Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi 7 avril 2022 un accord de principe avec le Liban sur un plan d’aide de trois milliards de dollars sur quatre ans, en vue de l’aider à faire face à une crise financière aiguë.

“Le Liban est confronté à une crise sans précédent, qui a entraîné une contraction économique dramatique et une forte augmentation de la pauvreté, du chômage et de l’émigration”, a déclaré le chef de la mission du FMI, Ernesto Ramirez Rigo, selon un communiqué publié à Washington.

Cet accord préliminaire est désormais soumis à l’approbation du conseil d’administration de l’institution financière internationale.

Le prêt sera débloqué en échange de la mise en œuvre progressive d’un plan de relance économique qui comprend une restructuration du secteur bancaire et de la dette, et une rationalisation des dépenses publiques.

Selon le FMI, “la crise a été aggravée par la pandémie de Covid et l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, tandis que la guerre en Ukraine exacerbe les pressions sur le compte courant et l’inflation et pèse davantage sur l’approvisionnement en nourriture et en carburant.”

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En prélude à la saison des pluies, le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a invité les populations vivant dans les zones à risque dans les communes d'Attécoubé et d'Adjamé, à quitter sans délais ces sites pour la préservation de leurs vies et celles de leurs enfants.

Bouaké Fofana s’exprimait le jeudi 07 avril 2022, à l’occasion d’une visite de terrain qu’il a effectuée à Mossikro (Attécoubé) et Adjamé-Bracodi (Adjamé). Il était accompagné du maire de la commune d’Attécoubé, le ministre Paulin Claude Danho, et du directeur général de l’Office national de la protection civile (ONPC), Amankou Kassi Gabin.

« Nous appelons ces populations à quitter ces zones à risques. Qu’elles n’attendent pas la saison des pluies pour mettre en danger leurs vies et celles de leurs enfants », a-t-il déclaré.

Le ministre chargé de l’Assainissement entend mettre en place, avec l’ONPC et l'unité des Sapeurs-pompiers, un système d'alerte efficace en cas de grosses pluies pour d'éventuelles évacuations des populations.

Le maire d’Attécoubé, Paulin Claude Danho, a remercié le gouvernement pour ses efforts en vue d’éviter des pertes en vies humaines. Il a, à son tour, insisté sur le danger pour les populations de vivre dans ces endroits à risques.

Il faut noter que plusieurs sites à risques ont été identifiés en collaboration avec l'ONPC dans les communes d'Abobo, Anyama, Cocody, Yopougon, Songon, Attécoubé, Port-Bouët, Adjamé.

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La ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration, Anne Désirée Ouloto, a indiqué que les inscriptions aux concours administratifs, session 2022 démarrent le 15 avril pour s’achever au 17 juin 2022.

La ministre a fait cette annonce au cours d’un point presse, le jeudi 07 avril à Abidjan.

« Cette rencontre marque le lancement des concours administratifs 2022 et des concours d’entrée en 2023 à l’ENA. Je voudrais indiquer que l’étape des inscriptions en ligne sur le site du ministère démarre, pour les concours administratifs, le 15 avril pour prendre fin le 17 juin 2022 », a déclaré Anne Désirée Ouloto.

Pour les concours d’entrée à l’ENA, la ministre a précisé que les inscriptions sont ouvertes le 11 avril pour s’achever le 31 mai 2022.

Dans la vision du Chef de l’Etat de renforcer la gouvernance et d’améliorer l’efficacité et l’efficience de l’organisation de l'administration publique, deux nouvelles mesures importantes ont été prises. Notamment la mise en place d’un guichet unique pour les inscriptions et le dépôt des dossiers de candidature ainsi que l’ouverture à la diaspora ivoirienne des concours spécifiques nécessitant des diplômes ou des qualifications rares en Côte d’Ivoire. Pour cette session, il est envisagé l’organisation des épreuves à Paris.

La ministre a souligné qu’à l’instar de la précédente session, celle de 2022 est placée sous le triptyque « transparence - équité - célérité ». A l’en croire, point n'est besoin pour les candidats de rechercher des soutiens, des réseaux mafieux et des circuits frauduleux qui ne sont que ''pures chimères''.

Elle a rappelé que 9 271 candidats ont été déclarés admis aux différents concours de recrutement direct et 13 495 fonctionnaires aux concours de promotion, soit 22 766 admis aux concours session 2021.

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Le premier ministre Achi Patrick, a procédé, mercredi 06 avril 2002 à San Pedro, à l’inauguration du nouveau Centre hospitalier régional (CHR) de la ville, en présence des membres du gouvernement, de plusieurs autorités et des populations.

Bâti sur une superficie de plus de sept hectares, le nouveau CHR est équipé de matériels et d’un plateau technique de pointe. Il compte plusieurs services intégrés notamment, l’imagerie médicale, l’urgence médicale, la chirurgie, l’ophtalmologie, la médecine générale, la gynécologie obstétrique, le service de pédiatrie et de réanimation néonatale. Il dispose d’une pharmacie, de quatre blocs opératoires, de deux laboratoires, d’un cabinet dentaire et d’un scanneur. Sa capacité d’accueil est de 110 lits d’hospitalisation.

Il y aussi des blocs techniques, entre autres, des logements, un appâtâmes réservé aux parents des malades, le restaurant et la buanderie, un bloc d’électricité, un forage et un château d’eau de 25m3, des bâches à eau et des unités de traitement des déchets médicaux et des eaux usées.

Les travaux ont débuté dans le dernier trimestre de 2019 et ont coûté près de 30 milliards de  francs CFA.

La construction de cet établissement sanitaire s’inscrit la politique gouvernementale du président Alassane Ouattara visant à faciliter l’accessibilité géographique et financière des populations à des soins de proximité et de qualité. Cette politique est basée sur la remise à niveau du système sanitaire à travers l’investissement dans un programme hospitalier de plus de 850 milliards de francs CFA prévoyant la construction de 20 hôpitaux et la réhabilitation de 22 déjà existants ainsi que la construction et la rénovation de centaines d’établissements de santé de premier contact.

Dans la mise en œuvre de cette politique, le gouvernement a déjà construit et inauguré le CHR d’Aboisso, d’Adjamé (Abidjan), de Daloa, le service de gynécologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, l’hôpital général de Yopougon Attié. L’hôpital général moderne de Méagui (70 km de San Pedro) a été inauguré quelques heures avant celui de San Pedro.

M. Achi a indiqué que le CHR de San Pedro jouera un rôle majeur dans le développement régional en offrant des soins de qualité aux habitants de la région. Il sera l’un des outils stratégiques pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football 2023 dont des matchs de poules se joueront à San Pedro.

Il a exhorté le personnel de cet hôpital à faire preuve de professionnalisme dans la prise en charge médicale et psychologique des malades. Il a appelé également tous les usagers à prendre soin de cette infrastructure.

Le premier CHR de San Pedro, qui était la seule structure sanitaire de référence de la région, est présentement en reconstruction dans le cadre d’un projet du Contrat de désendettement développement (C2D).

Le chef du gouvernement inaugurera d’autres établissements sanitaires nouvellement construits notamment, les CHR d’Adzopé, de Man, de Katiola, de Boundiali et de Danané, et le CHU d’Abobo d’une capacité d’accueil de 600 lits d’hospitalisation.

(AIP)

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Le mardi 29 mars dernier à Rabat, s’est ouverte la 21è session ordinaire du Conseil Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD). Elle est la première réunion présentielle du Conseil exécutif, depuis sa session ordinaire de Khartoum, le 12 mars 2014. Battant tous les records de participation avec la présence de 24 pays sur les 25 membres, la 21ème affiche la solidité de la CEN-SAD malgré les contraintes liées à la pandémie de la COVID-19 et ses récurrentes flambées.

Lors de la réunion préparatoire de cette 21ème Session Ordinaire, le Royaume du Maroc propose à ses hôtes la création d’un Forum Économique des pays membres afin de doter la CEN-SAD de nouveaux outils performants. « Le Royaume du Maroc propose la création d’un Forum Economique des pays de la CEN-SAD, qui viendrait compléter l’architecture de notre organisation en matière de développement, et servirait de plateforme d’échange et de coopération entre les opérateurs économiques dans notre espace« , a souligné M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en proposant la disponibilité de son pays à abriter la première édition et en indiquant qu’« en effet, dans le cadre de la Vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours misé sur les investissements davantage que sur le commerce, et œuvré pour la co-construction de partenariats favorisant la prospérité et la stabilité partagée avec ses pays frères sahéliens », en se référant à un discours de SM le Roi dans lequel le Souverain a souligné que « le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts« .

Poursuivant son intervention, M. Bourita a fait remarquer que la CEN-SAD est une véritable miniature de l’Afrique dans sa richesse, sa diversité et ses défis et relever que zone du continent africain dispose d’un potentiel important pour s’affirmer en tant que région dynamique, pleine de complémentarité, productrice de valeur ajoutée et à même de mutualiser les défis socio-économiques de ses membres.

 » Mais, malgré son potentiel, la CEN-SAD peine à atteindre sa vitesse de croisière, et à être ce catalyseur de stabilité et de prospérité partagées auxquelles aspirent ses populations. Notre région continue d’afficher une performance en deçà de ses capacités, dans plusieurs chantiers de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’UA C’est pour cela que nos efforts doivent tendre à faire émerger notre Communauté comme un creuset de nos efforts collectifs, en faisant avancer notre groupement vers une intégration régionale réelle « , a-t-il déploré en insistant que l’action de la CEN-SAD devrait, dans les prochaines années, tendre vers la mise en place des différentes structures institutionnelles prévues par le traité révisé de l’Organisation, notamment le Conseil Permanent Chargé du Développement Durable.

« Cette réforme doit se tendre également à l’élaboration d’une stratégie dédiée au développement humain dans l’espace sahélo-saharien et de programmes destinés à l’insertion des jeunes et à l’opérationnalisation de la Stratégie de Sécurité et de Développement de la CEN-SAD (2015-2050) », a suggéré M. Bourita en rassurant que le Royaume du Maroc poursuivra son engagement à œuvrer pour l’édification de l’espace Sahélo-Saharien et entretiendra avec l’ensemble des pays membres des relations fraternelles, basées sur la coopération, l’efficacité, la solidarité et le respect de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale.

Il a, par ailleurs, inviter les nations membres à faire autant dans la perspective de la participation active de la CEN-SAD aux échéances continentales à venir, et notamment la prochaine Réunion de coordination UA-CER. « Le Maroc note avec satisfaction et espoir que, grâce à la volonté collective et au sens de responsabilité des Etats membres, la CEN-SAD retrouve graduellement son dynamisme. Le plan quinquennal de notre Organisation, élaboré par le Secrétariat suite à la Conférence extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenue à N’Djamena, le 13 avril 2019, est examiné favorablement dans le prisme d’une contribution à la concrétisation des objectifs de la CENSAD et de sa Stratégie de Sécurité et de Développement (SDS) « , s’est félicité le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger en mettant en lumière le rôle que pourrait jouer la CEN-SAD au regard de la sortie de crise pandémique et des évolutions des contextes régionaux, continentaux et mondiaux.

AB

 

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La problématique d’un avenir meilleur pour les enfants préoccupe plus dans le monde entier. Face à cet enjeu, le Maroc a doté le continent africain de son premier Centre International de la Recherche sur la Prévention des Enfants Soldats, avec pour missions la sensibilisation et la mise en œuvre des solutions fondées sur l’action pour mettre fin à l’utilisation d’enfants soldats. Grâce aux recherches académiques, aux partenariats, aux collaborations et à l’engagement direct dans des programmes holistiques, en développant et en déployant des stratégies pour combattre toutes les formes d’embrigadement de cette frange de la société.

L’édifice situé à Dakhla au sud du Maroc a été inauguré, le jeudi 31 mars dernier, par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita en compagnie des chefs de diplomatie des Comores, de la Gambie et de la Secrétaire d’Etat à la coopération internationale de la Guinée Bissau ainsi que du président directeur général dudit Centre, Abdelkader Filali,  du Wali de la région de Dakhla-Oued Eddahab, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal et des élus, ainsi que des consuls et consuls généraux de plusieurs pays africains à Dakhla.

Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et des Gambiens résidant à l’étranger, Mamadou Tangara, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de l’Union des Comores, chargé de la diaspora et de la francophonie, Dhoihir Dhoulkamal, le ministre adjoint des affaires étrangères de la Somalie, Mahmoud Abdi Hassan et la secrétaire d’Etat de la coopération internationale de la Guinée-Bissau, Udé Fati, ont également pris part à cette cérémonie d’ouverture.

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Ce centre permettra de combler certainement les lacunes dans la prévention et la lutte contre le phénomène des enfants soldats.

Un programme pilote sur trois ans est lancé par cette initiative multidisciplinaire qui s’attaque à l’exploitation et à l’utilisation d’enfants soldats dans les conflits armés en mettant en place un système et des solutions innovantes capables de traiter de manière efficace, efficiente et équitable les cas de recrutement d’enfants soldats et des non référencés, de protéger les victimes, et aux causes profondes de cette exploitation.

Le Centre se penchera aussi sur des recherches portant sur le continent africain où des milliers d’enfants passent leur jeunesse dans des systèmes de violence faisant d’eux des vecteurs et violence et de terrorisme plutôt que des citoyens capables de construire une paix durable. Et, malheureusement, l’on dénombre aujourd’hui à travers le monde près de 75% des enfants dans les conflits et 460 millions d’entre eux vivent dans des zones de conflits. « Cette structure sera dotée de mécanismes de plaidoyer international auprès des organisations des Nations unies dans les différents forums, et ce en collaboration avec la société civile dans le monde entier et les instances civiles œuvrant dans ce domaine. A cet effet, il dispose de cadres, d’académiciens et d’universitaires qui seront dotés de mécanismes de contrôle et de suivi des diverses violations dans les zones de conflit à travers le monde », a fait savoir M. Filali, président directeur général dudit Centre, et par ailleurs professeur à l’Université d’Ottawa. 

Dans le Sahara, le polisario fait office d’acteur majeur d’embrigadement des enfants en Afrique. Cette présence macabre des enfants a été aussi observée le 15 janvier 2021 à Tindouf par l’Envoyé du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Staffan De Mistura.

Engagé dans un conflit artificiel depuis des années, le front polisario soutenu par l’Algérie utilise les enfants comme des soldats dans ses rangs, en piétinant toutes les conventions et traités internationaux, dont la Charte des Nations Unis, la Charte des Droits de l’Homme, les Pactes internationaux du droit politique, économique et sociale, la Convention sur les Droits de l’Enfant de 1989, les principes de Vancouver, les principes de Paris et la Résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU.

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« Le polisario encouragé par l’Algérie, dans les camps de Tindouf, alimente l’instabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel. Le ministre a mis l’accent sur la corrélation entre l’absence de gestion des camps de Tindouf et le recrutement d’enfants-soldats, notant que le pays-hôte doit assumer la plénitude de sa responsabilité internationale imprescriptible, notamment au regard de la sécurité et de la protection des enfants vivant sur son territoire.  L’endoctrinement et l’enrôlement des enfants par les milices armées du « polisario » constituent un crime inhumain, et un déni des droits élémentaires des enfants embrigadés, ainsi qu’une violation flagrante des résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité en la matière  » a dénoncé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, lors de la conférence inaugurale en indiquant que le choix de Dakhla pour abriter le Centre international de recherches sur la prévention des enfants soldats est une reconnaissance du rôle du Maroc en tant que pourvoyeur de paix, de sécurité et de stabilité.

Ainsi, le Maroc souhaite apporter sa pierre à l’édifice, en contribuant au débat par la formulation de propositions concrètes à la faveur du continuum sécurité-développement et la coordination des efforts de la communauté internationale, selon une approche plurielle, à la fois globale et locale, académique et politique, théorique et pratique, alliant lutte et prévention.

Par ailleurs, le Maroc appelle à mettre fin à l’impunité des personnes responsables du recrutement et de l’utilisation criminelle d’enfants et d’autres violations graves, en soutenant la surveillance et la communication systématiques par les Nations Unies des violations des droits de l’enfant dans les conflits.

Il faut rappeler que le Royaume du Maroc participe depuis 1960 aux missions de maintien de la paix sur tous les continents et figure parmi les 11 premiers pays contributeurs en casques bleus dans le monde, avec 1702 casques bleus déployés en Afrique (MINUSCA, MONUSCO et UNMISS). 

Adama Bakayoko

 

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Le nombre de vols dans l’espace aérien européen devrait, d’ici à l’été, être proche de 90% du niveau de 2019, avant la pandémie de coronavirus, selon les prévisions de l’Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne Eurocontrol.

“L’aviation a continué à bien se rétablir ces dernières semaines avec une croissance régulière, passant de 68% du niveau de 2019 en janvier à 79% début avril”, malgré la guerre en Ukraine et la hausse des prix du carburant, indique Eurocontrol.

Selon le scénario “de base” élaboré par Eurocontrol avec le secteur de l’aviation, le nombre de vols en Europe continuerait de progresser, atteignant 88% du niveau de 2019 en juillet et 89% en août, pour atteindre 92% à la fin de l’année.

Sur l’ensemble de l’année, il y aurait quelque 9,3 millions de vols dans l’espace aérien européen, soit 84% du niveau de pré-pandémie : en 2019, un nombre record de 11,1 millions de vols a été enregistré. En 2021, il n’y a eu que 6,2 millions de vols. Dans un scénario plus pessimiste, le trafic aérien européen se situerait à 83% du niveau de 2019 à la fin de l’année, et à 96% dans un scénario plus optimiste.

L’organisation européenne signale toutefois certains risques qui pourraient influencer négativement les prévisions, comme une possible résurgence du coronavirus, des tensions géopolitiques persistantes dues notamment à la guerre en Ukraine, voire d’éventuels manques de personnel dans les aéroports.

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Les États-Unis, leurs alliés du G7 et l’Union européenne (UE) ont annoncé mercredi 6 avril 2022 de nouvelles sanctions contre la Russie, interdisant les investissements dans le pays tout en ciblant les élites russes, dont des proches du président Vladimir Poutine.

Les États-Unis “aggravent considérablement le choc financier” subi par la Russie en imposant des sanctions de blocage à la Sberbank, la plus grande institution financière russe, ainsi qu’à l’Alfa-Bank, a déclaré lors d’un point de presse téléphonique un haut responsable de l’administration américaine, notant que les transactions énergétiques seront exemptées.

L’interdiction des investissements en Russie a été coordonnée avec l’UE et le G7, et fait partie d’un effort visant à “éjecter méthodiquement la Russie de l’ordre économique international”, a souligné le haut fonctionnaire.

Le but de ces mesures est d’imposer à la Russie “un isolement économique, financier et technologique. Et à ce rythme, elle reviendra au niveau de vie de style soviétique des années 1980”, a soutenu le responsable de l’administration Biden.

D’autres personnes ont également été sanctionnées, notamment l’ancien président Dmitry Medvedev et le Premier ministre Mikhail Mishustin.

La même source a précisé qu’aucune des sanctions n’était permanente, ce qui laisse entendre qu’elles pourraient être levées si la Russie se retire de l’Ukraine.

Ces nouvelles sanctions interviennent alors que les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN se réunissent à Bruxelles à partir de mercredi pour des discussions portant notamment sur la manière de continuer à soutenir l’Ukraine et de mettre fin aux combats.

hn

 
 

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Ouverte le 29 mars, la 21è session ordinaire du Conseil Exécutif de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a conclu ses travaux le 30 mars dernier à Rabat par un hommage nourri à SM le Roi Mohammed VI pour son implication personnelle favorisant la coopération et la solidarité africaines.

Au terme de ses travaux présidés par le tchadien par Apollinaire Mogomtaye, Président du Conseil Exécutif de la CEN-SAD, le Plan Quinquennal 2022-2026 et le budget au titre de l’année 2022 a été adopté tout en prenant en compte les observations et recommandations du Conseil, et  il a été décidé de mettre en place un mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre de ce Plan et du budget pour un éventuel ajustement et de soumettre la candidature du Royaume du Maroc à la Présidence en exercice dudit Conseil à la Conférence des Chefs d’Etat et/ou de Gouvernement pour compétence.

Par ailleurs, les participants ont appelé à instruire le Secrétariat Exécutif à veiller à une complémentarité effective des activités de la Communauté avec les autres organisations et communautés économiques régionales, notamment dans la mise en œuvre du Plan Quinquennal, pour éviter un double emploi. Ensuite, ils ont décidé de soumettre la proposition du Niger concernant l’organisation en 2023 des festivités du 25è anniversaire de la CEN-SAD à la Conférence des Chefs d’État et/ou de gouvernement pour compétence.

L’ex Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno congratulé à titre posture

A travers le communiqué final lu par l’ancien Premier ministre nigérian Brigi Rafani et par ailleurs Secrétaire Exécutif du Conseil, les participants de la 21ème session ont salué à la contribution de feu le Maréchal Idriss Deby Itno dans le transfèrement provisoire du siège du Secrétariat Exécutif de l’Organisation en République du Tchad, ce qui a permis la relance des activités ainsi que l’élaboration d’un Plan d’Actions et d’un budget pour l’exercice 2022.

En vue du retour du siège à Tripoli sous réserve de la Conférence des Chefs d’Etat et/ou de Gouvernement, il est convenu d’y envoyer une mission d’évaluation de la situation sécuritaire.

Se réjouissant des progrès enregistrés en Libye et des évolutions positives de la situation politique dans la plupart des pays membres, le Conseil Exécutif a déploré la persistance du terrorisme, phénomène contre lequel la mise en place d’un Centre de lutte contre ce fléau constitue une des réponses de la CEN-SAD dans une coordination dynamique entre les différents services nationaux.

Il faut indiquer que la 21ème Session ordinaire du Conseil Exécutif de la CEN-SAD a enregistré la participation de 24 Etats membres sur les 25 que compte cette Communauté et intervient après le Sommet extraordinaire d’avril 2019 tenu à N’Djamena dont elle a fait le constat salutaire de la mise en œuvre des principales décisions.

Adama BAKAYOKO

 

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Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken était le lundi 28 mars au Maroc, pour une visite de travail de 3 jours portant sur le renforcement du partenariat stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc notamment la sécurité régionale et l’accord tripartite Maroc-Etats-Unis-Israël.

Ensemble, ils passeront en revue et scellerons davantage les différents volets de leur coopération solide et multiforme entre deux alliés partageant une vision et des valeurs communes et animés par la même détermination à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat au service du développement et de la paix régionale et internationale.

Dans ce cadre, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken et son homologue marocain Naser Bourita ont conjointement animé une conférence, ce mardi 29 mars dernier, dans les locaux du Ministère des Affaires Etrangères et des Marocains à l’Extérieur, au cours de laquelle, les deux personnalités ont affiché la parfaite coopération entre les Etats-Unis et le Royaume du Maroc, basée sur des valeurs et des intérêts communs ainsi qu’une vision convergente sur un ensemble de questions internationales et régionales.

L’Accord tripartite Maroc-USA-Israël, gage d’une solution permanente et juste au Moyen-Orient

Lors de cette conférence de presse conjointement à l’issue de leur entretien, M. Nasser Bourita a souligné que « l’accord tripartite Maroc-USA-Israël est un message pour une solution durable et juste au Moyen-Orient dans le cadre de la solution à deux États », en affirmant que « cette solution consiste en l’établissement d’un État palestinien aux frontières de 1967 avec al-Qods-Est comme capitale, vivant côte à côte avec l’État d’Israël, ce conformément à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité al-Qods, pour une ville du dialogue, de la coexistence et berceau de toutes les religions ».

Il a, par ailleurs, salué la présence des États-Unis en tant que partie dans l’accord tripartite signé en décembre 2020 devant SM le Roi qui a scellé la reprise des relations entre le Maroc et Israël, relevant les résultats positifs de cet accord appelé à se renforcer davantage à l’appui de projets concrets et porteurs pour les peuples de la région, particulièrement marocain et israélien.

Les relations maroco-amérciaine basées sur un partenariat solide, ambitieux et multiforme

M. Nasser Bourita a, par ailleurs indiqué que « les relations entre le Maroc et les États-Unis s’appuient sur un partenariat solide, ambitieux et multiforme, conformément à la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI, et également sur les rapports personnels entre le Souverrain et le président Américain, Joe Biden depuis leur rencontre en 2016 à Marrakech », en rappelant certains aspects riche et diversifié de ce partenariat entre les deux pays, portant entre autres, sur la coalition internationale contre Daesh et le soutien conjoint des efforts de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, les manœuvres militaires conjointes  »Lion Africain » prévues en juin prochain ou encore l’organisation à Marrakech en juillet prochain du Forum économique Afro-Américain.

Ensuite, il a insisté sur la forte volonté particulière de SM le Roi en faveur du développement de ses relations dans le cadre des multiples mécanismes dont disposent les deux pays, citant, à l’appui, le dialogue stratégique entamé il y a deux semaines ainsi que le dialogue sur les droits de l’Homme, outre l’accord de libre-échange, seul instrument du genre entre un pays africain et les États-Unis, et qui plus a permis de booster les relations économiques bilatérales.

« Cet accord puisse contribuer à la promotion des investissements américains au Maroc et doit se montrer exemplaire et solide au vu de son ancrage historique et de sa capacité d’être en phase avec les défis présents sur les scènes internationale et régionale, à savoir : l’économique, le commercial, le climat, les infrastructures, la santé et la sécurité au profit des intérêts des deux pays et des deux peuples et aussi en faveur de la sécurité, la stabilité et le développement dans des régions qui font l’objet d’un intérêt de premier plan », a souhaité M. Bourita en évoquant l’importance de la charte relative aux objectifs du millénaire dans le développement du Royaume ainsi que les mécanismes de coopération sécuritaire et militaire solides et porteuses de nombreuses initiatives entre le Maroc et les États-Unis, en assurant que le continent africain représente un espace propice à la coopération maroco-amérciaine. 

Les Etats-Unis soutiennent le plan d’autonomie du Sahara marocain

Face à la presse ce mardi 29 mars 2022 à Rabat, le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken a réitéré l’adhésion des Etats-Unis en faveur de l’initiative marocaine d’autonomie de ses provinces du Sud en considérant qu’elle la solution plus sérieuse et réaliste, qui répond aux aspirations des populations du Sahara.

AB

 

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