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La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé d’un partenariat important pour sauver la production cacaoyère en difficulté depuis quelques années au niveau de la sous-région.
L’accord de partenariat « Déclaration d'Abidjan" est le résultat de discussions entre les présidents ivoirien et ghanéen pour sauver l'économie cacaoyère.
Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont conclu cet accord de partenariat stratégique en marge de la 6ème édition de l’Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan. Il vise à mieux défendre les intérêts des producteurs de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui assurent 60% de l’offre mondiale de cacao. Mais la Côte d'ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec une production d'environ 2 millions de tonnes par an, dont elle ne transforme que moins de 500.000 tonnes.
«Les deux chefs d’Etat réaffirment leur volonté de définir une stratégie commune, en vue de trouver une solution durable à l’amélioration des prix perçus par les producteurs de cacao de leurs pays respectifs, s’engagent à harmoniser leurs politiques de commercialisation du Cacao, conviennent d’annoncer chaque année, de manière concomitante et avant le début de la campagne, le prix aux producteurs », fait savoir le document, selon l’AIP .
Les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo ont décidé d’intensifier leur collaboration en matière de recherche scientifique sur la protection des plants de cacao, l’amélioration des variétés, notamment d’adopter et de mettre en œuvre un programme régional de lutte contre la maladie du Swollen shoot.
Ils s’engagent également, toujours selon le document, à transformer la majeure partie de leur production nationale, en invitant surtout le secteur privé africain à s’y investir énormément.
Daniel Coulibaly
À l’instar du binôme Café-Cacao, l’attiéké est l’un des mets ivoiriens qui traverse les frontières. L’attiéké, véritable « carte postale culinaire » de la Côte d’Ivoire a conquis le monde entier. Depuis Abidjan, il est distribué dans toutes les grandes surfaces des capitales en Europe, en Amérique et même en Asie.
Fait à base du manioc, l’attiéké est un couscous traditionnel prisé de tous les Ivoiriens. Il se consomme avec plusieurs accompagnements à toutes les occasions. Mariages, Diner gala, fêtes traditionnelles (réjouissances ou obsèques). Bien que sa production reste encore à l’étape artisanale, l’attiéké s’exporte de plus en plus vers tous les autres pays du monde.
Originaire des zones côtières ivoiriennes, cette semoule se consomme sous plusieurs déclinaisons dont la plus célèbre est l’attiéké-poisson frit ou encore poisson grillé. Sans oublier la purée de piment mélangée à la tomate et aux oignons. Il y a également « l’attiéké Garba ». Si l’attiéké poisson frit est la variante la plus connue, le « garba » reste la plus prisée. L’autre dérivé qui retient encore plus l’attention des rencontres familiales est l’attiéké à l’huile rouge avec la sauce tomate. Il s’agit de mélanger l’attiéké à l’huile de palme brute afin de le colorer en rouge orangé et le consommer avec de la sauce tomate ou sauce légumes avec du poisson ou de la viande, selon les préférences.
Ce met national des Ivoiriens trouve toute son originalité dans la pratique manuelle de sa fabrication. Son industrialisation reste encore très timide dans le pays à cause du coût excessif d’acquisition du matériel de production moderne. Une situation qui devrait connaitre un dénouement heureux suite au lancement du processus de protection juridique du produit et de l’appellation, lancé en août dernier par les autorités ivoiriennes. Car, comme bien d’autres pays d’Afrique, le géant asiatique, la Chine s’est également mis à la production de l’attiéké après avoir succombé à sa saveur.
Dominique Eliane Yao
Public Relation Jumia Travel / Côte d'Ivoire