontalier du Nigeria.

L’aide accordée se compose d’un prêt de 71 millions de dollars et un don de 56,8 millions de dollars.

S’exprimant sur ce financement, Mme Marie Laure Akin Olugbade, directrice de la Banque africaine de développement pour l’Afrique de l’Ouest a déclaré : « ce projet attendu par les populations depuis plus d’une dizaine d’années est un des projets prioritaires contenus dans la stratégie nationale de transport et qui a été conçu avec une approche intégrée afin d’apporter une réponse globale aux défis majeurs auxquels sont confrontés les populations et particulièrement les plus vulnérables. Outre les effets positifs qui seront générés en termes de qualité, et d’offre de transport, il contribuera à la valorisation des richesses et opportunités qu’offre la région, ce qui permettra d’amplifier son impact sur le développement, d’améliorer la résilience des populations et contribuer par la croissance induite à la transformation du milieu rural »

Le Projet intégré de désenclavement des zones de production transfrontalières Hamdara-Wacha-Dungass-frontière du Nigeria qui vise principalement l’aménagement et le bitumage de 110 kilomètres de route aura pour effet immédiat la réduction du temps de parcours le long de cet axe de 7h à 2h pour les poids lourds. Cet axe intégrateur reliant des zones inter-États va générer pendant la phase de construction environ 60 000 emplois directs et indirects.

Le projet renforce les mesures en faveur, de la protection de l’environnement, des jeunes et des femmes, et, favorise des aménagements connexes comprenant notamment la réhabilitation et la construction d'infrastructures socioéconomiques, la construction de 150 kilomètres de pistes rurales connexes et cinq kilomètres de voiries dans la ville de Dungass. Il permettra de soutenir d’une part, les chaînes de valeurs agropastorales (construction de maison des paysans et de parcs de vaccination du bétail, installation d’unités de laiterie, fournitures d’intrants et de petits équipements de production agricole etc.) et d’autre part, accroître les accès aux services sociaux de base (réhabilitation/construction de centre de santé).

La région de Zinder (située à l’est du Niger) où le projet sera mis en œuvre est une zone agro-pastorale où l’élevage est combiné avec d’importantes activités agricoles. Elle englobe les communes rurales directement concernées (Hamdara, Wacha et Dungass). Elle est peuplée de plus de 360 000 habitants (180 000 femmes) en 2021. Le projet bénéficiera également aux populations des localités situées le long de la frontière avec le Nigeria voisin.

Le portefeuille actuel des opérations de la Banque africaine de développement au Niger comprend 13 opérations actives pour un volume total net d’engagements de 631,7 millions de dollars.

mc

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Le jeudi 17 mars 2022 à l'Amphi Pharmacie de l'Université Félix Houphouët-Boigny a eu lieu la cérémonie de dédicace de l’œuvre du Professeur Abou Karamoko, en présence du parrain de ladite cérémonie le Professeur Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
A l'entame de la cérémonie de dédicace le chef du département Philosophie Pr. Koudou Landry Laurent a fait remarquer que cette dédicace participe au rayonnement de l'institution universitaire à partir du département de Philosophie. 
 
Pour lui, l'auteur n'est plus à présenter dans le monde universitaire, il est le président honoraire de l'université Félix Houphouët-Boigny, une personnalité influente aux contributions diverses et notables du département de Philosophie. 
 
Le président de l'Université Félix Houphouët-Boigny, Pr. Ballo Zié a, quant à lui, remercié l'auteur pour l’œuvre qui doit inspirer les nouvelles générations. « En écrivant des livres, l'universitaire que vous êtes, vous montrez aux nouvelles générations la voie à suivre pour accéder à immortalité ». 
Prenant la parole, le Pr. Abou Karamoko a situé le contexte et le but visé par son ouvrage, indiquant qu’il est important de souligner que l'expression dans le titre de l'ouvrage ‘’ entre les lignes " invite à faire « l'audit avec le dire et le non-dit, interdit et inter-dit, l'explicite et l'implicite, d'ici et d’ailleurs, le clair et l’obscur, philosophe et le burosophe ». 
"Entre les lignes " est une contribution à l'émergence de l'Afrique qui tarde à décoller, "entre les lignes " articule une critique des échecs répétés des hommes de chairs et d'os qui ont la charge de conduire les différents peuples au lendemain des indépendances, dépendances. L'ouvrage traite de l'Afrique maltraitée, de l'Afrique mal-traitée , retraitée précocement à l'échelon du développement, a-t-il développé. 
L'auteur propose un chemin pour avancer, pour ne pas reculer, pour ne pas s'arrêter. Il le  dit " tout est violence, la violence est de ligne en ligne mise en pièce pour l'exposer dans tous ses états" 
 
Le ministre Adama Diawara dit être « convaincu que l’ouvrage sera hautement utile à l'ensemble des étudiants, des enseignants-chercheurs et des chercheurs ».
« C'est un modèle en terme de finesse de l’écriture, de style d’écriture et d'exactitude d'écriture », a-t-il dit, en ajoutant que « la Philosophie est un vecteur qui conduit à la circulation de la pensée et de la logique ».
 
Notons que le premier ouvrage du Pr. Abou Karamoko  est paru en 2017 à L'Harmattan sous le titre « Enjeu du discours philosophique pour l'Afrique ».
L'ouvrage a l'honneur est intitulé État Africain, violence et théorie critique entre les lignes.
mc

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Le Premier Ministre Patrick Achi a présenté, le 17 mars à Washington DC, l’ambition et l'économie générale de la "Vision 2030" devant l’Atlantic Council, un think-tank spécialisé dans les relations internationales.

"Je tiens à remercier Rama Yade pour son aimable invitation qui me donne l’opportunité, à travers la tribune du Conseil Atlantique, de faire le point sur les progrès accomplis par la Côte d’Ivoire depuis 2011 et de partager nos ambitions de développement, à travers notre "Vision 2030" et ce qu’elle signifie pour notre peuple", a déclaré Patrick Achi.

Selon le Chef du gouvernement, il faut opérer un véritable changement de paradigme, qui aboutira à faire du secteur privé le moteur de la croissance économique. « Il en résulte un État plus actif, qui ne se substituera évidemment jamais au secteur privé, mais qui sera son allié, son facilitateur, son soutien stratégique, financier et commercial », a-t-il soutenu.

Patrick Achi a relevé que la Côte d’Ivoire a entrepris des réformes majeures qui ont réussi à restaurer la paix, la stabilité et la sécurité. Ce qui a favorisé une reconstruction rapide, une transformation économique et un développement social, qui ont substantiellement amélioré les conditions de vie de la population.

Ainsi, a-t-il affirmé, la Côte d’Ivoire est actuellement l’une des économies les plus dynamiques en Afrique et dans le monde, avec une croissance annuelle moyenne de 8% de 2012 jusqu’à la survenue de la Covid-19 en 2020. Elle a pu doubler son Produit intérieur brut (PIB) par habitant, au cours des dix dernières années et réduire le taux de pauvreté qui est passé de 55 % en 2011 à 39 % en 2018.

ng

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Le gouvernement espagnol s’est engagé, vendredi, à garantir "la souveraineté et l’intégrité territoriale" du Maroc dans le cadre de "la nouvelle étape" entamée entre les deux pays.
 
 "Nous entamons aujourd'hui une nouvelle étape des relations avec le Maroc, basée sur le respect mutuel, l’application des accords, l'absence d'actions unilatérales et la transparence et la communication permanente. Cette nouvelle étape sera développée (...) sur une feuille de route claire et ambitieuse. Tout cela afin de garantir la stabilité, la souveraineté, l'intégrité territoriale et la prospérité de nos deux pays", souligne un communiqué de la Présidence du gouvernement espagnol.
 
 Dans ce sens, le gouvernement espagnol a réaffirmé sa "détermination" à relever avec le Maroc "les défis communs, notamment la coopération en matière de gestion des flux migratoires en Méditerranée et dans l'Atlantique, en agissant toujours dans un esprit de pleine coopération, et à rétablir la pleine normalité dans la circulation des personnes et des biens au bénéfice de nos peuples".
 
 Le gouvernement espagnol "se félicite" de la programmation de la visite de son président au Maroc "en vue de l'élaboration de la feuille de route de cette nouvelle étape, ainsi que de l'invitation faite au ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération à se rendre à Rabat avant la fin du mois", conclut le communiqué.
hn

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Comment investir en Côte d'Ivoire ? Où investir ? Quels sont les secteurs porteurs ? Quels sont les droits et devoirs d’un investisseur étranger en Côte d'Ivoire ?
 
À toutes ces questions, les investisseurs turcs présents ce mercredi 16 mars lors de la conférence des investisseurs Turcs (DEIK), ont eu une réponse adéquate et rassurante.
 
La Ministre d’Etat Kandia CAMARA, cheffe de la délégation ivoirienne était bien entourée par les experts ivoiriens en matières de recherche d’investissements étrangers. Le CEPICI, la chambre du commerce, la Direction Générale de la Diplomatie Économique, la Direction Générale des Relations Bilatérales, le Ministre du Plan et du Développement, le Conseil Coton Anacarde, tous étaient présents pour lever tout doute aux investisseurs Turcs intéressés par la destination Côte d'Ivoire.
 
À l’issue de ce mini Forum, ce sont près d’une vingtaine d’investisseurs évoluant dans divers domaines, tel l’immobilier, le coton, le cacao, le tourisme de luxe qui ont promis investir en Côte d’Ivoire dans les prochains jours.
Sercom

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Du 21 au 26 mars 2022, la Suisse participe au Forum mondial de l’eau organisé à Dakar, capitale du Sénégal. Le thème choisi pour cette neuvième édition est la sécurité de l’eau pour la paix et le développement. Pendant le forum, la Suisse entend mettre en avant son expérience en matière de promotion de la paix dans le domaine de l’eau.

De nombreuses régions du monde font face à une pénurie d’eau croissante. Aujourd’hui, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. L’augmentation régulière de la consommation, la croissance démographique constante, la pollution et le changement climatique entraînent des pénuries d’eau et, partant, un accroissement inévitable de la pauvreté économique. La raréfaction des ressources en eau engendre en outre une multiplication des conflits pour la répartition des ressources.

Le Forum mondial de l’eau est le plus grand et le plus important événement consacré à la thématique de l’eau. Organisé tous les trois ans, il s’attèle aux défis les plus urgents qui se posent dans le monde en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement. Le forum de cette année, qui se tient pour la première fois dans un pays d’Afrique subsaharienne, vise à intégrer la question de l’eau dans une perspective de paix. Les débats porteront ainsi principalement sur l’utilisation durable et pacifique des ressources hydriques transfrontalières (fleuves, lacs, nappes souterraines) et son importance pour la sécurité, la stabilité et le développement économique de nombreuses régions du monde touchées par des périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes.

L’utilisation pacifique de l’eau renforce les perspectives de développement

La délégation suisse sera conduite par Christian Frutiger, vice-directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Le Conseil fédéral lui a conféré le titre de secrétaire d'État pour la durée du forum. La Suisse y mettra en avant les efforts qu’elle déploie de manière accrue pour favoriser la coopération entre des pays riverains en vue d’une utilisation pacifique et durable de leurs ressources communes en eau. À cet égard, la Suisse peut apporter son savoir-faire et ses connaissances acquises pendant de longues années dans le cadre, en particulier, de son initiative «Blue Peace» et des projets y relatifs menés au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Afrique de l’Ouest.

Grâce à la diversité des acteurs suisses impliqués dans le domaine de l’eau, issus notamment du secteur public, des milieux scientifiques, de l’économie privée et de la société civile, la Suisse dispose de connaissances très étendues, qu’elle entend mettre à la disposition des participants du forum, les pays du Sud en particulier, et qui lui permettent de contribuer à la recherche de solutions globales. Ces acteurs seront représentés par le Partenariat suisse pour l’eau au Forum et au stand d’exposition de la Suisse.

hn

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