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L’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire demande l’abandon des poursuites contre les six journalistes

L’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) salue la mise en liberté provisoire des journalistes et dirigeants d’organes de presse, mais « reste préoccupée par la situation des conditions d’exercice du métier de journaliste en Côte d’Ivoire, car les confrères demeurent toujours poursuivis par la justice ».

Dans un communiqué transmis mercredi à l’AIP, l’APECI demande au procureur de la République « l’abandon des poursuites » engagées contre ces journalistes et responsables de quotidiens qui ont publié des articles en lien avec la récente mutinerie des forces spéciales d’Adiaké.

Coulibaly Vamara, directeur de publication des quotidiens Soir Info et L’Inter, Yacouba Gbané, directeur de publication de l’entreprise de presse Cyclone, éditrice des quotidiens « Le Temps » et « LG Infos », Bamba Franck Mamadou, directeur de publication de Notre Voie, Hamadou Ziao, rédacteur en chef de L’Inter, Ferdinand Bailly, journaliste au quotidien Le Temps et Jean Bédel Gnago, correspondant de Soir Info à Aboisso, ont recouvré la liberté provisoire, mardi, après 72 heures de garde à vue. Toutefois, ils ont été inculpés « d’atteintes à la sureté de l’Etat, à l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion », souligne-t-on.

AIP

Auteur:
Armand Tanoh