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Une sénégalaise dénonce le retrait du marché de construction de l'Université de Diamniadio à Adama Bictogo

Une citoyenne sénégalaise, Dame Diop Mame, dénonce "la décision unilatérale" prise par le ministère de l’Enseignement supérieur de mettre un terme à la convention liant le groupement Marylis BTP et l’État du Sénégal, relative à la construction de l’Université Amadou Mahtar Mbow à Diamniadio et dit sa vive indignation face à l'instrumentalisation de l'affaire par les médias.

« J’ai noté des contrevérités et des amalgames douteux, espérant que l’entreprise usera de son droit de réponse dans les règles de l’art, et que les médias sénégalais, ainsi que les autres qui ont repris les articles sans vérification aucune, publieront un tel droit de réponse conformément aux dispositions légales », dit-elle dans une lettre ouverte."

« En voulant s’acharner sur une entreprise et ses dirigeants, ils font preuve d’un zèle qui jette le discrédit sur les autorités de mon pays (...) avec lesquelles Marilys Btp Sénégal et ses partenaires doivent bien poursuivre les discussions, malgré le tapage et la campagne de calomnie et d’intoxication en cours », poursuit-elle.

L'homme d'affaires ivoirien, Adama Bictogo a expliqué à la presse sénégalaise les tenants et aboutissants de l'affaire, affirmant que les travaux sur le chantier n'ont jamais été interrompus.

« Je voudrais d’abord m’inscrire en faux contre cette information erronée publiée par le journal sénégalais Libération, pour dire qu’on continue de travailler sur le chantier. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que depuis pratiquement neuf mois, nous sommes en négociation de réévaluation avec le gouvernement sénégalais. (...) On s’est rendu compte, je vous donne un exemple, que pour une construction qui devait être conçue conformément aux normes standards, on a dû faire face à un sol argileux », a-t-elle expliqué

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« Naturellement pour construire une université, il fallait donc faire des fondations plus solides. Nous sommes passés à des fondations qui nous ont coûté 15 milliards FCFA. Donc, il y a eu un surcoût. On a pris sur nous de refaire l’étude. Pendant la réalisation de l’étude, on s’est rendu compte que le projet était sous-évalué », se défend le patron de la Société nationales d'éditions de documents administratifs et d'identification (SNEDAI), Adama Bictogo.

Journaliste sénégalaise, Diop Mame, dit déplorer « les commentaires totalement injurieux, irrespectueux et anti confraternels à l’égard des journalistes », invite ses confrères à aller aux sources de la bonne information parce qu'il n'ya pas, en l'occurrence, d'université "fantôme". Il y a bel et bien des dépenses effectuées sur la base d’accord et de convention.

Correspondance particulière 

 

Auteur:
LDA Journaliste