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Au cours de cet entretien, les deux ministres se sont félicités de l’excellence des liens de fraternité, de solidarité et de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso et qui se sont consolidés conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son frère le président Roch Marc Christian Kaboré.
A cette occasion, M. Bourita et Mme Sori-Coulibaly ont renouvelé la ferme détermination commune à renforcer davantage les liens d'amitié et de coopération multidimensionnelle dans divers secteurs d’intérêt commun sur les plans bilatéral, régional et international.
Ils ont également convenu d’étendre leur collaboration à de nouveaux domaines de coopération, notamment les volets économique, scientifique, technique et culturel, ainsi qu’en matière de sécurité, de défense et de lutte contre le terrorisme et le radicalisme, pour le bénéfice mutuel des deux pays.
Source: Ministère des Affaires Etrangères Maroc
Quatre cas de chauffeurs malades dont trois graves ont été signalés, mardi 18 janvier 2022 aux autorités départementales de Tengrela, annonce l'AIP, citant une source proche de la préfecture locale.
La Fondation Bill & Melinda Gates et Wellcome ont chacun promis 150 millions de dollars, soit un total de 300 millions de dollars, à la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), un partenariat mondial lancé il y a cinq ans par les gouvernements de la Norvège et de l'Inde, la Fondation Gates, Wellcome et le Forum économique mondial.
Ces engagements interviennent avant la tenue, en mars, d'une conférence mondiale de reconstitution des ressources destinée à soutenir le plan quinquennal visionnaire de la CEPI, qui vise à mieux se préparer, à prévenir et à répondre équitablement aux épidémies et pandémies futures, rapporte African Media Agency (AMA), mardi 18 janvier 2022.
« Alors que le monde répond au défi d'un virus en évolution rapide, la nécessité de fournir de nouveaux outils vitaux n'a jamais été aussi urgente », a déclaré Bill Gates, co-président de la Fondation Gates.
Depuis sa création, la CEPI a joué un rôle scientifique important dans la lutte contre les épidémies à travers le monde, en supervisant un certain nombre de progrès scientifiques et en mettant la préparation aux pandémies au centre du programme mondial de recherche et développement en santé.
Lorsque la pandémie de COVID-19 est apparue, la CEPI a réagi immédiatement, en constituant l'un des portefeuilles les plus vastes et les plus diversifiés au monde de vaccins candidats contre la COVID-19 – 14 au total, dont 6 conçus pour renforcer le développement et trois, inscrits sur la liste des vaccins d'urgence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
« Le message essentiel de cette pandémie est la nécessité d'avoir des organisations et des systèmes efficaces en place, prêts à riposter en cas de crise, et d'agir rapidement sur la base d'une science bien établie lorsque de telles crises se produisent inévitablement », a déclaré le Dr Jeremy Farrar, directeur de Wellcome. « Notre nouvel engagement de 150 millions de dollars témoigne de l'énorme potentiel que représente la CEPI pour protéger des vies contre les maladies infectieuses émergentes", a-t-il poursuivi.
Le Royaume-Uni accueillera la conférence de reconstitution des ressources de la CEPI le 8 mars 2022, à Londres. Cet événement de collecte de fonds réunira des gouvernements, des philanthropes et d'autres donateurs dans le but de soutenir le plan quinquennal de la CEPI visant à lutter contre le risque de pandémies et d'épidémies, afin d'éviter potentiellement des millions de décès et des milliards de dollars de dommages économiques.
AIP
Dans son intervention à l’occasion de la rentrée solennelle de l’exercice 2022 de son département ministériel, le 17 janvier à Abidjan, la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Ouloto, a partagé sa vision et les résultats attendus pour 2022, tout en invitant l’ensemble de ses collaborateurs à mettre l’accent sur la proximité dans l’exercice de leur mission.
La ministre Anne Ouloto a annoncé la déconcentration des canaux d’information et singulièrement du Système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l’État (SIGFAE) dans les Directions régionales, ainsi que le paiement effectif de la première pension de retraite immédiatement, le mois suivant la radiation des effectifs de la Fonction publique.
La ministre a aussi annoncé la réforme de l’Ecole nationale d’Administration (ENA) pour en faire une institution de formation des hauts cadres de l’administration, de la prospective et de l’ingénierie administratives. Le Conseil de Discipline de la Fonction publique et le Secrétariat de l’Ordre du mérite de la Fonction publique feront également l’objet d’une réforme, a indiqué Anne Ouloto. Avant d’annoncer l’adoption d’un projet de loi portant statut général de la Fonction publique et l’adoption du Code d’éthique et de déontologie de l’agent public.
En matière de modernisation de l’Administration, il est prévu la signature électronique des actes administratifs, l’amélioration de l’accueil de l’usager client et la célérité dans le traitement des réclamations et le lancement des travaux de la deuxième version du SIGFAE, en vue du renforcement du réseau.
Anne Ouloto entend également achever le processus de dématérialisation de l’ensemble des processus du ministère et l’accélération de la politique de digitalisation et d’informatisation de l’ensemble des services publics.
Pour la ministre, l’exemplarité et la redevabilité doivent s’inscrire dans les actions des fonctionnaires et agents de l’État comme des obligations.
"Pour l’exercice 2022, je voudrais indiquer que toutes nos actions devront s’exécuter dans le strict respect des procédures, avec célérité, transparence et efficacité. Elles devront s’inscrire dans une démarche qualité, et observer les valeurs d’intégrité, d’équité, de responsabilité et de redevabilité", a-t-elle dit.
La ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration a, par ailleurs instruit le Comité éthique, de développer un plan de communication, d’information et de sensibilisation, visant à encourager les personnels à renforcer et promouvoir les valeurs d’éthique et professionnelles du ministère, et invité l’Inspection générale, à intensifier le contrôle du fonctionnement et le respect des règles de gestion administrative et financière de l’ensemble des services du ministère.
Concernant les organisations syndicales, Anne Ouloto a appelé les acteurs de ce secteur à prendre leur part dans la construction d’une administration publique efficace, en privilégiant le dialogue.
Tous ces chantiers et résultats attendus ont été consignés dans des lettres de mission que la ministre Anne Ouloto a remises à chaque responsable de direction opérationnelle du ministère.
"L’engagement du gouvernement à promouvoir une Côte d’Ivoire solidaire exige de chacun de nous que nous agissions, au quotidien, à améliorer les conditions de vie des populations et à leur faciliter l’accès à des prestations de service public de qualité", a insisté la ministre.
Au titre du bilan 2021, Anne Ouloto a rappelé la bonne tenue de la première édition des Journées de la Fonction publique du 13 au 17 décembre qui a permis d’améliorer la perception des citoyens de l’administration publique.
mc
Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a effectué le 15 janvier 2022 à Bouaké, une visite de la future zone industrielle et du chantier de la piscine municipale.
Le Chef du gouvernement a fait une visite du site de plus de 400 hectares de la future zone industrielle de Bouaké, exclusivement dédiée à la transformation de l’anacarde.
Quant à la piscine municipale, les travaux ont été lancés le 25 septembre 2020.
L’ ouvrage comportera, en plus de la piscine, des restaurants, une boîte de nuit, une salle polyvalente, une salle des fêtes, un amphithéâtre plein air, une salle de sport et des espaces de prestations artistiques.
L’infrastructure est bâtie sur une superficie de 5 000 m2.
Les deux infrastructures modernes vont, non seulement contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations de la région du Gbêkê, mais elles vont également créer des emplois pour la grande satisfaction de la jeunesse de Bouaké.
Ces visites ont eu lieu en marge de l’inauguration du Centre de Bureautique, de Communication et de Gestion de Bouaké (CBCG).
mc
Pour la réalisation de sa politique d’industrialisation, le gouvernement a décidé de s’appuyer sur sa jeunesse à travers le renforcement de ses capacités via l’enseignement technique et la formation professionnelle, a indiqué Patrick Achi.
C’était à l’occasion de l’inauguration du Centre de Bureautique, de Communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké, le 15 janvier 2022.
Selon le Premier Ministre, cette volonté du gouvernement se justifie par le fait que la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui d’ouvriers, de techniciens, de scientifiques, d’ingénieurs pour accélérer la machine de ses entreprises, celle de son marché de l’emploi, celle de sa Nation.
"Dans ce cadre, l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage constituent un volet absolument cardinal de cette stratégie ; car ils correspondent à la stratégie de développement du pays, à la croissance de notre industrie, aux besoins en main d’œuvre de nos entreprises", a expliqué le Premier Ministre.
L’inauguration du CBCG de Bouaké, le 15 janvier 2022, marque l’accélération de l’édification des centres et lycées d’enseignement technique et de formation professionnelle, dotés d’internats, sur toute l’étendue du territoire national, a-t-il indiqué.
Après Bouaké, sont en cours d’achèvement ou d’équipement les collèges d’enseignement technique d’Issia et de Bouaflé et le Lycée Professionnel Hôtelier de Yamoussoukro, pour un montant global de près de 6 milliards de FCFA, dont 80% sur financement du Fonds Saoudien pour le Développement ; et le Lycée Professionnel Agroalimentaire et de Maintenance Industrielle de Yopougon, financé par la France via le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), pour un investissement de plus de 11,5 milliards de FCFA.
Pour l’avenir, les travaux de construction de 19 établissements ont démarré dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards de FCFA et la construction de nombreux autres établissements est en négociation avec des partenaires techniques et financiers, à en croire le Chef du gouvernement.
"J’encourage Monsieur le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, à poursuivre ses efforts pour réaliser cette volonté de Son Excellence Monsieur le Président de la République de doter notre pays d’un système de formation professionnelle robuste, innovant et attrayant qui réponde aux besoins prioritaires du marché de l’emploi et permette l’essor de notre industrie nationale", a dit Patrick Achi.
Face aux enjeux d’industrialisation de la Côte d’Ivoire, l’ambition du gouvernement, avec la création d’un ministère dédié, est de faire passer le taux de scolarité dans le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à plus de 15% d’ici 2025.
Selon le Premier Ministre Patrick Achi, "la transformation structurelle de l’économie, sera mise en œuvre dès cette année de façon accélérée".
mc
En Côte d’Ivoire, des centaines de salles de classe ont été construites avec des déchets plastiques recyclés. Grâce à cette technologie innovante, des milliers d’enfants ont la chance d’apprendre dans de bonnes conditions. Et l’environnement asphyxié par la pollution plastique respire mieux et peut reprendre des couleurs.
Sorties des poubelles, elles sont sans complexe et plutôt tendances. Ecologiques et confortables, les salles de classe en plastique recyclé jouent les coquettes dans les écoles où elles sont construites. Enseignants et élèves sont séduits par ces classes aérées, imperméables à l’eau et résistantes aux vents violents. La Côte d’Ivoire, grâce à une initiative de l’Unicef, fait le pari de vider les décharges de leurs déchets plastiques pour construire des salles de classe.
A Toumodi-Sakassou, village situé à 300 km au Nord d’Abidjan, trois salles de classe ont été ouvertes pour la rentrée 2019-2020. Chacune a une capacité moyenne de 50 élèves. Ces classes confortables et lumineuses ont donné le sourire aux apprenants.
Les enfants peuvent désormais apprendre dans les meilleures conditions. Ils peuvent maintenant étudier sans se soucier du temps qu’il fait. L’école est alimentée par des panneaux solaires.
En plus des salles de classe, des latrines ont aussi été construites à partir de briques de plastique recyclé. Offrant ainsi aux enfants de la localité un environnement propice aux études.
A Abidjan, dans la commune de Port-Bouët, l’école publique de Gonzagueville a été une des premières à bénéficier de ces classes écologiques. Les trois salles de classe accueillent les tout-petits pour les petite, moyenne et grande sections de la maternelle. Dans ce quartier populaire, ces classes ont permis d’accroître les capacités d’accueil de cette école publique qui était à l’étroit.
A Touba, au Nord-ouest du Pays, l’Unicef a remis, le 28 octobre 2019, un bâtiment de trois salles et un bureau en plastique recyclé à l’école primaire publique Municipalité 1. Ces salles ont décongestionné cette école qui comptait plus de 600 écoliers.
Dans les différentes localités, ces écoles ont permis d’avoir des effectifs raisonnables et d’améliorer les conditions de travail des enseignants. Elles constituent également un bel exemple pour initier et sensibiliser les enfants à la préservation de l’environnement.
Depuis le démarrage du projet, ce sont au total 210 salles de classe qui ont déjà été livrées par l’Unicef. L’objectif est de construire 500 salles de classe pour plus de 25.000 enfants.
Des artistes et des activistes ont été impliqués pour expliquer aux enfants les défis et les dangers qui menacent la planète.
« Travailler sur ce projet entouré de jeunes passionnés est un réel plaisir. Mon organisation appuie l’Unicef pour transformer toutes les écoles construites en briques de plastique recyclé en des écoles vertes, grâce à l’installation de panneaux solaires, de stations de lavage des mains et de toilettes pour un environnement sain », souligne Andy Costa, le célèbre activiste écologiste.
Cette technologie a été inventée par un couple colombien qui a créé son entreprise sociale, "Conceptos Plasticos", en 2014.
Une salle de classe en plastique recyclé coûte environ 30% moins cher et dure cinquante (50) années de plus que les constructions classiques.
Il faut environ 8 tonnes de déchets plastiques pour construire une salle de classe.
C’est dire l’impact que cette technologie peut avoir dans la lutte contre la pollution plastique qui reste un défi majeur pour la planète.
Selon l’Unicef, le district d’Abidjan produit, chaque jour, près de 288 tonnes de déchets plastiques et seulement 5% de ces déchets plastiques sont recyclés.
Dans le cadre de ce projet, l’Unicef, en partenariat avec l’entreprise sociale colombienne Conceptos Plásticos, a posé le 29 juillet 2019 la première pierre d’une usine pour transformer les déchets plastiques collectés en Côte d’Ivoire en briques. L’usine recyclera 9 600 tonnes de déchets plastiques par an.
Les déchets plastiques détruisent les paysages et envahissent les océans. 300 millions de tonnes de déchets plastiques sont générées chaque année dans le monde. 10% de la production des emballages à usage unique dérivent dans les eaux. Il faut savoir qu’une fois jeté dans la nature, le plastique met entre cent (100) et quatre-cents (400) ans pour se désagréger.
MC
La disponibilité du crédit intérieur est une condition essentielle pour une croissance économique constante dans les pays en développement. La vitalité des services financiers tels que la banque, l'épargne, le financement par emprunt et par actions, la gestion des investissements et les prêts aux points de vente dépend en grande partie de la maturité de son secteur du crédit national. Le marché intérieur du crédit nigérian fait pâle figure par rapport à des pays similaires de même taille.
Pour le contexte, le crédit au secteur privé au Nigeria est d'environ 12 % du PIB, inférieur aux 129 % de l'Afrique du Sud et aux 134 % de la Malaisie. Des ratios élevés de crédit au secteur privé dans ces pays ont contribué à accélérer la croissance du secteur réel, à créer des possibilités d'innovation innovantes pour les entreprises axées sur la technologie, à accélérer le développement financier, à assurer le fonctionnement efficace de l'économie et à garantir la prospérité du secteur privé.
La Banque centrale du Nigéria (CBN) et d'autres partenaires au développement, dont la Banque de l'industrie (BoI), la Banque de l'agriculture (BoA), entre autres, se sont lancés dans d'importantes injections de crédit pour soutenir les secteurs critiques de l'économie, mais la rareté des l’infrastructure d'évaluation du crédit garantit que de nombreux emprunteurs potentiels se voient refuser l'accès aux prêts, et lorsqu'ils le font, ils peuvent être facturés jusqu'au triple du taux d'intérêt de base. Cette exclusion financière a des conséquences importantes pour le secteur réel, car le manque d'accès au crédit peut décourager l'entrepreneuriat, l'investissement et la croissance économique.
La start-up canadienne de technologie financière et la société d'évaluation du crédit, Periculum, a été lancées au Nigéria pour relever le défi du crédit intérieur aux marchés mal desservis. Axée sur l'amélioration de l'inclusion financière dans les marchés émergents grâce à des outils d'évaluation de crédit automatisés qui comblent le déficit de crédit à la consommation et aident les institutions financières à fournir des facilités de crédit aux personnes financièrement exclues tout en prenant des décisions plus judicieuses, Periculum a officiellement lancé aujourd'hui ses offres de produits de services financiers lors d'une interaction avec les médias.
S'exprimant lors du lancement, Michael Temitope Collins, fondateur et PDG de Periculum, a déclaré : « L'Afrique a besoin de crédit intérieur pour stimuler une croissance économique réelle. L'absence d'infrastructure d'évaluation du crédit basée sur la technologie a limité la qualité et la quantité des prêts et peut être à l'origine des primes de risque que les emprunteurs doivent payer et du harcèlement pratiqué par les prêteurs prédateurs dans des pays comme le Nigeria. Periculum va changer cela. Nous sommes un fournisseur de premier plan de services d'analyse de données et d'évaluation de crédit ciblant explicitement les marchés mal desservis. Nous aidons nos clients à réduire leurs longs délais de traitement des demandes de prêt et les taux de défaut de paiement et offrons des prêts aux personnes sous-bancarisées et consommateurs non bancarisés ainsi que les micro, petites et moyennes entreprises. Grâce à des services d'évaluation de crédit fiables et basés sur la technologie, les institutions financières peuvent augmenter faciliter les prêts à ceux qui ont besoin de crédit.
La société a également annoncé la nomination d'un directeur général, Damilola Aluede, pour accélérer ses activités au Nigeria.
Fondée en 2019, Periculum aide ses clients bancaires et prêteurs à identifier les risques de fraude, à évaluer la solvabilité et à analyser les données existantes. Periculum propose des solutions de prise de décision, d'analyse et de souscription de crédit en temps réel aux institutions financières, notamment les banques, les sociétés financières non bancaires et les sociétés de technologie financière. En fournissant des informations sur la solvabilité financière des clients et en automatisant le processus de décision de prêt, les clients de Periculum peuvent recueillir et analyser les informations sur les emprunteurs et attribuer une cote de crédit plus rapidement, avec des résultats réels sur l'inclusion financière au Nigeria et sur d'autres marchés.
Periculum propose des API d'agrégation de données et des solutions de plate-forme qui agrègent les données de partenaires, y compris les API bancaires ouvertes et les bureaux de crédit, pour fournir des profils financiers et de données complets des emprunteurs potentiels et des entités tierces. Certains de ses clients incluent Fundii, Lendaba, Sycamore, Golden Ox Partners, Vola Africa et Venero.
Sur sa feuille de route de produits et ses services actuels, Collins a ajouté : « Nous proposons des services qui incluent le développement de modèles de crédit, l'agrégation et l'analyse de données SMS, l'analyse de données financières et d'autres solutions analytiques de données. Nous pouvons aider nos clients avec des solutions telles que la détection des fraudes, des informations pour les prêteurs basées sur la segmentation de la clientèle et la valeur du cycle de vie du client, des informations sur les détaillants et les opérateurs de guichets automatiques, et plusieurs autres avantages".
La startup a été acceptée dans Techstars en 2021 et fait partie de la cohorte Techstars Montréal AI 2021, ainsi que du Founder Institutes’ Select Portfolio. En octobre 2021, Periculum a levé un financement de pré-amorçage de 620 000 $ pour l'aider à élargir son équipe, à améliorer le développement de produits et à étendre ses opérations au Nigeria et sur d'autres marchés. L'entreprise fournit actuellement des services à des clients au Canada et au Nigeria et prévoit de s'étendre au Ghana, au Kenya et en Égypte avant la fin de 2022.
Pour de nombreux pays d'Afrique, il existe toujours un écart financier. En s'attaquant au défi de l'évaluation du crédit, Periculum peut construire l'infrastructure financière qui aide à résoudre le problème de l'accès aux services financiers et améliore les résultats de développement pour des millions de personnes, avec de meilleures opportunités pour les entreprises, les institutions financières et les prêteurs.
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L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré aujourd’hui qu’il fallait mobiliser plus de 138 millions d’USD de fonds d’urgence pour aider 1,5 million de personnes vulnérables dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique dont les champs et les pâturages subissent les effets dévastateurs d’une sécheresse prolongée. La FAO faisait ce constat alors qu’elle dévoilait son plan complet d’intervention dans lequel elle appelle à de larges mesures de soutien de l’agriculture dans la région.
Dans une région déjà exposée à l’insécurité alimentaire en raison des conditions météorologiques extrêmes, de la rareté des ressources naturelles et des conflits, la pandémie de covid-19 et l’invasion acridienne de 2020 et 2021 ont poussé les capacités d’adaptation des communautés rurales à leurs limites, ce qui a sapé la productivité agricole.
Aujourd’hui, une troisième saison de sécheresse due à La Niña fait craindre l’apparition d’une crise alimentaire de grande ampleur dans la région si les communautés rurales productrices de denrées alimentaires ne reçoivent pas une aide adaptée et en temps utile pour répondre aux besoins des saisons agricoles à venir.
En Éthiopie, au Kenya et en Somalie, les pays les plus touchés, il ressort des projections que quelque 25,3 millions de personnes se trouveront dans une situation d’insécurité alimentaire très aiguë d’ici à la mi-2022. Si ce scénario devait se concrétiser, la situation dans la Corne de l’Afrique figurerait parmi les pires crises alimentaires au monde.
Soutenir les moyens de subsistance en milieu rural: un impératif
Dans le cadre de son plan d’intervention face à la sécheresse dans la Corne de l’Afrique, la FAO appelle à la mobilisation de plus de 138 millions d’USD pour aider les communautés rurales à faire face à cette menace la plus récente. Sur ce montant, 130 millions doivent être débloqués d’ici fin février pour apporter de toute urgence une aide aux communautés particulièrement vulnérables, tributaires de l’agriculture, dans les trois pays les plus touchés.
«Nous savons d’expérience que le soutien à l’agriculture dans des situations comme celle-ci a un impact énorme – que lorsque nous agissons rapidement et au bon moment pour fournir de l’eau, des semences, des aliments pour animaux, des soins vétérinaires et de l’argent aux familles rurales en danger, il est possible d’éviter les catastrophes alimentaires», a déclaré M. Rein Paulsen, Directeur du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO.
«Eh bien, le bon moment, c’est maintenant. Il est urgent de soutenir les pasteurs et les exploitations agricoles de la Corne de l’Afrique, immédiatement, car le cycle des saisons n’attend pas», a-t-il ajouté.
En 2011, une grave sécheresse a contribué à l’apparition d’une famine en Somalie, qui a fait périr plus de 260 000 personnes d’inanition, pour la plupart avant la déclaration officielle de la famine.
Toutefois, en 2017, des famines qui auraient pu apparaître en raison de la sécheresse dans quatre pays de la grande Corne de l’Afrique ont été évitées grâce à une action internationale concertée, qui visait à agir rapidement et à aider en priorité les communautés rurales à faire face aux stress avant que ceux-ci ne dégénèrent en crises alimentaires.
L’heure tourne déjà, a prévenu M. Paulsen. En cette période de soudure qui vient de commencer, les possibilités de pâturage sont peu nombreuses pour les familles de pasteurs, et leur bétail va avoir besoin d’un soutien nutritionnel et vétérinaire. Quant aux familles qui vivent des cultures, elles doivent disposer des semences et des autres fournitures nécessaires pour pouvoir commencer leur travail dès le début de la principale saison de plantation, le Gu, en mars.
Plan d’action de la FAO
Dans le cadre de son plan d’intervention face à la sécheresse, la FAO vise à apporter un soutien à 1,5 million de personnes parmi les populations rurales les plus exposées en Éthiopie, au Kenya et en Somalie.
Pour les familles de pasteurs, il s’agit entre autres choses de fournir des aliments pour animaux et des suppléments nutritionnels et aussi de faire fonctionner des cliniques vétérinaires mobiles pour que les animaux restent en bonne santé et produisent du lait, de transporter de l’eau vers de nouveaux réservoirs repliables de 10 000 litres dans des zones reculées et d’améliorer les puits existants grâce à l’énergie solaire.
Pour les familles qui vivent des cultures, la FAO a pour objectifs de distribuer des semences de variétés tolérantes à la sécheresse et à maturité précoce de sorgho, de maïs, de niébé et de haricot mung (riche en protéines), ainsi que des légumes riches en nutriments, d’organiser des services de préparation à la plantation et de labourage, d’assurer l’accès à l’irrigation et de dispenser des formations aux bonnes pratiques agricoles.
Les programmes «espèces contre travail» permettront aux ménages valides de gagner un revenu supplémentaire en participant à la remise en état des infrastructures agricoles, comme les canaux d’irrigation ou les puits tubulaires. Les familles qui ne sont pas en mesure de travailler pour des raisons de santé ou autres recevront des aides en espèces sans condition.
En apportant aux familles rurales un revenu disponible supplémentaire, on leur donne les moyens d’acheter de la nourriture sur les marchés en attendant les récoltes.
En Somalie, le plan de la FAO prévoit la fourniture de bateaux, de matériel et de formations pour aider les communautés côtières qui ne pratiquent pas habituellement la pêche à s’assurer une nouvelle source de calories et de protéines dont elles ont bien besoin, en s’appuyant sur les activités en cours de la FAO visant à promouvoir la diversification des moyens de subsistance dans le pays.
S’il est entièrement financé, ce plan permettra de produire jusqu’à 90 millions de litres de lait et jusqu’à 44 000 tonnes de cultures de base au cours du premier semestre 2022, ce qui mettra en sécurité pendant au moins six mois plus d’un million de personnes en situation de grande insécurité alimentaire.
Des solutions durables
En permettant aux gens de rester dans leur région, de rester productifs et de préserver leurs moyens de subsistance, tout en renforçant leur résilience, l’intervention de la FAO jettera les bases d’une stabilité et d’une sécurité alimentaire à plus long terme.
«Cela fait des années que nous observons les mêmes cycles de vulnérabilité et de stress qui sapent la productivité agricole dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique. Il est temps d’investir davantage dans la lutte contre les facteurs de la faim et de renforcer la capacité des gens à continuer de produire même lorsqu’ils sont frappés par des chocs comme la sécheresse, afin que les chocs inévitables ne se transforment pas inévitablement en crises humanitaires», a déclaré M. Paulsen.
Source: FAO