Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a prêté serment mardi devant la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsu, pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping.
M. Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix) selon la décision des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi.
Quatre chefs d’Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc.
Les observateurs électoraux de l’Union européenne ont regretté dimanche que la Cour n’ait pas été en mesure de rectifier de manière satisfaisante les anomalies observées lors du scrutin présidentiel du 27 août.
Auteur: Armand Tanoh