L’Agence internationale de coopération coréenne (KOICA) a apporté un appui de 6,35 millions de dollars américains (plus de 3,6 milliards de FCFA) au gouvernement ivoirien pour le financement de la deuxième phase du projet de prévention et de prise en charge des fistules obstétricales lancée à Bouaké à l’occasion la journée internationale pour l’élimination de cette pathologie.
L’ambassadeur de la République coréenne en Côte d’Ivoire, Young-il Rhee, a souhaité, lundi, que cet investissement complémentaire de son pays en faveur de l’éradication de la fistule obstétricale donne des résultats aussi satisfaisants que la première phase du projet qui a permis de soigner 1028 porteuses de la maladie et de réinsérer certaines d’entre elles.
La représentante résidente du Fonds des Nation Unies pour la population (UNFPA), partenaire de la KOICA, Mme Konaté Suzanne Maïga, a indiqué que cette deuxième phase «permettra de mieux faire», de trouver des solutions efficaces à la problématique des fistules obstétricales et de développer davantage une approche multisectorielle, multidisciplinaire, globale et intégrée.
Débutée en 2007 à Man, la prévention et la prise en charge des fistules sont passée à l’échelle supérieure avec l’appui financier de l’UNFPA en 2009. Depuis 2012, l’Agence internationale de coopération coréenne cofinance avec l’UNFPA ces activités.
En plus de la prise en charge des patientes, différentes stratégies sont prévues dans le cadre de la deuxième phase du projet qui s’étend sur la période de 2016 à 2018. Il s’agit notamment de la réhabilitation et la formation des personnels des centres de santé, de la revue des décès maternels, de la planification familiale à travers la distribution des produits de contraception et la sensibilisation des maris à la santé de la reproduction.
Auteur: Armand Tanoh