Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le Chef Honorat Konan a été reconnu parmi les meilleurs chefs de 2025 dans le cadre du prestigieux classement Best of Gastronomie. Cette reconnaissance, attribuée par ses pairs et les experts du secteur, témoigne de son excellence culinaire et de son engagement sans faille pour l’évolution de la gastronomie africaine et internationale.

Depuis ses débuts, Chef Honorat Konan a su allier créativité, maîtrise des techniques culinaires et passion pour la culture de son pays. Son approche innovante de la cuisine fusion, qui marie subtilement les saveurs africaines et européennes, a marqué les esprits et fait briller son nom sur la scène mondiale.

Repousser les frontières de la gastronomie

Chef Konan n’a cessé de repousser les frontières de la gastronomie, avec des plats inédits qui sont devenus des signatures incontournables. Que ce soit à travers sa cuisine authentique, sa recherche constante de produits de qualité ou son respect des traditions tout en y ajoutant une touche moderne, il incarne l’avenir de la gastronomie.

Figure emblématique

Cette reconnaissance vient couronner des années de travail acharné, d’innovations et d’influence dans le monde culinaire. Le Chef Konan est désormais une figure emblématique de la cuisine moderne et du développement culinaire africain. Il incarne une nouvelle génération de chefs qui portent haut les couleurs de l’Afrique à travers le monde.

Hommage aux racines ivoiriennes

Le Chef Konan ne manque jamais de rendre hommage à ses racines ivoiriennes et à ses mentors, qui lui ont transmis leur savoir et leur passion. Il a su, avec humilité et talent, faire rayonner la richesse de la gastronomie africaine tout en l’intégrant harmonieusement dans un contexte mondial.

Avenir prometteur

Cette reconnaissance est un jalon important dans la carrière du Chef Honorat Konan, mais elle ne fait que marquer le début d'une aventure encore plus ambitieuse. Avec des projets à venir, des collaborations internationales et une vision toujours plus audacieuse, il continue à inspirer la génération future de chefs.

Chef Honarat Konan, désormais membre du Best of Gastronomie 2025, a prouvé que la cuisine est bien plus qu’un art, mais un véritable vecteur d’identité, de culture et d’innovation. Un exemple à suivre donc !

Comment

Abidjan, le mardi 8 avril 2025(LDA)-Essy Amara (80 ans) ex-ministre ivoirien des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale (1990-1999) est décédé dans la nuit du 7 au 8 avril 2025, à son domicile(Abidjan), rapportent plusieurs médias ivoiriens. 

Proche collaborateur de Félix Houphouët-Boigny, il a présidé la 49e session de l’Assemblée générale des Nations Unies entre septembre 1994 et septembre 1995.

Également, il a été nommé Secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 2001, avant de devenir président intérimaire de la Commission de l’Union africaine lors de sa création en juillet 2002.

En 2015, il avait ouvertement annoncé sa candidature pour la présidentielle, lors d'une rencontre avec les populations d'Abengourou. 

"Je suis venu vous annoncer officiellement que je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015 pour changer la Côte d’Ivoire", avait déclaré le Diplomate ivoirien, devant des représentants de communautés ethniques de la cité royale de la paix et de groupes de soutien à sa candidature.

Comment

La Chine est aujourd’hui le principal partenaire commercial bilatéral de la Côte d’Ivoire, a déclaré Wu Jie, Ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire. Il s’exprimait le jeudi 3 avril 2025, lors d’une interview accordée à LDA, en marge de la remise du prix de la 8e édition du concours Médias “La Chine à mes yeux”, organisée au sein de l’ambassade.

LDA: Comment ce partenariat stratégique va-t-il renforcer la coopération politique et diplomatique entre la Côte dIvoire et la Chine ?

W.J : Sous la conduite stratégique du Président XI Jinping et du Président Alassane OUATTARA, les relations sino-ivoiriennes maintiennent un bon élan de développement. Le partenariat stratégique constitue un nouveau point de départ pour la coopération amicale entre nos deux pays. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour défendre ensemble les intérêts communs du Sud global. Nos deux parties poursuivent toujours la tradition du soutien mutuel en ce qui concerne les intérêts vitaux et les préoccupations majeures de part et d’autre, coordonnent étroitement dans les enceintes internationales, et contribuent activement à la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité et des intérêts de développement des pays en voie de développement. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour avancer ensemble sur la voie de la modernisation. La Chine renforcera la synergie entre les dix Actions de partenariat sur la modernisation proposées par le Président XI Jinping lors du Sommet du FOCAC et le Plan national de Développement ivoirien afin d’approfondir la coopération tous azimuts entre nos deux pays dans l’intérêt de nos deux peuples. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour promouvoir ensemble la communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Face aux changements inédits depuis un siècle, la Chine et la Côte d’Ivoire travailleront main dans la main pour jouer un plus grand rôle dans le progrès de l’humanité et la modernisation, et promouvoir le monde vers un avenir radieux marqué par la paix, la sécurité, la prospérité et le progrès.

LDA: Comment ce partenariat va-t-il favoriser le transfert de technologies et le développement des compétences en Côte dIvoire ?

W.J : La Chine insiste sur la combinaison de « donner des poissons » et d’ « apprendre à pêcher » pour promouvoir le transfert de technologies et le renforcement des capacités. Le document Forum sur la Coopération sino-africaine -- Plan d’action de Beijing mentionne 31 fois le « renforcement des capacités » dans le texte, mettant l’accent sur le partage du savoir et le transfert de technologies dans les domaines tels que le développement vert, la lutte contre le terrorisme, l’intelligence artificielle, la santé, et la réduction de la pauvreté. En Côte d’Ivoire, l’atelier LUBAN construit conjointement par l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro et la partie chinoise a formé plus de 900 étudiants. Sept nouveaux lycées techniques et un deuxième atelier LUBAN destiné à l’agriculture sont en construction. La partie chinoise soutiendra, comme toujours, la formation de talents ivoiriens pour l’industrialisation et la modernisation, continuera d’approfondir la coopération du renforcement des capacités, et accompagnera la Côte d’Ivoire à transformer ses ressources démographiques en avantages de talents afin de renforcer son autonomie de développement.

LDA: Comment ce partenariat va-t-il favoriser laugmentation des investissements chinois en Côte dIvoire et la diversification de ces investissements ?

W.J : Le partenariat stratégique est un partenariat fiable et à long terme qui encouragera des entreprises chinoises à réaliser davantage d’investissements greenfield et des projets à long terme et à forte intensité d’actifs en Côte d’Ivoire, tels que des centrales photovoltaïques, l’économie numérique, l’intelligence artificielle, etc. Les formes de coopération se diversifieront également. Par exemple, dans les projets d’infrastructures, les entreprises chinoises sont principalement engagées dans la construction des travaux. À l’avenir, elles envisageraient une plus grande implication dans l’investissement et la gestion des projets.

LDA: Comment évaluez-vous limpact des investissements chinois sur léconomie ivoirienne ? Quelles sont les mesures prises pour assurer que les projets de coopération bénéficient aux populations locales ?

W.J : Les entreprises chinoises ont investi dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire comme des centrales électriques, la transformation agroalimentaire, l’industrie manufacturière, la médecine, les minéraux, la logistique, l’hôtellerie et la restauration. D’un côté, les investissements chinois, à travers la création d’emplois et de recettes fiscales, ont contribué à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. De l’autre, ces investissements permettront à la modernisation des chaînes industrielles et au renforcement de capacités de développement autonome de la Côte d’Ivoire grâce à leur expertise. En même temps, les entreprises chinoises assument activement leurs responsabilités sociales. Citons notamment l’exemple qu’une entreprise chinoise, lauréat du troisième prix du Prix National d’Excellence décerné par le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire pendant trois ans consécutifs, a financé en collaboration avec son partenaire ivoirien la construction de trois écoles, d’un hôpital et de nombreux routes et ponts dans la région de Lauzoua. De nombreuses entreprises chinoises ont construit activement des routes et des bâtiments pour la communauté locale, amélioré les conditions de travail de leurs employés ainsi que les conditions de vie de la population locale. Ces bonnes pratiques ont été bien accueillies et appréciées. Je suis convaincu qu’avec l’intensification de la coopération sino-ivoirienne, les entreprises chinoises contribueront davantage au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.

LDA: Quelles sont les initiatives de coopération entre la Chine et la Côte dIvoire dans le domaine de lénergie renouvelable ?

W.J : Selon le Plan d’action de Beijing, la Chine encouragera les investissements dans une série de projets d’énergies renouvelables à travers l’Afrique, notamment des projets d’énergie solaire, éolienne, d’hydrogène vert, hydroélectrique et géothermique. Cette initiative accompagnera certainement la Côte d’Ivoire dans l’atteinte accélérée de son objectif de 45% des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité. Sachez que la Chine est au premier rang mondial dans la production des produits d’énergies renouvelables tels que les équipements photovoltaïques, les véhicules électriques et les batteries au lithium, grâce à une forte compétitivité en matière de chaîne industrielle et de technologie. En octobre dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé l’exonération fiscale pour les produits d’énergies renouvelables importés. Cette politique qui montre la détermination de la Côte d’Ivoire d’atteindre son objectif de la transition énergétique, encouragera davantage d’entreprises chinoises d’énergies nouvelles à investir en Côte d’Ivoire et contribuer à sa transition énergétique. La partie chinoise attend ainsi avec impatience la mise en œuvre effective de cette politique. En terme de projets, les centrales hydroélectriques de Soubré et de Gribo-Popoli construites par l’entreprise chinoise représentent environ 13 % de la puissance installée totale de la Côte d’Ivoire, renforçant ainsi sa position en tant que producteur majeur d’électricité en Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, une entreprise chinoise participe à la construction de la Centrale à biomasse BIOVEA à Aboisso. L’ensemble de ces projets contribuera à accélérer la transition du marché électrique ivoirien vers les énergies renouvelables.

LDA: Quel rôle la Chine joue-t-elle dans le développement du secteur agricole en Côte dIvoire ?

W.J : La Chine et la Côte d’Ivoire ont même une longue histoire de l’agriculture. Depuis l’établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays, la coopération agricole s’est épanouie, avec des résultats remarquables dans la culture et la transformation du riz et du cacao, ainsi que dans l’expansion du commerce des produits agricoles, tout ce qui a joué un rôle positif dans la réalisation de la sécurité alimentaire et du développement agricole durable en Côte d’Ivoire. Par exemple, avec une histoire de 30 ans, le projet de la coopération technique au périmètre de Guiguidou a été étendu à la 11ère convention, qui a considérablement renforcé la production et le développement du riz local, et augmenté les revenus des agriculteurs. Le périmètre de Guiguidou est devenu une base de culture du riz très connue à l’échelle nationale. Dans le parc industriel PK24, l’entité de transformation de cacao construite par des entreprises chinoises a été achevée. Après la remise, elle deviendra la plus grande usine de transformation du cacao, indépendante et autonome, de la Côte d’Ivoire, avec une capacité de traitement de 50 000 tonnes de cacao par an. En outre, les entreprises chinoises ont également investi dans des usines de transformation du caoutchouc et des noix de cajou, facilitant ainsi l’amélioration des capacités de transformation locale et l’augmentation de la valeur ajoutée des produits agricoles avantageux. Cette année, la coopération agricole entre la Chine et la Côte d’Ivoire connaît de nouveaux temps forts. Du 23 mai au 1er juin, à l’invitation du gouvernement ivoirien, la Chine participera comme le pays d’honneur à la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), où nous nous réunirons avec des pays africains, dont la Côte d’Ivoire, et d’autres pays du monde pour partager nos expériences en matière de technologies et de développement agricoles. Nous sommes heureux de constater que les domaines de coopération agricole sino-ivoirienne ne cessent de s’étendre et s’approfondir, avec des contenus et des formes plus riches, et une libération des avantages complémentaires et de l’espace de développement. La Chine est disposée à travailler avec la Côte d’Ivoire pour continuer à explorer le potentiel de la coopération agricole, au bénéfice de nos deux peuples.

LDA : Comment les échanges commerciaux entre la Chine et la Côte dIvoire ont-ils évolué au cours des dernières années ?

W.J : La Chine est le plus grand partenaire bilatéral commercial de la Côte d’Ivoire, et les deux pays présentent une forte complémentarité et un énorme potentiel en terme d’échanges commerciaux. Selon la Douane chinoise, le chiffre des échanges commerciaux a atteint 5,06 milliards de dollars américains en 2024. Si la Chine est le premier pays fournisseur de la Côte d’Ivoire, elle a également importé nombre de produits ivoiriens tels que du caoutchouc, du pétrole et des produits agricoles, entre autres, pour une valeur de près d’un milliard de dollars américains. Pendant les dix années écoulées, le chiffre des échanges commerciaux bilatéraux a presque quadruplé, les exportations ivoiriennes vers la Chine ont été passées de 100 millions de dollars US en 2013 à presque un milliard de dollars américains en 2024, soit une multiplication par dix. La Côte d’Ivoire a vu leurs produits de plus en plus présents sur le marché chinois, ayant témoigné ainsi le processus d’ouverture de haut niveau de la Chine sur le monde extérieur.

LDA: Quel est limpact de la technologie et de lintelligence artificielle sur la société chinoise contemporaine ?

W.J : Ces dernières années, l’industrie chinoise de l’intelligence artificielle a connu un développement accéléré et est devenue un nouveau moteur de la croissance économique. Jusqu’en novembre 2024, la Chine a construit un système industriel de l’IA relativement complet, avec plus de 4 500 entreprises concernées, une valeur de production du secteur clé de près de 600 milliards de RMB (soit 82,4 milliards de dollars américains) et une chaîne industrielle couvrant les domaines essentiels en amont et en aval tels que les puces, les algorithmes, les données, les plates-formes et les applications, etc. La Chine accélère actuellement la construction d’un système industriel moderne, qui offre à la technologie de l’IA un espace plus large d’innovation et de pratique. Tout en développant l’industrie de l’IA, la Chine est également consciente que la technologie de l’IA s’accompagne de nombreux risques et défis. En tant que technologie générale clé, l’IA revêt une grande importance pour le bien-être du peuple, le développement économique, la sécurité nationale et la concurrence stratégique. Le gouvernement chinois a publié en 2023 les Mesures provisoires pour la gestion des services d’intelligence artificielle générative, affirmant que l’État doit adhérer aux principes d’accorder une importance égale au développement et à la sécurité, et de combiner la promotion de l’innovation et la gouvernance en vertu de la loi, ainsi que prendre des mesures efficaces pour encourager le développement innovant de l’IA générative. Je constate que la Côte d’Ivoire vient de publier en mars dernier sa Stratégie nationale de l’intelligence artificielle à l’horizon 2030, qui fait preuve d’une convergence de visions avec l’Initiative mondiale pour la gouvernance de l’IA proposée par le Président XI Jinping. La Chine entend travailler avec la Côte d’Ivoire pour renforcer les échanges et la coopération, tout en veillant à ce que les avantages de l’IA profitent à tous les pays et peuple du monde.

LDA : Comment la Chine voit-elle son rôle dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale ?

W.J: Le monde d’aujourd’hui traverse des transformations et des turbulences. La certitude devient de plus en plus une ressource rare dans le monde. Le choix que font les différents pays, notamment les grands pays, déterminera la direction dans laquelle avance notre époque et influencera l’échiquier mondial. La diplomatie chinoise se tiendra fermement du bon côté de l’Histoire et du progrès de l’humanité, et œuvrera à stabiliser notre monde incertain par la certitude de la Chine. Nous serons une force résolue pour défendre nos intérêts nationaux. Le peuple chinois a une tradition glorieuse de persévérance. Nous nous gardons de tout acte provocateur, mais nous n’avons pas peur de provocations. Aucun acte de pression maximale, de menace et de chantage ne saurait ébranler la détermination ferme de 1,4 milliard de Chinois, ni empêcher la marche historique de la nation chinoise vers son grand renouveau. Nous serons une force de justice pour préserver la paix et la stabilité mondiales. Nous continuerons d’élargir nos partenariats dans le monde caractérisés par l’égalité, l’ouverture et la coopération, poursuivrons activement le règlement à la chinoise des dossiers brûlants, et œuvrerons avec le Sud global à écrire un nouveau chapitre du renforcement dans l’unité. Nous démontrerons par le fait que la voie du développement pacifique est une voie radieuse à long terme et devrait être le choix de tous les pays du monde. Nous serons une force de progrès pour sauvegarder l’équité et la justice internationales. En poursuivant le véritable multilatéralisme et en gardant à l’esprit l’avenir de l’humanité et le bien-être de la population, nous travaillerons à promouvoir la gouvernance mondiale marquée par d’amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, observerons les buts et principes de la Charte des Nations Unies et bâtirons un plus large consensus sur la construction d’un monde multipolaire égal et ordonné. Nous serons une force constructive pour promouvoir le développement partagé dans le monde. Nous continuerons d’élargir l’ouverture sur l’extérieur de haut niveau et de partager avec les autres pays de nombreuses opportunités offertes par la modernisation à la chinoise. Nous travaillerons à préserver le système multilatéral de libre-échange, à créer un cadre de coopération internationale ouvert, inclusif et non discriminatoire, et à promouvoir une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous.

LDA : Le Concours Prix Médias “La Chine à mes yeux” est à sa 8e édition cette année. Quel bilan pouvez-vous faire après 8 éditions ? Quelles sont les perspectives dans le partenariat entre les médias ivoiriens et la Chine ?

W.J: Je me réjouis de voir ici présent de vielles connaissances, et de nouveaux amis. Cela montre bien que de plus en plus de journalistes ivoiriens commencent à s’intéresser à la Chine, et à raconter la Chine telle qu’elle est, pour contribuer activement à une connaissance plus large et approfondie sur l’amitié traditionnelle entre nos deux peuples et de nombreux fruits de la coopération gagnant-gagnant sino-ivoirienne.  Initié par l’Ambassade en 2017, le Concours Prix Médias -- La Chine à mes yeux est devenu un projet phare des échanges et de la coopération entre l’Ambassade et les médias ivoiriens. Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer mes remerciements à tous ceux qui nous soutiennent depuis longtemps. La coopération dans le domaine de la presse est un élément important de la coopération amicale entre la Chine et la Côte d’Ivoire, qui contribue à renforcer la compréhension mutuelle entre nos deux peuples. Au nouveau point de départ du partenariat stratégique sino-ivoirien, la Chine est disposée à travailler avec la Côte d’Ivoire, pour intensifier le dialogue et les échanges, et approfondir la coopération dans le domaine de la communication, en vue de bien raconter l’amitié sino-ivoirienne et d’approfondir les échanges et l’inspiration mutuelle entre les civilisations chinoise et africaine.

Interview réalisée par mc

Comment

Abidjan, 7 avril 2025- (LDA)- Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a plaidé pour une justice sociale comme levier de développement lors de la 150 Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), qui se tient du 5 au 9 avril 2025 à Tachkent, en Ouzbékistan.

Il s’exprimait dans un discours prononcé lors du débat général sur le thème, «l’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale », rapporte une note d'information reçue à l'agence de presse Top News Africa, ce lundi 7 avril 2025.

Dans son intervention, M. Bictogo a souligné la responsabilité fondamentale des parlements dans la construction d’un développement équitable, fondé sur la justice sociale.

« Cette thématique nous invite à réfléchir sur la manière dont nous, parlementaires, en vertu de la confiance qui nous a été accordée par nos mandants, pouvons, à travers nos missions, contribuer au développement social et à la justice sociale. »

Il a appelé ses pairs à légiférer en faveur de l’accès équitable à l’éducation, à l’emploi, à la dignité humaine, à l’égalité des chances et à la réduction des inégalités, notamment envers les jeunes et les personnes vulnérables.

« La justice sociale ne doit pas être une simple ambition, mais une réalité tangible pour nos populations », a affirmé le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, appelant à faire de l’action parlementaire un véritable levier de transformation sociale.

Évoquant les crises qui secouent plusieurs régions du monde, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, il a rappelé que la paix et la sécurité sont des préalables indispensables à toute politique de développement. 

Adama Bictogo a plaidé pour un renforcement du multilatéralisme, de la solidarité internationale et de la coopération interparlementaire.

« Pour y parvenir, nous devons avoir à cœur le renforcement du multilatéralisme et de la solidarité internationale, en veillant à la contribution que les États les plus riches pourraient apporter en faveur de ceux qui disposent de moins de ressources ou sont en crise, afin de relever leur niveau de développement. », a-t-il expliqué.

M. Bictogo a en outre réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire, sous la conduite du chef de l’Etat Alassane Ouattara à poursuivre les réformes en faveur de l’inclusion, de la cohésion sociale et du bien-être de tous les citoyens.

« C’est dans cette dynamique que s’inscrit mon pays, qui, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, a entrepris des réformes structurelles audacieuses pour réduire les inégalités et assurer à chaque Ivoirien un bien-être et un accès équitable aux opportunités économiques et sociales », a-t-il conclu.

La rédaction

Comment

Abidjan, le dimanche 6 avril 2025(LDA)- L'ambassadrice de Cuba en Tunisie, Máriem Martínez Laurel, a assisté le vendredi 4 avril à la célébration de la Journée de la langue espagnole, au Lycée Français International de Sousse Mhamed Driss, de la ville côtière située à 140 km au sud de la capitale, selon un communiqué transmis à la rédaction, dimanche 6 avril. 

Accompagné de Germinal Gil, directeur de l'Institut Cervantes en Tunisie, et d'autres diplomates latino-américains, le responsable cubain a visité les installations de l'Institut, en compagnie de membres de son conseil d'administration. Lors de la rencontre avec les étudiants, Martínez Laurel a exprimé sa gratitude, soulignant l'importance de la langue partagée par environ 600 millions de personnes dans le monde et les cultures de l'Amérique latine, en particulier de Cuba.

 L'occasion a été bonne pour rappeler que Cuba célébrait ce jour-là les 64e et 63e anniversaires de l'Organisation des Pionniers José Martí et de l'Union des Jeunes Communistes, respectivement, des organisations de jeunesse profondément enracinées dans la société cubaine.

Dans le cadre du programme, les jeunes Tunisiens ont pu profiter du film Habanastation (2011), du réalisateur cubain Ian Padrón, et de l'exposition photographique intitulée La Ville comme Image, une collection de douze photographes cubains de toutes les époques, qui recréent avec spiritualité et sentiment d'appartenance les lumières et les ombres de La Havane, la mer et les lieux emblématiques de la capitale de tous les Cubains, arrivée en novembre dernier à son 504e anniversaire.

Le Lycée Français international Mhamed Driss de Sousse accueille environ 900 élèves du primaire, du secondaire et du lycée, et plus de 300 d'entre eux étudient l'espagnol comme langue étrangère, signe de l'intérêt croissant des Tunisiens pour cette langue.

Comment

Abidjan, le vendredi 4 avril 2025(LDA)-L'avant-première de la série originale « Wish » du réalisateur et producteur guadeloupéen Julien Dalle a eu lieu au cinéma Pathé Cap Sud d’Abidjan-Marcory, le 2 avril 2025. Cette série inédite de Julien Dalle est annoncée sur la chaîne Canal+ à partir du 13 avril 2025, pour le bonheur des téléspectateurs ivoiriens. La série comprend dix épisodes de 26 minutes chacun, et s’inscrit dans une dynamique de promotion du cinéma dans toute sa diversité.

Le réalisateur Julien Dalle met en lumière le quotidien et le dynamisme d’une famille antillaise vivant en Guadeloupe, tout en rendant un vibrant hommage aux artistes dans l’exercice de leur métier.

« On a décidé de faire de ce projet une aventure collective. Au départ, nous étions dix, puis très rapidement le nombre a explosé. Aujourd’hui, c’est plus de 400 personnes impliquées, dont 120 artistes parmi les plus connus aux Antilles, toutes musiques confondues : musiques traditionnelles, zouk, musiques urbaines... », a confié le réalisateur.

« C’est une manière de rendre hommage aux artistes et de valoriser leur travail. C’est aussi important pour moi, en tant que membre de la nouvelle génération de cinéastes antillais, de montrer que le dynamisme du cinéma dans nos territoires est bien réel. La sortie de ‘Wish’ est rendue possible grâce à une politique volontariste de la Région Guadeloupe, qui nous offre des opportunités en tant que réalisateurs et producteurs », a-t-il ajouté, expliquant que « Wish » est la première série originale d’outre-mer produite pour Canal+ en Afrique. C’est pourquoi, il n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude au groupe Canal+ Côte d’Ivoire, pour son soutien et sa contribution à la promotion du cinéma d’outre-mer sur le continent africain.

Il convient de noter que la série « Wish » a nécessité plusieurs années de développement, de préparation, de production et de post-production. Au total, plus de 1000 personnes ont été mobilisées pour ce projet ambitieux.

La série est sortie le 20 novembre dernier en France, et Canal+ a choisi de la diffuser désormais sur ses chaînes africaines.

Comment

Abidjan, le vendredi 4 avril 2025(LDA)- Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a réitéré la position de la France, exprimée au plus haut niveau de l’Etat, soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, selon un communiqué transmis à la rédaction, le jeudi 3 avril 2025.

“Il y a quelques mois nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara occidental qui s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine en conséquence directe du plan d’autonomie marocain”, a déclaré le Chef de la diplomatie française lors d’une audition, mercredi, devant la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.
“Il n’y a pas aujourd’hui d’autres solutions réalistes et crédibles”, a-t-il tenu à rappeler.

Ceci s’inscrit dans le cadre d’”une solution politique durable et mutuellement acceptable aux Nations unies et nous soutenons les efforts onusiens en vue de ce dialogue”, a ajouté M. Barrot, précisant qu’il aura l’occasion “d’en parler dans quelques jours avec mon homologue marocain Nasser Bourita à Paris”.

Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en juillet 2024, le Président français, Emmanuel Macron avait affirmé que la France «considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».

Macron avait assuré SM le Roi de “l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume» et que son pays «entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international».

Le Chef de l’État français avait également réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain le 29 octobre dernier, à l’occasion de sa visite d’Etat dans le Royaume.

“Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue”, avait déclaré M. Macron devant les deux Chambres du Parlement.

Comment

Abidjan, le jeudi 03 avril 2025 (LDA)- L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a honoré le mercredi 2 avril 2025, l’héritage musical et philosophique d’Alpha Blondy lors de la deuxième édition des “Journées scientifiques des Cafés du LSCAC”. Cet événement a permis de souligner l'impact profond du reggaeman ivoirien à travers son engagement artistique, idéologique et spirituel.

Dr Koné Bassirima, reconnu comme l'initiateur du concept de "blondisme" à l’UFHB, a animé une conférence sur le thème "Des fondements du reggae africain à la prolifération des mouvements blondistes : enjeux et stratégies de pérennisation de l’héritage d’Alpha Blondy". Il a précisé que l’objectif de cette rencontre était de s’assurer que l’héritage musical et philosophique d’Alpha Blondy soit transmis aux générations futures.

Selon lui, le "blondisme", né en 2020 grâce aux fans de l’artiste, représente bien plus qu’un genre musical , c’est une philosophie axée sur des valeurs humanistes, pacifistes et spirituelles.

Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, a su réinventer le reggae en l’adaptant aux réalités africaines, en fusionnant des sonorités jamaïcaines avec des influences ivoiriennes.

Il est devenu une figure emblématique du reggae africain grâce à son engagement en faveur de la paix et de l’unité des peuples, illustré par des titres comme "Jerusalem" et "Cocody Rock".

Dr Koné Bassirima a également retracé l’ascension de l’artiste, de sa première apparition en 1981 sur "RFK Show" à la sortie de son récent single "Cold Fire" avec Capleton en 2025.

Avec 21 albums et 246 chansons, l’œuvre d’Alpha Blondy est un puissant plaidoyer pour la justice sociale. Cette journée a ainsi réaffirmé la nécessité de préserver son héritage culturel et philosophique pour les générations à venir.

hn

Comment

Abidjan, le jeudi 3 avril  2025(LDA)-Selon un communiqué transmis à la rédaction jeudi 3 avril 2025, la deuxième édition du Forum de Djibouti rassemblera de hauts dirigeants du monde de la finance et des affaires de plus de 50 pays dans la perspective de lancer une nouvelle ère d'investissement en Afrique face à l'évolution rapide de la géopolitique mondiale. Organisée par le Fonds Souverain de Djibouti, cette rencontre d’affaires et d’opportunités vise à catalyser les investissements à travers le continent tout en mettant en avant le rôle stratégique de la Corne de l'Afrique en tant que moteur de la croissance et du développement régional.

 
Ce Forum qui a lieu du 6 au 8 avril planchera sur l'impact des futures mégatendances économiques en Afrique et, réunira les dirigeants de plusieurs banques de développement pour discuter du rôle croissant des banques multilatérales et comment tirer parti de leurs investissements afin de stimuler une plus grande croissance.
 
« L'objectif du Forum de Djibouti est de connecter les milieux financiers et d'affaires africains et de leur permettre de saisir les opportunités commerciales et d'investissement uniques et en pleine expansion du continent », a déclaré le Dr Slim Feriani, Directeur Général du Fonds souverain de Djibouti. 
 
« Situé à la croisée de l’Asie, de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Europe, Djibouti est le partenaire stratégique idéal pour favoriser la coopération et stimuler la croissance et le développement de notre région. », a insisté Dr Slim Feriani .
 
Grâce au leadership visionnaire du Président de Djibouti, le Forum sert de plateforme dynamique pour un dialogue global afin d'aider les dirigeants à relever les enjeux clés susceptibles d'influencer les flux d'investissements.
 
L'événement accueillera des financiers gérant plus de 2 000 milliards de dollars d'actifs, avec une forte participation de fonds souverains, d'investisseurs institutionnels et d'organismes de financement du développement, notamment la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque africaine de développement, la Société financière internationale (IFC), l’Africa Finance Corporation, le Groupe TDB et Afreximbank. 
 
Le Forum prévoit la participation de 50 intervenants et de 400 délégués de haut niveau, tant internationaux que régionaux, pour favoriser des discussions enrichissantes et des collaborations fructueuses.
 
Parmi les personnalités attendues figurent Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Solomon Quaynor, vice-président pour le secteur privé, l'infrastructure et l'industrialisation de la Banque africaine de développement (BAD), Admassu Tadesse, président-directeur général du Groupe TDB, Aminu Umar-Sadiq, PDG de la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), Bahruz Bahramov, vice-président du State Oil Fund de la République d’Azerbaïdjan (SOFAZ),Tidjane Thiam, ancien PDG de Prudential et du Crédit Suisse, et président exécutif de Freedom Acquisition Corporation, Thierno-Habib Hann, directeur général et administrateur délégué de Shelter Afrique, ainsi que Hassan Jaber, directeur général d'Axian Telecom.
 
Les participants peuvent consulter le programme complet sur le site web du Forum de Djibouti et suivre les discussions en direct sur les plateformes de réseaux sociaux d'African Business.
 

Comment

Abidjan, le lundi 31 mars 2025( LDA)-En marge du Sommet "Nutrition for Growth" du 27 au 28 mars 2025, selon une publication sur sa page officielle facebook, le Vice-Président ivoirien, Tiemoko Meyliet Koné, affirme avoir eu des entretiens avec le Directeur Général du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Alvaro Lario, la Directrice Générale du Fonds des Nations Unies pour la Petite Enfance (UNICEF), Catherine Russel, et la Présidente-Directrice Générale de TV5 Monde, Kim Younes, le vendredi 28 mars 2025, à Paris ( France). 

Les échanges avec le Directeur Général du FIDA ont porté sur le financement d'un projet de transformation de produits agricoles, visant à améliorer les conditions de vie et la nutrition des familles, et créer ainsi un impact positif sur les capacités cognitives et l’éducation des enfants.

L'entretien avec la Directrice Générale de l'UNICEF a permis d'évoquer les importants efforts du Gouvernement sous l'impulsion du président Alassane Ouattara en faveur de la petite enfance, notamment le projet de prise en charge systématique de la Mère et de l’Enfant dès la grossesse. 

Avec la présidente-Drectrice Générale de TV5 Monde, la possibilité d’ouvrir la gouvernance de la chaîne mondiale à d'autres pays, notamment la Côte d’Ivoire, a été évoquée. 

Comment