Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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J'ai suivi les différents avis enflammés des uns et des autres. Je continue d'écouter les murmures et autres réactions rugueuses, émises par les pour ou contre, des potentiels protagonistes de ce mélodrame sportif que vit la Côte d'Ivoire.   

Depuis la mise sous coupe réglée de la Fif par la Fifa et la Caf, en décembre 2020, plus rien n'a été comme par le passé. Le milieu et l'environnement de notre foot, se sont littéralement dégradés. Son fondement unitaire a volé en éclats.

Désormais, c'est la foire. Le marché. Chacun y va de ses sarcasmes, certitudes fondées ou pas. La passion l'emporte plus que de raison. Les antagonismes sont sans pitié. Les Journalistes font feu de tout bois. Chaque camp fourbit des armes acérées pour chercher à détruire l'autre. La Fifa est en train de rabaisser et de banaliser  notre pays. Comment démêler l’écheveau ? Il faut s’appuyer voire savoir s’appuyer sur les réussites du passé.

A-t-on besoin de parrainage pour devenir Président ? Seuls les clubs votent. D’où vient ce sésame ? Quelle est cette intrusion dans la gestion de notre foot ?

Vouloir imposer un candidat ? Moi je n’ai aucune préférence. Pour autant, je ne suis pas moins attentif aux slogans ainsi qu’aux qualités dont on affuble des candidats. L’Etat ivoirien doit réagir.

Pourquoi vouloir imposer un candidat ? Pourquoi tant de tripatouillages ? Toutes ces contorsions des textes ? Textes pourtant discutés à  l’AG et amendés  par les clubs. La Fifa n’avait pourtant pas fait d’objections de fond sur cette procédure. Pourquoi et pour quelle raison fondamentale on voudrait décider du rejet des dispositions réglementaires pour voter librement par les clubs  qui, nolens volens, restent les maîtres du jeu.

Celui qui n’a pas compris cela pourrait se perdre mille fois ; en conjectures parce que la réalité a pour fondement l’existence des clubs structurés en statuts et règlement intérieur conformément aux textes de la Fifa et de la Caf. Vouloir  forcément trouver des arguments fallacieux et nébuleux, on finit par se perdre dans ses propres contradictions.

Le football est, dit-on, l’opium du peuple. Comme tel, il touche et concerne tout le monde à la fois et chaque aficionado est fondé à croire qu’il est un spécialiste. Et comme tel, lui aussi ; pense qu’il a  la science infuse ou bien la solution. Comme tel, il pense peut-être à raison que sa perception personnelle doit prévaloir sur celle des autres qui ne la partageraient pas. Là se situe l’une des très grosses difficultés de l’analyse rationnelle objective autant que possible d’une situation dans laquelle se trouve plongé dans des contradictions abyssales le football ivoirien.

Il est clair cependant que l’on relève trop d’élucubrations et de postures sentencieuses parce que depuis la nuit des temps parrainage ou pas (je ne sais même pas à quoi ça sert) pour être candidat à la présidence de la Fif, n’importe qu’elle citoyen porté par un club peut briguer le suffrage des autres clubs pour accéder à la présidence de la fédération de football de son pays en l’occurrence la Côte d’Ivoire.

Alors pourquoi tant de tracasseries et d’obstacles fictifs ? Ah l’homme, comment cette espèce volatile, insaisissable et pourtant dotée d’une conscience humaine, peut-il se comporter comme si les valeurs morales étaient en l’espèce du beurre, sans intérêt et qu’on a l’impression qu’il y a une volonté d’imposer une gouvernance avec des hommes que la Fifa-Caf auront choisi. La nomination du Cornor-fif en janvier 2021 a obéi à cette logique et en est une illustration patente.

La Fifa veut changer les règles du jeu en plein match. Les manœuvres de diversion vont à l’encontre des valeurs du foot. Infantino et Motsépe (anciens ramasseurs de balles) ne peuvent réinventer le foot et en modifier le fondement organique. Il y a manifestement une INTRUSION inacceptable de la tutelle internationale dans un processus local qui se passe dans les règles de l’art en tenant compte des textes de la FIF.

Tout citoyen qui aspire à diriger la FIF peut faire acte de candidature. Si les clubs l’élisent, tant mieux. Or, en l’espèce, tout porte à croire que l’on voudrait infantiliser les organes dirigeants du football d’un pays qui est devenu à force de travail, de persévérance et d’investissement l’une des grosses pointures du football africain, champion d’Afrique à deux reprises et deux fois mondialiste.

 Tout n’est certes pas parfait et tout ne sera jamais parfait ni pour la Côte d’Ivoire ni pour aucun autre pays dans le monde, mais de grâce que l’on laisse à la FIF suffisamment de liberté pour penser son football et le faire rayonner avec ses propres compétences, ses propres rêves et ses  ambitions. Que l’on se souvienne, après plusieurs tentatives et autant de sacrifices, que c’est avec un Ivoirien à la tête de la sélection en 1992 qui nous  gagnâmes notre première étoile… Le football, comme la vie, est une école.

Et ceux qui en savent beaucoup ou assez, parlent peu. Tout se joue sur le rectangle vert et au fond des filets dans le respect de l’adversaire et les règles de la discipline.  

Bamba Alex Souleymane

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Experts et parties prenantes du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique, participent depuis lundi 09 mars 2022 à Abidjan, à diverses réunions destinées dans le cadre du mécanisme africain de réforme de la pêche (AFRM) de l’Union africaine (UA).

Ces rencontres, auxquelles participent des acteurs étatiques et non étatiques du secteurs issus de plusieurs pays, sont une initiative du Bureau interafricain des ressources animales de l'Union africaine (UA-IBAR), un bureau technique relevant du Département de l'agriculture, du Développement rural, de l'Economie bleue et de l'Environnement durable de la Commission de l'UA, et de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

La pêche, un rôle social et nutritionnel important

Le secteur de la pêche joue un rôle social et nutritionnel important avec une valeur brute de plus de 26 milliards de dollars américains, environ 12 millions d’emplois avec des femmes constituant environ 27 % de la main-d'œuvre totale. La production totale de poisson en Afrique est d'environ 12,5 millions de tonnes, soit environ 6 % de la production mondiale de poisson.

Le secteur contribue à 1,26 % du PIB, avec environ 9,6 kg de consommation de poisson par habitant, soit moins de la moitié de la moyenne mondiale (20,5 kg). En outre, le secteur joue un rôle important dans le commerce international et régional ; l'Afrique importe environ 5 milliards de dollars américains de poisson par an et exporte environ 7 milliards de dollars.

« Cependant, ces avantages sont menacés car les quantités de poissons capturés approchent rapidement de leurs limites ; (…) le secteur est également confronté à d'autres défis environnementaux, tels que les impacts du changement climatique et de la pollution », a relevé le représentant de l’AUDA-NEPAD, Dr Clement Adjorlolo, à l’ouverture de la réunion inaugurale des groupes de travail révisés du mécanisme africain de réforme des pêches à l’hôtel Belle Côte d’Ivoire d’Abidjan.

Le représentant de l’ UA-IBAR, Mohamed Seisay, a pour sa part appelé les participants, notamment de représentants des petits producteurs, des experts, ainsi que des acteurs étatiques, à s’engager dans la promotion les bonnes pratiques de pêche.

Le représentant du ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Stéphane Séripka, a salué l’initiative de ses travaux, estimant que la mise en œuvre du Mécanisme africain de réforme de la pêche va redynamiser le secteur.

Le mercredi 09 mars 2011, une réunion du comité de réflexion (« think tank ») du du Mécanisme africain de réforme de la pêche s’est également ouverte dans la capitale économique ivoirien et devra prendre fin vendredi.

Source : AIP

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Zahra Bahjawi, directrice générale de Smart Africa Consulting a rencontré ce mardi 8 mars 2022 la presse au Plateau pour donner de plus amples détails sur la caravane de l’orientation. Un événement qui offre l’opportunité aux nouveaux bacheliers et aux étudiants d’étudier au Maghreb avec des facilités.

Cet évènement qui se tiendra dans deux villes de la Côte d’Ivoire. A savoir Yamoussoukro le 16 mars 2022 et à Abidjan du 17 au 19 mars 2022. C’est une occasion  idéale pour les élèves, étudiants et parents en vue de découvrir les systèmes d’enseignement reconnus à l’échelle internationale. A se renseigner également sur toutes les modalités pratique notamment les filières, le cursus, les conditions d’accès, les modes de sélection et visas…

L’un des objectifs le plus important, c’est de favoriser le networking et le développement de partenariats qui sont de nature à diversifier davantage les ponts de mobilité étudiante entre la Côte d’Ivoire et le reste du monde.

Smart Africa Student qui est une plate-forme qui accompagne les bacheliers et les étudiants dans la finalisation de leurs choix d’orientation ou réorientation regroupe les plus grandes universités, notamment au Maroc, en Tunisie, au Canada et d’autres pays.

Selon Zahra Bahjawi, directrice générale de Smart Africa : « La Caravane de l’Orientation offre aux visiteurs un panorama de domaines formations-métiers en étroite relation avec les besoins des entreprises ivoiriennes : ingénierie, médecine, paramédical, commerce, gestion, management, classes prépas, digital, architecture, tourisme, droit, sciences politiques ».

Cette année, la caravane de l’orientation connaitra une innovation majeure.

Au dire de madame Bahjawi : «  dans la continuité de la manifestation et afin d’inscrire l’accompagnement des étudiants dans la durée, les organisateurs mettent à la disposition des jeunes une plateforme digitale à la pointe de la technologie : www.smartstudent.africa. Cette solution novatrice a été pensée pour répondre à toutes les interrogations en matière d’orientation ». Et de préciser que les services de sa structure sont  gratuits.

« On passe des tests gratuitement. Ce qui est important. Tous les services de Smart Africa sont gratuits. On accompagne les étudiants, on fait venir des écoles pour qu’elles donnent l’information sur la procédure, l’enregistrement dans l’école, le départ d’ici, l’accueil à Casa. Tout ce qui est démarche administrative, logement adéquat, faire la carte consulaire, la carte de séjour. Tous ces services et le suivi tout au long de ses études », a-t-elle fait savoir.

A noter Smart Africa Student a ouvert son bureau à Abidjan en février 2021 après  l’ouverture de ses bureaux à Libreville (Gabon) et à Kinshasa (RDC),

mc

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Selon l’Unesco, 6 700 langues sont parlées à travers le monde. Malheureusement 43% de ces langues sont menacées de disparition. Dans le système éducatif et dans le domaine public, l’Unesco évoque quelques centaines de langues qui sont véritablement valorisées, et moins d'une centaine sont utilisées dans le monde numérique. Ce qui voudrait dire que toutes les deux semaines, une langue disparaît pour toujours, emportant avec elle tout un patrimoine culturel et intellectuel.

C’est bien cette crainte qui anime le Pr Joseph Bogny, maître de conférences, et par ailleurs chef de département des sciences du langage, à l’université Félix Houphouët-Boigny. A l’occasion d’une table-ronde organisée par ce département, le mercredi 2 mars dernier, il a plaidé pour que le baoulé, bété, senoufo et le dioula soient pratiqués dans l’administration ivoirienne.

Pour le Pr Bogny Joseph, on ne devrait pas empêcher un citoyen de s’exprimer dans sa langue maternelle, même s’il se trouve dans un service public.

« Il devrait pouvoir échanger dans sa langue maternelle et non lui imposer le français », soutient-il.

Et de poursuivre pour ajouter que nous avons perdu beaucoup de nos richesses à cause de la perte de nos langues maternelles. Or celles-ci représentent en quelque sorte notre âme ; donc les laisser disparaître revient à perdre notre âme.

«Aucun peuple, aucune nation ne s’est développée à partir d’une langue étrangère. », a-t-il attiré l’attention de tous, tout en exhortant chaque africain, et particulièrement les Ivoiriens à parler leurs langues.

Lesquelles, selon le Pr Foba, proviennent d’une même grande famille de langue qu’est le Niger Congo. Même s’il existe 4 groupes linguistiques en Côte d’Ivoire, avec une soixantaine de langues. Le Pr Foba estime que les ressemblances évidentes entre les langues ivoiriennes devraient pouvoir aider chacun à comprendre que nous sommes un.

«Si nous partons du postulat que nos langues ont une même origine, cela doit amener chacun à comprendre que nous sommes un et que nous devons vivre ensemble", a-t-il clamé.

Si tel est le cas, a insisté le linguiste, il faut convaincre, sinon accompagner le politique dans son aménagement linguistique.

Dans nos différentes cultures, nos langues peuvent nous aider à sensibiliser sur des pratiques telles que l’excision, condamnée par la société.

Le Dr Houmega qui a dénoncé l’excision chez le peuple yacouba relève comme causes entre autres : un fait culturel, la domination masculine , l’interdiction de l’accès à l’orgasme, un fait de mariage etc.

Elle estime qu’il faut éduquer nos sociétés à bannir cette pratique qui déshonore la femme, à travers le monde( France, Mali, Soudan, Colombie, Égypte etc.).

Cette table-ronde fait suite à la journée internationale de la langue maternelle instituée par l’Unesco, tous les 21 février de chaque année dans le but de promouvoir et préserver la diversité linguistique et culturelle. Elle avait pour thème: origine commune des langues ivoiriennes: quel impact scientifique, politique, économique et social ?

 

 

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Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a eu le 08 mars 2022 à Abidjan, une séance de travail avec les responsables du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme et de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), en vue de trouver des solutions durables pour faire face au phénomène de l’affaissement des immeubles à Abidjan.

« J’ai souhaité cette rencontre afin d’échanger et de nous enrichir mutuellement de nos expériences, à la faveur des deux accidents, à savoir les effondrements d’immeubles, survenus en l’espace de quelques jours. Cela a jeté l’émoi au sein de la population et de l’opinion publique. Du travail est certes fait par le gouvernement, en termes de contrôles, mais nous avons le devoir de parfaire ce que nous faisons. Et ce, avec les acteurs de terrains que vous êtes », a déclaré Patrick Achi.

Et d’ajouter qu’il s’agit d’accentuer les recommandations, en ce qui concerne l’édification de biens immobiliers. A savoir, faire respecter les critères de base et les contraintes qui sont requis, en termes de construction et de qualité des matériaux. Il va falloir, a-t-il dit, mettre en œuvre les moyens pour être beaucoup plus efficace et prévenir la survenance de tels évènements, ou sévir davantage à l’encontre de ceux qui ne respectent pas les normes édictées. 

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, a indiqué que les préoccupations relatives à l’effondrement d’immeubles sont partagées par son ministère et les maires, car les deux parties travaillent sur le bâti urbain.

« Il s’agit pour nous de permettre à nos compatriotes d’être en sécurité, dans un cadre structuré. Après les deux drames qui sont survenus récemment, nous avons décidé de collaborer plus étroitement et de réunir tous les moyens pour réduire le risque à la construction », a-t-il déclaré.

A propos des effondrements d’immeubles à Abidjan, le ministre a révélé que son département a enregistré une vingtaine avant 2020, neuf (9) en 2020, deux (2) en 2021 et pour le moment deux (2) en 2022.

Poursuivant, il a indiqué que 9867 contrôles ont été effectués en 2021. Quant aux démolitions, l’on en compte une en 2020, 51 en 2021 et 5 en 2022. 

MC

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 Convaincu de la contribution essentielle des femmes à la construction du pays, le gouvernement, par des actions concrètes, lève les contraintes qui freinent leur autonomisation.

Déjà en 1946, treize (13) jeunes filles figuraient parmi "les Compagnons de l’aventure 46" envoyés en France, à la conquête du savoir. Dès les années 1960, le pays a entrepris la construction de lycées de jeunes filles qui comptent au nombre des établissements d’excellence. Et depuis, les Ivoiriennes n’ont eu de cesse de montrer leur détermination à participer au développement de leur pays. Cette ambition a toujours été soutenue par les actions menées par le gouvernement pour créer un environnement favorable.

Ainsi, en plus de l’éducation qui leur offre une égalité de chance, la Côte d’Ivoire s’est résolument engagée en faveur de la promotion des droits de la femme. À cet effet, l’État de Côte d’Ivoire a mis en place un cadre législatif, réglementaire et juridique et a ratifié de nombreux instruments internationaux.

Il s’agit, entre autres, de l’adhésion à la Déclaration de Beijing en 1995, de la ratification de la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes la même année.

Sur le plan national, des lois ont été votées pour lutter contre les mauvaises pratiques qui portent atteinte à l’intégrité physique des femmes, notamment la loi n°98-757 du 23 décembre 1998, portant répression des mutilations génitales féminines.

La protection des femmes va être renforcée avec la ratification de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples avec son protocole facultatif relatif aux droits de la femme ratifié en 2012.

Le gouvernement a aussi donné la possibilité aux jeunes filles de faire leur entrée à l’Ecole Militaire Préparatoire et Technique (EMPT) de Bingerville pour la rentrée 2013-2014.

Peu après pour la rentrée 2015-2016, la Gendarmerie nationale, cette force d’élite restée longtemps fermée à l’intégration de la gent féminine, reçoit sa première promotion de femmes.

La Loi fondamentale du 08 novembre 2016 marque une avancée historique et déterminante. La Constitution ivoirienne consacre l’égalité homme-femme, protège la femme et la petite fille contre toutes formes de violences. Cette loi assure également la promotion de la femme dans les assemblées élues et la parité dans les administrations publiques et privées.

La conjugaison de ces efforts et de nombreux acquis permet à des millions de femmes et de jeunes filles de réaliser leur plein potentiel.

Leur présence est de plus en plus visible et marquée dans tous les secteurs d’activités. Dans la sphère politique, le monde scientifique et universitaire, l’entrepreneuriat, dans les grands commandements… Leur apport au capital humain est indéniable.

Et le Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) témoigne des progrès réalisés. Cette plateforme numérique pour la valorisation de la compétence féminine dans toute sa diversité compte des milliers de Curriculums vitae (CV) de haut niveau.

Lancé il y a dix ans, le Compendium des compétences féminines a permis de répertorier 15 000 curriculums vitae de gros calibre. Des compétences multiples et diverses. Dix ans après, les responsables s’apprêtent à créer une nouvelle plateforme pour recenser 5 millions de CV. Des femmes à mettre en ordre de bataille pour le développement harmonieux du pays.

Les jeunes femmes ont des ambitions et affichent leurs compétences. Les Ivoiriennes peuvent donner des ailes à leurs rêves car avant elles, des pionnières ont tracé de beaux sillons.

Les parcours de Henriette Dagri-Diabaté (Universitaire et Historienne de haut vol), Ramata Ly-Bakayoko (première Ivoirienne admise à l’Académie française des sciences d’Outre-mer), Akissi Kouamé (première femme Général dans l’armée) et Elie Kambilé-Palé (première femme Inspecteur général de la Police nationale) … inspireront encore de nombreuses générations d’Ivoiriennes.

mc

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/ Le Premier Ministre, Patrick Achi, a inauguré, le lundi 7 mars 2022, la première phase des locaux réhabilités de l’hôpital général de Yopougon-Attié.

Cette infrastructure réhabilitée à hauteur de 22 milliards de FCFA pour une capacité de 123 lits contre 57 initialement, s’inscrit dans la vision "Une Côte d’Ivoire solidaire", a rappelé Patrick Achi.

Selon le Premier ministre, en construisant plus d’infrastructures sanitaires ou en réhabilitant certaines telles que l’hôpital général de Yopougon-Attié, le Président de la République et le gouvernement travaillent à "une santé publique très forte dans une Côte d’Ivoire plus prospère et plus solidaire".

Le Chef du gouvernement a tenu à rendre hommage à l’ensemble du corps médical ainsi qu’à l’ensemble de la population ivoirienne, à qui il a demandé de continuer à "faire confiance au Président de la République Alassane Ouattara et à son gouvernement" qui oeuvrent au quotidien pour leur bien-être.

Le Premier Ministre Patrick Achi a, au nom du président de la République, remis une ambulance neuve à l’hôpital général de Yopougon-Attié.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie universelle, Pierre Dimba a indiqué que "cet hôpital complet, moderne avec un plateau technique adéquat et offrant toutes les commodités entre en fonctionnement dès aujourd’hui avec les consultations prénatales, les consultations et mises en observation en médecine et en pédiatrie, le laboratoire et l’imagerie".

Avant sa mise en chantier en 2018, l’ex-PMI de Yopougon Attié devenue hôpital général de Yopougon-Attié comprenait sept bâtiments de type pavillonnaire et quatre apatams, pour une capacité d’accueil de 57 lits.

Les sept bâtiments existants qui ont été réhabilités sont la guérite, la maternité et le bloc gynéco, les consultations prénatales et pédiatriques, l’hospitalisation suite de couches, l’hospitalisation chirurgie, le bloc cabinet dentaire et Kinésithérapie.

12 bâtiments ont été nouvellement construits. Ce sont les urgences, le laboratoire, l’imagerie médicale, l’administration et pharmacie en R+1, l’hospitalisation néonatalogie et médecine A en R+1, l’hospitalisation pédiatrique et médecine B en R+1, le service technique, la cuisine et le restaurant, la buanderie, l’incinérateur, les consultations externes en R+2 (travaux en cours) et le centre antituberculeux.

Des travaux ont été effectués au niveau de la réfection des réseaux de voirie, de l’assainissement, de l’adduction en eau et au niveau de l’électricité extérieure.  

mc

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Madame la Ministre-Gouverneur du District Autonome des Lacs ;

 

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

             

Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et les Membres du Corps Diplomatique accrédités en Côte d’Ivoire

 

Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies ;

 

Mesdames et Messieurs les Elues ;

 

Monsieur le Député-Maire de la commune du Plateau ;

 

Monsieur le Directeur Général d’ECOBANK Côte d’Ivoire ;

 

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Centraux et Chefs de Service de l’Administration Publique et Privée ;

 

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Entreprise ;

 

Mesdames et Messieurs les Responsables d’ONG et d’Associations de la Société Civile ;

 

Honorables Chefs traditionnels et Guides religieux ;

 

Chers partenaires et amis de la presse ;

 

Honorables invités ;

 

Mesdames et Messieurs ;

Ma joie est grande ce matin de me retrouver parmi vous, chères sœurs, à l’occasion du Panel de haut niveau organisé dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme et qui est marquée par un évènement de taille, la signature d’un partenariat avec ECOBANK Côte d’Ivoire.

Avant tout propos, je voudrais exprimer ma profonde gratitude  à tous ceux qui nous font l’amitié et surtout l’honneur de prendre part à cette double cérémonie.

Je voudrais réserver une mention spéciale au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, pour l’attention particulière qu’il ne cesse d’accorder aux questions relatives à la condition de la femme.

Cette volonté politique fait aujourd’hui des femmes ivoiriennes, un maillon incontournable dans le développement de notre belle nation.

C’est également l’occasion pour moi, ainsi que pour toutes les femmes ici présentes, d’adresser nos vifs  remerciements à Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui a spontanément accepté d’assurer le parrainage de cette activité.

Il a fait de l’autonomisation et l’entrepreneuriat de la femme, un axe stratégique de la politique gouvernementale qu’il conduit avec brio, sous le leadership éclairé du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA.

Je me réjouis également de la présence des femmes leaders de divers secteurs d’activités socioéconomiques, notamment l’agriculture, l’agro-transformation et tous les secteurs d’innovation en lien avec le développement durable.

Merci à nos partenaires techniques et financiers, pour leurs appuis multiformes, pour l’atteinte de nos objectifs de promotion de l’égalité du genre et d’autonomisation de la femme.

A vous tous, présents, trouver ici l’expression de notre infinie reconnaissance pour votre contribution à la réussite de cette double cérémonie.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Distingués invités,

La cérémonie de signature de convention de partenariat avec ECOBANK Côte d’Ivoire, premier temps fort de l’activité de ce jour, m’offre l’heureuse occasion de traduire tous mes remerciements à Monsieur Paul-Harry AITHNARD, son Directeur Général, pour sa volonté affichée d’accompagner le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant dans sa mission d’autonomisation des femmes ivoiriennes.

Le Programme ELLEVER d’ECOBANK qui vient de nous être présenté est une aubaine pour notre cible, les femmes entrepreneures, confrontées aux défis permanents de recherche de financements pour la réalisation ou l’extension de leurs activités économiques.

C’est pourquoi le Gouvernement ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre et encourager les initiatives public-privées, en vue d’accélérer la transformation de l’économie de notre pays.

Il reste indéniable que la mise en œuvre de toute activité ne peut se faire avec succès que dans un cadre apaisé et un environnement favorable.

Les changements climatiques, avec leurs effets dévastateurs, sont de plus en plus, ressentis par les populations, surtout les femmes.

Dans la recherche de solutions durables, le Ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfant voudrait mettre les femmes en première ligne.

C’est pourquoi l’organisation de ce panel de haut niveau sur le thème « égalité de chance pour un avenir durable en Côte d’Ivoire » reste pour nous porteur d’espoir.

Je remercie tous les participants qui se sont mobilisés pour prendre une part effective à cette séance de réflexion en vue de faire un état des lieux de l’impact des changements climatiques sur les femmes,

de partager leurs expériences et de proposer des solutions pour y faire face.

Distingués invités,

Le risque que court notre planète face aux aléas climatiques requiert de tous les acteurs, des actions innovantes, afin d’atténuer les effets sur les activités des femmes, durement impactées.

Le Gouvernement est résolument engagé dans la mise en œuvre des initiatives en mettant l'accent sur le financement de solutions climatiques équitables pour les sexes, en vue de renforcer le leadership des femmes et des filles dans l'économie verte et leur résilience face aux impacts et aux catastrophes climatiques.

Je souhaite de bons moments d’échanges au cours de ces assises.

Vive l’égalité de genre et la prise en compte des femmes et des hommes dans une Cote d’Ivoire inclusive et prospère.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l'Etranger, M. Nasser Bourita, a affirmé, ce vendredi 04 mars à Rabat, que le Maroc s'engagera résolument dans la réalisation des objectifs de l'initiative du "Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud" des Sénats et Conseils similaires d'Afrique, du monde Arabe, d'Amérique latine et des Caraïbes et lui conférer l'élan nécessaire.

S'exprimant à l'ouverture de ce forum, organisé par la Chambre des Conseillers sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, M. Bourita a déclaré que le Maroc, membre actif de l'Organisation des Nations Unies, soucieux d'adhérer aux principes du droit international, s'engagera résolument dans la réalisation des objectifs de cette initiative et lui donnera l'impulsion nécessaire, afin que ce sera un espace de dialogue et de coopération gagnant-gagnant, tout en veillant à prendre en compte les intérêts de tous les membres.

M. Bourita a également assuré que le Royaume du Maroc ne ménagera aucun effort pour soutenir toute initiative visant à renforcer cette dimension distinguée de l'action diplomatique parlementaire, et mobiliser son expérience et ses capacités pour instaurer un partenariat ambitieux au service des objectifs des peuples de ces espaces.

Et d'ajouter que de nombreuses expériences d'initiatives précédentes de rapprochement ou d'intégration, sous diverses formes, ont prouvé que leur capacité à atteindre les objectifs escomptés est tributaire de leur souci d'éviter les tentatives visant à les impliquer dans des questions controversées qui s'opposent aux aspirations et aux objectifs de leurs fondateurs, et en faire ainsi un terrain de conflits et d'alignement idéologique et une tentative pour gagner des batailles fictives dont les vraies parties ont échoué à les promouvoir à l'échelle internationale, notamment en termes de légitimité internationale, dont l'ONU demeure l'espace multilatéral le plus efficient pour les résoudre.

Ce forum, poursuit M. Bourita, représente plus de 2,2 milliards de personnes, et rassemble des pays dont le PIB combiné dépasse plus de 8.200 milliards de dollars. Ces pays regorgent d'un énorme potentiel de développement conjoint, de création de richesse, d'investissements rentables et d'échanges commerciaux, technologiques et culturels, et offrent de réelles opportunités d'amélioration du niveau de vie de leurs populations, soulignant que " dans la réalité internationale et régionale dans laquelle nous vivons, les Unions parlementaires et les parlements régionaux sont devenus beaucoup plus importants, en particulier pour les pays du Sud, en ce sens qu'ils jouent un rôle de premier plan dans la réflexion et la recherche collective de réponses pragmatiques et efficaces aux différents défis auxquels sont confrontés aujourd'hui nos pays et nos sociétés".

La conviction du Maroc consiste à ce que les défis actuels et futurs auxquels sont confrontés les peuples du Sud requièrent l'adoption d'une approche collective, basée sur le principe du développement commun, prenant en compte les besoins et spécificités de chaque pays, et œuvrant à valoriser ses efforts nationaux dans le cadre d'une approche participative au niveau de la région ou de la province", note M. Bourita.

Il a également rappelé, dans ce contexte, que le processus de réformes et de grands projets de développement que le Royaume a connu sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI constitue un véritable levier de développement qui place le Maroc au rang des pays leaders ayant accumulé un important bilan d'expertise et de bonnes pratiques, le qualifiant pour contribuer efficacement à la voie du développement régional et interrégional.

A la faveur de l'expérience que le Maroc a su accumuler dans plusieurs secteurs stratégiques et vitaux, tels que les énergies renouvelables, la sécurité alimentaire, l'exploitation durable des ressources naturelles, ainsi que les Nouvelles technologies et les industries pharmaceutiques, le Royaume occupe une position particulière au niveau régional et continental et ouvre des perspectives de dialogue et de coopération avec les pays amis et frères, notamment en Afrique, dans le monde arabe, en Amérique latine et dans les Caraïbes, et ce dans le cadre d'une coopération Sud-Sud fondée sur la solidarité active, le respect mutuel, le bénéfice mutuel et le partenariat gagnant-gagnant, relève M. Bourita.

Les Conseils réunis aujourd'hui comprennent, de par leur nature, des compétences et expertises spécialisées et des représentations professionnelles et territoriales à même de transmettre les aspirations et les préoccupations des citoyens et des instances qu'ils représentent, ce qui aura "un impact positif sur la qualité des initiatives et propositions que vous discuterez au sein de ce forum, et leur conférer un aspect pratique à même de les rendre plus réalisables et traçables sur le terrain".

M. Bourita a souligné que le dialogue constructif et l'échange de vues entre ces institutions permettraient de rapprocher les peuples et les pays des régions qui partagent des valeurs humaines, culturelles et civilisationnelles profondes, ainsi que de développer des mécanismes d'intégration, de coopération et d'échange d'expériences et de meilleures pratiques dans des domaines vitaux, tels que la stimulation de la croissance économique, l'augmentation de la compétitivité, la promotion de l'intégration sociale et la réduction des disparités et la promotion notamment du développement territorial et de la gouvernance.

Il s'est dit, dans ce sens, confiant que "ce forum contribuera à la coordination des positions politiques dans les forums internationaux sur les questions d'intérêt commun pour les peuples de nos régions, dans le cadre du plein respect des principes et coutumes du droit international, y compris le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays".

Le ministre a considéré que le travail diplomatique parlementaire est devenu une dimension parallèle au travail diplomatique gouvernemental, en particulier dans les pays qui ont fait de la voie démocratique un choix stratégique qui valorise les compétences constitutionnelles confiées aux institutions législatives et les reconnaît comme un acteur de poids dans le renforcement des liens de coopération entre les peuples et la promotion de la sécurité et de la paix dans le monde.

Le ministre a noté, à cet égard, que SM le Roi a souligné, dans Son discours à l'occasion du 34ème anniversaire de la Marche Verte, que " La mise en œuvre des orientations retenues pour cette nouvelle étape, dans le domaine politique et en matière de développement, ne doit pas être cantonnée dans le seul front interne. Elle requiert des efforts conjugués qu'il appartient à la diplomatie officielle et à la diplomatie parallèle de déployer ".

M. Bourita a, également, a fait part de sa satisfaction des résiliations accomplies par les différents rassemblements parlementaires ces dernières années, à travers l'action commune contre les problèmes auxquels font face les peuples d'Afrique et du monde arabe, ainsi que les peuples d'Amérique latine et des Caraïbes, et ce à la lumière des mutations rapides et des défis croissants que traversent ces régions aussi bien aux niveaux politique et sécuritaire qu'aux niveaux économique, social et environnemental.

" Au Royaume du Maroc, nous sommes fiers de l'action inlassable des deux Chambres du Parlement marocain, de la participation active à de nombreux forums parlementaires régionaux en Afrique et dans le Monde arabe, et de son dynamisme en Amérique latine et dans les Caraïbes, à travers une participation effective aux travaux des sessions auxquelles il est invité et en contribuant à l'échange d'expériences dans les domaines législatifs, alors que le meilleur exemple en est l'inauguration récente de la bibliothèque portant l'auguste nom de SM le Roi Mohammed VI au siège du Parlement d'Amérique latine et des Caraïbes (Parlatino) dans la capitale panaméenne, Panama City", a-t-il conclu.

Les travaux du "Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud" des Sénats et conseils équivalents d'Afrique, du monde arabe, d'Amérique latine et des Caraïbes, organisé par la Chambre des conseillers, ont débuté vendredi à Rabat.

Organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ce Forum est marqué par la présence des représentants des sénats de plus de 31 pays des trois groupes géopolitiques.

mc

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La Turquie a rapatrié, dimanche, 204 citoyens turcs supplémentaires bloqués en Ukraine, portant le nombre total à 11 841 à cause de l’opération militaire russe en Ukraine, a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

“204 personnes ont quitté l’Ukraine, portant ainsi le nombre total de personnes rapatriées à 11 841”, a écrit Cavusoglu dans un tweet, ajoutant que les opérations de rapatriement des ressortissants turcs se poursuivent en toute sécurité.

La Turquie a commencé à évacuer ses ressortissants d’Ukraine par voie terrestre à partir du 25 février, à cause de la fermeture des zones maritimes et aériennes après le début de l’opération russe en Ukraine qui a commencé le 24 février.

Au moins 1,3 million de personnes ont quitté l’Ukraine vers les pays limitrophes, selon les dernières données recueillies par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.

hn

 
 

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