Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick un Achi, se rendra le 20 février 2023 à Paris (France). Il y a été invité par son homologue française Élisabeth Borne.

Les deux Chefs de Gouvernement évoqueront le partenariat solide et confiant entre la Côte d’Ivoire et la France. Ils échangeront également sur des sujets d’intérêt commun pour le renforcement de l’excellente coopération bilatérale.

Le Premier Ministre rencontrera, le 21 février 2023, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, à Bercy, avant sa rencontre avec la Première Ministre, Élisabeth Borne, à Matignon. La rencontre avec le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique va porter, entre autres, sur la coopération économique, le soutien aux grands projets tels que le Métro et l’extension de l’aéroport d’Abidjan.

Au titre des relations commerciales, en 2021, la Côte d’Ivoire est le 1er partenaire commercial de la France au sein de la zone Franc CFA et le 2ème client de la France en Afrique subsaharienne. La France est le 2e partenaire commercial de la Côte d’Ivoire après la Chine et juste avant les Etats-Unis. Par ailleurs, la France demeure dans le peloton de tête des investisseurs dans le pays, avec des centaines d’entreprises françaises, parmi lesquelles près de 200 filiales de grands groupes, tels que France Telecom, Bouygues, Bolloré, Groupe Accor, EDF...

Les deux pays ont signé le 27 octobre 2021, à Paris, un 3ème Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) d’un montant de 1,144 milliards d’Euro, soit 751 milliards FCFA. Les deux précédents, qui s’élevaient à 1.151,1 milliards de FCFA, ont permis le financement d’importants projets dans les secteurs de la santé, de l’agriculture, de l’éducation, de la justice et des infrastructures en Côte d’Ivoire.

Au cours de sa visite de travail du 21 au 25 février 2023, Patrick Achi sera accompagné du Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, du Ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré et du Président du COCAN, François Amichia.

Pour rappel, la visite du Premier Ministre intervient après celle du Président de la République, Alassane Ouattara, qui a eu un déjeuner de travail avec son homologue français, Emmanuel Macron, le mercredi 25 janvier 2023, au Palais de l’Élysée.

km

Comment

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a invité le secteur privé à investir dans la filière rizicole. Il a fait cette recommandation à l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne rizicole 2023, le 20 février à Abidjan.

Selon le ministre d’Etat, le gouvernement a mis quelque 850 000 hectares de surfaces aménagées à la disposition du secteur privé. L’Etat a aussi investi dans 30 unités de production de 10 000 t/h dont 18 sont opérationnelles. C’est donc fort de tout cela que l’Etat invite les acteurs privés à investir dans la riziculture.

Kobenan Kouassi Adjoumani a fait remarquer que la Côte d’Ivoire regorge d’énormes potentialités aussi bien humaines que naturelles pour une riziculture plus performante. Et d’assurer que la Côte d’Ivoire peut se donner les moyens de produire du riz de qualité et en quantité suffisante. « Le pays a la capacité de produire 10 millions de tonnes de riz contre 1,1 million de tonnes aujourd’hui », a-t-il révélé.

Le directeur général de la promotion du riz, Karamoko Kassoum, a indiqué que la filière riz est une filière clé qui est encadrée par plusieurs politiques visant essentiellement à répondre à la demande croissante de consommation.

En Côte d’Ivoire, la culture du riz fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics dans le cadre des politiques agricoles visant l’autosuffisance sur le plan national.

La production de paddy était de 1,7 million de tonnes en 2022 contre 1,6 million de tonnes en 2021. De même, la production de riz blanchi est passée de 1,07 tonnes en 2021 à 1,1 million en 2022. 

KM

Comment

 Dans le cadre de la 3eme édition d’Africa expo santé, Speak Up Africa et la fondation Ecobank ont organisé, vendredi 2 décembre 2023 au Sofitel l’hôtel Ivoire d’Abidjan, une table ronde au cours de laquelle les intervenants ont plaidé pour une implication plus accrue des entreprises du secteur privé dans la lutte contre le paludisme.

Cette table ronde qui s’est tenue autour du thème <<Zéro palu! les entreprises s’engagent>>, a été l’occasion de mettre en exergue le rôle important du secteur privé dans l’élimination de cette maladie pourtant évitable et traitable.

D’après le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), malgré les efforts et les progrès enregistrés ces dernières années, le paludisme demeure une menace pour les populations du monde entier, causant plus de 627 000 décès en 2020.

Selon le directeur coordonnateur du programme de lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire (PNLP), Dr Tano Méa Antoine, cette initiative va permettre de sensibiliser un bon nombre d’entreprises pour qu’elles s’engagent davantage dans cette lutte.

« Speak Up Africa et Ecobank ont, eux, une très bonne vision, car en Côte d’Ivoire nous avons commencé à travailler avec le secteur privé ; aujourd’hui nous travaillons avec 200 entreprises et plus de 150 cliniques et cela permet d’avoir des données positives au niveau de la santé. Notre objectif est de couvrir plus de 2000 entreprises pour qu’ils interviennent dans la lutte contre le paludisme”, a déclaré Dr Tano.

La responsable RSE canal+Sénégal, Maimouna Tounkara, s’est pour sa part dit heureuse de contribuer à l’élimination du paludisme à travers cette initiative ; car depuis 2013, canal+ soutient le PNLP et Speak Up Africa par des actions de communication et de sensibilisation impactantes.

“La lutte contre le paludisme est notre combat à tous et le secteur privé a un rôle important à jouer pour atteindre l’élimination de la maladie d’ici 2030”, a-t-elle fait savoir.

Pour le président du conseil de décision de l’univers Bio-Médical SARL, Dramane Coulibaly, dans le cadre de l’initiative <<Zéro palu! les entreprises s’engagent>>, son groupe a appuyé le PNLP par la distribution de 100.000 tests de diagnostic rapide (TDR) d’une valeur de 35 millions FCFA.

Le parlementaire Aké Natondé, promoteur de la Haute école de commerce et de management (HECM) au Bénin, a préconise quant à lui l’engagement ferme de chaque dirigeant dans cette lutte, en plus du secteur privé qui est en passe d’en devenir un levier important de financement.

Dans certains pays africains, le paludisme impacte considérablement la croissance du PIB jusqu’à environ 1,3% et fait peser une lourde charge sur les entreprises du secteur privé, rappelle-t-on.

AIP

Comment

Le Secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba s’est dit satisfait des travaux réalisés au terme d'une visite d’inspection des infrastructures sportives devant abriter la CAN 2023 de football en terre ivoirienne.

L’émissaire de la CAF s'est-il satisfait, dans une conférence de presse, ce vendredi 17 février 2023 en présence du président du Cocan, François Amichia, du président de la Fif, Yacine Idriss Diallo et Jacques Anoma, Conseiller du président de la Caf.

''Je confirme que sur tout ce que j'ai vu, les travaux avancent très bien et que la Can 2023, se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024, comme l'a décidé le Comité exécutif de la CAF. Leur achèvement permettra à la Côte d'Ivoire d'être un pôle footballistique non seulement dans la région mais sur le continent. Les infrastructures que je viens de visiter s'annoncent dignes de la Coupe du Monde de la FIFA. Elles seront de classe Coupe du Monde''.

Sur les six stades attendus, "trois sont prêts. Il s'agit de Ebimpé, Bouaké et Yamoussoukro", a dit Veron Mosengo-Omba, précisant que pour les autres stades ( Houphouët-Boigny, San-Pedro et Korhogo), il reste des travaux de finitions "exigés pour répondre au cahier des charges de la Caf".

WhatsApp Image 2023 02 17 at 22.28.46

"Ils prendront du temps mais nous sommes convaincus qu'à la fin juin 2023, ces trois stades pourront être homologués pour être utilisés pour des compétions Caf ou Fifa ", a poursuivi M. Mosengo-Omba.

Selon lui,  leur achèvement permettra à la Côte d'Ivoire d'être un pôle footballistique non seulement dans la région mais aussi sur le continent.
 
Concernant les hébergements, le Secrétaire général de la Caf a rassuré que la plupart des villages Can sont presque terminés. Sur le plan organisationnel et financier, Il a remercié le Président de la République Alassane Ouattara et son gouvernement pour leur engagement et leur soutien indispensable dans ce magnifique projet. Et de rassuré que "tous les engagements pris dans le cadre de l'accord d'accueil sont, à ce jour, respectés''.

Aussi, s'est-il autorisé de manière solennelle à affirmer que "la Côte d'Ivoire est prête et organisera une Can jamais organisée sur le continent".

Mohamed Compaoré

Comment

Dans le but de contribuer à la lutte contre la résistance aux antimicrobiens (RAM), la firme pharmaceutique  pfizer a organisé une table ronde virtuelle autour des medias sur la RAM ce mercredi 15 février 2023 en prélude à la célébration de la semaine mondiale de la lutte contre la RAM qui se tient du 18 au 24 novembre de chaque année.

Cette table ronde virtuelle vise à donner les rudiments nécessaires aux journalistes afin d’informer et sensibiliser les populations sur les dangers sanitaires et économiques causés par la résistance aux antimicrobiens.

Les conférenciers tout en soulignant l’importance de l’implication des journalistes dans cette lutte, les ont exhortés à une collaboration franche et efficace pour la réussite de l’action entreprise.

« La RAM fait rage dans le monde et est devenue un problème de santé publique majeur. Elle est une urgence sanitaire mondiale qui a conduit l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à adopter un plan mondial », a fait savoir Pr Guessennd Kouadio Aya Nathalie, point focal du GTT- RAM (Côte d’Ivoire).

Non sans rappeler qu’avec un coût élevé pour la santé individuelle et l’économie en général, la RAM est un risque critique si elle n’est pas traitée.

Selon la spécialiste, si les agents pathogènes de la RAM se propagent comme l’a fait la COVID-19, les populations seront confrontées à une autre crise de santé publique. 

Dr Sylvie Kounde, responsable médicale de l’Afrique subsaharienne francophone chez Pfizer a affirmé que : « La RAM, si elle n’est pas contrôlée, pourrait conduire à un scénario dans lequel des infections mineures deviennent mortelles et les infections graves deviennent impossibles à traiter », a-t-elle prévenu.

Elle a fait savoir également que malgré les nombreux défis associés au développement de nouvelles molécules anti-infectieuses, Pfizer reste engagé à fournir de nouvelles thérapies efficaces qui ciblent les nouvelles infections émergentes difficiles à traiter.

WhatsApp Image 2023 02 15 at 08.40.24

Et de rassurer : « Nous restons également engagés envers les patients souffrant de maladies infectieuses ».

Rien qu’en 2020, 28 millions de patients ont été traités avec un traitement anti-infectieux de Pfizer. Un nombre en constante augmentation.

En effet, il est bon de savoir que la RAM se produit lorsque les antibiotiques perdent leur efficacité parce que les agents pathogènes trouvent des moyens de résister à leurs effets.

La RAM est certes une menace silencieuse, mais elle est bien réelle et de ce fait il est urgent de s’y attaquer.

Pfizer est convaincu que les gouvernements et la communauté de la santé publique doivent collaborer avec l’industrie pour soutenir les actions qui permettront d’apporter une innovation continue dans le développement de nouveaux antibiotiques et vaccins pour freiner la propagation de la résistance aux antimicrobiens (RAM).

Dans son intervention, professeur BAMBA-PAKOTOGO Sanata a souligné que : « Les antimicrobiens font partie des ressources médicales les plus précieuses que le monde n’ait jamais connues. Il est alarmant qu’ils perdent de leur efficacité », a-t-elle expliqué.

Compte tenu de la faible sensibilisation du public aux dangers de la RAM, il est aussi de la responsabilité de la communauté médicale, d’éduquer les patients sur la situation alarmante. Il est important d’instaurer des mesures de santé publique, de prévention et de surveillance pour freiner sa propagation, a suggéré Pr Bamba- Pakotogo.

Selon l'OMS la RAM provoque 700 000 décès par an dans le monde, un chiffre qui pourrait passer à plus de 10 millions en 2050.

Mohamed Compaoré

Comment

WINNER CONCEPT, agence de communication audiovisuelle, d'évènementiel et de stratégie institutionnelle organise la première édition de « LA JOURNEE DES MEDIAS CONFESSIONNELS IVOIRIENS » vendredi 17 mars 2023.

L’objectif de ce grand évènement, participer à la réconciliation et à la cohésion nationale.

A quelques mois des municipales et législatives ivoiriennes de 2023, le rôle des médias est d’un précieux poids dans la sensibilisation des populations et des acteurs du paysage politique ivoirien à aller à des élections apaisées pour une réconciliation durable, garant de la cohésion nationale.

C’est pourquoi, cette première édition débutera par l’animation d’un panel sur le thème « Quelle réconciliation pour une cohésion nationale durable en Côte d’Ivoire ? », Le but de ce premier panel est de montrer le type de réconciliation qu’a besoin la Côte d’Ivoire pour une cohésion nationale durable.

 Ce panel sera suivi du lancement du concours du meilleur reportage sur la réconciliation et la cohésion nationale doté du prix Alassane Ouattara.

Un atelier de formation programmé sur le thème « Les médias confessionnels et le traitement de l’information en période électorale » viendra clore cette première édition.

Mohamed compaoré

Comment

Grâce aux Programmes économiques et financiers (PEF) 2012-2015 et 2016-2020 mis en œuvre avec l’accompagnement du Fonds monétaire international (FMI), la croissance économique de la Côte d’Ivoire est ressortie à 8,1% en moyenne sur la période 2012-2019, après -4,9% en 2011 (crise politique) et 2% en 2020 (choc Covid-19), a indiqué le ministre de l’Économie et des Finances, Adama Coulibaly. Le ministre l’a affirmé au cours d’une conférence le vendredi 10 février 2023 à Abidjan-Cocody, dans le cadre de la formation de la 22ème promotion des auditeurs du master professionnel en Gestion des Politiques économiques (GPE) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB). La conférence avait pour thème : « Les programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international contribuent-ils à une gestion efficace de la politique économique et financière du Gouvernement ? Cas de la Côte d’Ivoire ».

« En 2021, la croissance repart à la hausse à 7,4%. En outre, le déficit budgétaire est resté en moyenne à 2,6% sur 2012-2019, en dessous des 3% de la norme communautaire. Entre 2020 et 2021, il atteint 5,6% et 5% (choc Covid-19) », a relevé Adama Coulibaly. Le taux d’investissement, a-t-il poursuivi, est passé de 8,9% en 2011 à 23,4% en 2021, outre le taux de pauvreté qui a baissé de 55% en 2011 à 39,4% en 2018 et l’amélioration de l’indice Doing Business car la Côte d’Ivoire est passée de la 167ème place en 2011 à la 110ème place en 2019.

Selon le ministre, le risque de surendettement demeure modéré, avec un stock de dette publique estimé à 51,7% du PIB en 2021. Et d’ajouter que de 2011 à 2019, plus de 2 800 000 emplois ont été créés.

« Aujourd’hui la Côte d’Ivoire est citée parmi les pays qui ont les taux de croissance les plus élevés au monde. Nous avons une économie prospère qui marche. Il faut toujours faire en sorte que nous puissions développer notre capacité de résilience parce que face aux chocs que nous avons connus, que ce soit la Covid-19 ou même la guerre en Ukraine, nous avons vu qu’il faut que les fondamentaux économiques soient solides », a-t-il relevé.

Il a assuré que le pays continuera à bâtir sa résilience pour absorber les chocs à venir grâce aux réformes mises en œuvre sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara et sous la haute direction du Premier Ministre, Patrick Achi. 

km

Comment

mercredi, 15 février 2023 18:28

Sancfis Faso entre en bourse

Pionnier des télécommunications et des solutions informatiques en Afrique, le Groupe Sancfis  est heureux d’annoncer l’admission de sa filiale du Burkina Faso au troisième compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM).

Ce compartiment a été ouvert le 19 décembre 2017 et est destiné aux Petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Il a pour but d’offrir à ces deux catégories d’opérateurs économiques un accès à des capitaux à long terme, afin d’accélérer leur croissance et de favoriser l’émergence de champions dans les princi- paux domaines d’activité au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

À l’issue du processus extrêmement rigoureux qui conditionne l’accès à la collecte de l’épargne publique, Sancfis Faso est la toute première PME admise à bénéficier du mécanisme de financement qu’est le troisième compartiment de la BRVM. À l’occasion de cette introduction en bourse, Sancfis Faso met en circulation 1 500 000 actions au prix de 600 francs CFA, et correspondant à 30 % de son capital social. La première cotation est prévue entre le 25 et le 30 mars 2023.

ng

Comment

Le plus récent navire de Mercy Ships, le Global Mercy™, est arrivé à Dakar au Sénégal le 14 février 2023. Alors qu'il a déjà servi de plateforme à des formations chirurgicales au Sénégal en 2022, cette année marque les premières interventions spécialisées qui auront lieu à bord du navire-hôpital nouvellement construit. Cette mission est issue du partenariat mis en place avec les ministères de la santé du Sénégal et de la Gambie, et servira les deux pays au départ du port de Dakar.

Conçu pour être un navire-hôpital, le Global Mercy mesure 174 mètres de long, 28,6 mètres de large et peut accueillir 200 patients. Il comprend six salles d'opération, un laboratoire, des cliniques externes générales, et des cliniques dentaire et ophtalmologique. Les ponts de l'hôpital couvrent une superficie totale de 7 000 mètres carrés et hébergent également des installations de pointe dédiées à la formation. Lorsqu'il est à quai, le navire peut accueillir jusqu'à 950 personnes, y compris les membres d'équipage bénévoles du monde entier. A l'avenir, il servira les nations africaines, conjointement avec l'Africa Mercy, en service depuis 2007 mais en cours de rénovation actuellement pour reprendre son service à l'automne.

Au cours des 50 prochaines années du Global Mercy, plus de 150 000 vies devraient être transformées par la seule chirurgie, chaque transformation représentant une personne avec un nom, un visage, une histoire, une famille et un avenir. En outre, des milliers de professionnels de la santé africains recevront une formation et un encadrement dans le but de multiplier l'impact au sein de leurs propres communautés.

« L'arrivée du Global Mercy à Dakar cette semaine est particulièrement significative pour nos équipes, car cette année, nous allons servir les populations du Sénégal et de la Gambie grâce à des partenariats avec leurs ministères de la santé", explique Gert van de Weerdhof, Directeur Général de Mercy Ships. "Nous prévoyons qu'au cours des cinq prochains mois, plus de 800 opérations chirurgicales maxillo-faciales, orthopédiques pédiatriques, générales, et ophtalmologiques seront réalisées à bord, dont jusqu'à 25% seront réalisées sur des patients gambiens. »

Lorsque le Global Mercy était en mission au Sénégal en 2022, plus de 260 professionnels de la santé sénégalais ont reçu une formation à bord au cours de diverses sessions abordant des sujets ayant un impact direct sur les soins chirurgicaux sûrs, notamment les compétences chirurgicales, les soins infirmiers, et l'anesthésie SAFE. En 2023, Mercy Ships prévoit de former plus de 600 professionnels de la santé.

« Cette cérémonie marque une étape supplémentaire dans le partenariat entre le gouvernement du Sénégal et l’ONG Mercy Ships. C’est une collaboration dynamique et bénéfique, car l’intervention de Mercy Ships apporte une contribution essentielle au renforcement de l'offre de soins chirurgicaux et à l’amélioration de nos systèmes chirurgicaux et d’action sanitaire. En effet, à travers ses nombreuses interventions, Mercy Ships soulage des milliers de patients, et contribue à la réduction des inégalités de l'accès à la santé et aux soins médicaux de qualité, » explique Docteur Marie Khemesse Ngom NDIAYE, ministre de la Santé et de l'Action Sociale.

Le Global Mercy a été inauguré à Dakar par S.E. le Président du Sénégal Macky Sall en mai 2022, un fervent défenseur de l'amélioration de l'accès à une chirurgie plus sûre, non seulement dans son pays, mais dans toute l'Afrique, comme en témoigne son soutien à la Déclaration de Dakar qu'il diffuse au sein de l'Union africaine.

ng

Comment

La nouvelle loi n° 2019-570 du 26 juin 2019 relative au mariage en Côte d’Ivoire a contribué à réduire les inégalités entre l’homme et la femme dans le mariage et à assurer la pleine protection de la famille, a soutenu le sous-directeur de la Législation, à la Direction des Etudes de la Législation et de la Documentation (DELD) du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Trabi Botty Jérôme.

Il était l’invité de la tribune de presse hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG) "Tout Savoir Sur", le mardi 14 février 2023 à Abidjan-Plateau.

Selon lui, cette loi consacre des innovations majeures, notamment les conditions requises pour contracter le mariage.

Trabi Botty Jérôme a affirmé qu’en Côte d’Ivoire « le mariage est l’union d’un homme et d’une femme célébrée par devant l’officier de l’état civil » et que cette nouvelle loi institue clairement un mariage mixte et monogamique, contrairement à l’ancienne loi qui pouvait donner lieu à interprétation multiple.

À l’en croire, l’âge nubile (pour se marier) de l’homme et de la femme est harmonisé à 18 ans révolus (l’ancienne loi autorisait l’homme à se marier à 20 ans révolus et la femme à 18 ans accomplis) et le mariage précoce est interdit.

Désormais, a poursuivi Trabi Botty Jérôme, outre le consentement extorqué par la violence et l’erreur sur l’identité physique ou civile d’un époux, le consentement donné en ignorant l’incapacité physique de l’autre époux à consommer le mariage ou son impossibilité à procréer connu par ce dernier avant le mariage n’est pas valable ; et est susceptible d’entraîner l’annulation du mariage. La femme dont le mariage est dissous ne peut se remarier qu’à condition d’observer un délai de viduité de 300 jours après la dissolution du mariage. Cependant, elle peut faire abréger ce délai par le Président du tribunal du lieu de son domicile en faisant la preuve qu’elle n’a pas cohabité avec son précédent mari depuis 300 jours.

"Désormais, la femme qui veut se remarier avant l’écoulement de ces 300 jours dispose d’une seconde possibilité qui consiste à faire établir par un médecin qu’elle n’est pas en état de
grossesse (art. 6).", a-t-il relevé.  

km

Comment