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n Centre de recherche en maladies infectieuses et pathologies associées (CRMIPA) verra bientôt le jour en Côte d’Ivoire, a informé, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.
« La Côte d’Ivoire dispose déjà de deux laboratoires de recherche biologique, l’Institut pasteur et le Centre de recherche sur le paludisme. Mais pour améliorer la lutte contre les maladies infectieuses, la recherche biologique doit être associée à la recherche clinique ce qui justifie la création de ce Centre », a-t-il expliqué, au terme d’un conseil des ministres tenu mercredi.
A l’en croire, cette structure permettra de capitaliser l’expérience ivoirienne en matière de lutte contre l’infection à virus VIH/Sida et développer la recherche sur les stratégies, les diagnostics thérapeutiques pour les autres maladies telles que Ebola ou Zika.
Le Centre sera un service rattaché au CHU de Treichville. Selon le ministre Nabagné Koné, il sera moderne et capable de mener des essais cliniques en situation réelle sur les maladies infectieuses bactérienne et les pathologies associées.
AIP
Le gouvernement, à travers le ministère de la Salubrité, a initié une activité communautaire dénommée « Opération grand ménage » prévue pour se tenir les premiers samedis de chaque mois, à compter du 4 mars, dans toutes les villes et communes de Côte d’Ivoire afin de lutter contre l’insalubrité.
« Ce grand ménage est une opération d’envergure nationale articulée autour d’activités communautaires de sensibilisation et de salubrité. Il vise, à travers l’information, la sensibilisation, à amener toutes les composantes de la population à agir ensemble à travers des activités de nettoiement pour la propreté et pour l’esthétique du cadre de vie », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, mercredi, au terme d’un conseil des ministres.
Le démarrage de l’activité sera précédé d’une cérémonie officielle d’engagement national prévue le 23 février. Des actions de sensibilisation sur la période vont se poursuivre sur la période du 24 au 28 février pour mobiliser au maximum les acteurs et les populations autour de cette nouvelle activité communautaire, a informé en outre Bruno Koné.
AIP
Nanan Assamoi Kouassi, environ 70 ans, chef du village d’Assamoikro, une localité de la sous-préfecture de Nofou (Dimbokro), a été arrêté et déféré lundi devant le tribunal de Dimbokro, accusé par ses administrés d’avoir tué sa nièce, une jeune dame du nom de Djè Ahou, par des pratiques de sorcellerie.
Selon une source proche de la victime qui a donné l’information mercredi à l’AIP, Nanan Assamoi a tué Djè Ahou, mariée à un instituteur exerçant à Dimbokro, en lui jetant un sort au cours d’une salutation ayant entraîné une maladie qui a fini par l’emporter subitement.
En septembre dernier, raconte la source, Djè Ahou qui vit en parfaite harmonie avec son mari et leurs trois enfants à Dimbokro, sent brusquement un mal de gorge. Elle se rend aussitôt à l’infirmerie de la garnison et malgré les médicaments prescrits, le mal empire. Devant cette situation, elle est transférée au centre hospitalier régional de Dimbokro.
Les médecins de centre de santé n’auront pas le temps de la prendre charge que la mort l’emporte, jetant l’émoi au sein de la population de leur village, Assamoikro.
« La maladie n’a duré que trois jours et Ahou s’en est allée », a déploré un parent de la victime. Lors de la levée du corps et de l’enterrement, un spectacle insolite se présente. Plusieurs personnes venues assister à ces cérémonies, secouées par des transes et usant de la voix de la victime, accusent le chef de village Assamoi d’avoir tué sa nièce.
« La voix de la victime Djè Ahou est entrée en elles et toutes ont montré le chef comme l’auteur de la mort de la femme. Interrogé, Assamoi Kouassi rejette d’abord les accusations puis reconnaît les faits lorsque les parents portent l’affaire devant un devin qui confirme sa culpabilité et l’invite à une confrontation », a expliqué la source.
Elle explique qu’en « pays Baoulé », en pareille circonstance, une amende est fixée à l’auteur pour conjurer le sort. Ce qui fut fait. Le chef Assamoi a été sommé de payer un bœuf, un cabri, un mouton, trois poulets et de la boisson. Mais l’homme paye une partie de l’amende et contre toute attente refuse de payer le reste, arguant qu’il n’est pas l’auteur du décès. C’est alors que les parents de la victime saisissent le parquet qui, devant cette situation pourrissant la cohésion sociale dans le petit bourg, a ordonné à la gendarmerie de l’arrêter pour nécessité d’enquête.
AIP
Un forcené a tué à la machette quatre personnes et blessé grièvement huit autres avant de s’évanouir, dans la nuit, mardi, à Lamapleu village, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Man.
Les blessés évacués au centre hospitalier régional (CHR) de Man sont pris en charge au service des urgences.
L’agresseur, un natif Lampleu, est connu sous le sobriquet de « Guizo », selon des témoins. Chauffeur de profession, il a grandi à Kogouin où ses parents se sont réinstallés.
« Jusqu’à hier soir (mardi), il n’a eu de problème avec personne à notre connaissance », ont soutenu les parents des blessés rencontrés au CHR de Man, encore sous le choc.
Arrivé dans son village natal, Lamapleu, où sa sœur et son mari s’occupent de la plantation laissée par leur père sous le coup de 11 H. Guizo aurait passé la journée à offrir à boire aux cousins et connaissances. De temps en temps, selon des témoins, il répétait que quelque chose de grave allait se passer ce mardi à Lamapleu et qui marquerait à jamais le village. Son beau-frère l’aurait pris de côté pour lui demander d’arrêter de tels propos, mais rien n’y fit, soutient un témoin.
Le soir venu, aux environs de 19 H, il se saisit de la machette de son beau-frère et lui tranche la tête. Alerté alors que le village accourait sur le lieu du drame, le forcené s’est mis à raser les murs jusqu’à sa prochaine victime à qui il a fendu également la tête. Pris de panique, les villageois qui tentaient de se mettre à l’abri, couraient dans tous les sens. Les malchanceux qui ont croisé l’agresseur sur leur chemin, ont été attaqués à l’orée de la forêt où il s’est fondu à la faveur de la nuit.
La gendarmerie saisie a fait le constat d’usage avant d’ouvrir une enquête pour situer les causes de ce drame qui a créé un émoi dans le village.
AIP
L’opposant historique congolais (République démocratique), Etienne Tshisekedi, est décédé mercredi, en fin d’après-midi, à Bruxelles, en Belgique, des suites d’une embolie pulmonaire, annonce son fils, Félix Tshisekedi, cité par la presse internationale.
Evacué le 24 janvier par un jet médicalisé vers la capitale belge, l’ancien premier ministre du Zaïre sous Mobutu Sese Seko en 1992 était âgé de 84 ans. À la tête du principal regroupement de l’opposition congolaise, Étienne Tshisekedi avait été désigné pour diriger le Conseil national de suivi de l’accord politique (CNSA) conclu le 31 décembre 2016 entre les différentes plateformes de l’opposition et la Majorité présidentielle (MP) congolaises.
Rentré à Kinshasa fin juillet 2016 après un long séjour à Bruxelles, pour des raisons de santé, l’opposant congolais avait à nouveau été contraint de quitter le pays, sans avoir pu attendre son installation effective au poste de responsable du CNSA, programmée le 26 février prochain.
Le président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’était toujours opposé au maintien du président Joseph Kabila au pouvoir à la fin de son deuxième mandat constitutionnel. Mais sous l’égide de l’église catholique, le vieil homme, malade et affaibli, avait fini par accepter le dialogue duquel est née une transition qui devait déboucher sur l’élection présidentielle, fin décembre 2017, rappelle-t-on.
AIP
La Fondation African women initiatives (AWI) a organisé mercredi à Abidjan, un atelier d’échange avec des organismes d’appui à l’autonomisation économique des agricultrices.
Plusieurs structures privées et publiques dont le Centre national de recherche agronomique (CNRA), l’Office d’aide à la commercialisation (OCPV), le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) ont participé à cet atelier.
Cette rencontre a pour but d’établir les bases d’une collaboration avec des partenaires techniques et financiers pour le développement communautaire et économique de la femme agricole. « Nous rencontrons les partenaires en vue de mieux nous informer sur leurs domaines d’interventions et de mettre en place une plateforme de services capable d’aider à l’autonomisation économique de la femme agricole », a précisé la présidente fondatrice de l’AWI, Fofana Fadiga Mariam.
Il s’agissait pour les participants à cet atelier d’apporter des réponses aux mécanismes pouvant faciliter l’accès des productrices, des transformatrices et des commerçants de la filière agricole au système de ressources de base présentés par les responsables de la fondation. Ces ressources de base évoquées par les acteurs (productrices, transformatrice et commerçantes) lors des précédentes rencontres se résument en la vision, aux marchés, au processus, aux infrastructures, à la main-d’œuvre, aux capitaux et aux données liés à l’activité agricole.
Créée en février 2016, AWI a pour mission d’accompagner les femmes, en vue de leur donner l’opportunité d’être autonomes et de contribuer au développement de leurs familles.
AIP
Les nouveaux chefs d’état-major des armées de terre et de l’air ont pris mardi le commandement de leurs entités respectives après une installation officielle par le chef d’état-major général des armées, le général de division Touré Sékou, rapporte une note d’information du Bureau d’informations et presse des armées (BIPA) transmise à l’AIP.
Le général de brigade Kouamé N’Dri Julien prend donc le commandement des armées de terre, succédant au général de brigade Gaoussou Soumahoro, nouveau patron de l’inspection générale des Armées. Le colonel-major N’Guessan Koffi Alfred, a pour sa part pris le commandement de l’état-major de l’armée de l’air, en remplacement du général de brigade aérienne Jean Jacques René Ouégnin, admis à faire valoir ses droits à la retraite.
Les deux nouveaux chefs ont reçu respectivement au camp d’Akouédo et à la base aérienne d’Abidjan, les drapeaux de leurs états-majors respectifs, symbole du début officiel de leur commandement tout en prenant l’engagement de porter et maintenir haut le flambeau.
Les nouveaux chefs d’états-majors des armées de terre et de l’air se sont engagés à emboîter le pas à leurs devanciers, en synergie d’actions avec leurs collaborateurs afin de mener à bien leur mission.
AIP
Le gouvernement a adopté mercredi en conseil des ministres, un décret destiné à renforcer le dispositif en matière de vérification de l’état des véhicules qui vient notamment instituer désormais des contrôles techniques inopinés.
La matière était auparavant régie par des arrêtées. Le décret, avec trois autres, consacre un nouveau cadre règlementaire dessiné par les autorités ivoiriennes, conformément aux recommandations communautaires, pour garantir une meilleure sécurité sur les routes en Côte d’Ivoire, a informé le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Il vient également renforcer les sanctions en cas de défaillances techniques constatées.
Le gouvernement a également institué un système d’information sur les accidents de la circulation routière. Le décret organise un système de collecte de données relatif aux accidents de la circulation routière dans le pays.
« Il s’agit d’un dispositif moderne qui comprend notamment des matériels et équipements, des logiciels informatiques, des procédures ainsi que les acteurs qui sont mis en interaction pour produire des données et des informations sur les accidents de la route. Ce système permettra à notre pays de mieux connaître la nature et de mesurer l’ampleur de l’insécurité routière de façon à mieux planifier les actions de lutte contre ce fléau », a expliqué M. Nabagné Koné.
Un autre décret porte institution d’un « schéma harmonisé de gestion de la sécurité routière en Côte d’Ivoire » articulé autour d’une politique de sécurité routière. Il vient consacrer la création d’un « organisme consultatif multisectoriel », d’un « organisme directeur de gestion de la sécurité routière » en l’occurrence l’OSER et d’un « fonds autonome de la sécurité routière chargé du financement des actions en lien avec la sécurité routière ».
AIP
Les agents des eaux et forêts en charge de la protection la forêt classée de Go-Bodienou, située à 19 kilomètres de Grand-Lahou (Sud, région des Grands Ponts) ont appréhendé, vendredi, lors d’une patrouille, quatre orpailleurs clandestins qui sévissait dans cette zone, a appris l’AIP de source sécuritaire.
Ces quidams ont été arrêtés, au niveau du campement Adomkro chantier, en train de procéder à l’extraction de minerais précieux sur ce site. « Nous avons pu détruire huit abris précaires, saisis sept motopompes et un appareil électronique de pesage d’or. Nous avons identifié et fermé il y a quelques mois, trois sites d’extractions clandestines d’or », a déclaré un des agents en patrouille.
Koniba Koné, l’un des indélicats a avoué être sur le site, depuis le 09 décembre 2016. Lui et ses acolytes que sont Gaoussou Karamoko, Berté moussa, Ouattara Pamiego Franck ont été déferrés lundi, à la prison civile de Dabou, a-t-on appris.
AIP
La dépouille de l’un des pionniers de la haute couture africaine, Tiadiane Traoré, décédé lundi à Tunis, la capitale de Tunisie, des suites d’une longue maladie, sera rapatriée à Abidjan dans la soirée de ce mercredi, a-t-on appris de source familiale.
Le célèbre couturier ivoirien Tidiane Traoré, fondateur des cours T. Tidiane axés sur des coupes conformes à la morphologie des hommes et femmes africains, habilleur de nombreux chefs d’Etat africains, a tiré sa révérence, à l’âge de 79 ans.
Marié et père de deux enfants, Tidiane Traoré est né le 1er novembre 1938 à Lakota. Passionné de couture dès sa tendre enfance, il débarque en 1951 à Abidjan (Treichville), à l’âge de 13 ans, où il débute ses années d’apprentissage. Six ans plus tard, il devient propriétaire d’un atelier de couture à Adjamé, à 19 ans.
Poussé par l’envie d’approfondir ses connaissances de base en couture, il effectue des études pendant huit ans en coupe hommes et dames, en dessin de mode et en stylisme au lycée Delafosse de Dakar (Sénégal) puis à Paris (France) dans de prestigieuses écoles de couture dont le Cours international Jeoffrin Byrs. Il y obtient les diplômes de coupeur pour hommes et dames, de dessin de mode et de stylisme.
De retour dans son pays, il crée en 1972 les célèbres cours T. Tidiane, la première école de haute coupe-couture en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest-africaine. Il installe aussi une unité de confection de tenues de combat qui lui permet de gravir les marches pour s’imposer comme une « griffe » incontournable en Côte d’Ivoire et en Afrique.
Spécialiste des coupes et du style, Tidiane Traoré a reçu plusieurs distinctions aux plans national et international dont la médaille d’Officier du Mérite de l’Ordre des bâtisseurs de l’école ivoirienne et le prix du meilleur couturier africain à la Foire de Paris Porte de Versailles, en 1974.
Autodidacte, ce grand artiste a contribué par son génie créateur et sa vision à faire de la Côte d’Ivoire une plaque tournante de la mode en Afrique.
AIP