Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Fondation MTN Côte d’Ivoire a offert une somme de 22 millions de FCFA à l’Institut Pasteur, ce lundi 30 mai 2022 à son siège sis au Plateau pour soutenir son projet d’implémentation du dépistage néonatal systématique de cinq maladies congénitales accessibles à un traitement.

À en croire le communiqué, cet appui permettra l’Institut Pasteur et ses partenaires de faire face à ces maladies congénitales qui ont des conséquences.

« La Fondation MTN Côte d’Ivoire a décidé d’appuyer ce projet en partenariat avec l’Institut Pasteur et ses partenaires afin de faire face à ces maladies congénitales qui ont des conséquences graves sur le développement psychomoteur de l’enfant », a dit la note.  

Le projet permettra à l’Institut Pasteur d’institutionnaliser le dépistage précoce du nouveau-né, rendre les traitements accessibles à tous et guérir les maladies congénitales. Une mesure qui permettra au nouveau-né d’être dépisté plutôt afin d’aspirer à une vie sociale, scolaire et professionnelle normale.

La mission principal assignée par la Fondation MTN Côte d’Ivoire et les partenaires du projet est de roder le mécanisme du dépistage néonatal, obtenir des chiffres afin de faire des plaidoyers auprès du gouvernement pour la vulgarisation de ce programme à l’échelle nationale.

Rappelons que ce projet a débuté depuis le mois de février 2022 et la phase active débutera dès l’acquisition des intrants et prévoit le dépistage de 1000 nouveau-nés en six (06) mois.

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De passage à Abidjan, KEE CHONG LI, PCA Afreximbank s’est entretenu avec La Diplomatique d’Abidjan (LDA) sur divers sujets en rapport avec le développement du continent africain.

LDA : Vous êtes de passage à Abidjan. Pouvez-vous vous présenter et nous donner les raisons de votre présence ici ?

KC Li : Merci à vous pour cet entretien. J’ai été le Président du Conseil d’Administration de la Banque d’Etat de Maurice. J’ai été aussi pendant longtemps au service financier banque, assurance, courtage et échange de fortune. Je suis en ce moment membre du conseil d’administration d’Afreximbank. C’est une Banque Commerciale d’Afrique. Elle finance les échanges commerciaux qui se font au niveau intra africain. Dans ce contexte, Afreximbank voudrait aider à promouvoir les produits africains parce qu’on parle des zones de libre d’échange d’Afrique. Mais il faut avoir les produits africains pour pouvoir faire les échanges et pour pouvoir faire les échanges de produits africains. Il faut la finance, il faut le crédit commercial. Dans ce contexte, elle veut promouvoir les articles, les produits et les services africains dans un évènement panafricain à travers une exposition et une conférence africaine. Justement parce qu’il parait que Abidjan est doté d’une grande salle de conférence, d’exposition de convention center.  On aurait donc souhaité de tenir ce grand évènement à l’occasion de l’ouverture de ce grand centre des affaires.  C’est pourquoi nous sommes venus à Abidjan pour signer un accord avec le gouvernement de Côte d’ivoire pour que les deux organisations que sont, le Ministère de l’Industries du Commerce de Côte d’ivoire et la Banque Afreximbank qui travaillent de concert avec la zone de libre-échange Africaine pour promouvoir et organiser cette foire panafricaine.

LDA : Sur la question de zlecaf, personnellement quelle est votre vision sur cet instrument de commerce en Afrique ?

KC Li : La zlecaf est une instance primordiale pour favoriser le commerce intra africain. L’Afrique a ses mauvaises habitudes depuis la colonisation d’importer tous les produits de l’Europe ou ailleurs et d’exporter tous ses matières premières ou ses produits primaires directement à l’étranger. Rien ne se fait pour transformer ses matières premières en Afrique. Les produits sont importés c’est donc une situation qui n’est pas soutenable car elle fragilise son économie. Deuxièmement, il n’y a aucun échange entre les pays africains parce que pour qu’on puisse vendre du pétrole par exemple de l’Angola pour le fournir au bénin, le pétrole doit être traité en hollande pour l’exporter au bénin. Ce qui n’est pas normal. Il faut que la transformation se fasse au niveau de l’Afrique. On peut traiter nos matières premières  en Afrique et les revendre en Afrique.

 LDA : Il faut donc la soutenir…

KC Li : La Zlecaf est une instance primordiale pour favoriser ce libre échange parce ce, ce qui bloque cet échange, c’est d’abord les tarifs, ensuite la logistique et enfin la monnaie. Parce que chaque État a sa propre monnaie. La Zlecaf ne peut pas opérer le changement toute seule. Elle doit s’associer avec Afreximbank pour avoir le financement avec les banques centrales pour qu’il y ait une monnaie qui est échangeable au niveau de l’Afrique. Elle doit aussi s’associer avec l’Union Africaine pour avoir une vision stratégique de ce que veut faire l’Afrique comme zone frange libre. Les Etats doivent travailler dans l’écosystème pour que l’Afrique puisse devenir un continent unique et uni.

LDA : Pensez-vous que l’Afrique peut y arrivée étant donné qu’il y’ a des États qui trainent encore les pas ?

KC Li : l’Afrique prend son temps, l’Afrique a déjà pris beaucoup de temps. donc on devra prendre encore un peu de temps mais, il faut avoir la vision et les visions sont bonnes.  Il faut également la volonté pour les réaliser. Donc, pour pouvoir avoir la volonté il faut avoir les moyens et les moyens nous les avons. Nous allons faciliter des crédits pour permettre les échanges commerciaux et un système de payement sera mise en place. De ce fait, nous n’aurons plus besoin de faire des  échanges en dollars pour le reconvertir en monnaie africaine.

LDA : Aujourd’hui, nous constatons que l’Afrique a grandi, il y a beaucoup d’attraction. Selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer cet engouement vers ce continent ?

KC Li : l’Afrique est riche en ressources  minérales, matières premières,  matériels et même  en capitale humain. Tous les grands footballeurs sortent de l’Afrique pour aller jouer en Europe, tous les grands artistes sont en Europe.  L’Afrique exporte son capital humain, elle exporte tout ce qu’elle produit sur sa terre. Ce n’est pas normal, l’Afrique doit pouvoir se développer. Elle doit pouvoir transformer ses matières premières, doit pouvoir utiliser sa matière grise pour développer le continent. C’est ce que nous essayons de faire chacun à son niveau, que ça soit de grandes instances multilatérales et panafricaines comme les institutions individuelles. Alors qu’est-ce qui explique cet engouement vers ce continent ?  Je pense que l’Afrique a beaucoup de potentielles, une population jeune et bientôt elle aura la plus grosse population du monde parmi tous les continents. C’est donc un vaste marché et il suffit juste d’avoir une bonne croissance soutenue années après années. Ce continent pourra arriver au même niveau des pays émergeants et dépassé même les grands pays comme le japon, la Corée. L’Afrique devient aussi puissante que la chine et pourquoi ne pas la dépasser comme la chine a fait avec les Etats-Unis.

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LDA : Par ailleurs, vous êtes le président du Club des Amis de la Chine a l’île Maurice et l’océan indien.  Qu’est-ce qui a motivé la création de ce club à Maurice ?

KC Li : Nous avons les générations de longues date, parce qu’il y’a beaucoup de chinois qui sont venu s’établir à Maurice. Il y’ a une petite population mauricienne d’origine chinoise. Ils ont tous des relations avec la chine et de là, s’est bâtie des relations amicales entre, pas seulement la communauté mauricienne d’origine chinoise mais aussi toute la population diverse de Maurice se sont liés d’amitié avec la chine et s’est tenue debout pour Maurice dans les moments difficiles. L’Afrique a beaucoup bénéficié de l’aide de la Chine. La chine a aidé les mouvements de libération de l’Afrique dans le même contexte. La chine a beaucoup aidé Maurice pour devenir libre, fort et se développer économiquement. La Chine a doté Maurice de nouveaux aéroports dont personnes ne voulait financer. Les stades de football et des stades olympique, des hôpitaux, développer des ports. Ces actions ont beaucoup aidé Maurice. Les populations sont très heureuses. Ils sont également très amis avec l’Afrique. Parce que, c’est un ami de toutes les saisons, ce n’est pas un ami qui est présent aujourd’hui et demain il part comme il l’on fait en Afghanistan.

LDA : Pouvez-vous faire part de quelques actions que vous avez menées à Maurice depuis la création de votre structure ? 

KC Li : Nous avons organisé des spectacles les plus oasis. Nous avons aidé à faire venir des coachs chinois dans le domaine sportif. Nous avons aidé à la promotion de la cuisine chinoise, nous avons aidé à développer la calligraphie paper-cating (découpage de papier). Nous avons également fait des gestions des étudiants mauriciens vers la chine. Nous avons fait plusieurs activités de vacances. Des échanges entre peuples, ce n’est pas une action d’ordre c’était entre peuple. Les jeunes et les femmes, les arts, la cuisines, la santé la médecine traditionnelle beaucoup d’activités.

LDA : Aujourd’hui, comment appréciez-vous les rapports sino-Afrique et le reste du monde ?

KC Li : il faut que les africains comprennent que les chinois ont toujours été présent pendant la période dure de colonisation, de l’impérialisme oû les africains ont été exploité. Ils étaient devenus esclaves et ils ont volé leurs matières premières. Ils ont aussi volé leur mine et rien n’a été fait. Les personnes sont illettrées mais la chine a été le seul pays qui a aidé à faire des routes, des trains, des aéroports, avec des Bolloré, des générales électriques. Vous comprenez que la chine a toujours été sincère avec l’Afrique.

LDA : Selon vous, comment l’Afrique doit-elle bénéficier de tous ces expertises chinoises ?

KC Li : Rester ami et bénéficier de l’amitié. C’est la base de leur relation. Je te respecte tu me respectes.  Je m’ingère pas dans tes affaires, tu t’ingères pas dans les miennes et allons trouver une coopération gagnant-gagnant. Voici comment les Etats africains doivent profiter.

LDA : Nous sommes au terme de cet entretien, quelque chose de particulier que vous voulez ajouter ?

KC Li : je suis de passage ici. Tout simplement merci.

Entretien réalisé par Mohamed Compaoré

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Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelenskyy, a rendu visite dimanche aux troupes ukrainiennes sur les lignes de front dans la région de Kharkiv, dans le nord-est du pays, a annoncé son bureau.

“Région de Kharkiv. Les positions de la ligne de front de nos militaires. Je suis infiniment fier de nos défenseurs. Chaque jour, au péril de leur vie, ils se battent pour la liberté de l’Ukraine”, a écrit Zelensky.

Cette visite marque sa première apparition officielle en dehors de la région de Kiev depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine le 24 février.

Selon le bureau du président ukrainien, le chef de l’État a vérifié la situation opérationnelle dans la zone de responsabilité des unités concernées.

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé son intention de tenir des entretiens téléphoniques avec ses homologues russe et ukrainien Vladimir Poutine et Vladimir Zelensky le 30 mai.

“Nous rêvons que cette guerre entre la Russie et l’Ukraine se termine par une paix le plus tôt possible, mais il semble que les événements évoluent négativement chaque jour qui passe”, a déclaré le président turc.

Il a estimé que la Russie ne voit pas l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN d’un bon œil, Moscou étant, tout d’abord, préoccupée par la question finlandaise.

“Pourquoi ? Parce que c’est un pays frontalier et c’est pourquoi elle ne soutient pas l’adhésion de la Finlande à l’OTAN. En fait, la Russie n’a soutenu l’adhésion d’aucun des pays scandinaves à l’OTAN”, a déclaré M. Erdogan, dans un entretien avec des journalistes turcs à son retour d’un voyage en Azerbaïdjan.

Le dirigeant turc a précisé qu’il continuera, lors de son entretien lundi avec ses homologues russe et ukrainien, “à exhorter les parties à utiliser les voies du dialogue et de la diplomatie”.

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La Corée du Sud a approuvé un projet de 750 milliards de wons (605 millions de dollars) visant à améliorer son système de défense antimissile Patriot d’ici 2027, a indiqué lundi 30 mai 2022 l’Administration du programme d’acquisition de défense (DAPA).

Le comité de promotion des projets de défense a entériné le projet en vue de procurer à l’armée un nombre non spécifié de missiles d’interception Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et de mettre à jour les lanceurs PAC-2 en PAC-3 plus avancés, précise la DAPA.

“Ce projet devrait assurer une défense antiaérienne efficace du système Patriot pour la région métropolitaine de Séoul et les installations nationales clés, et renforcer ses capacités d’interception de missiles balistiques”, a ajouté l’administration sud-coréenne dans un communiqué de presse.

Par ailleurs, un projet destiné à développer, d’ici 2030, un hélicoptère dragueur de mines capable de détecter et éliminer des mines sous-marines a également été approuvé, pour une enveloppe budgétaire de 970 milliards de wons.

Le système PAC-2 utilise une ogive à souffle-fragmentation pour intercepter les cibles hostiles à une altitude d’environ 20 kilomètres, tandis que le PAC-3 emploie une technologie dite “hit-to-kill” pour frapper directement les missiles entrants à une altitude de 40 km.

Ce projet intervient alors que Pyongyang a tiré, la semaine dernière, trois missiles balistiques dont un missile balistique intercontinental (ICBM) présumé.

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Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), a exprimé sa ’’grave préoccupation’’ face à la montée de la tension entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) et a appelé “au calme et au dialogue”.

’’ Je suis gravement préoccupé par la montée de la tension entre le Rwanda et la RDC’’ , a tweeté Macky Sall en réaction aux derniers développements du différend opposant les deux pays voisins.

Samedi 28 mai 2022, Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion congolaise du M23, a annoncé l’interdiction de son territoire à la compagnie nationale rwandaise (Rwand’Air).

Le président sénégalais a appelé les deux pays au “calme et au dialogue” pour la résolution pacifique de la crise avec le soutien des mécanismes régionaux et de l’Union Africaine.

Le Rwanda a affirmé samedi que deux de ses soldats étaient retenus en captivité après leur enlèvement par des rebelles en RDC, accusant les autorités de ce pays de les soutenir.

Cette déclaration intervient après que la RDC a convoqué l’ambassadeur du Rwanda et accusé son voisin de soutenir le groupe rebelle M23, actif dans sa région orientale.

Selon les Forces de défense rwandaises (RDF), ces deux soldats ont été enlevés lors d’une patrouille et sont détenus dans l’est de la RDC par des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).

Cet incident fait suite à une attaque menée en début de semaine le long de la frontière par les forces congolaises et les rebelles des FDLR, selon l’armée rwandaise.

Les combats entre les forces congolaises et le M23 ont éclaté sur plusieurs fronts cette semaine au Nord-Kivu, une province orientale de la RDC déchirée par la guerre, frontalière du Rwanda.

Kinshasa affirme que le M23 – principalement composé de Tutsis congolais, parmi la centaine de groupes armés opérant dans l’est de la RDC – est soutenu par le Rwanda. Kigali a nié toute implication.

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Le coup d’envoi de la campagne pour les élections législatives française du 12 et 19 juin prochain a été donné lundi 30 mai 2022, près de deux mois après la réélection d’Emmanuel Macron le 24 avril dernier pour un second mandat présidentiel.

Cette campagne, lancée à 13 jours du premier tour du scrutin, s’achèvera le vendredi 10 juin à minuit et enclenche le début de l’affichage électoral dans les communes, ainsi qu'”une campagne officielle à la radio et à la télévision pour les partis présentant des candidats”, selon le site vie-publique.fr.

Les électeurs seront appelés ainsi à départager les 6.293 candidats afin de renouveler les 577 députés de l’Assemblée nationale, dans un contexte national et international particulier marqué par la flambée des prix et son impact sur le pouvoir d’achat des Français et les répercussions du conflit en Ukraine.

Les Français vivant à l’étranger et inscrits sur les listes électorales consulaires pour les 11 circonscriptions qui lui sont consacrées ont commencé à voter pour le premier tour du scrutin vendredi dernier et ce jusqu’à mercredi prochain, via quatre modalités de vote : à l’urne, par procuration, par correspondance ou sur internet.

La course à l’Assemblée nationale, dans laquelle la majorité gouvernementale conduite par le parti présidentiel la République en Marche (LREM) qui a changé de nom pour devenir “Renaissance” en vue de ces législatives, tentera à cette occasion d’obtenir une majorité confortable afin de permettre au chef de l’Etat et à son gouvernement de poursuivre la mise en oeuvre des chantiers lancés lors du premier quinquennat et traduire dans les faits les promesse de la campagne présidentielle.

Les oppositions entament cette campagne législative dans la perspective de réaliser un score à même de leur permettre d’assurer un équilibre de pouvoirs face à Emmanuel Macron et ses alliés, qui, selon les médias, partent comme favoris.

La gauche s’est ainsi regroupée au sein d’une nouvelle coalition, composée notamment de la France insoumise, du Parti Communiste, des écologistes et du Parti Socialiste, afin de faire bloc au parti présidentiel et ses alliés.

Dans le même contexte, le parti présidentiel, MoDem et Horizons ont annoncé une confédération baptisée « Ensemble » regroupant ces trois partis de la majorité présidentielle en vue de ces législatives.

Parmi les plus de 6.000 candidats, figurent d’actuels ou anciens membres du gouvernement Macron, des chefs de partis et de nombreuses figures de la politique française.

Parmi les ministres en exercice qui se sont portés candidats aux législatives on retrouve la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, et les ministres des Solidarités, Damien Abad, du Travail Olivier Dussopt, de l’Agriculture Marc Fesneau, de l’Intérieur Gérald Darmanin, ou encore de la Santé Brigitte Bourguignon, de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini et la nouvelle porte-parole de l’exécutif Olivia Grégoire, pour ne citer que ceux-ci.

Toutefois, tout ministre ayant échoué à obtenir l’investiture populaire lors de ces échéances sera amené à démissionner de son poste au sein du gouvernement, avait indiqué la semaine dernière la porte-parole de l’exécutif.

Pour les chefs de file de partis politiques on peut citer le polémiste d’extrême droite et ex-candidat à la présidence française Eric Zemmour pour son mouvement Reconquête, le secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts Julien Bayou, la finaliste de la présidentielle et cheffe de file du parti d’extrême droite le Rassemblement national et Fabien Roussel, candidat du Parti communiste à la dernière élection présidentielle.

Les observateurs craignent surtout un taux d’abstention qui menace à nouveau d’atteindre des sommets, à la lumière des chiffres enregistrés lors de l’élection présidentielle, alors que le pouvoir d’achat, l’emploi, l’écologie, l’éducation, la sécurité, la souveraineté alimentaire et industrielle semblent être les principaux sujets sur lesquels les différents candidats vont axer leur campagne.

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La ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, à la tête d’une forte délégation, s’est rendue, le 25 mai 2022 au Musée du Quai Branly à Paris, pour discuter du retour en Côte d’Ivoire du "Djidji Ayokwê", le tambour parleur du peuple Atchan.
 
Cette démarche officielle empreinte d’émotion fait suite à la visioconférence qui s’est déroulée le 12 mai 2022, entre le ministère de la Culture et de la Francophonie et la Direction du Musée du Quai Branly, autour de la restitution du "Djidji Ayokwê", une œuvre précieuse pour le peuple Atchan.
 
Ce tambour long de 3,31 mètres et qui pèse 430 kilos n’aurait pas été conservé dans les meilleures conditions depuis sa saisie en 1916. En présence du chef d’Attécoubé, des propositions de restauration ont été faites et un avis a été donné sur ce sujet.
 
La Côte d’Ivoire s’est engagée à faire en sorte que ce mythique tambour retrouve ses terres et les chefs Bidjan, dépositaires de ce bien patrimonial qui joue un rôle multiforme dans la société Ebrié. 
 
« Les chefs de la communauté seront partie prenante et ce sont eux qui nous guident et nous instruisent même sur ce que l’on peut faire et ce qu’on doit faire. Ce travail se fait en étroite collaboration avec les équipes du Quai Branly », a expliqué Françoise Remarck. 
 
Selon la ministre de la Culture, la volonté de la partie ivoirienne est que ce précieux tambour rentre avant la fin de l’année. « Compte tenu de la qualité des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, nous espérons que ce processus aboutira avant la fin de l’année », a-t-elle dit, ajoutant être consciente que ce retour se fera dans un cadre totalement législatif. 
 
Le « Djidji Ayokwê » est attendu avec impatience et dans le respect des us et coutumes requis.
 
La délégation ivoirienne était composée entre autres de, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, S.E.M Maurice Bandaman, S.E.Mme Ramata Ly - Bakayoko, ambassadeur, déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’Unesco, Dr Silvie Memel Kassi, directrice générale de la Culture et Guy Djagoua, chef d’Attécoubé, porte-parole des chefs Bidjan.
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Situé sur l’ancien site du lycée français, le Centre de bureautique, de communication et de gestion (#CBCG) réhabilité de Bouaké a été inauguré le 15 janvier 2022 par le Premier ministre, Patrick Achi.
 
Étendu sur une superficie de 3 ha dont 1,5 ha bâti, le CBCG de Bouaké comprend 9 bâtiments dont 6 rénovés et 3 nouvellement construits, 22 salles ordinaires, 02 salles informatiques, une bibliothèque de 30 places et un foyer de 200 places.
 
Établissement public d’enseignement technique et de formation professionnelle, le CBCG de Bouaké a accueilli pour l’année scolaire 2021-2022, un effectif de 905 apprenants, dont 609 filles et 296 garçons. 
D’un montant de 565,8 millions FCFA, la réhabilitation de l’édifice est le fruit de l’excellente coopération entre le gouvernement ivoirien et le Fonds saoudien de développement.
 
Créé le 23 juillet 1999, l’établissement forme au Brevet de technicien (BT) dans les filières de Comptabilité, de Comptabilité Commerce et de Secrétariat Bureautique et au BTS en Assistanat de Direction, en Finance Comptabilité et Gestion des Entreprises et en Gestion commerciale.
 
Cette rénovation du CBCG de Bouaké montre l’ambition du gouvernement de faire passer le taux de scolarité dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à plus de 15% d’ici 2025.
 
Avec la réhabilitation du CBCG de Bouaké, le Président Alassane Ouattara réaffirme sa volonté à investir dans le capital humain, socle du développement socio-économique du pays.
 
Cet établissement d'excellence en matière de formation professionnelle est désormais doté d'une salle multimédia avec un écran intelligent interactif « Smart Board » de 65 pouces disposant de plusieurs fonctionnalités de communication pour un investissement de 17 millions de F CFA. Un véritable atout dans l’amélioration des conditions d’apprentissage des pensionnaires.
 
Les investissements faits permettront au CBCG de Bouaké de mettre sur le marché de l’emploi, des ouvriers, des techniciens, des scientifiques, des ingénieurs compétents pour soutenir la croissance de l’industrie.
 mc

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La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a exhorté les États membres de l’Union Africaine (UA) à adhérer à la validation du processus de l’opérationnalisation de l'Agence humanitaire africaine.
 
Elle a fait ce plaidoyer en qualité de représentante du Président Alassane Ouattara à la 15ème session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA sur l’humanitaire, le vendredi 27 mai 2022 à Malabo (Guinée Équatoriale).
 
« Le Chef de l’Etat ivoirien invite les Etats membres à adhérer à la validation du processus d’opérationnalisation de l'Agence Humanitaire Africaine (AHA) à l’occasion de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine de janvier 2023 », a déclaré Myss Belmonde Dogo.
 
La ministre a expliqué qu'il n’y a pas d’alternative au moment où le monde mobilise de moins en moins de ressources pour faire face aux besoins humanitaires de l’Afrique. L’opérationnalisation de cette Agence par l’Union africaine, a-t-elle insisté, permettra de coordonner l’ensemble des programmes nationaux de gestion des situations humanitaires.
 
Elle a relevé qu’en dépit des efforts communs, le nombre de migrants, de réfugiés, de déplacés internes et même d’apatrides ne cesse d’augmenter dans un contexte socio-économique rendu encore plus difficile en raison de la pandémie de la covid-19.
 
Myss Belmonde Dogo a assuré que la Côte d’Ivoire continuera d’assister « dans des conditions de grande dignité », les milliers de ressortissants de pays voisins confrontés au terrorisme, à l’instabilité politique et aux effets du réchauffement climatique.
 
Il faut rappeler que la Côte d’ivoire a marqué sa solidarité par l’octroi d’un don initial de 500 millions de FCFA pour soutenir les actions de riposte de l’Union Africaine face aux différents défis.
 mc

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