Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le mardi 12 août 2025 (LDA)-Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, élu le dimanche 22 juin 2025, à la tête de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été reçu par le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, le lundi 11 août 2025 à sa résidence à Abidjan, rapporte AIP.

Les deux chefs d’État ont discuté de questions essentielles liées à l’unité de la CEDEAO et des préoccupations qui minent la sous-région. Le président Ouattara a félicité le son homologue Sierra Leonais pour sa nouvelle fonction et lui a assuré « du soutien de la Côte d’Ivoire pour relever les défis qui s’imposent à la CEDEAO ».

Les deux hommes ont également abordé les questions de paix et de sécurité dans la sous-région, notamment la lutte contre la piraterie maritime et la réactivation de l’Union du fleuve Mano (Mano River Union), qui regroupe la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Libéria.

Julius Maada Bio a exprimé sa gratitude au président Ouattara qui lui a réservé un accueil chaleureux et a salué la contribution de la Côte d’Ivoire à la stabilité et à la paix dans la sous-région.

Les deux chefs d’État ont convenu de travailler ensemble pour promouvoir les valeurs africaines et maintenir la cohésion dans la sous-région.

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Abidjan, le mardi 12 août 2025(LDA)-MIE Events en partenariat avec l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA), organise la première édition de l’Africa EV Mobility Expo, présentée comme le plus grand salon africain consacré aux véhicules électriques et à la mobilité durable, du 19 au 22 novembre 2025, à Anfa Park de Casablanca (Maroc).

Objectif : accélérer le déploiement de solutions de transport propres à l’échelle du continent et renforcer les synergies entre innovation technologique et politiques publiques.

Cette édition réunira constructeurs, équipementiers, start-up innovantes, investisseurs et experts internationaux issus de l’industrie automobile, des énergies renouvelables et des infrastructures intelligentes.

Le Maroc, déjà considéré comme le premier hub automobile d’Afrique et un acteur de plus en plus compétitif au niveau mondial, ce rendez-vous est donc stratégique pour le pays. Surtout que le Royaume abrite un écosystème industriel mature, regroupant plus de 250 entreprises, deux usines de production de véhicules de rang international, et un réseau de fournisseurs certifiés aux normes mondiales.

Cette base industrielle, associée à des infrastructures logistiques performantes comme Tanger Med, et aux zones industrielles spécialisées de Tanger et Kénitra, constitue un atout majeur pour attirer les investissements liés à la mobilité électrique.

En intégrant la filière des véhicules électriques à son tissu industriel, le Maroc entend consolider sa position de leader africain et capter une part croissante des marchés émergents. L’Africa EV Mobility Expo devrait ainsi servir de vitrine pour les projets nationaux en matière de batteries, de stations de recharge et d’intégration des énergies renouvelables, confirmant le rôle du Royaume comme passerelle incontournable entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde.

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Abidjan, 11 août 2025 (LDA)-La Mission d’Observation Électorale (MOE) de l’ONG Action Justice a publié, ce dimanche, ses conclusions sur la marche organisée le 9 août 2025 par la plateforme d’opposition « Front commun PPA-CI/ PDCI», à Yopougon, à laquelle elle avait déployé vingt observateurs.

Dans un communiqué, Action Justice salue l’autorisation accordée par le gouvernement, ainsi que l’encadrement assuré par la Police et la Gendarmerie nationale, jugé « professionnel ». L’ONG félicite également les organisateurs et les militants de l’opposition pour la discipline observée, notant l’absence de violences ou de destructions.

Cependant, la mission signale plusieurs dérives langagières constatées sur le terrain : injures à l’encontre du Président de la République, propos haineux visant des populations étrangères, injures à caractère identitaire et xénophobe, amalgame entre religion et politique, ainsi que des actions de désinformation et de manipulation.

Estimant ces propos contraires à la loi et susceptibles de fragiliser la paix sociale, Action Justice recommande à la Justice d’identifier et de sanctionner leurs auteurs, à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) de renforcer la lutte contre la désinformation et la haine en ligne, et aux partis politiques d’adopter un discours apaisé et responsable.

Créée en 2000, Action Justice est une ONG apolitique et à but non lucratif, engagée dans la promotion de la cohésion nationale, des droits humains et de l’utilisation éthique des réseaux sociaux. Elle conduit actuellement une mission d’observation électorale de long terme dans le cadre du projet « Renforcement du processus démocratique en Côte d’Ivoire par le suivi citoyen et participatif des élections présidentielles du 25 octobre 2025 ».

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Abidjan, le lundi 11 août 2025 (LDA)-Une peine d’emprisonnement de six mois à deux ans et à une amende allant de 200 000 à deux millions de FCFA aux utilisateurs des plaques d’immatriculation falsifiées, selon le directeur général du Transport terrestre et de la Circulation (DGTTC), Oumar Sacko, dans un entretien accordé au Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), rapporte AIP.

Oumar Sacko a précisé que ces sanctions sont prévues par la loi n° 63-527 du 26 décembre 1963 sur la police de la circulation et s’ajoutent aux mesures administratives telles que l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière en cas de défaut d’immatriculation.

Cette annonce se situe dans le cadre de l’opération nationale de lutte contre les plaques d’immatriculation non conformes, lancée le 15 juillet 2025 par le ministère des Transports, en appui aux actions régulières de la Police nationale et de la Gendarmerie.

Au total 200 conducteurs ont été interpellés, certains sanctionnés par des amendes, d’autres ayant vu leurs véhicules envoyés en fourrière, trois semaines après son lancement.

Pour le DGTTC, les conducteurs des véhicules administratifs doivent être les premiers à donner l’exemple, saluant la décision du comité de gestion des véhicules administratifs de sanctionner les contrevenants, ainsi que l’exemple du président de la République, Alassane Ouattara, qui circule avec une immatriculation civile régulière.

M. Sacko a exprimé son désaccord avec les arguments sécuritaires avancés par certains conducteurs pour justifier l’usage de plaques banalisées, soulignant que ce comportement vise souvent à échapper aux contrôles, aux limitations de vitesse et à la vidéo-verbalisation.

Le ministère des Transports entend poursuivre l’opération et plaide pour une application stricte des sanctions prévues afin de renforcer la sensibilisation et lutter durablement contre l’incivisme routier.

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Abidjan, 8 août 2025 (LDA) – À moins de trois mois du scrutin présidentiel, les grandes manœuvres de la gauche ivoirienne prennent des allures de chassé-croisé inédit. Ce vendredi 8 août 2025, Ahoua Don Mello et Pascal Affi N’Guessan ont, chacun à leur manière, franchi des seuils politiques symboliques.

Don Mello chez Simone Gbagbo

En début de journée, Ahoua Don Mello, fraîchement déclaré candidat à la présidentielle, a été reçu par Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des Générations Capables (MGC) et également candidate au scrutin d’octobre.

Sur sa page Facebook, Don Mello a présenté la rencontre comme « la première d’une série d’échanges avec les acteurs politiques de gauche », visant à « élaborer collectivement des réponses concrètes aux défis du moment » et, à terme, à rassembler la gauche ivoirienne.

Le geste est hautement symbolique : l’ex-cadre du PPA-CI, récemment révoqué par Laurent Gbagbo, s’affiche désormais aux côtés de celle qui fut Première Dame et qui mène sa propre bataille politique, souvent en divergence avec le camp PPA-CI. L’image envoie un message clair : Don Mello s’ancre dans une gauche alternative, ouverte à de nouvelles alliances.

Affi N’Guessan chez Laurent Gbagbo

Pendant ce temps, sur un tout autre front, Pascal Affi N’Guessan, président du Front Populaire Ivoirien (FPI), a été reçu au siège du PPA-CI par Laurent Gbagbo. Selon la cellule communication du PPA-CI, Affi a annoncé sa participation – ainsi que celle de son parti – à la marche du Front Commun prévue le 9 août à Yopougon.

Cette présence est interprétée comme un signe de rapprochement entre Affi et le PPA-CI, après une longue période de froid politique, et à rebours d’un alignement avec le CAP-CI de Simone Gbagbo.

Des trajectoires qui se croisent et s’écartent

Ainsi, en l’espace de quelques heures, deux anciens compagnons de route – Don Mello et Affi N’Guessan – ont pris des directions politiques inversées : Don Mello se rapproche de Simone Gbagbo, dans une démarche d’unité « par le bas » de la gauche hors PPA-CI. Affi N’Guessan, lui, réinvestit le lien avec Laurent Gbagbo et son parti, dans une logique de Front Commun plus institutionnelle.

Ce double mouvement illustre la fragmentation mais aussi la recomposition possible d’un camp politique qui cherche encore la formule gagnante face au RHDP d’Alassane Ouattara et aux autres forces en lice.

Reste à savoir si ces convergences partielles et croisements tactiques déboucheront sur une alliance électorale, ou si la gauche ivoirienne ira au scrutin d’octobre avec une mosaïque de candidatures, au risque d’un éparpillement fatal.

 

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Abidjan, 7 août 2025 (LDA) – Dans une interview accordée à l’émission Décrypter l’Afrique, diffusée récemment, Robert Bourgi, homme d’influence et ancien conseiller politique proche des présidents français, a exprimé une position inattendue sur la perspective d’un quatrième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara.

« Ça ne me pas… »

« Il (Ouattara) a jugé, en son âme et conscience, qu’il pouvait briguer un quatrième mandat. Je comprends que certains rappellent sans cesse qu’il s’était engagé à ne faire ni un troisième ni un quatrième mandat. Je comprends que cette parole donnée il y a quelques années n’ait pas été respectée. Mais un président de la République, a des informations sur ce qui pourrait menacer l’environnement de la Côte d’Ivoire. Il y a des menaces terroristes qui se manifestent dans les pays voisins. Peut-être qu’il dispose d’informations que ni vous, ni moi ne possédons. (…) Il a engagé des actions sur les plans économique, financier et commercial qu’il a estimé pouvoir conduire et mener à bien seul. Qu’il fasse un quatrième mandat ne me gêne absolument pas », a déclaré Robert Bourgi.

Cette déclaration, surprenante de la part d’un homme qui a multiplié récemment les déclarations contre une éventuelle candidature du président Ouattara, dénote la complexité du débat politique en Côte d’Ivoire à l’approche de ces prochaines échéances électorales. Mais surtout pourrait contribuer à relancer le débat sur ce sujet avec plus de recul et de lucidité.

À une condition : une compétition ouverte

Toutefois, l’ancien homme de réseau des relations franco-africaines affirme que sa nouvelle posture vis-à-vis de la candidature de Ouattara est conditionnée par l’autorisation aux autres poids lourds de la politique ivoirienne à se présenter à cette élection.

« Cela ne me gêne pas, à condition – et c’est nécessaire, suffisant, pour ne pas dire obligatoire – de laisser tout le monde concourir. Je vous assure que si le président Alassane Ouattara, dans sa sagesse, prend la décision que tout le monde espère et attend, à savoir laisser concourir tout le monde – j’entends ici « compétir », bien que je n’aime pas ce terme –, alors le, quatrième mandat sera oublié », a ajouté l’avocat.

Toutefois, M. Bourgi a insisté sur la nécessité que tous les candidats éligibles puissent concourir librement, estimant que seule une compétition transparente et inclusive garantirait la stabilité démocratique et apaiserait les tensions qui traversent actuellement le pays.

« Le devoir peut parfois transcender la parole donnée », a-t-il repris à son compte phrase forte du discours d’annonce de la candidature du Président Ouattara., faisant allusion aux promesses d’alternance précédentes et à la réalité politique actuelle.

Sur la scène internationale, Bourgi a évoqué le rôle de la France, précisant que selon ses informations, le président Emmanuel Macron soutiendrait la candidature d’Alassane Ouattara.

« Macron soutient Ouattara »

« Emmanuel Macron soutient Ouattara, comme Sarkozy le fait sans mesure », a-t-il relevé, soulignant l’importance des relations bilatérales dans la région.

Robert Bourgi a enfin lancé un appel direct à Alassane Ouattara, lui demandant de garantir la liberté des candidatures et d’éviter un climat de division et de haine, au risque de fragiliser la stabilité acquise ces dernières années.

Armand Tanoh

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Abidjan, 7 août 2025 – À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Tidjane Thiam, a livré un message empreint de gravité, appelant les autorités au dialogue et à la préservation de la paix, dans un contexte politique marqué par les tensions à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

« Arrêtez, arrêtez, arrêtez. Les Ivoiriens n’en peuvent plus. Ils vous supplient, par ma modeste voix, d’entendre la voix de la raison », a lancé M. Thiam dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 7 août 2025, jour de commémoration de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Il a exprimé la préoccupation d’une large partie de la population face à ce qu’il qualifie de "climat d’incertitude", et a insisté sur la nécessité d’éviter toute situation pouvant replonger le pays dans l’instabilité.

Le leader du PDCI-RDA, formation politique fondée par Félix Houphouët-Boigny, a par ailleurs salué les efforts du peuple ivoirien pour maintenir la cohésion sociale, tout en réaffirmant son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques. Ce message intervient alors que le débat sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) et les conditions d’éligibilité reste vif dans le pays.

Tidjane Thiam a terminé son message par un appel à la responsabilité collective et à la sérénité, invitant l’ensemble des acteurs politiques à œuvrer pour une élection apaisée.

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Abidjan, le jeudi 7 août 2025(LDA)-Des camions transportant de l’aide médicale et alimentaire marocaine sont arrivés à Gaza, apportant un soulagement indispensable à la population palestinienne qui souffre du blocus israélien, rapporte APA. Une vidéo diffusée lundi par l’agence Bayt Mal Al-Quds montre des camions chargés de fournitures sillonnant les rues de Gaza. Les camions arboraient le drapeau marocain et le logo de la Fondation Mohammed VI pour la Solidarité.

Selon APA, l’agence a ensuite publié des photos montrant l’aide alimentaire marocaine, notamment des aliments pour bébés, des conserves, de la farine et des fruits, atteignant des centres de stockage à Deir el-Balah, une ville du centre de Gaza.

Ce soutien intervient dans un contexte de grande difficulté. Gaza est confrontée à une crise humanitaire de plus en plus grave en raison du blocus israélien, qui a entraîné une malnutrition et une famine généralisées. Plusieurs hôpitaux peinent à fonctionner et les produits de première nécessité sont devenus rares et inabordables pour la plupart des habitants.

Le Maroc a envoyé plusieurs lots d’aide à Gaza ces derniers jours. Cette aide a été saluée par de nombreux Palestiniens, qui affirment qu’elle contribue à répondre à des besoins urgents. Cependant, les organisations humanitaires préviennent que le volume de l’aide est encore loin d’être suffisant.

Selon l'ambassade marocaine en terre ivoirienne, la distribution se fait en mains propres aux bénéficiaires (et dans le calme et respect de la dignité). le Maroc est le seul pays à intervenir sur le terrain (les autres en multilatéral ou par ONG…).

Le service de presse du gouvernement de Gaza a indiqué que seuls 85 camions d’aide humanitaire ont atteint la destination finale, et que nombre d’entre eux avaient été pillés avant d’atteindre les personnes dans le besoin.

Le service de presse et les Nations Unies ont tous deux soutenu qu’entre 500 et 600 camions étaient nécessaires chaque jour pour apporter une aide adéquate à la population, réduire les pillages et faire baisser les prix élevés causés par les pénuries.

Ce chiffre n’a jamais été atteint depuis que l’aide a été autorisée à entrer à Gaza après un long retard causé par le siège israélien.

Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué que cinq personnes sont mortes de faim au cours de la même période, portant le nombre total de décès liés à la faim à 193, dont 96 enfants.

Le nombre de Palestiniens tués en quête d’aide humanitaire a également continué d’augmenter. Depuis le 27 mai, date à laquelle Israël a mis en place un nouveau système controversé de distribution d’aide par l’intermédiaire de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), 1 655 personnes en quête d’aide ont été tuées et plus de 11 800 blessées.

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Abidjan, le mardi 5 août 2025 (LDA) – La transition énergétique de la Côte d’Ivoire franchit un nouveau cap. Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a procédé ce mardi à la signature de plusieurs conventions avec des partenaires nationaux et internationaux pour la réalisation de quatre nouvelles centrales solaires, d’une capacité cumulée de 210,3 mégawatts-crête (MWc).

Des projets répartis sur tout le territoire

Les projets concernent notamment la centrale de 50 MWc à Bondoukou portée par Amea Power, celles de Touba (58,6 MWc) et Laboa (49,7 MWc) inscrites dans le programme Scaling Solar en partenariat avec la Société financière internationale (SFI), ainsi que le projet Tongon Solaire de 52 MWc prévu à M’Bengué. Tous seront réalisés selon le modèle BOOT (Build, Own, Operate, Transfer), privilégié pour garantir l’investissement privé tout en assurant la réversibilité au profit de l’État.

À travers ces nouveaux engagements, le gouvernement entend accélérer l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national, en réponse à une demande sans cesse croissante en électricité. Le ministre Sangafowa-Coulibaly a insisté sur le respect impératif des délais contractuels, rappelant que ces infrastructures doivent impérativement être opérationnelles avant la fin de l’année 2027.

Une stratégie nationale déjà amorcée

Ces projets viennent s’ajouter à ceux déjà lancés ces dernières années. La centrale solaire de Boundiali, mise en service en 2023, constitue à ce jour la plus grande du pays avec une capacité installée de 37,5 MWc. Elle a marqué un tournant dans la diversification du bouquet énergétique national. D’autres initiatives ont également été amorcées à Ferkessédougou, Kong et Katiola en 2024, consolidant ainsi une stratégie cohérente d’électrification durable.

Au total, dix-neuf projets solaires représentant une capacité globale de 1 049 MWc sont en cours de réalisation à travers le territoire. À cela s’ajoutent cinq projets hydroélectriques totalisant 678 MW et quatre projets de production à base de biomasse, estimés à 165 MW.

Un plan d’urgence pour répondre à la demande croissante

Le plan d’urgence énergie 2026–2030 prévoit un renforcement rapide et progressif des capacités nationales de production, avec un objectif d’ajout de 150 MW dès 2026, pour atteindre 2 570 MW en 2030, toutes sources confondues. Cette dynamique s’inscrit dans une volonté affirmée de sécuriser l’approvisionnement énergétique, de stimuler la croissance économique et de promouvoir un développement inclusif, durable et résilient.

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Abidjan, 06 août 2025 (LDA) -Le Conseil constitutionnel du Cameroun a définitivement rejeté mardi la candidature à l'élection présidentielle du 12 octobre de Maurice Kamto, principal opposant au président Paul Biya.

Le recours du candidat du Manidem, Maurice Kamto devant les juges du Conseil constitutionnel a été rejeté ce mardi 5 août 2025. 

Le Conseil a ainsi confirmé la première invalidation prononcée le 26 juillet 2025 par le Conseil électoral. Cette sanction est définitive, les décisions du Conseil constitutionnel n'étant susceptibles d'aucun recours.

C'est l'épilogue d'un long feuilleton entamé depuis un an sur les moyens dont disposait l'ancien président du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) pour soutenir son ambition pour cette présidentielle de 2025, rapporte RFI. 

Maurice Kamto, dans un premier temps, soutenait que son parti d'alors, le MRC remplissait toutes les conditions pour l'investir comme candidat, malgré le boycott des élections municipales et législatives de 2020 et en dépit du fait qu'il ne disposait pas d'élus.
 
La rédaction

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