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La côte d’Ivoire ratifie le protocole des Nations Unies contre le trafic illicite de migrants

La Côte d’Ivoire a ratifié, jeudi, le protocole des Nations Unies contre le trafic illicite de migrants, rattaché à la convention adoptée en novembre 2000 par l’organisation contre la criminalité transnationale organisée.

La convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, adoptée par la résolution 55/25 de l’Assemblée générale le 15 novembre 2000, est le principal instrument dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée. Elle a été ouverte à la signature des Etats membres lors d’une Conférence politique de haut-niveau organisée à cette occasion à Palerme (Italie) du 12 au 15 décembre 2000, pour entrer en vigueur le 29 septembre 2003.

La convention est complétée par trois protocoles, qui visent à prévenir, réprimer et punir des activités et manifestations spécifiques de la criminalité organisée en autres la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants et le trafic illicite de migrants par terre.

Le gouvernement ivoirien a adopté en conseil des ministres un projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole.

« La ratification de ce protocole permettra à notre pays, de concert avec les autres pays dans le monde, de lutter plus efficacement contre les activités criminelles transnationales organisées et de contenir leurs conséquences néfastes sur la sécurité des populations et sur l’économie des Etats », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, donnant l’information.

M. Nabagné Koné a par ailleurs informé de la prise, lors du conseil des ministres, d’un décret fixant les missions, la composition, l’organisation et le fonctionnement du comité national de lutte contre la traite des personnes, en application de la  loi 2016-1111 du 10 décembre 2016.

Placé sous l’autorité du Premier ministre, ce comité a pour mission de lutter principalement contre la traite des personnes sur toute l’étendue du territoire national.  Il (le comité) sera, selon le porte-parole du gouvernement, représenté à l’échelle  régionale par des cellules régionales chargées de la mise en œuvre au plan local de la stratégie nationale de lutte.

Auteur:
Armand Tanoh