Le ministre des Transports, Amadou Koné, a visité samedi l’aéroport de San Pedro dont la piste est en réfection, et a rassuré que cette infrastructure rouvrira fin novembre, rapporte l'AIP.
« J’ai donné des instructions pour que tout soit fait pour qu’à la fin du mois de novembre, cet aéroport soit ouvert à la circulation dans les conditions de sécurité et de qualité de service nécessaires au confort des vols ici à San Pedro », a déclaré le ministre à l’issue de la visite et des échanges avec les techniciens.
Amadou Koné a insisté qu’il veillera à ce qu’au plus tard début décembre, cette réouverture soit effective, même si cela doit nécessiter de continuer certains travaux après.
Le ministre a constaté du retard dans l’évolution du chantier, avec les techniciens de l’entreprise EBOMAF chargée de l’exécution des travaux, et ceux du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), chargé de la supervision. Ceux-ci ont cependant confirmé pouvoir respecter la nouvelle échéance.
Démarrés le 11 septembre, les travaux de réhabilitation de la piste de décollage et d’atterrissage de l’aéroport de San Pedro s’étendent sur une longueur totale de 2100 m, soit 200 m supplémentaires ajoutées aux 1900 m de l’ancienne piste, pour une largeur de 30 m. Des intempéries liées à la pluie et des difficultés de mobilisation de la logistique, au niveau de l’entreprise, sont évoquées comme les causes du retard accusé dans l’avancée des travaux.
Un planning initial, avec deux phases déterminantes, avait prévu la fermeture de l’aéroport pour 15 jours et la reprise partielle de la piste au niveau de la partie nécessaire pour le décollage et l’atterrissage. En raison du retard accusé, ce phasage en deux étapes progressives n’a pu être respecté par l’entreprise et le BNETD, qui ont décidé de lancer tous les travaux en même temps sans possibilité actuellement d’une exploitation partielle de la piste.
En raison du poids économique et touristique de la région de San Pedro (Sud-Ouest) qui fait de son aéroport le plus important de ceux de l’intérieur du pays, sa fermeture a ralenti les activités économiques et touristiques, les voies routières de la région étant devenues presque impraticables en raison de leur dégradation avancée.
Auteur: LDA Journaliste