Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN

Le gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a condamné dans un communiqué publié le 18 novembre 2017, la vente aux enchères comme esclaves des migrants issus d’Afrique Subsaharienne en Lybie. Il est signé du ministère ivoirien des Aaffaires étrangères dirigé par Marcel Amon Tanoh

«La République de Côte d’Ivoire considère que cette pratique d’une autre époque, d’un passé lointain et peu glorieux, constitue une grave violation des droits de l’homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine. », déplore le communiqué, interpelant les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.

« La Côte d’Ivoire, hôte du 5ème Sommet UA-UE, les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan, prendra toutes les dispositions, en relation avec les commissions de l’UA, de l’UE et l’ensemble des pays membres, pour que la question libyenne soit inscrite en bonne place de l’ordre du jour qui sera examiné à ce Sommet.

 

Daniel Coulibaly

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Une exposition de 35 photos dénommée « Le parcours du migrant » a été présentée au grand public par la Fondation Friderich Naumann, le mercredi 15 novembre 2017, au lancement officiellement de la 9ème édition de Ciné droit libre festival organisée par Ciné Connexion, au Goethe Institut d’Abidjan.

Cinq étapes. 35 photos. C’est le parcours traditionnel des migrants africains qu’on peut voir à travers ces photos qui racontent le périlleux voyage vers un avenir incertain. Faim, soif, maladies, mort...autant d'obstacles sur le chemin de ceux qui veulent coûte que coûte se réaliser en Europe.

Des photos en couleur qui indiquent le point de départ depuis le pays natal à leur fin dans la méditerranée pour certains et sous les ponts, vivant dans la misère, pour d’autres une fois sur le territoire européen. 

Le but, a dit Magloire N’Déhi, assistant programmes à la Fondation, est d’attirer l’attention des gouvernants africains et surtout les jeunes des risques qu’ils prennent en voulant absolument trouver le bonheur en Europe.

 

Daniel Coulibaly

 

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