Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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jeudi, 05 mai 2022 17:04

Le PM japonais non grata en Russie

La Russie a interdit mercredi 04 mai 2022 l’accès à son territoire à plus de soixante responsables japonais, dont le Premier ministre Fumio Kishida, en représailles aux sanctions prises par le Japon contre Moscou pour son opération en Ukraine.

“Il a été décidé d’interdire définitivement” à 63 citoyens japonais d’entrer en Russie, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères russe.

Dans cette liste, l’on trouve également des ministres, des députés, des hommes d’affaires, des responsables médiatiques et des professeurs d’université.

Le gouvernement de M. Kishida “a lancé une campagne anti-russe sans précédent, permet une rhétorique inacceptable contre la Fédération de Russie, y compris des calomnies et des menaces directes”, d’après le ministère russe.

Moscou accuse Tokyo de prendre “des mesures pratiques visant à démanteler les relations de bon voisinage, à porter atteinte à l’économie russe et au prestige international de notre pays”.

La Russie indique par ailleurs répondre aux “sanctions personnelles imposées par le gouvernement japonais aux citoyens russes, y compris aux hauts dirigeants de l’Etat”.

M. Kishida, de passage au Vatican et à Rome où il a rencontré le pape François et son homologue italien Mario Draghi, a qualifié la décision russe d'”inacceptable”.

“C’est la Russie qui a fait en sorte que les relations Japon-Russie arrivent à ce niveau. Et en dépit de ça, la Russie a fait ce genre d’annonce. Nous ne pouvons pas l’accepter”, a-t-il dit, qualifiant le comportement russe de “claire violation de la loi internationale”.

hn

 
 

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Pour la session des concours 2022, le gouvernement ivoirien prévoit, dans le cadre des réformes définies en vue d'améliorer le déroulement de ces concours, deux innovations majeures, notamment la mise en place d'un guichet unique pour l'inscription et le dépôt des dossiers aux concours et l'organisation hors de la Côte d'Ivoire des concours.

Cette décision a été prise en Conseil des ministres, le mercredi 04 mai 2022 à Abidjan, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.

La dernière innovation, notamment l'organisation hors de la Côte d'Ivoire des concours, démarrera par une phase pilote en France lors de la session de cette année en vue de son extension progressive à d'autres pays.

Le porte-parole du gouvernement a également dressé le bilan des concours administratifs et de l'École nationale d'administration (#ENA) pour la session de 2021.

Il ressort, selon Amadou Coulibaly, que 20 555 candidats ont été définitivement déclarés admis aux concours administratifs 2021 pendant que 533 postes budgétaires ont été pourvus au niveau de l'ENA.

mc

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Le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 04 mai 2022 à Abidjan, deux décrets au titre du ministère de la Communication et de l'Économie numérique, dont l'un portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM) et l'autre portant dissolution du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), et transfert de toutes les activités à l'ASDM.

"L'ASDM est chargée de soutenir et d'accompagner les entreprises du secteur des médias privés. A l'inverse du FSDP dissous et en accord avec la loi portant régime de la presse, l'ASDM connaît l'élargissement du champ d'action du FSDP au secteur du numérique et de l'audiovisuel", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, au terme dudit Conseil.

L'aide publique aux médias s'étendra ainsi, a-t-il expliqué, à tous les intervenants des secteurs de la presse imprimée, de la communication audiovisuelle et du numérique, ainsi qu'à ceux du secteur de la chaîne de production de l'information, soit à l'ensemble de la chaîne des valeurs du secteur de la presse et des médias.

Selon Amadou Coulibaly, ces deux décrets interviennent en application de la loi portant régime juridique de la presse, la loi de décembre 2017, qui consacre l'aide publique aux médias en vue d'assurer la liberté de la presse et de garantir corrélativement le droit du citoyen à l'information tel que prévu dans la Constitution.

MC

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Le gouvernement ivoirien a annoncé le  gel, sur une période de trois mois, à compter du mois de mai, des droits de douane exigibles sur les importations de blé, afin de maintenir le prix du pain, cette denrée de première nécessité, et de préserver ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs.

                    

Le ministre de la Communication et de l'Économie numérique, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a fait l'annonce, le mercredi 04 mai 2022 à Abidjan, à l'issue du Conseil des ministres.

"Le cours du blé à l'international connaît une tendance à la hausse, accentuée par la crise russo-ukrainienne. Compte tenu de la portée sociale du pain, aliment de base essentiellement issu de la farine de blé, cette mesure gèle sur une période de trois mois, à compter du mois de mai, les droits de douane exigibles sur les importations de blé afin de maintenir le prix de cette denrée de première nécessité telle que règlementée et de préserver ainsi le pouvoir d'achat des consommateurs'', a expliqué Amadou Coulibaly.

Pour le porte-parole du gouvernement, cette mesure entre dans le cadre des efforts continuels que le gouvernement mène afin de lutter contre la cherté de la vie.

mc

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À l'initiative du Gouvernement et avec l’appui de la Banque mondiale, de l’Union Européenne, de la Banque Africaine de Développement et du Système des Nations Unies, le Gouvernement organise sous la Présidence du Chef de l'État, Alassane Ouattara, un Groupe Consultatif (GC) qui se tiendra le 15 juin 2022, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

                 

Ce Groupe Consultatif a pour objectif de partager avec tous les partenaires la vision de la Côte d’Ivoire contenue dans le Plan National de Développement (#PND) sur la période 2021-2025. Il vise principalement à mobiliser les financements extérieurs publics et privés, nécessaires à la mise en œuvre dudit  Plan qui requiert un niveau d’investissement de l’ordre de 59 000 milliards de FCFA, dont environ 43 646,4 milliards de FCFA pour le secteur privé soit 74%.

Il s'agira à travers ce Groupe Consultatif d'offrir au Gouvernement une plateforme internationale pour présenter sa vision et sa stratégie pour atteindre les objectifs de croissance et de développement du pays ; d'obtenir des engagements de financement auprès des partenaires au développement traditionnels et de ceux des pays émergents (Chine, Fonds arabes, aide bilatérale et prêts commerciaux des pays BRICS …).

Ce sera également l'occasion pour le Gouvernement de présenter les opportunités d’investissements des secteurs porteurs de croissance et capter les investissements qui en résulteraient. Il s’agira également de sécuriser les financements pour combler le gap financier annuel nécessaire au bouclage du financement global du PND et de renforcer la coordination, l’harmonisation et les partenariats entre le Gouvernement, les bailleurs bilatéraux et multilatéraux et les investisseurs privés. 

Le GC devrait également permettre de renforcer les liens avec des partenaires et investisseurs « non‐traditionnels » tels que les fonds souverains et les pays émergents et mettre en place un système de suivi des engagements et des flux financiers intégré avec le mécanisme de suivi de la mise en œuvre du PND.

Le Groupe Consultatif s’articulera autour de sessions plénières, de sessions de groupes, de panels, de partage d’expériences sur les opportunités d’affaires en Côte d’Ivoire et de rencontres entre investisseurs (Rencontres B to B), entre investisseurs et Autorités Gouvernementales (Rencontres B to G) et des rencontres et échanges libres entre participants.

Il regroupera autour du Gouvernement, les bailleurs bilatéraux et multilatéraux ainsi que les fonds souverains. Des sessions thématiques sous forme de Panels seront orientées vers les investisseurs privés et visera à leur présenter les opportunités d’investissement et de Partenariat Public Privé qu’offre la Côte d’Ivoire dans le cadre de la mise en œuvre du PND 2021-2025 et de la vision 2030.

L'objectif global du PND 2021-2025, est de réaliser la transformation économique et sociale nécessaire pour hisser la Côte d’Ivoire, à l’horizon 2030, au rang des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure. Ce plan est structuré autour de six (06) piliers. Il s’agit notamment de accélération de la transformation structurelle de l’économie par l’industrialisation et le développement de grappes ; développement du capital humain et promotion de l’emploi ; développement du secteur privé et de l’investissement ; renforcement de l’inclusion, de la solidarité nationale et de l’action sociale ; développement régional équilibré, préservation de l’environnement et lutte contre le changement climatique et ; renforcement de la gouvernance, modernisation de l’Etat et transformation culturelle.

La mise en œuvre du PND 2021-2025 dans l’optique d’accélérer l’industrialisation du pays et assurer une meilleure répartition des fruits de la croissance au sein de la population devrait conduire à un taux de croissance moyen sur la période de 7,65%.

Pour rappel, deux (02) plans nationaux de développement, PND 2012‐2015 et 2016-2020 ont été élaborés et mis en œuvre en cohérence avec l’étude prospective « Côte d’Ivoire 2040 ». 

La mise en œuvre du PND 2012‐2015 a permis de repositionner la Côte d’Ivoire parmi les pays ayant les plus fortes performances économiques avec un taux de croissance annuel moyen du PIB de 9,6% sur la période. Quant au PND 2016-2020, sa mise en œuvre a permis au pays de poursuivre son dynamisme de développement sur la période 2016-2019, en dépit d’un contexte mondial défavorable marqué notamment par les tensions commerciales et la baisse des cours des matières premières. 

Sur le plan économique, le taux de croissance du PIB réel s’est élevé en moyenne à 6,9%, largement au-dessus de celui de l’Afrique subsaharienne. Le revenu par tête a ainsi progressé de 13,6% entre 2016 et 2019, pour s’établir au-dessus de 1700 dollars, supérieur à ceux du Nigeria et du Ghana.

mc

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En prélude au forum des jeunes prévu à Abidjan du 08 au 10 mai 2022, dans le cadre de la Cop 15, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré, a eu une rencontre d’information et de mobilisation avec les faitières et organisations de jeunesse de Côte d’Ivoire, le mercredi 04 mai 2022 à Abidjan.

Il les a invitées à s'approprier ledit forum dont le thème est ''Les métiers de la terre de demain''. Mamadou Touré a exhorté les faîtières et organisations de jeunesse à oeuvrer à la réussite de l'organisation globale de la COP 15 prévue du 09 au 20 mai à Abidjan.

''En marge de l'organisation de cette Cop 15, il y aura un espace dédié aux jeunes, notamment, le Forum des jeunes. Il était important pour le ministère de porter l'information à l'attention de l'ensemble des fédérations de jeunesse et obtenir leur mobilisation . Ces organisations des jeunes devront informer leurs membres afin que cette mobilisation se fasse'', a dit Mamadou Touré.

Le ministre a annoncé que 300 jeunes délégués venant de la Côte d'Ivoire et de l'étranger participeront à la Cop-15 et représenteront les jeunes du monde.

Tout en rappelant que la Cop-15 est un grand événement qui va réunir près de 5 000 personnes dans notre pays avec près de 197 pays qui seront représentés, le ministre a souhaité aussi que cette jeunesse accueille telle que le demande la tradition d'hospitalité de la Côte d'Ivoire, non seulement les délégations qui vont venir, mais également l'ensemble des participants à la COP 15.

Tous les autres jeunes, à travers les réseaux sociaux, pourraient donc s'approprier ce forum, qui va aborder les questions d'employabilité des jeunes, ainsi que les opportunités d'insertion qu'offre la gestion des terres et de l'environnement.

Outre les bénévoles, Mamadou Touré a souhaité que pour la période de la15ème Conférence des Parties sur la désertification et la sécheresse (COP15), l'ensemble des jeunes de Côte d'Ivoire se disposent pour aider tous ceux qui viendront.

Le Forum des jeunes portera sur quatre panels, une table ronde dédiée aux jeunes porteurs de projets innovants en lien avec la préservation des sols et trois ateliers thématiques (Gestion durable des sols, Mesure des impacts environnementaux et l'agro-écologie).

Le Forum sera sanctionné par une Déclaration finale qui sera déclinée en plan d'actions pendant deux ans.

Le président du Conseil national des jeunes de Côte d'Ivoire, Ibrahima Diabaté, a, pour sa part, salué l'initiative du ministre et rassuré que les jeunes répondront présents à ce rendez-vous de haut niveau.

Source : CICG

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En Algérie, la liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges et le simple fait d’évoquer la corruption et la répression des manifestations peut valoir aux journalistes menaces et interpellations, souligne l’organisation Reporters sans frontières (RSF) dans la 20ème édition du Classement mondial de la liberté de la presse, dévoilé mardi 3 mai 2022.

Le paysage médiatique en Algérie “n’a jamais été aussi détérioré” : les médias indépendants sont sous pression, les journalistes sont régulièrement emprisonnés ou poursuivis, et plusieurs sites internet sont bloqués, note RSF, ajoutant que le climat politique est “très tendu”, notamment depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune, en décembre 2019.

“Médias et journalistes subissent de nombreuses pressions, dont la majorité sont exercées par la présidence de la République, les partis politiques, les services de sécurité et les autorités locales”, souligne-t-on, faisant remarquer qu’il est “très difficile” pour les reporters d’effectuer leur travail de manière libre et indépendante alors que “le pouvoir politique a une influence directe sur la nomination et le licenciement des responsables des médias et des autorités de régulation”.

Selon RSF, les menaces et intimidations auxquelles sont confrontés les journalistes sont en “constante augmentation” et il n’existe aucun mécanisme de protection”, relevant que les reporters critiques des autorités peuvent subir des détentions arbitraires, font l’objet d’une surveillance et sont placés sur écoute.

Les journalistes indépendants ou proches du Hirak, le mouvement de contestation populaire lancé en février 2019, peuvent être la cible de menaces en ligne et de campagnes de haine lancées par des “mouches électroniques”, des comptes anonymes proches du pouvoir, déconce l’ONG.

En outre,  elle fait état d’un cadre législatif “de plus en plus contraignant”, en notant que si l‘article 54 de la Constitution garantit la liberté de la presse, il encadre également la diffusion d’informations et d’opinions qui doivent respecter “les constantes et les valeurs religieuses et culturelles de la nation”, menaçant ainsi la liberté des journalistes.

Une réforme du code pénal, adoptée en 2020, criminalise de un à trois ans de prison la diffusion de “fausses nouvelles” et de “discours haineux” visant à porter atteinte “à l’ordre et à la sécurité nationale” ainsi qu’”à la sûreté de l’État et à l’unité nationale”, rappelle-t-on, précisant que ces textes sont “régulièrement utilisés pour poursuivre et condamner les journalistes”.

“Dans ce contexte, la censure et l’autocensure sont largement répandues”, déconce Reporters sans frontières.

Concernant le contexte économique en Algérie, RSF relève que le secteur privé souffre depuis 2019, et plusieurs médias et chaînes de télévision ont dû fermer, notamment car les organes de presse sont privés de publicité, ajoutant que “les subventions d’État ne sont octroyées qu’aux médias publics ou aux médias privés proches du régime”.

Par ailleurs, RSF fait observer que l’environnement social et culturel des journalistes diffère du nord au sud. Dans les villes de l’intérieur du pays, les associations locales, le préfet et les groupes religieux ont un pouvoir important et imposent la censure aux journalistes, ajoute RSF.

ng

 
 

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Le pape François a affirmé qu’il est “prêt à se rendre à Moscou pour voir le président russe Vladimir Poutine et tenter d’arrêter les combats en Ukraine”.

Dans un entretien au quotidien italien Il Corriere della Sera publié mardi 3 mai 2022, le pape a déclaré avoir “appelé au téléphone” le président ukrainien Volodymyr Zelensky “le premier jour de la guerre” mais il “n’a pas contacté Poutine”.

“Par la suite, après 20 jours de guerre, j’ai demandé au cardinal (Pietro) Parolin”, numéro deux du Vatican, “de faire parvenir à Poutine le message que j’étais disposé à me rendre à Moscou”, a-t-il poursuivi.

“Nous n’avons pas encore reçu de réponse et nous insistons encore, même si je crains que Poutine ne puisse pas et ne veuille pas avoir cette rencontre maintenant”, a ajouté le pape François.

Le souverain pontife a exclu par ailleurs de se rendre pour le moment à Kiev, en dépit des invitations des Ukrainiens.

“Je dois aller d’abord à Moscou, je dois d’abord rencontrer Poutine”, a assuré le pape François qui a multiplié les appels à la cessation des combats en Ukraine.

ng

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Un embargo progressif sur le pétrole russe figure dans le sixième train de sanctions que les États membres de l’Union européenne pourraient valider sous peu, a annoncé, mercredi 4 mai 2022, la cheffe de l’Exécutif européen, Ursula Von der Leyen.

“Le pétrole, la plus grande banque de Russie (Sberbank), des télévisions propagandistes ainsi que des militaires et autres responsables identifiés comme criminels de guerre à Boutcha et Marioupol figurent dans le sixième train de sanctions”, a indiqué la présidente de la Commission, devant le Parlement européen à Strasbourg.

“Soyons clairs : ce ne sera pas facile”, a-t-elle prévenu, alors que les États membres doivent se prononcer sur des aménagements pour certains d’entre eux, comme la Hongrie ou la Slovaquie, fortement dépendantes du pétrole russe et fragilisées du fait de leur manque d’accès à la mer.

Von der Leyen a ainsi précisé que l’UE comptait renoncer “progressivement aux livraisons russes de pétrole brut dans les six mois et à celles de produits raffinés d’ici à la fin de l’année”.

“Nous exercerons ainsi une pression maximale sur la Russie, tout en réduisant au minimum les dommages collatéraux pour nous et nos partenaires dans le monde”, a-t-elle assuré.

L’UE inscrit aussi dans sa liste de sanctions individuelles des officiers militaires de haut rang et d’autres personnes qu’elle accuse d’avoir commis des crimes de guerre à Boutcha ou d’être responsables du siège “inhumain” de Marioupol.

Les banques russes sont à nouveau visées, avec l’exclusion du système d’échanges interbancaires SWIFT de la Sberbank, la première banque de Russie, qui contrôle près de 70% du secteur, ainsi que deux autres grandes banques, a poursuivi Mme Von der Leyen. Sept banques russes ont déjà été sanctionnées par l’UE jusqu’ici.

L’UE devrait également bloquer l’accès de ses ondes à trois grands radiodiffuseurs d’État russes. “Ces chaînes de télévision amplifient d’une manière agressive les mensonges de Poutine, nous ne devons plus leur laisser le champ libre pour répandre ces mensonges”, a affirmé la cheffe de l’exécutif européen, sans toutefois nommer ces médias. Ils ne seront plus autorisés à distribuer leurs contenus dans l’Union européenne d’aucune manière, que ce soit par le câble, par satellite, via l’internet ou par des applications sur smartphone.

Enfin, l’UE devrait interdire la fourniture au Kremlin et à des sociétés russes de services d’experts-comptables, de consultants et de conseillers en communication européens.

L’Allemande a également interpellé les eurodéputés sur la reconstruction de l’Ukraine. Au-delà des mesures d’assistance macrofinancière et de l’appui direct au budget ukrainien, la Commission a récemment proposé de suspendre pendant un an tous les droits à l’importation sur les exportations ukrainiennes à destination de l’Union. “Je suis sûre que le Parlement européen apportera tout son soutien à cette proposition”, a glissé Ursula von der Leyen.

Elle a proposé de commencer à travailler dès aujourd’hui à “un plan de relance ambitieux pour nos amis ukrainiens”, lequel devrait permettre d’attirer dans le pays détruit des investissements massifs, tout en aidant à mener à bien “les réformes nécessaires”.

hn

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Le Nigeria et le Maroc prévoient de construire le plus long gazoduc offshore du monde pour transporter le gaz entre les deux pays, en traversant 11 autres d’Afrique de l’Ouest, rapportent mardi 3 mai 2022 des médias locaux.

Cité par les médias, Tolu Ogunlesi, conseiller média du président nigérian Muhammadu Buhari, a indiqué dimanche sur son compte Twitter, que le partenariat, qui était conclu entre la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) du Maroc, a été initialement signé par les deux pays en juin 2018.

Il a déclaré que “le Nigeria et le Maroc font équipe pour construire le plus long pipeline offshore du monde”, soulignent les mêmes sources.

“Il transportera du gaz du Nigeria vers le Maroc jusqu’en Europe, en traversant 11 pays d’Afrique de l’Ouest”, a précisé M. Ogunlesi.

Lundi, le ministre d’État nigérian aux Ressources pétrolières, Timipre Sylva, a expliqué que le projet, qui est une extension de celui de gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et qui achemine déjà du gaz du Nigeria jusqu’au Ghana, en est au stade des études et de la recherche de partenaires financiers, pour le mener jusqu’au Maroc où il sera relié au marché européen.

“Nous voulons poursuivre ce même gazoduc jusqu’au Maroc en longeant la côte. Pour l’heure, nous sommes au niveau des études, et bien sûr, nous sommes au niveau de la sécurisation du financement de ce projet et beaucoup d’entités manifestent leur intérêt”, a précisé M. Sylva.

Il a révélé, selon les médias locaux, que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie font partie des organismes internationaux prêts à investir dans le projet de gazoduc Maroc-Nigeria.

“Les Russes sont très désireux d’investir dans ce projet et il y a beaucoup d’autres entités qui sont également désireuses d’investir dans ce projet parce que c’est un gazoduc qui va transporter notre gaz à travers de nombreux pays en Afrique et aussi, jusqu’à la limite du continent africain où nous pouvons avoir accès au marché européen”, a-t-il fait savoir.

“L’OPEP est également intéressée par le projet et a fait part de son intérêt”, a-t-il poursuivi.

Toutefois, le ministre a souligné que “nous n’avons pas encore totalement conclu un arrangement financier. De nombreuses personnes manifestent leur intérêt. Il y a beaucoup d’intérêt international, d’intérêt des investisseurs pour le projet, mais nous n’avons pas vraiment identifié les investisseurs avec lesquels nous voulons travailler”.

“Pour l’instant, les deux investisseurs dans ce projet sont le Nigeria et le Maroc, nous sommes les deux pays qui sont prêts à s’unir pour développer ce gazoduc”, a-t-il  précisé.

S’agissant de la réalisation du projet sous l’administration dirigée par M. Buhari, le ministre a noté que le projet ne serait pas achevé par l’administration actuelle.

M. Sylva a déclaré que “cette administration ne peut pas terminer le gazoduc Maroc-Nigeria, mais nous pouvons au moins l’amener au point de départ avant notre départ”, pour que les administrations suivantes puissent le terminer.

Le méga-projet de gazoduc Maroc-Nigeria, dont l’étude de faisabilité a été entamée en mai 2017 avec un coût de plusieurs milliards de dollars, avait été lancé au cours de la visite officielle de SM le Roi Mohammed VI, en décembre 2016 à Abuja, et un accord y afférent avait été signé, le 10 juin 2018, lors d’un déplacement à Rabat du président nigérian, Muhammadu Buhari.

hn

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