Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les Nations Unies ont salué la levée de l’état d’urgence au Soudan, la qualifiant d’étape “importante” sur la voie de trouver un règlement à la crise politique dans le pays.

“Nous saluons la levée de l’état d’urgence au Soudan. C’est une étape importante pour créer un environnement propice à des pourparlers directs intra-soudanais afin de mettre fin à la crise politique dans le pays”, a souligné le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric lors de son point de presse quotidien.

Il a, dans ce cadre, exhorté les parties prenantes au Soudan à s’engager de bonne foi dans un dialogue constructif pour sortir de la crise actuelle.

Le responsable onusien a, par ailleurs, indiqué que le mécanisme trilatéral composé de la Mission des Nations Unies au Soudan (UNITAMS), de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement continuera de collaborer pour faciliter une “solution prise en charge et dirigée par le Soudan” et trouver un moyen de mettre fin à l’impasse politique actuelle.

Evoquant la crise alimentaire aiguë qui sévit dans le pays, M. Dujarric a relevé que cette situation risque de s’aggraver en raison de l’impact de la guerre continue en Ukraine, notant que l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient de lancer un nouveau projet financé par le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF) visant notamment à rendre disponibles des fournitures agricoles et animales d’urgence pour aider à renforcer la sécurité alimentaire de près d’un million d’agriculteurs et de personnes dans les communautés pastorales.

Selon le Plan de réponse humanitaire 2022 de la FAO pour le Soudan, 10,9 millions de personnes, soit 30% des Soudanais, devraient avoir besoin d’un soutien vital cette année. Selon l’ONU, il s’agit du chiffre “le plus élevé de la dernière décennie”.

hn

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Des chercheurs et universitaires ont mis en avant, mardi 1 juin 2022 lors d’une conférence à la Chambre des représentants, les développements positifs réalisés autour du dossier du Sahara marocain.

Les participants à cette conférence, organisée à l’initiative de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE sous le thème “évolution de la question nationale à la lumière des développements récents”, ont présenté différentes lectures de la question du Sahara marocain et exploré les perspectives en la matière sur fonds de mutations que connaît le contexte national et international.

Dans ce sens, le géopolitologue, Cherkaoui Roudani a indiqué que l’avenir de la question nationale est lié à la capacité du Maroc à anticiper les axes et doctrines géopolitiques qui dominent le système international, estimant que l’intérêt du Maroc pour la dimension atlantique africaine est extrêmement important dans le renforcement de sa position et son intégrité territoriale.

Il a également souligné l’importance pour le Maroc d’ouvrir son propre espace géopolitique dans cette région “au poids grandissant”, en utilisant notamment les réalisations acquises grâce à ses partenariats bilatéraux et multilatéraux.

Pour sa part, Ahmed Noureddine, chercheur en relations internationales et membre du Conseil marocain des affaires étrangères, a abordé les développements de la question du Sahara marocain à travers trois axes, à savoir le contexte national, régional et international.

M. Noureddine a mis l’accent, dans le contexte national, sur “la clarté et la fermeté” de la vision marocaine, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en ce qui concerne la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud, tout en refusant “les doubles positions de certains partenaires stratégiques”, et en accélérant le rythme de développement ces dernières années.

Sur le plan régional, le chercheur a estimé que le mouvement de 2019 en Algérie a sapé la crédibilité du régime militaire du pays, qui réprime les libertés et viole les droits du peuple, évoquant également “la désintégration du front séparatiste soutenu par ce régime”.

Au niveau international, M. Noureddine a souligné que la reconnaissance américaine du Sahara marocain et les nouvelles positions de nombre de pays européens en faveur du plan d’autonomie reflètent la confiance croissante du système international en le sérieux de l’initiative marocaine.

Quant à Abderrahim Manar Slimi, professeur d’études politiques et internationales à l’Université Mohammed V de Rabat et président du Centre atlantique des études stratégiques, il a affirmé que le soutien de pays tels que l’Espagne et l’Allemagne pour le plan d’autonomie est une reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud.

Le dossier du Sahara marocain a connu plusieurs étapes qui ont abouti à l’initiative marocaine d’autonomie présentée en 2007, a-t-il rappelé, estimant que le plan d’autonomie est le meilleur moyen pour renforcer le bien-être de la population de la région.

Par ailleurs, l’expert en stratégie et en diplomatie économique, Amine Laghidi, a noté que le soutien international “solide et accéléré” à la question de l’intégrité territoriale du Royaume traduit une volonté internationale de clore définitivement ce dossier, et une prise de conscience internationale de la justesse de cette question.

Il a relevé dans ce sens que la souveraineté du Maroc sur ses provinces sud est désormais objet d’un consensus international croissant, traduit par l’ouverture de plusieurs consulats dans les villes de Laâyoune et de Dakhla.

Cette conférence a été marquée par les interventions du ministre délégué chargé des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, de l’ambassadeur, directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazough, de la présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE à la Chambre des représentants, Nadia Bouaida, et de la députée Leïla Dahi.

hn

 
 

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Des chercheurs et universitaires ont mis en avant, mardi 1 juin 2022 lors d’une conférence à la Chambre des représentants, les développements positifs réalisés autour du dossier du Sahara marocain.

Les participants à cette conférence, organisée à l’initiative de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE sous le thème “évolution de la question nationale à la lumière des développements récents”, ont présenté différentes lectures de la question du Sahara marocain et exploré les perspectives en la matière sur fonds de mutations que connaît le contexte national et international.

Dans ce sens, le géopolitologue, Cherkaoui Roudani a indiqué que l’avenir de la question nationale est lié à la capacité du Maroc à anticiper les axes et doctrines géopolitiques qui dominent le système international, estimant que l’intérêt du Maroc pour la dimension atlantique africaine est extrêmement important dans le renforcement de sa position et son intégrité territoriale.

Il a également souligné l’importance pour le Maroc d’ouvrir son propre espace géopolitique dans cette région “au poids grandissant”, en utilisant notamment les réalisations acquises grâce à ses partenariats bilatéraux et multilatéraux.

Pour sa part, Ahmed Noureddine, chercheur en relations internationales et membre du Conseil marocain des affaires étrangères, a abordé les développements de la question du Sahara marocain à travers trois axes, à savoir le contexte national, régional et international.

M. Noureddine a mis l’accent, dans le contexte national, sur “la clarté et la fermeté” de la vision marocaine, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en ce qui concerne la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud, tout en refusant “les doubles positions de certains partenaires stratégiques”, et en accélérant le rythme de développement ces dernières années.

Sur le plan régional, le chercheur a estimé que le mouvement de 2019 en Algérie a sapé la crédibilité du régime militaire du pays, qui réprime les libertés et viole les droits du peuple, évoquant également “la désintégration du front séparatiste soutenu par ce régime”.

Au niveau international, M. Noureddine a souligné que la reconnaissance américaine du Sahara marocain et les nouvelles positions de nombre de pays européens en faveur du plan d’autonomie reflètent la confiance croissante du système international en le sérieux de l’initiative marocaine.

Quant à Abderrahim Manar Slimi, professeur d’études politiques et internationales à l’Université Mohammed V de Rabat et président du Centre atlantique des études stratégiques, il a affirmé que le soutien de pays tels que l’Espagne et l’Allemagne pour le plan d’autonomie est une reconnaissance de la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud.

Le dossier du Sahara marocain a connu plusieurs étapes qui ont abouti à l’initiative marocaine d’autonomie présentée en 2007, a-t-il rappelé, estimant que le plan d’autonomie est le meilleur moyen pour renforcer le bien-être de la population de la région.

Par ailleurs, l’expert en stratégie et en diplomatie économique, Amine Laghidi, a noté que le soutien international “solide et accéléré” à la question de l’intégrité territoriale du Royaume traduit une volonté internationale de clore définitivement ce dossier, et une prise de conscience internationale de la justesse de cette question.

Il a relevé dans ce sens que la souveraineté du Maroc sur ses provinces sud est désormais objet d’un consensus international croissant, traduit par l’ouverture de plusieurs consulats dans les villes de Laâyoune et de Dakhla.

Cette conférence a été marquée par les interventions du ministre délégué chargé des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, de l’ambassadeur, directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Fouad Yazough, de la présidente de la Commission des Affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE à la Chambre des représentants, Nadia Bouaida, et de la députée Leïla Dahi.

hn

 
 

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A l’occasion d'une visite terrain dans les communes d’Abobo (Abobo Clouétcha et Abobo désert) ainsi que de Cocody (Lauriers 9), le 31 mai 2022 à Abidjan, le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, a exhorté les populations au civisme et à quitter les sites à risque.
 
« Nous avons identifié des zones à risque à Abidjan. En cas de pluies, il y aura des risques d’inondation, de glissement de terrain ou d’éboulement dans ces zones. La décision du gouvernement est de faire partir les populations installées sur ces sites pour éviter des pertes en vies humaines », a-t-il insisté.
 
Pour Bouaké Fofana, cette visite a permis de « mettre une image sur la réalité » afin d’amener les concitoyens à prendre conscience des dangers auxquels ils sont exposés. La visite, a-t-il souligné, visait également à sensibiliser les populations à se mettre en sécurité pendant la saison des pluies pour sauver leur vie.
 
Le ministre a assuré qu’une fois les populations parties, les zones à risque seront sécurisées. Des travaux d’aménagement y seront effectués en vue d’éviter des réinstallations ou la recolonisation des sites identifiés. A titre illustratif, il a cité le cas de la décharge d’Akouédo dont le site aménagé abrite un parc urbain.
 
La visite s’inscrit dans le cadre de l’opération « Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risque» qui démarre le 05 juin prochain dans 54 zones à risque répertoriées dans les 13 communes du district d’Abidjan.
mc
 

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 En visite dans dans le département de Duékoué (Région du Guémon, Ouest de la Côte d Ivoire), en prélude à la célébration de la Journée de la paix, du pardon et du souvenir édition 2022, prévue le 15 novembre prochain à Duékoué, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin, a prôné la paix entre les communautés de cette région en vue d'un développement durable.
 
« Rien d'autre, en dehors de la paix et de la stabilité, ne peut nous garantir le développement », a indiqué le ministre, le samedi 28 mai 2022 à Duékoué.
Kouadio Konan Bertin a insisté, à nouveau, sur le respect mutuel entre allogènes sénoufo et baoulé et autochtones Wè, pour une cohésion en vue d'un développement harmonieux.
 
Au cours de cette visite qui a permis à Kouadio Konan Bertin d'échanger avec les populations de cette région qui avaient durement été touchées par les crises sociopolitiques, plusieurs doléances ont été faites. Notamment, le bitumage de voies permettant le désenclavement des villages, l'adduction en eau potable, etc.
 
 Pour sa part, Kouadio Konan Bertin qui a encouragé ces populations à maintenir le cap, en termes de paix et de stabilité, s'est engagé à transmettre au Président de la République, Alassane Ouattara, leurs doléances.
 
Toujours dans cette région du Guémon, le ministre Kouadio Konan Bertin s'est rendu dans le Mont Péko, puis dans le village de Onséa, dans le département de Kouibly et enfin à Guézon, pour s'imprégner des réalités du terrain.
 
La visite du ministre s'est achevée par une marche dite la marche de la Réconciliation à laquelle ont pris part le président du Conseil régional du Guémon, Serey Doh et l'honorable Oulah Privat.
 mc

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Le Projet de loi relatif à la Convention sur l’interdiction des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction présenté, le mardi 31 mai 2022, par le Ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a été adopté à l’unanimité des 33 membres présents de la Commission Sécurité et Défense de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
 
La Côte d’Ivoire a adhéré à ladite Convention en 2016 bien qu’elle ne dispose, ni ne produise ce type d’armes, afin de « renforcer les engagements du gouvernement ivoirien en matière de désarmement, de non-prolifération des armes de destruction massive et de lutte contre le terrorisme. Elle souhaite aussi bénéficier dans le cadre de la coopération internationale, d’informations, d’appui technologique dans le domaine de l’utilisation des agents biologiques et toxines à des fins pacifiques », a expliqué le Ministre d’Etat, ministre de la Défense dans l’exposé des motifs.
 
En tant qu’Etat-partie à cette Convention, la Côte d’Ivoire, précise Téné Birahima Ouattara, est désormais comptable des obligations subséquentes, notamment de l’adoption des mesures législatives, réglementaires et administratives nécessaires à sa mise en œuvre au plan national. « Ce texte criminalise la mise au point, la fabrication, l’acquisition, la conservation, le stockage, la détention, le transfert, le commerce, le courtage, la cession et l’emploi, ainsi que l’utilisation illicite d’agents biologiques et toxines et toute autre activité connexe interdite. Il établit un système de contrôle de l’utilisation à des fins pacifiques de certains agents biologiques, toxines, équipements et technologies qui promeut la sécurité et la sûreté biologiques et prévient la prolifération d’armes biologiques ou à toxines », a-t-il expliqué.
 
Il est prévu la création d’une Autorité nationale chargée de la mise en œuvre de la Convention au plan national.
 
A l’issue des échanges, le Ministre d’Etat, ministre de la Défense a noté avec satisfaction la hauteur de vue des différents groupes parlementaires au regard du grand intérêt que représente l’application de cette Convention par la Côte d’Ivoire.
 mc

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 Le Président de l’Association Familiale Mulliez (AFM), propriétaire du "Groupe Auchan", Barthélemy Guislain, a indiqué le 1er juin 2022 à Abidjan, l’ouverture de magasins de distribution à Abidjan et dans des villes de l’intérieur. C’était au terme d’une séance de travail avec le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi. 
 
« Nous sommes venus signifier au Premier Ministre notre intention d’investir en Côte d’Ivoire. Notre aventure débutera dans ce mois, avec l’ouverture du premier magasin Auchan. Suivront dix autres magasins et, à terme, ce sont quatre-vingt magasins qui ouvriront dans tout le pays », a déclaré Barthélemy Guislain.
 
Le Premier Ministre Patrick Achi s'est réjoui de l'initiative qui participera du dynamisme du commerce et de la distribution.  Tout comme de la création d'emplois pour les jeunes.
 
Auchan est une enseigne de grande distribution en France. Son chiffre d'affaires en 2018 s’élevait à environ 50,3 milliards d'euros, dont plus de deux tiers réalisés à l'étranger. 
 mc

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 Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres, le mercredi 1er juin 2022 à Abidjan, a annoncé que le Conseil a adopté une ordonnance portant modification de l’article 94 de l’ordonnance n° 2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, ainsi que son projet de loi de ratification.
 
Selon Amadou Coulibaly, cette ordonnance modificative confie, conformément aux standards internationaux, la mission de recouvrement et de gestion des avoirs illicites gelés, saisis ou confisqués, anciennement à la charge de l’Agence Judiciaire de l’Etat, à un organe uniquement dédié à cette mission.
 
A cet effet, a-t-il relevé, elle prévoit la création d’un Établissement Public de type particulier, entièrement autonome, en vue d’assurer une plus grande équité dans la conduite de ses missions de recouvrement et de gestion des biens criminels ou présumés comme tels.
 mc

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Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a officiellement pris fonction ce lundi 30 mai 2022. 
 
Absent du pays au moment de sa nomination au gouvernement, Mamadou Sangafowa Coulibaly a traduit sa reconnaissance et son infinie gratitude au Président de la République qui a bien voulu lui confier le département stratégique des Mines, du Pétrole et de l’Energie. « Ma gratitude au Président de la République est d’autant plus infinie, que la formation de ce gouvernement est intervenue à un mois de la fin d’un ‘‘ Executive Education’’ dans lequel j’avais été sélectionné, quelques années plus tôt à Harvard, Programme que le Président de la République a bien voulu m’autoriser à terminer avant de prendre fonction », a-t-il précisé. 
 
Avant de souligner qu’il mesure le poids de la responsabilité et assure de son engagement à donner le meilleur de lui-même pour mériter davantage sa confiance. Remerciant au passage le Premier Ministre, Chef du gouvernement, Patrick Achi dont il entend pouvoir bénéficier des orientations et conseils avisés pour la réussite de sa mission. 
 
Tout en félicitant le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité, Bouaké Fofana, qui a assuré l’intérim, Sangafowa Coulibaly a fait savoir qu’il hérite d’un département présentant d’énormes défis et enjeux. Au niveau de l’énergie, il faut faire face aux ruptures intempestives de fourniture d’électricité que subissent les ménages et les entreprises. En ce qui concerne les hydrocarbures et produits dérivés, avec la crise qui sévit en Ukraine et qui se fait de plus en plus sentir sur les économies du monde entier, il a relevé, qu’en relation avec les ministères concernés, il importe d’en atténuer les effets néfastes sur le consommateur. 
 
Au chapitre des mines, il a insisté sur le phénomène de l’orpaillage illégal et les trafics de tous genres qui doivent être jugulés avec plus de détermination. Selon lui, il est vrai que le succès de ce pays repose sur l’agriculture, mais il regorge d’un potentiel non négligeable de ressources extractives, se référant aux récentes découvertes d’or, de gaz et de pétrole.
 
Mamadou Sangafowa Coulibaly estime que bien exploitées, les ressources naturelles contribueront au développement équitables de la Côte d’Ivoire au profit des générations actuelles et celles à venir. Aussi a-t-il souhaité le passage en revue des plans stratégiques des mines, de l’énergie et du pétrole. Surtout, une bonne négociation de la transition énergétique de la Côte d’Ivoire vers des énergies propres et pérennes. 
 
« je me réjouis que notre administration regorge de femmes et d’hommes bien formés, compétents et expérimentés pour relever les défis de ce secteur pour autant que nous soyons exigeants envers nous-mêmes et que nous placions les intérêts du pays en avant. J’y veillerai personnellement », a conclu le ministre Sangafowa Coulibaly. 
 
Le ministre Bouaké Fofana a félicité le ministre Sangafowa Coulibaly pour sa nomination. Il s'est félicité de la parfaite collaboration avec les membres du cabinet ministériel lors de l’intérim qu’il a assuré du 25 avril au 30 mai 2022.
 
CICG

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L’Etat de Côte d’Ivoire à travers le ministère de l’Économie et des Finances a débuté le versement de la subvention destinée aux meuniers en vue de maintenir le prix des produits, notamment la baguette de pain.
 
Ainsi, ce sont 6,4 milliards de FCFA au total qui ont été payés par le gouvernement, le 27 mai 2022. 
 
Ce montant qui constitue la première tranche du paiement est une véritable bouffée d’oxygène pour les acteurs du secteur. 
 
Pour rappel, cette subvention a été mise en place par l’État ivoirien dans le cadre de la lutte contre la vie chère, en plus de l’exonération de droit de douanes consentie sur l’importation de blé. La flambée du prix du blé due notamment à la crise en Ukraine a été amortie par le gouvernement avec ces mesures. Le gouvernement a également décidé de maintenir le prix de la baguette à 150 FCFA pour la baguette de 174 grammes et de fixer le prix de celle de 232 grammes à 200 FCFA.
 
Lors de la Fête du Travail, le 1er mai 2022, le Premier Ministre Patrick Achi avait rappelé qu’au mois d'avril 2022, les subventions décaissées dans le cadre de la lutte contre la vie chère s’élevaient à 182,5 milliards de FCFA.
 
Ces mesures, selon le Chef du gouvernement, visent à “protéger le pouvoir d'achat des populations”.
 
En outre, depuis plusieurs mois, les prix des denrées alimentaires, notamment le riz, l’huile, le lait, le sucre, le beurre, la tomate sont plafonnés.
 mc

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