Fin de près de 30 ans de règne. Le camerounais Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1988, a été battu par le malgache Ahmed Ahmed, par 34 voix contre 20, ce jeudi 16 mars 2016 à Addis Abeba en Éthiopie. C’était lors de la 39ième Assemblée générale de la plus haute instance du football africain.
Une défaite qui met fin à 29 ans de présidence pour le Camerounais, qui quitte tout de même la tête de la confédération avec plusieurs acquis à son actif, notamment l’augmentation du nombre de pays africains participant à la coupe du monde. En effet, avant son arrivée à la tête de la CAF, l’Afrique ne disposait que de deux place au mondial. Un nombre qui a été plus tard porté à 3 en 1994, puis à 5 quelques années plus tard.
Toutefois, le côté sombre de son mandat reste des affaires de corruption dans lesquelles son nom est souvent cité, notamment le gros scandale des pots de vin au niveau de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 2015. Ce scandale, rappelle-t-on a même provoqué un véritable bouleversement au sein du football mondial, marqué par la démission de Sepp Blatter, ex-président de la FIFA, et de Michel Platini, ex-président de l’UEFA.
Le nouveau président de la CAF, Ahmed Ahmed, qui a bénéficié du soutien de plusieurs fédérations influente dont celle de l’Egypte, siège de l’Institution va devoir vite faire face aux nombreux défis auxquels est confronté le football africain. Il s’agit notamment des questions de professionnalisation des championnats locaux, la formation des jeunes, etc.
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Auteur: Armand Tanoh