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Confronté à une inflation qui touche toutes les économies du monde, le gouvernement ivoirien a pris des mesures fortes pour protéger le pouvoir d’achat des populations. En plus des mesures immédiates, de nombreuses autres sont prévues pour préserver le pouvoir d’achat des Ivoiriens.
Le cri des populations était assourdissant face à une inflation qui a mis à mal leur pouvoir d’achat. Le gouvernement, sans renoncer au choix du libéralisme économique fait par la Côte d’Ivoire, a multiplié les interventions pour soulager les ménages.
Un montant d’environ 55 milliards de FCFA a été décaissé pour assurer, de janvier à mars 2022, un subventionnement partiel des prix des produits pétroliers tels que le gasoil pour éviter l’impact sur le coût de la vie.
Il a plafonné, pour une période de trois (03) mois, les prix du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande de bœuf.
Pour soulager les ménages, le gouvernement a aussi décidé d’élargir la liste des produits de grande consommation et services, dont les prix sont réglementés. Cette liste comprend désormais 21 produits. En effet, la première liste (décret de 1992) comprenait les tarifs des services publics de l’Eau, de l’Electricité, des Postes et Télécommunications; les prix du gaz butane ; des produits agricoles de base (coton-graine, caoutchouc) ; des produits et spécialités pharmaceutiques et des livres scolaires primaires d’édition locale. A cette liste s’ajoutent, entre autres, la farine boulangère, le pain baguette, la viande de bœuf, de mouton et de porc, l’huile de table raffinée, le riz local, les matériaux de construction.
Dans le même temps, le gouvernement qui dénonce des spéculations, multiplie les rencontres avec les acteurs du commerce et renforce les contrôles sur le terrain dans le cadre de la surveillance du marché. Il s’agira pour les agents du ministère en charge du Commerce de lutter contre les pratiques anti-concurrentielles, la surenchère et les cartels. Au Conseil national de Lutte contre la Vie chère (CNLVC), on rappelle que la législation prévoit trois types de sanctions, à savoir pécuniaires (avec des amendes allant de 50 000 à 100 millions de FCFA), administratives et judiciaires pour les commerçants qui rusent pour siphonner le pouvoir d’achat des consommateurs.
En plus des mesures urgentes, l’ambition du gouvernement est de trouver des solutions durables pour sortir des inflations cycliques par la mise en œuvre d’une politique agropastorale ambitieuse, afin de garantir l’autosuffisance en cultures vivrières, ainsi que l’élevage de bovins et d’ovins.
C’est un des engagements importants contenus dans le deuxième Programme social du gouvernement (PSGouv 2022-2024).
L’objectif est d’exploiter le potentiel des régions frontalières, afin d’y développer les activités liées à l’élevage. Il s’agit de la construction/réhabilitation de 27 barrages pastoraux, l’aménagement de 296 km de parcours de transhumance, l’aménagement de 10 zones pastorales (bloc fourrager, couloir sanitaire, micro-barrage, etc.), la construction de 100 fermes d’élevage (bovins, ovins, caprins, volailles), la construction de huit débarcadères et quatre stations d’alevinage, l’empoissonnement de 27 retenues d’eau. La consommation de tilapia est actuellement estimée à 500 000 tonnes, dont plus de 90 % sont importées. Pour combler ce déficit, le gouvernement va lancer le Programme Stratégique de Transformation de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSTACI).
D’importants travaux d’entretien routier sont également prévus pour accroître l’accessibilité en toutes saisons aux zones de production.
Un accent sera mis sur la modernisation du commerce des produits vivriers, à travers la promotion de la balance dans les transactions.
Le projet vise donc, d’une part, à moderniser le commerce et, d’autre part, à contribuer à la transparence dans les transactions commerciales des produits vivriers, à travers l’utilisation de la balance.
Ainsi, 5000 bascules et 30 000 balances seront distribuées aux opérateurs de la chaine de commercialisation des produits vivriers sur l’ensemble du territoire ivoirien.
La mise en œuvre de ce projet se fera en deux années, notamment 2023 et 2024.
mc
Au moins douze soldats burkinabè ont été tués dimanche 20 mars 2022 lors d’une attaque armée dans l’est du Burkina Faso, ont indiqué des sources sécuritaires .
“Ce dimanche, des éléments armés ont attaqué une unité militaire aux environs de Natiaboani. Le bilan toujours provisoire est de douze soldats tombés”, a déclaré une source sécuritaire, citée par des médias.
“Il s’agit d’une équipe de patrouille et de sécurisation qui a été prise à partie par des jihadistes présumés”, a ajouté une autre source sécuritaire, évoquant de son côté un bilan d'”une dizaine de morts”.
“Plusieurs éléments ont également été neutralisés côté ennemi”, indiqué la même source.
Natiaboani est une commune rurale située à une soixantaine de kilomètres au sud de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, régulièrement visé par des attaques de groupes armées depuis 2018.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe “Etat islamique”, qui ont fait plus de 2.000 morts dans le pays et contraint au moins 1,7 million de personnes à fuir leurs foyers.
ng
Près de 5.500 personnes sont inscrites pour participer au 9ème Forum de l’eau, qui s’ouvre lundi 21 mars 2022 à Diamniadio, a révélé le ministre sénégalais de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.
‘’A ces chiffres, s’ajoutent des représentations de haut niveau de chefs d’Etat, de grandes Institutions internationales et de tous les acteurs du monde de l’eau. Le forum de l’eau n’est pas seulement une activité des représentants des gouvernements’’, a indiqué le ministre qui intervenait samedi soir à la télévision publique sénégalaise (RTS
Selon lui, sont aussi attendus lors de ce Forum mondial de l’eau, des élus locaux, la société civile, les sociétés privées, le patronat de l’eau, des femmes des jeunes.
‘’C’est tout cela, le forum mondial de l’eau et nous avons aujourd’hui, des participants qui viennent de tous les continents, de près d’une centaine de pays’’ a-t-il ajouté.
Le 9eme Forum mondial de l’Eau, organisé conjointement par le Conseil Mondial de l’Eau et le gouvernement sénégalais, s’ouvre, lundi à Diamniadio, à 30 km de Dakar, sous le thème “La sécurité de l’eau pour la paix et le développement”, avec la participation de représentants de plusieurs pays, dont le Maroc .
La délégation marocaine est conduite par le ministre de l’Equipement et l’Eau, M. Nizar Baraka, qui va procéder à cette occasion à la remise du Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau, qui est à sa 7ème édition.
Le Forum mondial de l’eau qui rassemble des Chefs d’Etat et de gouvernement, des responsables d’institutions internationales, des experts et acteurs du secteur issus de tous les continents, sera un moment fort d’échanges et de partage d’expériences sur les problématiques liées à une source vitale, l’eau.
Cette rencontre, la première du genre organisée en Afrique subsaharienne, constitue un moment clé pour porter le plaidoyer fort et impulser la prise de décisions concrètes pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement, selon les organisateurs.
hn
Au Mali, Soumeylou Boubèye Maïga est mort ce lundi matin 21 mars 2022, aux environs de midi, dans une clinique de Bamako. Son décès a été confirmé à RFI par des proches et des membres de sa famille.
L’ancien Premier ministre malien avait été arrêté puis placé sous mandat de dépôt en août dernier, dans le cadre d’une enquête anti-corruption, liée notamment à des contrats d’équipements militaires.
Son état de santé s’était profondément dégradé du fait de ses conditions de détention.
Il avait été hospitalisé, il y a environ trois mois, mais son évacuation sanitaire, en dépit des recommandations médicales, n’a jamais été permise par les autorités de transition.
Source: RFI
Deux trains sont entrés en collision lundi matin 21 mars 2022 dans le sud de Tunis faisant 95 blessés, selon la protection civile locale.
Soixante-douze blessés ont été transportés vers les différents hôpitaux de la capitale, a précisé le colonel-major Samir Oueslati, directeur régional par intérim de la Protection civile à Tunis, cité par les médias locaux.
L’accident a eu lieu entre un train de la banlieue sud et un autre des grandes lignes, au niveau de l’entrepôt de Jebel Jelloud, quelques minutes avant d’atteindre la gare centrale de Tunis, ajoute-t-on de même source.
En décembre 2016, cinq personnes avaient été tuées et plus de 50 blessées dans la même zone dans une collision entre un bus de transport public et un train.
La Tunisie avait connu en juin 2015 l’un des plus graves drames ferroviaires de son histoire récente, avec la mort de 18 personnes dans un accident entre un train et un camion à El Fahes, à une soixantaine de kilomètres au sud de Tunis. Cette collision était due à un défaut de signalisation au passage à niveau.
hn
HN
Inquiets de l’impact du conflit russo-ukrainien sur la sécurité alimentaire, les pays des Amériques cherchent à apporter une réponse commune aux risques que représente le conflit en Europe de l’Est sur leur secteur agro-alimentaire.
Le Brésil a organisé une rencontre télématique à laquelle ont pris part 33 autres pays du continent américain, qui ont souligné “l’importance de la coordination et de l’unité régionale pour consolider la production agricole et la sécurité alimentaire” face aux fluctuations internationales guettant le secteur agricole.
Un appel a été lancé à cette occasion en faveur du “plein accès aux principaux intrants de production, afin d’éviter les pénuries alimentaires et d’atténuer les flambées des prix”, les taux d’inflation ayant frôlé des niveaux historiques notamment en Argentine et au Brésil.
La réunion virtuelle intervient dans le cadre de la crise déclenchée par le conflit russo-ukrainien, qui a porté un coup dur au commerce des matières premières alimentaires, en particulier le blé, l’énergie et les engrais, un intrant vital pour l’agriculture moderne.
Ont pris part à cette réunion la ministre de l’Agriculture du Brésil et présidente du Conseil interaméricain de l’agriculture, Tereza Cristina Correa da Costa Dias, les représentants de plusieurs pays dont les États-Unis, ainsi que le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, l’envoyée spéciale de l’ONU pour le Sommet 2021 sur les systèmes alimentaires, Agnes Kalibata et le directeur général de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), Manuel Otero.
“Nous sommes l’une des plus grandes régions agricoles du monde et nous devons agir ensemble pour surmonter ces défis”, a affirmé Tereza Cristina, dont le pays importe 85% de ses besoins en engrais, notamment de Russie et de Bielorussie.
Une alerte a été lancée au Brésil en raison de l’interruption des importations d’engrais depuis la Russie (23% des importations) et la Biélorussie, deuxième fournisseur. Le président a lancé un ambitieux Plan national des engrais visant à promouvoir l’exploitation des ressources nationales.
Pour la ministre brésilienne, il faut “exclure les engrais des sanctions”, notamment contre la Russie, car “les restrictions sur le commerce des engrais affecte la productivité agricole et renforce la tendance inflationniste, ce qui représente une menace pour la sécurité alimentaire” mondiale.
Pour sa part, le directeur général de l’IICA a exprimé sa préoccupation face à une situation qui “menace la paix mondiale et la sécurité alimentaire”.
“L’approvisionnement en intrants est en danger, il y a des risques guettant les circuits commerciaux et à cela s’ajoutent les effets de La Niña (phénomène climatique issu d’une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface), qui a provoqué un stress hydrique dans certaines régions et un excès de précipitations dans d’autres”, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Manuel Otero a fait valoir que l’agriculture revêt une importance stratégique, puisque 28 % des exportations alimentaires proviennent des Amériques.
“La roue de l’agriculture ne peut pas s’arrêter. C’est un moment de dialogue pour l’action, car l’agriculture est un instrument de développement socio-économique et de paix”, a-t-il affirmé.
D’autres hauts responsables ont également souligné que le conflit entre la Russie et l’Ukraine vient s’ajouter à d’autres préoccupations telles que les effets persistants de la pandémie de Covid-19 et les pressions liées à la question environnementale.
Le FMI vient d’exprimer son inquiétude quant aux conséquences du conflit dans le monde, dans le sillage de la flambée des prix de l’énergie et des matières premières, y compris agricoles.
Pour un produit comme le blé, les effets pourraient être encore plus dramatiques, prévient l’institution financière internationale qui a rappelé que l’Ukraine, le “grenier de l’Europe”, et la Russie représentent environ un tiers du commerce mondial de cette céréale.
“Les perturbations de la saison agricole du printemps (automne au Brésil) pourraient nuire aux exportations et à la croissance et compromettre la sécurité alimentaire mondiale”, a averti le FMI.
NG
Le président sortant Emmanuel Macron a présenté, jeudi 17 mars 2022 en banlieue parisienne, son programme pour l’élection présidentielle d’avril prochain.
Devant quelque 300 journalistes – dont environ 70 médias étrangers -, le président sortant a dévoilé un programme comportant une centaine de mesures touchant à l’éducation, l’écologie, le travail, le pouvoir d’achat, la sécurité ou encore au niveau des institutions.
M. Macron souhaite ainsi renforcer la souveraineté française et européenne en réinvestissant dans un modèle complet d’armée, en renforçant l’indépendance agricole et en défendant mieux les informations libres et indépendantes, ainsi qu’en créant un «metavers» européen.
En matière énergétique, M. Macron entend poursuivre les investissements pour réduire la consommation, en visant la rénovation thermique de 700.000 logements par an. Il souhaite aussi réduire la dépendance aux énergies fossiles par le développement du nucléaire, de l’éolien et du solaire, et par des mesures incitatives comme la mise en place d’un mécanisme de leasing de voitures électriques pour «les ménages modestes».
Par ailleurs, il compte repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans et faire que les bénéficiaires du RSA aient «une obligation de 15 à 20 heures d’activité par semaine» en vue d’une insertion professionnelle, et de transformer le dispositif en «revenu d’activité».
Sur le plan fiscal, le candidat à sa propre succession entend réviser le montant des droits de succession en ligne directe et indirecte et supprimer la CAVE afin de «continuer à investir» et «renforcer la compétitivité des entreprises».
Selon Emmanuel Macron, l’ensemble des mesures promises représentent un coût annuel de 50 milliards d’euros, avec notamment des baisses d’impôts à hauteur de 15 milliards.
Il veut financer ce programme grâce à la croissance, qui permettra selon lui de dégager 15 milliards d’euros par an, la réforme des retraites et la réforme de l’assurance-chômage, auxquelles Emmanuel Macron veut ajouter 15 milliards d’euros d’économies sur les coûts de fonctionnement des collectivités locales.
En matière d’éducation et de recherche, le programme du président sortant comprend une réforme du «chantier» de l’école, la poursuite de l’investissement et les réformes» dans la recherche, une réforme du lycée professionnel, alors qu’il compte ériger en “grande cause” l’égalité femmes-hommes, augmenter le temps de travail des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH).
En matière de santé et afin de lutter contre les déserts médicaux, Emmanuel Macron compte en cas de réélection créer des pharmaciens et des infirmiers «référents», alors qu’en ce qui la sécurité et l’immigration, il veut renforcer la sécurité au quotidien, et «réduire la lourdeur des procédures» pour les demandes d’asile.
Emmanuel Macron affronte lors de cette élection, dont le premier tour est prévu le 10 avril, le deuxième tour 14 jours après, onze autres candidats. Selon les derniers sondages, le président sortant arriverait en tête au premier tour avec au moins 30% des voix.
hn