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Côte d’Ivoire-Blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : Le "quatrième pouvoir" s'en imprègne

Le comité de coordination des politiques nationales de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) a ouvert jeudi à la Maison de la presse d’Abidjan, un séminaire de formation et de sensibilisation de deux jours, à l’intention des journalistes et éditeurs de presse de Côte d’Ivoire, raporte l'AIP.

Pour le magistrat Kouadio Kouamé Olivier qui intervenait lors de la cérémonie d’ouverture, cette rencontre vient renforcer les connaissances des journalistes, judicieusement appelés « quatrième pouvoir », sur le cadre général de la lutte afin de leur permettre de se familiariser avec les notions de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Il dit espérer qu’à l’issue de cette formation, les journalistes puissent mieux communiquer à travers leurs organes de presse sur l’ampleur de ces phénomènes.

Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont des formes de la criminalité organisée, considérés aujourd’hui comme de sérieuses menaces pour la sécurité intérieure et la stabilité économique et financière des Etats, selon le magistrat Kouadio Kouamé Olivier.

« Pour combattre ces phénomènes, la Côte d’Ivoire s’est dotée de deux cadres institutionnels et juridiques notamment d’un Comité de coordination et d’une Cellule nationale de traitement des informations financières, conformément aux normes internationales, tel que préconisé par le groupe d’action financière (GAFI) », a-t-il indiqué. Une trentaine de journalistes économiques et d’investigation prennent part à ce séminaire de formation.

Auteur:
Armand Tanoh