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Côte d’Ivoire-Constitution : Wodié dément avoir promis de « garder désormais le silence », et veut porter plainte contre un journal

L’ex-président du Conseil constitutionnel ivoirien, Pr Francis Vangah Wodié, dément avoir promis de « garder désormais le silence » dans le débat autour la nouvelle constitution de la Côte d’Ivoire, tel qu’annoncé récemment par des médias.

"Ayant une claire conscience de mes droits et devoirs, je ne puis, en aucune manière et pour quelque raison, m’engager, d’avance, à me taire sur les questions d’intérêt national », affirme M. Wodié dans une « mise au point » publiée lundi 27 juin 2016.

"En parfait accord avec moi-même, je parlerai ou j’agirai, selon les situations et les circonstances, le tout à mon seul jugement, dans le sens de ce qui m’apparait être le bien de la collectivité. Telle est ma liberté ! Telle est ma responsabilité ! », poursuit-il.

Lors de la cérémonie de remise « des Mélanges dédiés au Doyen Francis Wodié », le 22 juin, ce dernier, mettant fin à son discours, avait dit : « je garde, à présent, le silence ! Puisse le silence nous garder tous », rappelle-t-on.  Mais l’ex-président du Conseil constitutionnel exprime son étonnement d’avoir découvert, le lendemain, « que certains journaux (lui) ont fait dire qu’(il) garde, désormais, le silence ».

« Certains en déduisant mon intention de me taire relativement à la Constitution – dont l’élaboration ou la révision ne laisse pas de préoccuper, légitimement, nombre d’ivoiriens ; (…) A l’attention de tous ceux, de bonne foi, qui ont pu être induits en erreur, je précise que cette expression :+ je garde à présent (et non désormais) le silence …+, ne pouvait et ne peut se rapporter qu’à la dite cérémonie+ », clarifie le constitutionnaliste.

Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à adopter une nouvelle constitution par référendum, fin octobre, le Pr Francis Wodié a fait des sorties ces derniers jour pour émettre des critiques à l’encontre de la procédure de ce processus.

Plainte pour « diffamation » contre un journal ivoirien

L’ex président du Conseil constitutionnel ivoirien, Pr Francis Vangah Wodié, menace de porter plainte contre le quotidien L’Inter et l’un de ses journalistes, pour « diffamation » suite à la publication d’une interview à un article publié par cet organe comportant des «propos aussi mensongers qu’infamants » sur son compte.

Faisant référence à une interview parue dans l’Inter la semaine dernière, d’un homme présenté comme « l’ami d’enfance de Gbagbo Laurent », le Pr Wodié dénonce dans une mise au point transmis à l’ lundi, des « propos diffamatoires tenus par cet individu » sur sa personne, exigeant des « preuves irréfutables » pour étayer ces affirmations.

« A défaut de quoi, je me réserve d’engager une action en justice, pour diffamation, tant contre l’un, l’auteur de l’interview, que l’autre, le journal l’Inter qui ne s’est pas fait faute de diffuser ces propos aussi mensongers qu’infamants », prévient-il.

« Je ne connais pas ce monsieur ; je ne lui ai jamais parlé, lui non plus ; et je me réjouis d’en avoir été préservé », a-t-il dit

Plainte pour « diffamation »

L’ex président du Conseil constitutionnel ivoirien, Pr Francis Vangah Wodié, menace de porter plainte contre le quotidien L’Inter et l’un de ses journalistes, pour « diffamation » suite à la publication d’une interview à un article publié par cet organe comportant des «propos aussi mensongers qu’infamants » sur son compte.

Faisant référence à une interview parue dans l’Inter la semaine dernière, d’un homme présenté comme « l’ami d’enfance de Gbagbo Laurent », le Pr Wodié dénonce dans une mise au point transmis à l’ lundi, des « propos diffamatoires tenus par cet individu » sur sa personne, exigeant des « preuves irréfutables » pour étayer ces affirmations.

« A défaut de quoi, je me réserve d’engager une action en justice, pour diffamation, tant contre l’un, l’auteur de l’interview, que l’autre, le journal l’Inter qui ne s’est pas fait faute de diffuser ces propos aussi mensongers qu’infamants », prévient-il. « Je ne connais pas ce monsieur ; je ne lui ai jamais parlé, lui non plus ; et je me réjouis d’en avoir été préservé », assure-t-il.

 

Abdoul Razak Dembélé

Auteur:
Armand Tanoh