Un atelier de lancement de la phase nationale du projet sur l’amélioration de la durabilité et l’adaptation de l’irrigation à petite échelle au changement climatique en Afrique centrale et occidentale, s’est ouvert lundi à Bouaké, sur l’initiative de la FAO.
Des consultants et des points focaux des quatre pays pilotes représentatifs des zones agro-écologiques de la région à savoir, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Gambie et Niger, y prennent part. Cet atelier vise à examiner en détail l’impact du changement climatique sur les systèmes d’irrigation sélectionnés pour chaque pays, proposer des stratégies d’adaptation et en estimer les coûts.
Financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) et mis en œuvre par la FAO, le projet a démarré en 2016 avec une première phase d’analyse des effets du changement climatique sur l’agriculture irriguée par zone agro-écologique et la mise en évidence des techniques d’irrigation et les bonnes pratiques adaptées aux chocs climatiques. Une des principales conclusions qui se dégage de cette analyse révèle l’urgence de soutenir l’adaptation des petites exploitations au changement climatique.
S’exprimant au nom du représentant du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, Guillaume Bivoko a souligné que le changement climatique constitue un obstacle à l’atteinte de l’objectif de l’institution onusienne qui est d’augmenter la productivité vivrière d’environ 60% d’ici à 2050 et compromet la capacité de l’agriculture à nourrir les populations les plus vulnérables.
Lors de cet atelier, les participants bénéficieront de trois jours de formation sur l’outil SHARP (Schéma Holistique pour l’Auto-évaluation Paysanne de la Résilience climatique) développé par la FAO, en vue d’évaluer la résilience des petits agriculteurs au changement climatique. Cet outil sera utilisé dans cette phase du projet.
AIP
Auteur: Armand Tanoh