Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les rencontres de coproduction cinéma documentaire d'Impala2024 se sont tenues à l'hôtel Capitole, dans la commune d’Abidjan, Rivera Golf, le jeudi 29 février 2024.Cet événement a marqué un pas significatif dans le paysage culturel de l'Afrique, réunissant les acteurs du monde du cinéma documentaire.

Hassan Thiam, le directeur de cabinet de la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, a exprimé son admiration pour le projet Impala, le comparant à une "Coupe d’Afrique des nations (CAN) des films documentaires", soulignant la qualité exceptionnelle des projets présentés.

 Il a mis en lumière le périple d'Impala, traversant des villes telles que Grand Lahou, Bouaké et Jacqueville, offrant aux jeunes réalisateurs, producteurs et monteurs une expérience immersive unique dans le monde du documentaire.

M. Thiam a également souligné avec fierté la contribution d'Impala à la formation de plus de 60 professionnels du cinéma, venant de divers pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale au cours des années précédentes, ainsi que les réalisations concrètes en termes de productions documentaires. Il a souligné l'importance du documentaire comme miroir de la société, un outil essentiel pour exprimer l'identité et la diversité culturelle de l'Afrique.

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Laurent Bitty, président de Africadoc Côte d’Ivoire, a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires du projet Impala 2024, soulignant l'importance de leur collaboration pour le succès de cette initiative.

Violeau Frédérick de DocMonde a rappelé l'ampleur des ateliers de Coproduction Impala 2024, mettant en lumière le parcours des jeunes auteurs à travers des ateliers de réalisation à Bouaké et Yaoundé en 2022, et leur aboutissement aux rencontres de coproduction, réunissant un nombre impressionnant d'acteurs du cinéma documentaire africain.

Les Rencontres de Coproduction ont offert une plateforme dynamique où sept projets par jour ont été présentés par leurs auteurs et producteurs, permettant des échanges fructueux avec les producteurs, diffuseurs et fonds de soutien présents pour explorer des opportunités de coproduction et de financement.

Au terme de ces rencontres, plusieurs projets prometteurs ont émergé, témoignant de la richesse et de la diversité de la créativité documentaire en Afrique et au-delà.

Les Rencontres de Coproduction Impala 2024 ont été un catalyseur de connexions et d'innovations, ouvrant de nouvelles perspectives pour le cinéma documentaire en Afrique et au-delà

MC

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En dépit d’une concurrence agressive en Côte d’Ivoire, d’une sécurité précaire au Burkina Faso et d’une instabilité du dollar Libérien, le Groupe OCI démontre sa résilience. En effet, le Groupe OCI a pu réaliser en 2023 une croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net dans un contexte de destruction de valeur et de fortes pressions réglementaires. 

Face aux défis rencontrés en 2023, de nombreuses initiatives ont été mises en place, notamment une refonte des offres, des plans massifs de recrutements, la modernisation de nos réseaux mobiles et l’extension de nos réseaux fibres. Ces actions ont permis de booster nos bases mobiles, Orange Money et internet fixe. En effet, on observe une croissance de 9,5% du parc FMI (Fixe, Mobile, Internet) et de 13,0% du parc Orange Money en 2023.

Cette belle performance opérationnelle a permis au Groupe OCI de terminer l’année 2023 avec un chiffre d’affaires consolidé de 1 016,5 Milliards FCFA, en hausse de 5,3% (5,6% Base Comparable). Le Groupe OCI a également bénéficié d’une bonne reprise des activités de Orange Money, et d’une hausse de l’internet fixe en ligne avec la stratégie de déploiement de la fibre.

Ce chiffre d’affaires est également le fruit d’une politique continue d’investissements visant à améliorer la qualité de service, à améliorer l’expérience de nos clients et vulgariser l’accès à la fibre sur toute l’étendue du territoire. A fin 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire a investi 130,5 Milliards FCFA (12,8% du chiffre d’affaires).

L’EBITDAaL, à 377,9 Milliards FCFA est en croissance de 1,1% (1,3% base comparable), et ce malgré une forte pression fiscale au Burkina Faso, une hausse du coût de l’énergie, un impact négatif de la dépréciation du dollar Libérien, et également une augmentation des commissions Orange Money et des services bancaires en Côte d’Ivoire. L’efficacité de notre plan d’efficience opérationnel permet d’atténuer ces effets dans un contexte inflationniste difficile sur les trois géographies.

Le résultat net consolidé s’élève à 154,9 Milliards FCFA, en hausse de 0,9% à fin Décembre 2023 par rapport à l’année dernière malgré l’impact du règlement définitif de certains litiges et de la dépréciation des actifs financiers.

Au vu des résultats de la société au 31 décembre 2023, le Conseil d’administration propose à l’Assemblée Générale ordinaire de distribuer un dividende brut en augmentation de 3,6%, soit un montant de 130,6 Milliards FCFA. En conséquence, le dividende brut revenant à chaque action est de 866,66 FCFA, soit un dividende net par action de 780 FCFA.

 

Opérateur Digital Engagé

Le Groupe Orange Côte d’Ivoire, acteur de confiance donnant à chacune et à chacun les clés d'un monde numérique responsable, continue de penser le numérique de façon humaine, inclusive et durable. Le poids économique du Groupe et sa position d’employeur majeur, s’accompagnent de responsabilités fortes et suscitent de nombreuses attentes, notamment en matière de transparence et d’exemplarité environnementale et sociale.

En 2023, les efforts entamés sur la transition écologique ont été accélérés avec notamment :

  • L’alimentation des infrastructures techniques en énergies renouvelables. En décembre 2023, le Groupe Orange Côte d’Ivoire, en partenariat avec Solar X, a mis en service deux centrales d’énergie solaire sur les datacenters de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire et de Ouagadougou au Burkina Faso. Ces centrales contribueront au mix énergétique du Groupe en couvrant 50% des besoins énergétiques des différents sites en journée.
  • La solarisation des sites réseau ; à fin 2023, 44,8% des sites sont solarisés.
  • La mise à disposition aux clients de l’énergie propre grâce à l’activité Orange énergie. En 2023, plus de 110 000 personnes ont bénéficié de nos kits SHS (Solar Home System).

De plus, le Groupe OCI met un point d’honneur à l’amélioration des conditions de vie des populations en contribuant à l’accès à la santé, à l’éducation et à la culture. A travers nos 3 fondations, ce sont :

  • Près de 200 000 bénéficiaires des Projets Village
  • Près de 90 000 heures d’alphabétisation digitale dispensées en Côte d’Ivoire
  • 60 forages mis en œuvre au Burkina Faso

 

Chiffres financiers clés du Groupe Orange Côte d’Ivoire

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Commentant la publication de ces résultats, Mamadou Bamba, Directeur Général du Groupe Orange Côte d’Ivoire a déclaré :

« Notre Groupe a été confronté à un contexte difficile, notamment la baisse du prix de la data impactant négativement la valeur, l’accentuation de la pression réglementaire et les défis sécuritaires au Burkina Faso. Notre résilience a été cruciale pour surmonter ces obstacles.

Nos résultats témoignent de l'engagement exceptionnel de nos équipes et de notre capacité à rester agiles dans des moments difficiles.

Notre société a obtenu de Bloomfield une notation de « AAA » à LT (la qualité de crédit la plus élevée) qui reflète sa performance, sa solidité financière et sa position de leader du marché des télécommunications.

Alors que nous partageons ces résultats, nous restons conscients des défis futurs. Nous sommes résolus à maintenir notre dynamisme, à investir dans l'innovation et à renforcer notre efficacité opérationnelle ».

OM

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Les locaux de l’Orange Digital Center (ODC) à Abidjan ont abrité le lancement officiel de la 2eme cohorte du programme de formation Afro VFX. Ce, programme de Orange Digital Center, est une initiative de EM & MB, qui vise à former gratuitement une nouvelle génération d’artistes numériques africains, aux rudiments des effets spéciaux cinématographiques.

L'Afrique de l'Ouest est la région la plus productive en la matière de production audiovisuelle sur le continent. Annuellement, ce sont 3500 films qui sortent des studios de production. Malgré ce potentiel, des efforts restent à faire pour améliorer la qualité des films, en matière d’effets spéciaux. Il y a donc une nécessité de formation des acteurs locaux, afin de développer et de structurer cette filière de l'industrie audiovisuelle et cinématographique.

C’est dans ce contexte qu’a été lancée, le 29 février 2024, la 2ème édition de l'initiative Afro VFX, portée par l’Orange Digital Center, au sein de l’ODC d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce programme vise à accompagner une filière des effets spéciaux visuels (VFX) répondant aux standards, pour satisfaire les besoins à la fois locaux et internationaux. L’objectif, cette année est de former durant 4 mois, 30 jeunes aux bases des VFX et de contribuer au développement des industries créatives du secteur audiovisuel en Afrique francophone. Cette formation s’achèvera par la réalisation de stages pratiques en entreprises locales et dans le réseau de studios partenaires de Afro VFX.

Rappelons que pour la 1ere édition lancée en 2022, ce sont 20 jeunes qui ont été formés aux fondamentaux des VFX grâce à l’appui de Orange Digital Center et l’Ambassade du Canada. 3 apprenants issus de cette cohorte ont été primés lauréats du concours ‘’Sony Talent League by THU 2022’’ grâce à « Djossi Heroes », une série d’animation 3D, en développement, née de leur imagination, mettant en lumière les travailleurs informels indépendants, héros du quotidien des citoyens.

Pour Habib Bamba, Directeur de la Transformation du Digital et des Médias« le programme Afro VFX, est l’illustration parfaite de l’engagement d’Orange Digital Center dans les industries créatives et culturelles, afin de faire du numérique une opportunité pour tous, et ainsi de contribuer au développement de l’industrie cinématographique. »

Pour Eric M’Boua et Dedy Bilamba, co-fondateurs de EM&BM, Afro VFX se positionne comme un partenaire clé de l’écosystème VFX en Afrique francophone. Le programme s’articule autour de trois axes majeurs : la formation de jeunes talents, la production d’œuvres cinématographiques ainsi que le développement de l’industrie en Afrique.

OM

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Afrijet, première compagnie aérienne de la zone CEMAC, annonce officiellement l’ouverture d’une nouvelle liaison reliant Libreville et Oyem à partir du 13 mars 2024, renforçant le réseau aérien domestique gabonais et offrant une connectivité accrue. Cette annonce s’inscrit dans un contexte de développement de l’offre de l’entreprise.

 La nouvelle liaison entre Libreville et Oyem proposée par Afrijet marque une étape importante dans le renforcement de l’offre de transport aérien gabonais. Faisant suite à la remise aux normes de l’aéroport d’Oyem et au vol test du 2 mars 2024, Afrijet devient la première compagnie aérienne à proposer la desserte directe de ces deux villes en 6 ans.

 La nouvelle liaison Libreville-Oyem, est opérée avec trois rotations par semaine. Afrijet propose un vol direct le lundi et le mercredi. Le samedi, une escale est effectuée à Port-Gentil, offrant ainsi une plus grande flexibilité aux passagers.

 Cette nouvelle offre s’inscrit dans un contexte de développement régional d’Afrijet avec le lancement de la ligne Libreville-Kinshasa en novembre 2023 et l’inauguration de deux nouvelles agences à Malabo, en Guinée équatoriale, en janvier 2024.

Le renforcement de l’offre nationale vise à faciliter les déplacements des Gabonais et représente un levier pour le développement régional. En permettant une liaison aérienne régulière entre Libreville et Oyem et en offrant une desserte supplémentaire sur Port-Gentil, Afrijet contribue à stimuler l'activité économique et à renforcer les liens entre les différentes régions du Gabon. Cette initiative s'inscrit dans la vision de l'entreprise d’incarner un partenaire du développement durable des communautés qu'elle dessert.

 Engagement envers la connectivité régionale

Pour Marc Gaffajoli, Administrateur Général d’Afrijet, cette nouvelle liaison témoigne de l’engagement d’Afrijet à répondre aux besoins croissants de mobilité : “L’ouverture de l’aéroport d’Oyem aux vols commerciaux est une bonne nouvelle pour l’ensemble des Gabonais. Conformément à notre engagement, nous nous positionnons partout où nous sommes en mesure de créer de la connectivité. Avec cette nouvelle liaison aérienne Libreville-Oyem, qui effectuera une escale hebdomadaire à Port-Gentil, nous avons l’ambition de proposer une solution supplémentaire afin de raccourcir le temps de trajet de nombreux Gabonais.”

Horaires des vols  

Le lundi :

  • Départ de Libreville à 13h - Arrivée à Oyem à 14h00
  • Départ d’Oyem à 14h45 - Arrivée à Libreville à 15h45

Le mercredi :

  • Départ de Libreville à 14h30 - Arrivée à Oyem à 15h30
  • Départ d’Oyem à 16h15 - Arrivée à Libreville à 17h15

Le samedi :

  • Départ de Libreville à 12h45 - Arrivée à Oyem à 13h45
  • Départ d’Oyem à 14h30 - Arrivée à Port-Gentil à 15h30
  • Départ de Port-Gentil à 16h00 - Arrivée à Libreville à 16h35

 Les billets sont d'ores et déjà disponibles à l'achat sur www.afrijet.com, via notre application dédiée et dans toutes nos agences.

A noter que l’Entreprise gabonaise née en 2004 à Libreville, Afrijet est devenue en 2019 la première compagnie aérienne de la zone CEMAC. Acteur historique du charter, la compagnie a développé un réseau de transport aérien régulier régional depuis octobre 2016.

hn

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La première édition du Salon International pour la promotion et l’industrialisation des pays producteurs et consommateurs de matières premières agricoles (SAPMAP 2004) se tiendra du 10 au 18 septembre 2024, à Abidjan. L'événement a été officiellement lancé lors d'une cérémonie organisée par Stratégies Communication le jeudi 29 février 2024 au Golf Club de Cocody.

Sous le haut patronage de Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, ministre du Commerce et de l’Industrie, et présidé par Monsieur ASSAHORE KONAN Jacques, ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, ainsi que sous le patronage de son excellence Monsieur KACOU HOUAJA Léon Adom, ministre des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, le SAPMAP 2024 ambitionne de devenir une référence majeure.

Lors de cette cérémonie, en présence de personnalités ivoiriennes et étrangères, des objectifs ambitieux ont été dévoilés par le commissaire général, Madame... : pérennisation de la durabilité des productions agricoles, accroissement du taux de transformation des produits agricoles, et promotion de l'industrialisation à grande échelle.

Serge NEDRO, président de la Chambre de Commerce Canado-Africaine d’Ottawa (CCC-AO), a exprimé son plein soutien au projet du salon. Il a souligné l'importance de la sensibilisation, de la formation et de la réorientation des agriculteurs ivoiriens et africains, notamment face aux défis posés par le changement climatique et la détérioration des sols.

Monsieur NEDRO, également fondateur de l’Université Polytechnique ISPA, a reçu en décembre 2023 le Grand Prix Nelson Mandela du secteur de l’Éducation/Formation 2023 de l’organisation Life Builders à Yamoussoukro. Il s'engage activement à soutenir le succès et la réussite du salon international, conscient des enjeux cruciaux pour l'avenir agricole et environnemental en Afrique et au Canada.

Stéphane Beti

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Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce mardi 27 février 2024 que le Qatar prévoyait d'investir 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.

Cette annonce a été faite à l'Élysée au cours  d’un dîner officiel avec l'émir qatari Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani dans le cadre de la visite d'État à Paris.

Emmanuel Macron a précisé avoir signé un accord avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, portant sur des engagements d'investissements qataris de 10 milliards d'euros dans l'économie française d'ici 2030.

NG

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Quelques jours après la levée des sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée lors du sommet extraordinaire des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le samedi 24 février 2024 à Abuja au Nigéria, le Ministre des Affaires Étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI, est revenu sur la portée d'une telle décision, qui réjouit les populations de ces différents pays. C'était au cours d'une conférence de presse tenue le lundi 26 février 2024 au Ministère des Affaires Étrangères du Bénin. 

Pour le Ministre BAKARI, cette décision n'est que la matérialisation du souhait du Président de la République du Bénin, de concert avec ses pairs de la Communauté : « Pour nous, il s'agit d'un jalon essentiel que le Président de la République du Bénin avait annoncé lors de sa conférence de presse, il y a quelques jours, que le Bénin était favorable à une levée des sanctions. Après cette prise de position, de concert avec ses homologues de la sous-région, cette levée des sanctions a été effective au niveau de la CEDEAO mais également au niveau de l'UEMOA ». 

La décision des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO fait suite à un constat. En effet, les Chefs d'État se sont rendus compte de la souffrance des peuples des pays sous sanctions et ont décidé d'agir. 

À la suite de cette levée effective des sanctions, les États membres de la CEDEAO rentrent du coup dans un processus de normalisation au sein de la Communauté des peuples. 

La question du retrait annoncé de la CEDEAO par les autorités du Niger, du Mali et du Burkina-Faso a été également évoquée lors de la conférence de presse. Et pour le conférencier, il est important de préserver la famille pour le bien-être des peuples : « La CEDEAO n'est pas simplement une organisation. C'est une communauté des peuples qui est au-dessus des individualités. Pour les Chefs d'État, il est important que nous préservions notre famille. Les peuples du Niger, du Mali et du Burkina-Faso continuent de faire partie de notre famille. La famille doit rester unie. Les Chefs d'État travaillent pour que les peuples restent ensemble pour leur bien-être », a indiqué le Ministre. 

Cette levée des sanctions a créé une profonde satisfaction au sein des différents peuples note-t-on dans la suite des propos du Ministre Olushegun Adjadi BAKARI. 

Concernant les impacts que les sanctions ont eus sur les opérateurs économiques des différents pays, le Ministre a rassuré de ce qu'un point sera fait en son temps par les voix les plus autorisées. 

Les Chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO poursuivent le travail pour la paix et la stabilité dans la sous-région.

hn

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Le plus grand événement énergétique d'Afrique - la conférence African Energy Week (AEW) : Invest in African Energy conference - présentera le African Energy Finance Summit lors de l'édition de cette année au Cap. Le sommet, organisé en partenariat avec l'institution financière multilatérale la Banque africaine d'import-export et S&P Global Commodity Insights, offre une plateforme permettant aux développeurs de projets et aux financiers de signer des accords et est sur le point d'ouvrir une nouvelle ère de croissance dans les secteurs pétroliers, gaziers, critiques de l'Afrique. secteurs des minéraux et des énergies renouvelables.

L'Afrique a besoin de plus de 200 milliards de dollars de financement annuel jusqu'en 2030 pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques du Scénario pour l'Afrique durable, ce qui met en évidence une opportunité croissante pour les développeurs de projets, les financiers et les fournisseurs de technologie. Entre 2012 et 2021, le continent a reçu en moyenne 35 milliards de dollars de financement annuel de la part des pays du G20 et des banques multilatérales de développement, ce qui met en évidence un déficit d'investissement important. L'African Energy Finance Summit vise à combler cette lacune en galvanisant le soutien financier à la croissance énergétique africaine aux côtés du commerce intra-africain de l'énergie et d'une transition énergétique juste.

AEW : Invest in African Energy est la plateforme de choix pour les opérateurs de projets, les financiers, les fournisseurs de technologies et les gouvernements, et s'est imposé comme le lieu officiel pour signer des accords dans le domaine de l'énergie en Afrique. Visitez le site www.AECWeek.com pour plus d'informations sur cet événement passionnant.

L'exploitation du pétrole et du gaz est au premier plan de nombreux programmes de développement nationaux en Afrique, les pays s'efforçant de monétiser les ressources afin d'éliminer la pauvreté énergétique d'ici à 2030. Outre les efforts d'expansion sur les marchés pétroliers et gaziers établis tels que l'Angola, le Nigeria, l'Algérie et l'Égypte, de nouvelles frontières sont révélées au fur et à mesure que des découvertes mettent en évidence des gisements à fort impact.

Au cours des deux dernières années, la Namibie a fait huit découvertes d'hydrocarbures dans le bassin d'Orange, avec des réserves estimées à 11 milliards de barils. D'autres découvertes, comme celle de Yakaar-Teranga au Sénégal (20 billions de pieds cubes), celle d'Orca en Mauritanie, celle du complexe Eban-Akoma au Ghana (650 milliards de pieds cubes), celle du gaz de Mukuyu-2 au Zimbabwe, et bien d'autres encore, soulignent le potentiel des investissements en amont en Afrique, qui se chiffrent en millions de dollars.

En attendant, l'Afrique est prête à jouer un rôle de premier plan dans la transition énergétique mondiale en raison de ses richesses minérales essentielles. Le continent possède 85 % des ressources mondiales en manganèse, 80 % des ressources mondiales en platine et en chrome, 47 % des ressources mondiales en cobalt, 21 % des ressources mondiales en graphite, parmi de nombreuses autres ressources. Les investissements dans ce secteur soutiendront à la fois la croissance économique de l'Afrique en générant des revenus et en développant les infrastructures, et la transition du monde vers un avenir énergétique plus propre. Des projets tels que le projet Eisenberg Rare Earth Minerals en Namibie, la mine Metalkol RTR en RDC, la mine de lithium Bikita au Zimbabwe, et bien d'autres encore, comptent parmi les plus importants au monde.

Par ailleurs, le potentiel hydroélectrique de l'Afrique est estimé à 340 GW, son potentiel éolien à 180 000 TWh par an, tandis que le continent possède environ 40 % du potentiel mondial de production d'énergie solaire. Pourtant, seuls 11 % de l'hydroélectricité africaine sont actuellement exploités, tandis que le continent représente 1,48 % de la capacité solaire totale du monde, ce qui met en évidence des opportunités lucratives pour les développeurs de projets d'énergie propre. Des politiques telles que le programme sud-africain de producteurs indépendants d'énergie renouvelable ouvrent la voie à une augmentation des capitaux privés dans le domaine des énergies renouvelables, tandis que les efforts déployés pour développer des projets d'hydrogène vert à grande échelle en Namibie et en Mauritanie sont sur le point de transformer le continent.

L'African Energy Finance Summit ne se contentera pas de présenter ces opportunités émergentes, mais mettra en relation les investisseurs concernés avec les projets eux-mêmes. En réunissant des institutions bancaires mondiales, des ministres et des autorités financières, ainsi que des plateformes de développement internationales, le sommet verra de nombreux contrats signés qui accéléreront encore la croissance des projets en Afrique. Dans le même temps, le sommet met en avant la nécessité d'intégrer les secteurs de la finance et de l'énergie, en démontrant les avantages et les possibilités qu'offrent les industries travaillant main dans la main pour créer des environnements attrayants pour les affaires.

Sur l'ensemble du continent, des efforts ont déjà été déployés pour attirer les investissements dans le secteur de l'énergie par le biais de réformes politiques. Les majors de l'énergie TotalEnergies et Shell prévoient d'investir respectivement 6 et 5 milliards de dollars au Nigéria au cours des prochaines années, en grande partie grâce à l'amélioration des conditions fiscales et monétaires mise en œuvre dans le cadre de la loi sur l'industrie pétrolière (2021). En Angola, TotalEnergies a annoncé une stratégie pluriannuelle comprenant le développement pétrolier de Begonia, d'une valeur de 850 millions de dollars, tandis qu'ExxonMobil envisage d'investir 15 milliards de dollars dans le pays. Ces engagements résultent de l'amélioration des conditions en amont qui encouragent les dépenses d'exploration et de développement.

À l'avenir, le secteur financier continuera à jouer un rôle clé dans l'amélioration de l'environnement favorable aux investissements dans le secteur de l'énergie. Grâce à un soutien en matière de change, de tarifs et de réglementation, le secteur financier facilitera les affaires en Afrique, ce qui permettra au continent de tirer profit de ses richesses naturelles et minérales. Le African Energy Finance Summit réunira les secteurs de la finance et de l'énergie afin de créer de nouvelles opportunités sur le continent.

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Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi que les États-Unis allaient imposer des sanctions à plus de 500 individus ou entités en lien avec l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, il y a près de deux ans jour pour jour, ou avec l'emprisonnement de l'opposant Alexeï Navalny, dont le décès a été annoncé il y a une semaine.

"Elles garantiront que (Vladimir) Poutine paie un prix encore plus élevé pour son agression à l'extérieur et la répression à l'intérieur", a déclaré Joe Biden.

Ces mesures, annoncées par le Trésor américain en même temps que des sanctions britanniques et européennes, ciblent des individus liés à la détention d'Alexeï Navalny ainsi que des responsables du secteur financier, de l'industrie d'armement, des réseaux d'achat et de contournement des sanctions imposées à Moscou par les Occidentaux depuis l'invasion du 24 février 2022. De nouvelles restrictions à l'exportation doivent également être imposées à une centaine d'entreprises.

Ce nouveau train de sanctions intervient alors que le projet de nouvelle aide militaire à l'Ukraine, porté par l'administration de Joe Biden, est toujours bloqué par l'opposition républicaine au Congrès.

"Après deux ans de guerre, les Ukrainiens continuent de lutter avec un courage admirable. Mais ils sont à court de munitions. L'Ukraine a besoin de plus de fournitures des États-Unis pour tenir face aux assauts incessants de la Russie, rendus possibles par les armes et les munitions de l'Iran et de la Corée du Nord", a déclaré Joe Biden.

"C'est pourquoi la Chambre des représentants doit adopter le nouveau projet de loi bipartisan sur la sécurité nationale, avant qu'il ne soit trop tard."

hn

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Dans une démarche significative, la CEDEAO prend des mesures en vue de renouer le dialogue avec les régimes militaires au Sahel. A noter cependant que le Burkina Faso, parmi les quatre États dirigés par des gouvernements militaires depuis 2020, reste absent de cette annonce, bien qu'il soit également soumis à des sanctions de la CEDEAO.

Après le Niger, la Guinée et le Mali, la Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a annoncé dans un communiqué publié le dimanche 25 février la levée des sanctions financières et économiques à l'encontre de la République de Guinée.

Ces décisions ont été prises lors d'un nouveau sommet extraordinaire convoqué samedi pour discuter de la politique, de la paix et de la sécurité au Niger, ainsi que des développements récents dans la région. Cependant, la levée des sanctions contre la Guinée et le Mali n'a pas été mentionnée dans l'allocution finale d'Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, en fin de journée samedi.

En Guinée, la CEDEAO avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l'arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021. Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.

 Le Mali qui a subi deux coups d'État en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières levées en juillet 2022, lorsque la junte au pouvoir a annoncé son calendrier de transition. La CEDEAO a également décidé de lever immédiatement les sanctions les plus sévères imposées au Niger depuis le renversement du président élu, Mohamed Bazoum, en juillet, a annoncé M. Alieu Touray samedi après-midi.

Le Burkina Faso, faisant partie des quatre États dirigés par des régimes militaires depuis 2020 et également soumis à des sanctions de la CEDEAO, n'est pas mentionné dans le communiqué final de l'organisation régionale.

Ces décisions marquent un pas de la CEDEAO vers le dialogue avec les trois régimes militaires, alors que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ayant notamment tourné le dos à la France et se rapprochant de la Russie, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Ces trois pays se sont regroupés au sein d'une Alliance des États du Sahel (AES).

mc

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