Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La FIFA vient de publier son premier guide pour l’octroi de licences aux clubs spécifiquement conçu pour le football féminin. Cet outil pratique va permettre aux associations membres de mettre en place leur système d’octroi de licences aux clubs pour leurs compétitions féminines. Il contribuera également à la professionnalisation et au développement du football féminin dans les clubs.

La FIFA vient de publier son premier guide pour l’octroi de licences aux clubs dans le football féminin, un document qui s’inscrit dans le cadre de l’accélération de la professionnalisation et du développement du football féminin. 

Conscients du rôle essentiel que jouent les clubs dans l’évolution de la discipline et désireux de produire des outils et des programmes conçus pour répondre aux besoins spécifiques du football féminin, les auteurs se sont efforcés de mettre à disposition une ressource facile d’accès pour améliorer les systèmes d’octroi de licences aux clubs dans le football féminin. À terme, ces directives auront pour effet de renforcer le parcours des femmes et des filles au sein des clubs, contribuant ainsi à l’amélioration du niveau général.

Les 211 associations membres de la FIFA qui souhaitent mettre en place un système d’octroi de licences aux clubs pour leurs compétitions féminines trouveront dans ce guide complet et pratique un processus en dix étapes pour les aider à concrétiser leur projet. Pour les championnats, une seconde procédure en huit points présente toutes les clés nécessaires pour entretenir les structures d'octroi de licences aux clubs, saison après saison. 

Sarai Bareman, Directrice de la Division du Football Féminin de la FIFA, s’est félicitée de la parution de ce document. "La création de championnats compétitifs et pérennes est un élément essentiel pour le développement et la professionnalisation du football féminin. Les joueuses seront ainsi confrontées à un environnement sérieux et exigeant." 

"L’octroi de licences aux clubs constitue l’un des meilleurs moyens d’accompagner les clubs dans l’amélioration de leur niveau général et du parcours de performance des joueuses. Ils peuvent ainsi s’engager sur la voie d'un développement durable à long terme. En marge des investissements de la FIFA dans les systèmes d’octroi de licences aux clubs existants et les programmes de développement, ce guide unique en son genre se veut un outil indispensable, que nous mettons à la disposition de nos associations membres pour les aider à accélérer encore la croissance de la discipline, partout dans le monde."

Dans le cadre du programme de développement féminin de la FIFA, l’instance dirigeante du football mondial dialogue individuellement avec chaque association membre pour mettre en place un cadre d’octroi de licences aux clubs de football féminin. Soleen Al-Zou’bi, Directrice du Football Féminin de la Fédération Jordanienne de Football, souligne l’importance de ce processus pour l’avenir de la discipline.   

"Le programme d’octroi de licences aux clubs est un excellent outil au service des clubs féminins de haut niveau, qui contribue à améliorer le niveau de la compétition. Aux côtés de la FIFA, nous travaillons auprès des clubs pour développer le championnat et les aider à produire de meilleures joueuses et améliorer le niveau général. Nous avons pu mesurer le chemin parcouru lorsqu’Amman Club a remporté le Championnat des Clubs Féminins de l’AFC 2021."

Renforcer la professionnalisation du football féminin sur le terrain et en dehors est l’un des objectifs clés du But 8 de la Vision de la FIFA 2020-2023 : Renforcer le développement du football féminin. 

Ce guide s’inscrit en complément de Setting the Pace: FIFA Benchmarking Report Women’s Football et du programme de développement féminin de la FIFA  consacré à l’octroi de licences aux clubs. Tous ces documents témoignent de la volonté de la FIFA d’améliorer le niveau du football féminin dans les clubs et dans les championnats.

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Les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron et la représentante de l’extrême droite Marine Le Pen, s’apprêtent à s’affronter, mercredi soir, dans un débat télévisé décisif et à haut risque, avec pour enjeu de convaincre les indécis, à J-4.

Ce traditionnel rendez-vous démocratique, instauré depuis 1988, chauffe déjà les esprits et retient l’attention des médias et des observateurs, d’autant plus qu’il sera l’occasion pour les deux prétendants à l’Élysée de croiser leurs idées et programmes, et surtout de laisser une bonne impression chez ceux qui ne se sont pas encore décidé pour l’un ou l’autre, ainsi que les électeurs de la gauche qui ont reçu la consigne de leurs chefs de file de voter pour le président sortant ou de ne pas donner leur vote à la candidate de l’extrême droite.

A en croire les résultats du baromètre Ipsos Sopra/Steria, réalisé pour France Info et Le Parisien-Aujourd’hui en France, à huit jours du second tour, parmi les Français qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon au 1er tour, 33% ont l’intention de voter pour M. Macron au second tour, 16% pour Mme Le Pen, tandis que 51% n’ont pas exprimé leur intention de vote (abstention, vote blanc ou nul, ne souhaitent pas répondre).

Selon la même enquête, parmi les électeurs de l’écologiste Yannick Jadot, 59% ont affirmé avoir l’intention de choisir le président sortant au second tour et 7% Marine Le Pen alors que 34% ne se sont pas exprimés, tandis que 55% des électeurs de Valérie Pécresse ont choisi le chef de file de la République en Marche et 21% la candidate du RN (24% ne s’expriment pas).

Quant aux électeurs de l’autre représentant de l’extrême droite, le polémiste Eric Zemmour, ils ont fait part de leur intention de voter Marine Le Pen à 76%, et Emmanuel Macron à 9% (15% ne s’expriment pas), d’après le sondage.

Les résultats de ce sondage et de bien d’autres publiés au fil des jours montrent l’importance vitale pour les deux candidats du vote indécis et des abstentionnistes, d’où la nécessité pour les deux de produire un discours innovant et surtout convaincant en vue de s’attirer les faveurs de cette large frange de l’électorat.

Fort également d’importants soutiens, notamment ceux de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que de nombreuses personnalités de tous bords, Emmanuel Macron cherchera à imposer son style et sa manière, mais tout en restant loin de rééditer l’exploit du second tour du scrutin de 2017 qu’il a vu remporter l’élection avec un grand écart face à Marine Le Pen, le contexte aussi bien national qu’international étant totalement différent à celui d’il y a cinq ans.

En effet, ce second tour intervient dans le sillage d’une conjoncture locale marquée par la pandémie du Covid-19 et d’un contexte international rythmé depuis près de deux mois par la crise russo-ukrainienne avec ses lourdes répercussions sur les prix de l’énergie et son impact très palpable sur le pouvoir d’achat des Français, d’ailleurs l’un des sujets saillants de la campagne présidentielle.

Dans ce contexte, les sondages attribuent une victoire très serrée du président-candidat dans une fourchette de 53 à 55,5% contre 44,5 à 47% pour sa concurrente, alors que l’ombre de l’abstention continue de planer fortement sur le scrutin, de quoi susciter les inquiétudes dans les deux camps qui redoutent un faux pas qui serait fatal et qui risquerait de chambouler les résultats de dimanche.

Pour sa part, la représentante du Rassemblement national entend éviter la débâcle de la dernière présidentielle et éviter les erreurs ayant permis de pencher la balance en faveur de son concurrent de la République en Marche (LREM).

Pour ce faire, Mme Le Pen a effectué lundi son dernier déplacement de campagne de l’entre-deux tours avant de s’isoler, entourée de sa garde rapprochée, afin de bien se préparer à son débat de mercredi soir, mais surtout éviter les causes ayant été derrière sa débâcle de 2017 face au même candidat.

Nombre d’analystes considèrent que la fébrilité palpable, l’agressivité et l’impréparation de la fille de celui qui a pu hisser l’extrême droite pour la première fois de la Ve République au second tour de l’élection présidentielle en 2002, avaient largement contribué à sa défaite en 2017 avec un grand écart, 66,1% des suffrages pour Emmanuel Macron contre 33,9%.

“Je suis prête parce que j’ai l’expérience, j’ai beaucoup travaillé le projet, j’ai affiné mon projet avec eux (les Français, NDLR), je l’ai frotté à leurs réalités, espérances, projet sérieux, équilibré, chiffré”, tenait à assurer vendredi la candidate du RN.

Emmanuel Macron sera ainsi appelé à démonter le programme de Marine Le Pen en s’attaquant aux sujets qui font l’objet d’importantes divergences avec sa concurrente, à leur tête le respect de la Constitution et l’appartenance à l’Union Européenne.

Les Français seront ainsi au rendez-vous, mercredi soir à partir de 21h, avec une confrontation électrique d’idées et de programmes qui promet beaucoup de suspens et qui devrait permettre aux électeurs de se faire un avis définitif et de confronter programme contre programme, avant le jour du vote.

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Une opération militaire conjointe du Nigeria, du Niger et du Cameroun a permis de neutraliser une centaine de terroristes, dont au moins dix commandants, au cours des dernières semaines autour du Lac Tchad, ont rapporté des médias .

Des bombardements intensifs ont notamment été menés sur les pourtours du lac Tchad, où sont implantés à la fois les hommes affiliés à l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) et des éléments toujours fidèles au JAS, la branche de Boko Haram, ajoutent les mêmes sources, citant un communiqué de la force multinationale mixte.

Les troupes de la force militaire mixte se sont aventurées profondément dans les enclaves contrôlées par les “jihadistes” sur le pourtour du lac Tchad. Les militaires ont saisi des armes, de la nourriture et des drogues, a indiqué le porte-parole de cette force multinationale, cité par des médias.

Par ailleurs, le site nigérian spécialisé Human Angle rapporte que l’Etat Islamique en Afrique de l’Ouest a lancé une campagne de recrutement parmi les pêcheurs du lac Tchad, afin de remplacer ses combattants tués par les bombardements de l’armée.

Depuis l’année dernière, l’ISWAP a principalement pris le relais de son rival Boko Haram, après la mort de son chef Abubakar Shekau lors d’affrontements entre factions.

Shekau avait acquis une notoriété internationale après avoir enlevé près de 300 écolières à Chibok en 2014

HN

 
 

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, a annoncé devant le Parlement que son choix s'est porté sur l'actuel gouverneur de la #BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, comme Vice-Président de la République pour ses qualités d'excellent économiste.  

Cette annonce a été faite lors de son adresse sur l'état de la nation devant les députés et sénateurs réunis en congrès le mardi 19 avril 2022 à Yamoussoukro. 

Avant son entrée en fonction, le Vice-Président choisi par le Président de la République, après accord du Parlement, prête serment devant le Conseil constitutionnel réuni en audience solennelle, et en présence du Président de la République. 

Tiémoko Meyliet Koné est un expert-Banquier, économiste de formation, né le 26 avril 1949 à Tafiré (Nord du pays).

Arrivé à la tête de la BCEAO le 30 mai 2011 en tant que Gouverneur par intérim avant d’être confirmé le 17 août 2014, il a, après ses études supérieures en sciences économiques, finalisé sa formation financière et monétaire au Centre de Formation de la BCEAO de 1973 à 1975, ainsi qu'à l'Institut du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington en 1979.

Réputé pour être un cadre compétent, rigoureux et discret, Tiémoko Meyliet Koné a été directeur national de la BCEAO pour la Côte d`Ivoire et Gouverneur suppléant au FMI de 1991 à 1998. Cumulativement avec ses fonctions à la BCEAO, il a été Président du Conseil d'Administration de la Caisse de Retraite par Répartition avec Épargnes de l’UEMOA (CRRAE-UEMOA) de 1996 à 2006.

Sur le plan international, il a assuré également la présidence de la conférence des Gouverneurs des pays de langue française, du Comité des Gouverneurs des Banques Centrales de la CEDEAO et de l'Initiative Africaine sur les Politiques de Services Financiers via la téléphonie mobile (AMPI). 

Le 13 septembre 2017, il a été élu membre du Conseil d'Administration de l'Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI) au sein duquel il a représenté les régions de l’Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et de l'Afrique du Sud.

Tiémoko Meyliet Koné a, par la suite, intégré en 2007 l’Administration publique ivoirienne au sein de laquelle il a occupé successivement les fonctions de directeur de cabinet du Premier Ministre avec rang de ministre de 2007 à 2010, de ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat en 2010, puis enfin, depuis décembre 2010, celles de conseiller spécial du Président de la République, chargé des Affaires économiques et monétaires.

Marié et père de cinq enfants, Tiémoko Meyliet Koné a reçu plusieurs distinctions au cours de sa carrière. Notamment celles de Commandeur de l’Ordre international des Palmes académiques du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur), Commandeur de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Commandeur de l’Ordre national de Guinée Bissau, Grand Officier de l’Ordre national du Bénin et Officier de la Légion d’Honneur française.

mc

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A l’occasion de son discours sur l’état de la Nation prononcé, ce mardi 19 avril 2022 face au Parlement (Assemblée nationale et Sénat) réuni en congrès à Yamoussoukro, le Président de la République, Alassane Ouattara, a présenté les efforts du gouvernement dans le domaine de la santé.

« Notre pays poursuit sa marche vers le développement. Dans le secteur de la santé, le vaste programme hospitalier qui a été lancé en 2018 s’est accéléré au cours de ces derniers mois, en vue d’offrir des soins de qualité aux populations sur l’ensemble du territoire national et de consolider la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (#CMU) », a déclaré Alassane Ouattara.

Le Chef de l’Etat a indiqué que de nombreux travaux ont été achevés. Il a cité notamment, l’hôpital général d’Adjamé, les Centres hospitaliers régionaux (#CHR) d’Aboisso, de San Pedro, de Daloa, ainsi que l’hôpital général de Méagui.

Plusieurs autres chantiers, selon lui, sont en cours. Il s’agit du CHR de Man, du pôle gynéco-obstétrique du Centre hospitalier universitaire (#CHU) de Cocody, du Centre d’oncologie médicale et de radiothérapie de Grand-Bassam, de l’Institut cardiologique de Bouaké et du CHU d’Abobo, dont les travaux seront lancés bientôt.

Le Président Alassane Ouattara a rappelé que plusieurs textes ont été pris afin d’encadrer la gestion et la gouvernance du système sanitaire. A savoir, le texte relatif à une meilleure attention à accorder aux malades et celui fixant le prix de la poche de sang à 3 000 FCFA pour la transfusion sanguine.

En ce qui concerne la Covid-19, il s’est réjoui que la pandémie soit sous contrôle, et a encouragé les populations non encore vaccinées à se faire vacciner.

mc

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Dans son discours sur l’état de la Nation prononcé, le mardi 19 avril 2022, devant le Parlement réuni en Congrès à Yamoussoukro, le Président de la République, Alassane Ouattara, a relevé que l’Etat ivoirien a accordé une subvention de 120 milliards de FCFA sur la période de janvier à avril 2022 en vue de lutter contre la cherté de la vie.

Selon le Président de la République, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a eu pour conséquence, une inflation généralisée.

Pour trouver une solution pérenne à cette situation, le gouvernement travaille à l’amélioration de l’offre des denrées alimentaires, à l’accélération du développement de l’industrie agroalimentaire, ainsi qu’au renforcement de la surveillance des prix sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a rappelé que l’Etat ivoirien a pris une série de mesures dont le plafonnement sur une période de trois mois des prix de 21 produits de grande consommation. Il s’agit entre autres, de l’huile de palme raffinée, du sucre, du lait, du riz, de la tomate concentrée. Tout comme d’importants efforts ont été consentis par le gouvernement pour assurer une subvention partielle des prix des produits pétroliers, en vue de préserver le pouvoir d’achat des couches les plus vulnérables.

mc

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Devant le Parlement réuni en congrès, le mardi 19 avril 2022 à Yamoussoukro, le Président de la République, Alassane Ouattara, a présenté les nombreux efforts et acquis du gouvernement ivoirien sur plusieurs plans, entre autres, social, sécuritaire, infrastructurel, diplomatique et économique.

                  

Le Chef de l'Etat a relevé les actions menées par le gouvernement, notamment la mise en œuvre du Programme Social du gouvernement (PSGouv) d’un montant de 3 182,4 milliards de FCFA sur la période 2022-2024, la poursuite des réformes et la réalisation d’investissements massifs pour la réhabilitation et l’extension des infrastructures économiques et sociales. 

Ce faisant, ces actions ont permis de réduire le taux de pauvreté et d’améliorer, de manière substantielle, les conditions d’accès à la santé, à la protection sociale, à l’éducation, à l’emploi, à l’électricité, à l’eau potable et à l’assainissement.

Et de souligner que ce programme spécial de lutte contre la fragilité accorde une attention particulière à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes. 

Le Président Alassane Ouattara a fait savoir que le revenu par tête d’habitant en Côte d’Ivoire a presque doublé en dix ans, passant de 1 230 dollars US, soit plus de 745 000 FCFA, en 2010 à près de 2 287 dollars US, soit près de 1,4 million de FCFA en 2020.

Selon le Chef de l'Etat, la pandémie de Covid-19 a malheureusement eu pour conséquences une inflation généralisée qui s’est accentuée, ces derniers mois, avec la guerre en Ukraine.

Face à cette situation, a-t-il rappelé, le gouvernement, qui a fait de la lutte contre la vie chère une priorité absolue, a pris une série de mesures, dont le plafonnement, sur une période de trois (3) mois, des prix de 21 produits de grande consommation, notamment l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires.

En outre, a-t-il poursuivi, le gouvernement a subventionné à environ 120 milliards de FCFA, de janvier à avril 2022, les prix des produits pétroliers, en vue de préserver les couches les plus vulnérables, et les prix des transports en commun et des marchandises. 

Au plan sécuritaire, le Chef suprême des armées a rassuré que la situation est calme et sous contrôle sur l'ensemble du territoire national. Le gouvernement, a-t-il dit, ne ménagera aucun effort pour garantir la sécurité des personnes et des biens, et continuera à mettre les moyens nécessaires à la disposition des forces de l’ordre, notamment en matière de renseignement, d’équipement et de formation.

Dans le domaine des infrastructures, Alassane Ouattara a annoncé que les investissements se poursuivront pour désenclaver les zones rurales, bitumer tous les chefs-lieux de région et renforcer l'accès à l'eau potable et à l'électricité.

Au niveau diplomatique, à l’en croire, la Côte d’Ivoire entretient d’excellentes relations avec tous les pays dans le monde. « Notre pays demeure l’une des locomotives de l’intégration sous-régionale, et bénéficie de la confiance des investisseurs internationaux ainsi que des partenaires au développement », a-t-il affirmé.

Quant à l'économie ivoirienne, le Président Alassane Ouattara a salué sa résilience qui, combinée à l’efficacité de notre plan de riposte économique et sanitaire, a permis de faire face à la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement les économies du monde. 

Il a estimé à 7,4% en 2021, le taux de croissance économique du pays, contre un taux de croissance positif d’environ 2% en 2020, du fait de la pandémie.

En dépit de tous ces acquis, le Président de la République a reconnu que des défis demeurent, notamment la transformation structurelle de l'économie, l'emploi des jeunes et des femmes, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sur lesquels le gouvernement s'appesantira cette année.

mc

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Les pays de l’Afrique de l’Est, frappés de plein fouet par la sécheresse dans plusieurs contrées de la sous-région, devraient faire face à une insécurité alimentaire d’un niveau inédit qui menace de basculer des millions de personnes dans la famine et la pauvreté aiguë.

Aggravée par les conflits armés qui déchirent certaines zones de la région, les chocs climatiques extrêmes, l’augmentation des déplacés, la flambée des prix des produits alimentaires de base née de la crise russo-ukrainienne, l’insécurité alimentaire qui touche plus de 29 millions de personnes en Somalie, Soudan du Sud, Ethiopie et au Kenya, pèse lourdement sur les moyens de subsistance de la population et leurs productions notamment agricoles, une situation alarmante qui exige l’attention de la communauté internationale pour éviter une crise humanitaire dévastatrice.

L’insécurité alimentaire n’est pas un phénomène nouveau dans la Corne de l’Afrique, la sous-région ayant connu cette situation toutes les décennies au cours du demi-siècle dernier mais, malheureusement, cette réalité n’a pas servi de leçon ni encouragé les organismes compétents à agir pour trouver une solution durable à cette catastrophe chronique, selon un analyste et éditorialiste éthiopien.

La situation dans la Corne de l’Afrique est extrêmement inquiétante, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Afrique de l’Est a tiré lundi dernier la sonnette d’alarme en annonçant un chiffre de plus de 29 millions de personnes qui font face à l’insécurité alimentaire.

Selon un rapport publié lundi dernier à Nairobi par cette organisation sous-régionale, les prévisions météorologiques prévoient des précipitations insuffisantes pour une quatrième saison consécutive, estimant que cette situation plongera l’Ethiopie, le Kenya et la Somalie dans une sécheresse d’une durée jamais connue en 40 ans.

Sur le total des 29 millions, près de 16 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire immédiate, a fait savoir le Secrétaire exécutif de l’IGAD, Workneh Gebeyehu, indiquant que les autres sont confrontées à l’insécurité alimentaire en raison d’autres facteurs tels que les conflits dans la région et en Europe, l’impact de la Covid-19 et les défis macro-économiques.

Il a, en outre, noté que 6 à 6,5 millions de personnes sont touchées par la sécheresse en Ethiopie, 3,5 millions au Kenya et 6 millions en Somalie, soulignant que 81.000 personnes sont menacées de famine dans le centre-sud de la Somalie.

Le responsable a également révélé que la sécheresse a causé de graves pénuries d’eau et de pâturages, entraînant une réduction de la production alimentaire, des pertes importantes de bétail et d’animaux sauvages ainsi qu’une augmentation des conflits liés aux ressources dans la région est-africaine.

L’IGAD a exhorté les Etats membres, les donateurs et les partenaires humanitaires à accélérer leur réponse d’urgence dans les pays touchés afin d’éviter une nouvelle aggravation de la crise humanitaire.

De son côté, la mission de l’ONU au Soudan du Sud estime que près de neuf millions, sur une population totale d’environ 11 millions, auront besoin d’une aide internationale cette année en raison d’une crise alimentaire et des conflits dans ce pays.

“L’insécurité alimentaire va se propager. Et c’est inquiétant en raison du changement climatique, des conflits et des déplacements” de la population, selon la mission onusienne à Juba.

En Somalie, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a fait savoir le nombre de personnes souffrant de la faim devrait dépasser les 6 millions d’ici juin, soit 38% de la population du pays, déplorant le fait que le nombre des victimes de la faim pourrait atteindre 81.000 personnes.

“Ces chiffres alarmants témoignent de la dégradation de la situation. Sur l’ensemble de la Corne de l’Afrique, des millions de personnes sont susceptibles de basculer dans des situations de famine en raison de la sécheresse qui impacte leurs moyens de subsistance, leurs actifs productifs et la production alimentaire locale”, affirme le directeur du Bureau des urgences de la FAO, Rein Paulsen.

Cette situation alarmante frappe la région d’Afrique de l’Est au moment où l’Union africaine (UA) a fait de la lutte contre la famine et la malnutrition une priorité au cours de l’année 2022, en se penchant sur cette menace qui pèse lourdement sur le Continent.

L’ampleur de cette menace, rappelle-t-on, a été révélée par un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’UA et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA-ONU), qui a estimé à 281,6 millions le nombre des Africains sous-alimentés dans les différentes régions du Continent.

“En 2020, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés, soit une augmentation de 89,1 millions par rapport à 2014. On observe des variations importantes dans les niveaux et les tendances de la faim dans les sous-régions. Environ 44 % des personnes sous-alimentées dans le Continent vivent en Afrique de l’Est, 27% en Afrique de l’Ouest, 20% en Afrique centrale, 6,2 % en Afrique du Nord et 2,4 % en Afrique australe”, souligne le rapport.

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Au moins sept personnes ont été blessées, lundi, dans une attaque aux mortiers visant le siège du parlement somalien dans la capitale Mogadiscio, ont rapporté lundi 18 avril 2022 les médias locaux.

Deux gardes du corps d’Abdirahman Abdishakur, chef d’un parti d’opposition et candidat à la présidentielle, figurent parmi les blessés de cette attaque qui a eu lieu lors d’une session parlementaire, ont indiqué les médias somaliens, faisant savoir qu’aucun élu n’a été touché.

Le groupe terroriste Al-Shabab, qui mène une insurrection contre l’Etat somalien depuis plus de dix ans, a revendiqué les tirs de mortier.

Jeudi, les membres des deux Chambres du Parlement ont prêté serment, alors que quelques sièges à la Chambre basse doivent encore être pourvus.

Lors de cette session interrompue, ils devaient fixer les dates de scrutins pour désigner les présidents des deux chambres législatives, prochaine étape d’un processus électoral devant mener à l’élection d’un nouveau président à la tête du pays.

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L’opération ’’Ougapo 3’’ en cours dans la région de l’Est du Burkina Faso, a permis de neutraliser le 1er avril dernier, au moins une vingtaine de terroristes dans les environs de Pama, a rapporté l’agence d’information burkinabé AIB.

Selon le bulletin mensuel d’information des Forces armées nationales du Burkina, l’opération ’’Ougapo 3’’ se déroule depuis environ trois semaines dans la région de l’Est, a précisé la même source.

Elle ajoute que les actions des unités spéciales ont notamment permis de neutraliser au moins une vingtaine de terroristes dans les environs de Pama, notant que des opérations de dépollution d’axes ont également été conduites.

L’opération ’’Ougapo 3’’ a été menée en riposte aux attaques de Natiaboani et Napadé dans les régions de l’Est et du Centre-Est survenues le 22 mars dernier.

Les unités engagées (forces terrestres et aériennes, unités spéciales) ont concentré leurs efforts sur plusieurs localités particulièrement en proie aux groupes armés terroristes, a-t-on indiqué.

Au cours de ces actions, 10 terroristes ont été aussi neutralisés lors de la destruction d’une base dans les environs de Natiaboani le 26 mars dernier et 15 autres neutralisés le 1er avril, dans les environs de Tawori, a fait savoir le bulletin mensuel. Une base terroriste a aussi été détruite à Tiourel le 08 avril.

D’après le document de l’Armée, la situation sécuritaire sur la période du 15 mars au 15 avril 2022 s’est légèrement améliorée dans plusieurs parties du territoire national.

hn

 
 

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