Côte d’Ivoire : l’Etat et le Secteur privé tiennent la première réunion du comité technique de concertation sous les meilleurs auspices

Abidjan, le vendredi 07 mars 2025(LDA)-Le Ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a présidé la première réunion du Comité Technique de Concertation (CTC), organisée par le Comité de Concertation État-Secteur Privé (CCESP), le mercredi 05 mars 2025, au 20e étage de l’immeuble SCIAM. Cette rencontre fait suite au déjeuner de Nouvel An tenu à la mi-janvier, qui avait enregistré la participation des présidents des organisations patronales et consulaires de ce cadre de concertation, aux côtés du président et du vice-président du CTC.

Pour cette première réunion de l’année 2025, les Ministres Souleymane Diarrassouba, du Commerce et de l’Industrie et Koffi N’Guessan, de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, ont également pris part à cette rencontre, qui s’inscrit dans la continuité des séminaires gouvernementaux des années précédentes auxquels le Secteur Privé a été associé.

Trois points essentiels ont constitué l’ordre du jour de ce CTC : Les informations ont porté pour l’essentiel sur la reprise des contrôles métrologiques, les mesures de l’annexe fiscale 2025 en faveur du secteur privé, les remboursements des crédits de TVA et la réforme du FDFP. Pour la suite, le CTC a examiné les préoccupations pendantes notamment la multiplicité des agréments à l’importation et à la commercialisation des engrais, les difficultés liées à la hausse des crédits d’enlèvement pour les PME commissionnaires en Douane et le litige entre l’APBEF-CI et la Poste Côte d’Ivoire lié au règlement de la taxe d’affranchissement bancaire). Enfin, des nouvelles préoccupations ont été relevées et qui seront traitées en amont en réunions techniques en prélude au prochain CTC.

« Nous sortons satisfaits d’une réunion très constructive et très positive, avec l’engagement de tenir les réunions de manière régulière », a déclaré le ministre Adama Coulibaly, au sortir de cette rencontre. Pour lui, la concertation entre l’État et le Secteur Privé, telle que prévue, doit être une démarche dynamique, régulière et en lien avec les effets conjoncturels de l’activité économique et des agendas de travail. C’est pourquoi il a salué la poursuite du dialogue entre l’État et le Secteur Privé à travers les différents cadres paritaires sectoriels et dans les localités grâce aux Comités Locaux de Concertation.

« Je remercie toutes les administrations ainsi que les organisations du secteur privé qui soutiennent cette initiative de promotion du Dialogue Public-Privé dans nos différents pôles économiques », a-t-il ajouté, en référence aux villes de San Pedro, Bouaké et Korhogo où sont installés des Comités Locaux de Concertation (CLCESP). Il a insisté sur le fait que le gouvernement s’active pour toujours maintenir une bonne collaboration avec le secteur privé sur les grands chantiers du développement économique de notre pays. Toutefois, M. Coulibaly a souligné qu’il reste encore de nombreux défis à surmonter pour améliorer la compétitivité des différents secteurs d’activité au quotidien.

M. Faman Touré, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI-CI), a partagé la satisfaction du Ministre, tout en exprimant sa reconnaissance au Premier Ministre Robert Beugré Mambé, Chef du Gouvernement et Président du Conseil de Concertation (CC). En outre, M. Touré a rappelé les avancées notables observées dans le traitement des préoccupations du secteur privé. « Je tiens à réitérer ma reconnaissance pour votre disponibilité et votre sollicitude, car certaines préoccupations ont souvent été résolues, dans certains cas, en dehors de ce cadre formel de concertation. Nous sommes pleinement disposés à travailler de concert avec vos équipes pour que les préoccupations pendantes trouvent des réponses définitives », a-t-il affirmé.

Le président de la CCI-CI s’est aussi félicité de ce que : « Les réunions précédentes se sont bien passées. Il y a eu beaucoup de points d’accord. Dans l’ensemble, tous les problèmes posés ont trouvé des solutions. Nous repartons donc satisfaits, avec de bonnes réponses et surtout, particulièrement, avec la question des contrôles métrologiques. Les nouvelles préoccupations qui n’ont pas encore eu de réponses continueront de faire l’objet de discussions avec le comité de concertation État-secteur privé. »

Il convient de rappeler que le CTC est un organe technique composé des membres du gouvernement, des présidents des faîtières et des chambres consulaires, représentant le secteur privé. Le ministre des Finances et du Budget en est le président, tandis que la première vice-présidence est assurée par le ministre du Commerce et de l’Industrie. Le président du patronat est le second vice-président de ce cadre de concertation, qui a pour mission de gérer les différents sujets qui encadrent le quotidien des entreprises et les réalités de l’économie.

Le gouvernement entend ainsi montrer qu’il reste attentif aux préoccupations du secteur privé, notamment en matière d’amélioration du climat des affaires, afin que l’économie ivoirienne soit compétitive et que le secteur privé devienne un partenaire clé de la réalisation du Plan national de développement (PND) 2026-2030.

 

Avec Sercom

 

Auteur: Daniel Coulibaly

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