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Lutte contre les armes légères : La deuxième convention de partenariat signée entre le Japon et la Côte d’Ivoire

Le Japon, à travers le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), et l'Etat de Côte d'Ivoire, ont signé jeudi, la deuxième convention de partenariat relative au programme de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (ALPC), pour la période 2015-2017, dans les locaux du ministère du plan et du développement sis à l’Immeuble SCIAM au Plateau.

Cette cérémonie fait suite aux résultats satisfaisants de la première phase, qui a couvert la période 2012-2015, ayant permis de sensibiliser les populations en vue de la collecte d’un nombre important d’armes, a souligné le ministre Albert Mabri Toikeusse.

La collaboration de toutes les parties prenantes est nécessaire, pour la réussite de ce projet, qui va contribuer à la tenue des élections de 2015 dans un climat apaisé, a-t-il poursuivi, invitant les partenaires à étendre leurs actions sur l’ensemble du territoire, vu que les armes circulent partout dans le pays.

La politique de la seconde phase, qui vient consolider les acquis de la première, repose entre autres sur « le renforcement du cadre légal national relatif aux ALPC, la mise en valeur de la base de données informatiques de gestion des stocks d’armes, le renforcement des capacités de sécurité communautaire, la mise en vigueur d’une gestion drastique des armes et munitions, le stockage et la destruction des armes détenues par différents groupes armés », a expliqué l’ambassadeur du Japon, Kawamura Hiroshi.

Il a également indiqué que l’appui financier de son pays s’élève à « 2.7 millions de dollars US ».

La synergie d’actions autour du programme ALPC traduit la volonté des chefs d’Etat des pays de l’Afrique de l’ouest, qui ont pris conscience du danger de la prolifération des armes née des crises à répétition, d’y faire face, avec la mise en place des commissions nationales, a déclaré le représentant résident du PNUD, Babacar Cissé, assurant le soutien de sa structure pour l'accomplissement de cette mission.

La Commission nationale-ALPC, est un substitut de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion communautaire (ADDR), a-t-on affirmé.

Avec AIP

Auteur:
Armand Tanoh