Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Daniel Coulibaly

Daniel Coulibaly

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En 2016, 88% des vendeurs sur la plateforme de Jumia Côte d’Ivoire étaient de petites entreprises (TPE et PME), indique le site e-commerce dans un communiqué. Une proportion de 30% comparé à 2015. 

Selon Francis Dufay le Directeur Général de Jumia Côte d’Ivoire, l’augmentation du nombre des petites entreprises parmi les vendeurs sur la plateforme est le résultat d’une politique menée depuis plus d’un an. 

«En 2016, nous avons observé une forte croissance dans le nombre de PME qui nous rejoignaient, particulièrement en fin d’année à l’approche du Black Friday. Cette tendance continue et c’est une excellente chose pour nos clients qui auront plus de choix et donc de meilleurs prix. Cela démontre aussi, que la place de marché de Jumia a fait ses preuves comme étant un tremplin solide pour les entreprises locales,  pour croitre et saisir de nouvelles opportunités » , explique M. Dufay. 

Cette augmentation du nombre des petites entreprises est due au fait que l’e-commerçant a ouvert sa plateforme à plus de vendeurs en introduisant de nouvelles catégories telles que la beauté, la puériculture et les produits de grande consommation, avant de s’orienter vers un modèle de « place de marché généraliste » dans lequel plus de vendeurs de toute taille proposent leurs offres à sa base clientèle : les produits appartiennent aux vendeurs et Jumia s’assure de la qualité, de la livraison et du marketing.

Toute chose soutenue par Jamtal Ishola, jeune commerçant propriétaire des boutiques Jamtal : « nous avons pratiquement augmenté  notre chiffre d’affaires de 50% dès les premières semaines d’activité sur Jumia. De 2014 à 2016, nous sommes passés à plus de 95% de croissance. Au départ j’étais seul. En mai 2015, pendant la Mobile Week, le flux de commandes m’a obligé à  prendre un collaborateur. Puis, deux personnes de plus entre Juin et Juillet ».

Pour booster le trafic et la croissance des PME qui la rejoignaient, le site de commerce en ligne a organisé des séances de formation à l’intention des responsables de ces entreprises et a allégé les conditions d'inscription sur sa plateforme (baisse des frais, période de gratuité, etc.). 

Cap sur 2017

Pour 2017, le site de commerce en ligne prévoit une augmentation de 150% du nombre de ces PME vendant en ligne via sa plateforme.

Avec ses nouveaux vendeurs, Jumia a davantage diversifié son assortiment et renforcé sa position. La plateforme du marché en ligne capitalise sur ses points forts dans les catégories comme la mode, l’électronique et l’électroménager dont l’assortiment a cru de 40% . Il compte offrir également de nouveaux segments avec une demande forte (bébé, enfants, beauté, biens de grande consommation, sport, etc.).

 

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François Fillon annonce maintenir sa candidature pour la présidentielle française 2017, malgré sa mise en examen prévue par les juges d’instruction , le 15 mars prochain dans l’affaire supposée d’emploi fictif impliquant sa femme Penelope. 

Et pourtant, le candidat des Républicains avait, le 26 janvier dernier, déclaré qu’il démissionnerait s’il venait à être mis en examen dans cette affaire. 

Il ressort donc de la déclaration de M. Fillon qu’il maintient sa candidature à la présidentielle. "Oui, je serai candidat", a clamé François Fillon ce mercredi annonçant sa mise en examen «le 15 mars par les juges d’instruction ».

Cependant, le maintien de sa candidature n’est pas du goût d’une partie de son camp qui réclame son retrait dans la course à la présidentielle. 

Démission de Bruno Le Maire

Face à ce maintien de candidature, Bruno Le Maire a décidé de quitter ses fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon. Selon lui, «la parole donnée est indispensable à la crédibilité de la politique. Elle est la condition nécessaire pour mener sereinement les efforts de redressement de la France». «En accord avec mes principes, ajoute-t-il, je démissionne donc de mes fonctions de représentant pour les affaires européennes et internationales de la campagne de François Fillon», insistant que «Je crois au respect de la parole donnée», et est soutenu par plusieurs autres compagnons. 

L'UDI «suspend» sa participation à la campagne de Fillon

Après s'être réuni à 15h30 pour fixer le sort de sa participation à la campagne de François Fillon, l'UDI(L'Union des démocrates et indépendants)  a annoncé qu'elle suspendait sa participation à la campagne de François Fillon. La formation centriste indique se mettre «en position d'attente», a annoncé son président Jean-Christophe Lagarde à l'AFP. Selon RTL, l'UDI va convoquer un bureau exécutif exceptionnel la semaine prochaine pour trancher définitivement la question.

 (Toujours pas) de plan B, selon un journaliste sur France24.com

Il n'aurait toujours pas de plan B chez les Republicains, raison pour laquelle François Fillon a maintenu sa candidature, selon le journaliste Bruno Jeudy, rédacteur en chef de Paris Match invité sur le plateau de France 24 à l’issue de l’intervention de François Fillon. 

"il serait de toute façon trop tard pour la droite pour changer de candidat", estime-t-il.

Le journaliste rappelle que l’ancien Premier ministre n’a pas pris cette décision seul, mais en concertation avec son camp : "Quand François Fillon a reçu cette convocation de la justice qui va aboutir à une mise en examen, il a consulté les barons de la droite qui lui ont donné quitus (pour se maintenir)." À l'exception, toutefois, de Bruno Le Maire, qui a démissionné de ses fonctions dans l'équipe de campagne de François Fillon.

Le rédacteur en chef de Paris Match fait observer que la convocation de M. Fillon par les juges d'instruction le 15 mars, se situe soit deux jours avant la date limite pour recueillir les 500 signatures d’élus nécessaires pour valider les candidatures à la présidentielle.

Alain Juppé pas "chaud" pour remplacer François Fillon

Dès le début du "Penelopegate", Alain Juppé, arrivé deuxième à la primaire de la droite et du centre, avait fait savoir qu’il ne souhaitait pas être candidat si François Fillon était contraint de se retirer de la course. Par la suite, aucun remplaçant sérieux n'était parvenu à se dégager.

 

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mercredi, 01 mars 2017 13:35

Claviger étend sa toile au Moyen-Orient

Claviger (www.ClavigerME.com), une agence de vente et de marketing spécialisée dans le secteur de l’hôtellerie, des voyages et du tourisme a récemment étendu ses activités au Moyen-Orient.

L’agence, siégeant à Dubaï et fondée en mars 2016 par Ahmed Baki, professionnel expérimenté dans le domaine de l’hôtellerie, procure des conseils stratégiques aux clients qui cherchent à améliorer leur rayonnement et à optimiser leur chiffre d’affaires global et leurs efforts de marketing dans la région. Claviger bénéficie déjà d’une liste impressionnante de clients issus du monde entier, qui comprend notamment les hôtels Sheraton et W Hotel Maldives, The St.Regis à Washington et Bal Harbour, les hôtels Kempinski à Berlin, Munich, Vienne, Venise, Saint-Moritz, les hôtels Alila à Bali, Goa, Jaipur et Oman, The Farm San Benito dans les Philippines, Regent Porto Montenegro et Senses Luxury Villa & Suites à Mykonos. Chaque villa et hôtel est représenté par l'agence via son réseau d’équipes hautement professionnelles et expérimentées situées à Dubaï, Riyad et Jeddah.

Le fondateur égyptien, comptant plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des ventes et du marketing dans la région, a déclaré : « J’ai constaté le besoin d’une agence professionnelle au Moyen-Orient qui puisse aider les clients du monde entier à comprendre, gérer et tirer parti du potentiel illimité que représente la région du Moyen-Orient. Il s’agit de l’un des marchés qui bénéficie de la plus forte croissance au monde en matière de voyages internationaux. Compte tenu de la solidité des économies et du revenu disponible élevé, en particulier dans la région du Golfe, il serait judicieux de saisir cette énorme opportunité pour les clients du monde entier dans le but d’élargir leur portée et d’accroître leurs activités dans cette région géographique lucrative. »

« Claviger a été créée sur base de cette nécessité, avec l’objectif de fournir des solutions de vente et de marketing stratégiques et intégrées dans le cadre d’une démarche consultative auprès d’une très forte clientèle », a-t-il ajouté.

L’agence fait office d’extension en charge des ventes et du marketing pour ses clients et leur propose une représentation au sein du marché, identifie les opportunités de vente et de marketing et leur procure au quotidien des conseils stratégiques. L’acquisition de nouveaux clients, le renforcement des relations avec les clients existants, la conception de stratégies en termes de ventes et de marketing, l’organisation des tournées et autres activités promotionnelles constituent des éléments essentiels de ses activités. L’agence adopte une approche intégrée à 360 degrés prévoyant une consultation complète concernant la marque, le positionnement, la conceptualisation des plans marketing, la planification des stratégies de mise en œuvre et la prestation de services créatifs et numériques, notamment dans le cadre des médias sociaux.

En outre, Claviger fournit des services de gestion d’événements dédiés à la production d’événements de premier ordre destinés aux clients privés et aux entreprises. Grâce à son équipe fiable de fournisseurs et de partenaires, l’agence excelle dans la création d’événements uniques permettant d’accroître l’image de marque des clients. Depuis la conception jusqu’à la gestion et la perfection de la mise en œuvre, l’agence s’est bâti en peu de temps une réputation d’excellence.

Grâce aux expériences diversifiées de ses membres fondateurs dans le domaine de l’hôtellerie, Claviger s’est également aventurée dans la gestion des actifs hôteliers tant au niveau de l’hôtel que du portefeuille, afin d’aider les propriétaires à maximiser leurs rendements et à atteindre leurs objectifs.

« Nous sommes déterminés à agir rapidement et professionnellement en prenant compte des intérêts des clients à tous les niveaux, afin de garantir qu’ils reçoivent la meilleure exposition possible pour augmenter leur chiffre d’affaires global et leurs efforts de marketing, et optimiser leurs revenus dans ce marché émergent à croissance rapide qu’est le Moyen-Orient », a encore ajouté Ahmed Baki.

 

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Dans un communiqué dont copie nous est parvenue, le nouveau ministère ivoirien des Transports Amadou Koné condamne le racket des "Gnambros" qui a conduit le lundi 27 février 2017, aux environs de 14 heures, à une perturbation du trafic routier sur l’axe Adjamé-Abobo, au niveau du rond-point du Zoo d’Abidjan.

Le communiqué indique que les conducteurs de minicars communément appelés « gbaka », en réaction aux tentatives de racket opérées par un groupe de jeunes dénommés « gnambros » ont marqué un arrêt de travail. 

"La récurrence de cette situation met à mal la fluidité des transports à Abidjan et la sécurité sur les voies de desserte des communes", souligne le ministère du Transport à travers ce communiqué. 

"Le Gouvernement condamne ce phénomène causé par des personnes ou groupes de personnes qui, en réalité, n’ont pas de lien avec l’activité de transport proprement dite", ajoute-t-il.

Pour ainsi mettre fin à cette activité qu'il trouve illicite, le communiqué précise que le gouvernement se propose, les jours à venir, d’initier à travers les départements ministériels concernés, des consultations, à l’effet d’y apporter des solutions appropriées.

 

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La Côte d’Ivoire participe au segment de haut niveau de la 34ème Session du Conseil des Droits de l’Homme qui a lieu du 26 février au 03 mars 2017, à Genève en Suisse. A cette occasion, le ministre des Affaires Etrangères ivoirien Marcel Amon Tanoh a présenté la candidature du pays pour un siège de membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, lors d'une importante rencontre qui s’est tenue du 27 février au 1er mars 2017.  

Au cours du segment de haut niveau, le ministre des Affaires Etrangères ivoirien Marcel Amon Tanoh a fait un plaidoyer visant à promouvoir la candidature ivoirienne au poste de membre non-permanent au Conseil de Sécurité des Nations unies pour la période 2018-2019 de la Côte d’Ivoire. 

« La Côte d’Ivoire continuera à apporter sa contribution pleine et entière au dialogue sur la promotion et la protection des Droits de l’Homme, en mettant l’accent sur le partage d’expérience. C’est également cette ambition que mon pays poursuit, à travers sa candidature à un siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour la période 2018-2019 », a fait savoir Marcel Amon Tanoh.

Pour son entrée au Conseil des droits de l’Homme, selon le ministre ivoirien des Affaires étrangères, le pays a, au cours de ces dernières années, poursuivi sa fructueuse collaboration avec les mécanismes relatifs aux Droits de l’Homme, en l’occurrence les procédures spéciales et les détenteurs de mandat…

Pour lui, la Côte d’Ivoire reste convaincue que le Conseil des Droits de l’Homme, de par ses nobles attributions, a un rôle primordial à jouer dans la lutte contre la prolifération et les agissements des groupes terroristes. 

Le ministre ivoirien des Affaires étrangères a ainsi rassuré les partenaires bilatéraux et multilatéraux sur la stabilité du pays, en dépit des remous sociaux observés ces derniers temps. 

La demande d’entrée de la Côte d’Ivoire au Conseil des Droits de l’Homme arrive au moment où le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et celui de l’Expert indépendant des Nations Unies, sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, arrivent à leur terme en Juin 2017. 

Il faut souligner que la délégation ivoirienne est composée du ministre Marcel AMON-TANOH, des Affaires Etrangères, Roger GNANGO, Ambassadeur, Directeur Général de la coopération multilatérale au ministère des Affaires Etrangères, Alcide ILAHIRI DJEDJE, Ambassadeur, Conseiller Technique, Point focal de la candidature de la Côte d’Ivoire au poste de membre non permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies, Ernest François ASSAMOI, membre du Cabinet du ministre des Affaires Etrangères. 

La Côte d'Ivoire a été élue pour la première fois comme membre du Conseil des Droits de l’homme pour la mandature 2013-2015, puis reconduite pour 2016-2018. Le Conseil est composé de 47 Etats membres qui ont la responsabilité de renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le monde.

 

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Comme chaque année, le POESAM(Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient) récompensera des projets innovants basés sur les Technologies de l’information et de la communication permettant d’améliorer les conditions de vie des populations d’Afrique et du Moyen-Orient, dans les domaines tels que la santé, la finance, l’éducation ou encore l’agriculture.

Les candidatures à la 7ème édition du Prix Orange (www.Orange.com) de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient sont ouvertes jusqu’au 6 juin 2017 21:00 GMT, dans la rubrique « Prix Orange de l’Entrepreneur Social » du site www.EntrepreneurClub.orange.com.

Comme chaque année, le POESAM récompensera des projets innovants basés sur les Technologies de l’information et de la communication permettant d’améliorer les conditions de vie des populations d’Afrique et du Moyen-Orient, dans les domaines tels que la santé, la finance, l’éducation ou encore l’agriculture.

Grande nouveauté de cette 7ème édition, le concours débutera par une phase nationale durant laquelle chacune des 17 filiales Orange participante étudiera les projets soumis dans son pays puis désignera trois gagnants. S’ensuivra une seconde phase internationale durant laquelle les gagnants de chaque pays, soit 51 gagnants au total, seront mis en concurrence par un jury international qui remettra le grand prix POESAM aux trois lauréats lors de la soirée des AfricaCom Awards le 8 novembre 2017 au Cap en Afrique du Sud. Les trois lauréats internationaux recevront, en plus des lots nationaux, respectivement 25 000€, 15 000€ et 10 000€ et bénéficieront d’un accompagnement par des professionnels de la création et du financement des jeunes entreprises.

Le POESAM s’adresse à tout étudiant, salarié ou entrepreneur de plus de 21 ans, dont l’initiative a moins de trois ans d’âge et concerne le Botswana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, Madagascar, le Mali, le Maroc, le Niger, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Sénégal, la Tunisie, la Jordanie, le Libéria et le Burkina-Faso.

Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint du groupe Orange, PDG d’Orange Middle East and Africa, a déclaré : « Avec un record de 750 candidatures en 2016, le succès du prix POESAM auprès des entrepreneurs d’Afrique et du Moyen-Orient n’est plus à démontrer. Cette année, 17 pays dans lesquels nous opérons pourront récompenser 3 gagnants afin de promouvoir au mieux l’écosystème local des startups en sus des lauréats au niveau de l’ensemble de la zone. Nous réaffirmons ainsi  notre ambition de devenir le partenaire incontournable des start-up en mettant en particulier en valeur l’innovation au service des populations. ».

 

 

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L’ambassade de France et ONU femmes ont organisé un débat sur le thème : «Représentativité des femmes dans les sphères politiques et décisionnelles», le mercredi 22 février 2017 à l’Institut Français d’Abidjan. C’était avec la participation de la ministre ivoirienne de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Marietou Koné, l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre, et Marie Goretti Nduwayo, représentante de ONU-Femmes en Côte d’Ivoire.

Dans la sphère politique ivoirienne, la gent féminine y a fait son apparition en 1976 avec trois femmes au gouvernement. 16 ans après, en 2017, 29 femmes sont députés et plusieurs autres présidentes de partis et membres du bureau politique de leur parti, et 5 femmes membres de l’actuel gouvernement.

Elles occupent aussi des responsabilités au sein de l’administration civile, militaire et diplomatique. Mais cela semble insuffisant, car aujourd’hui il s’agit d’une question de parité 50/50, soutiennent-elles. Alors que faire pour que les femmes soient plus représentées dans les sphères politiques et décisionnelles, surtout les prochaines élections à venir ?

 « Il faut oser », c’est ce qui doit caractériser les femmes pour être représentées et se faire valoir dans la sphère politique et décisionnelles du pays, a déclaré la ministre Marietou Koné.

Pour elle, les femmes ne doivent pas attendre que les hommes leur offre des possibilités, mais elles doivent « arracher le pouvoir ». « La responsabilité politique des femmes est possible, si elles s’organisent », souligne la ministre, ajoutant que le gouvernement doit sortir une loi pour accompagner la promotion des femmes.

Pr Tenin Diabaté Touré, « il faut négocier la représentativité de la femme, plaider pour sa promotion avec les hommes », mais d’abord changer de mentalité. 

Pour Henriette Lagou, présidente du Renouveau pour la Paix et la Concorde (RPC-PAIX), « les femmes doivent surmonter les pesanteurs socioculturelles  pour « aller prendre  le pouvoir». Elle suggère qu’au niveau des instances décisionnelles des parties politiques, il y ait autant d’hommes que de femmes. Ce qu’elle appelle « des listes zébrées" ou « genrées ».

«Nous constatons que les autorités ne sont pas encore prêtes pour voir les femmes être en parité avec les hommes dans les sphères de décisions. Nous souhaitons que les recommandations soient prises en compte. Nous sommes disposées à travailler avec la ministre », a dit Georgette Zamblé, à la tête d’une association de la société civile. 

Pour ce faire, elles recommandent une loi sur la parité et le décret d’application, soumission des partis politiques à des lois contraignantes, la révision du code électoral, mise sur pied d’un programme de formation permanente pour les femmes à la chose politique, etc.

Le panel a été modéré par Agnès Kraidy, journaliste et présidente du Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la communication de Côte d’Ivoire.

 

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Le 2 mars prochain, plus de 30 influenceurs et 250 participants en provenance de 10 pays africains se rassemblent à Paris à l’occasion des ADICOMDAYS (African Digital Communication Days), un rendez-vous international visant à mettre en lumière les influenceurs africains ainsi que les acteurs du digital actifs sur le continent.

Cette édition qui accueille comme invité d’honneur Kabirou Mbodje, CEO de la plateforme digitale Wari, sera rythmée par trois temps forts : les AdicomInsights, un zoom sur les influenceurs et les AdicomDays Awards. Le programme complet de l’évènement est consultable sur : www.adicomdays.com.

AdicomDays donnera la parole aux influenceurs africains pour partager leurs univers, inspirer le public par leurs parcours et expérience, défis quotidiens. Un accent spécifique sera mis sur le rôle de griots 3.0 dont ils se sont emparés, tantôt en se faisant prescripteurs d’opinions, tantôt en collaborant avec les marques et acteurs économiques pour promouvoir leurs produits et services. Parmi ces nouveaux ambassadeurs de l’Afrique connectée, Edith Brou, (Côte d’Ivoire), Rebecca Enonchong, Fondatrice d’AppsTech (Cameroun) Diane-Audrey Ngako, Fondatrice de Visiter l’Afrique (Cameroun), Samir Adbelkrim, Start-up Evangelist et fondateur de Start-upBrics (Algérie), Dycosh, Comédien (Congo), Maame Adjei, (Ghana). La liste complète des influenceurs peut être consultée dès à présent ici :  https://adicomdays.com/#speakers.

 

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La Fondation Mo Ibrahim a annoncé aujourd’hui l’absence de Lauréat 2016 du Prix Ibrahim pour un Leadership d’excellence en Afrique.

Cette annonce fait suite à la réunion du Comité indépendant d’attribution du Prix présidé par le Dr Salim Ahmed Salim, et à la réunion ce week-end du Board de la Fondation Mo Ibrahim.

Commentant la décision du Comité, le Dr Salim a déclaré : « Comme je le souligne chaque année, nous avons délibérément placé la barre très haut lors de la création de ce Prix en 2006. Nous reconnaissons et saluons les contributions importantes de nombreux dirigeants africains en faveur d’un changement positif de leur pays. Il reste que le Prix Ibrahim a pour objet de mettre en exergue les dirigeants qui ont démontré un leadership véritablement exceptionnel, ce qui, par définition, est rare. Après des discussions approfondies et mure réflexion, le Comité a décidé de ne pas attribuer le Prix 2016. »

Les candidats au Prix Ibrahim sont tous d’anciens chefs d’État ou de gouvernement d’un pays africain, qui, ayant été élus démocratiquement, ont quitté leurs fonctions au cours des trois années écoulées (soit 2014-2015-2016 pour le Prix 2016), après avoir exercé leur mandat pendant la durée fixée par la constitution de leur pays.

Depuis sa création en 2006, le Prix Ibrahim a été décerné à quatre reprises. Les lauréats antérieurs sont Hifikepunye Pohamba (2014), ancien président de la Namibie, Pedro Pires (2011), ancien président du Cabo Verde, Festus Mogae (2008), ancien président du Botswana, et Joaquim Chissano (2007), ancien président du Mozambique. Nelson Mandela a été nommé Lauréat d’honneur lors de la première cérémonie de remise des prix en 2007.

La Fondation tiendra son prochain Governance Week-end à Marrakech (Maroc) du 7 au 9 avril 2017. Il débutera le vendredi soir par une « Conversation sur le leadership », autour des défis du leadership contemporain.

 

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Le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat/secteur privé (SE-CCESP) a organisé avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale un atelier en vue de procéder à la validation et à la dissémination des axes de la Stratégie nationale de dialogue public-privé (SNDPP) dans le cadre du Programme national de développement (PND) 2016-2020.

Memba Antoine, conseiller technique du ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, a félicité le SE-CCESP pour ce document qu’il trouve enrichissement qui selon lui, va permettre au gouvernement de disposer d’éléments susceptibles de répondre efficacement aux défis liés au Dialogue public privé en Côte d’Ivoire. 

Cet atelier visait un double objectif, selon Mariam Fadiga Fofana, le secrétaire exécutif du  SE-CCESP. D’une part enrichir à travers les contributions des participants les orientations proposées par la cellule d’analyses de politiques économiques(CAPEC) du centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRE), et d’autre part échanger autour de la restitution, et surtout son appropriation par les acteurs et partenaires du Dialogue public privé ivoirien (DPP).  « (..) ceci devra permettre de le renforcer, le rendre efficace et plus inclusif », a-t-elle dit.

Méité Vaflahi, directeur exécutif du patronat ivoirien, espère de l’Etat plus d’efforts et de célérité pour la mise en œuvre des recommandations.

Steve Utterwulghe expert en dialogue public privé du groupe de la Banque mondiale a relevé que la Côte d'Ivoire est un exemple en matière du DPP au niveau de la sous région. « Contrairement à des pays de la sous région, la Côte d’ivoire est bon exemple en matière de DPP », a-t-il soutenu, saluant la volonté politique du gouvernement ivoirien dans ce sens. 

Rappelons que le document de Stratégie nationale de dialogue public privé élaboré par la Cellule d’analyses de politiques économiques (CAPEC) est la résultante d’une étude diagnostique sur la situation du DPP en Côte d’Ivoire en 2015 et dont le processus d’élaboration a été validé le 10 mai 2016.

 

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