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Côte d’Ivoire-Culture : Abidjan abrite la deuxième édition du Marché international jeunes créations
La ville d’Abidjan accueille du 27 mars au 8 avril 2017, la deuxième édition du Marché International Jeunes Créations d’Abidjan (MIJCA). Initié par la compagnie Dumanlé, composée de jeunes passionnés d’art et diplômés de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC), ce grand marché a pour objectif de promouvoir la culture ivoirienne et la destination Afrique à travers le renforcement des réseaux de promotion, de diffusion et d’échanges pour les jeunes artistes.
Cette édition du MIJCA verra la participation de pays tels que la Tunisie, le Burkina Faso, le Togo, le Bénin et la France. Plusieurs activités animeront le MIJCA 2017, notamment des formations en jeux d’acteurs pour les comédiens et la transmission des danses traditionnelles pour les danseurs, des spectacles professionnels, des animations jeunes publics avec les écoles primaires et secondaires de la ville d’Abidjan.
Selon Hermann Yao, coordonnateur général du MIJCA, par ailleurs responsable de la compagnie Dumanlé, « L’innovation majeure de cette année est la rubrique éducative dénommée tourisme à l’école qui est un concours entre plusieurs établissements sur le tourisme en Côte d’Ivoire, avec l’appui institutionnel et logistique de Côte d’Ivoire Tourisme »
La première édition du MIJCA, organisée, comme cette année, avec la collaboration de l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle de Côte d’Ivoire, s’est tenue sous le thème « Patrimoine, tradition et créativité pour un développement durable » avec la participation de troupes venues du Burkina Faso, du Bénin, du Mali et de la Côte d’Ivoire.
A T
La fondation Henriette Dagri Diabaté pour l’éducation, la culture et le leadership féminin a été portée, samedi, sur les fonts baptismaux à la Riviera-Golf à Cocody, en vue de perpétuer l’œuvre et les actions de la grande chancelière de Côte d’Ivoire.
«J’ai décidé, à travers cette fondation, de donner, de soutenir les personnes qui agissent pour l’éducation constructive, le renforcement des acquis de la citoyenneté, le progrès des droits des femmes, la promotion de la diversité culturelle, l’intensification du dialogue des cultures et des religions », s’est engagée la chancelière Henriette Dagri Diabaté, soulignant qu’elle est persuadée que l’expérience et le savoir-faire qu’elle a engrangé dans sa carrière professionnelle et son parcours politique peuvent servir à d’autres personnes.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandama Kouakou Maurice a rappelé que la mise sur pied de cette fondation s’inscrit dans la droite ligne des résolutions du colloque international organisé en mai 2015 sur la vie de Henriette Dagri Diabaté et qui recommandaient la création d’un « prix Henriette Dagri Diabaté pour l’éducation, la culture et le leadership féminin ».
Selon le professeur Albert Tevoedjré, Henriette Dagri Diabaté est une pionnière dans de nombreux domaines et constitue, à cet effet, une source d’expériences qu’il convient de capitaliser.
Il a expliqué qu’au-delà, la fondation promeut la cohésion et le vivre ensemble. Henriette Dagri Diabaté constitue un trait-d’union entre le nord et le sud, entre le christianisme et l’islam de par son mariage avec un musulman du nord, a-t-il estimé.
AIP
L’ensemble des banques d’Aboisso (Sud-est), en dehors de deux d’entre elles, ne dispose pas de toilettes pour leurs vigiles, obligeant ces agents de sécurité à effectuer leurs besoins naturelles à l’air libre, rapporte l’AIP.
A plusieurs reprises, des vigiles d’une banque d’Aboisso ont été surpris par des riverains déféquant derrière la clôture du bureau régional de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).
Après un tour dans les différentes banques de la ville, l’AIP a relevé que seules la BICICI et la NSIA disposent de toilettes dédiées à leurs vigiles. Ceux des autres établissements se voyant contraints de se « débrouiller » dans la nature, défiant soleil, pluie, de jour comme de nuit, quand ils sont de service.
Aboisso est comptée parmi les dix (10) villes les plus insalubres de Côte d’Ivoire, selon le ministère de la Salubrité et du Développement durable qui multiplie les campagnes de sensibilisation à l’assainissement dans la localité.
Mais ces efforts ne semblent pas atteindre une frange de la population préfèrent se soulager en pleine agglomération, ou dans la rivière BIA déjà très polluée.
Le vice-recteur de l’Université tertiaire et technologie du groupe Loko, Pr Biemi Jean, chef du département Mine, Géologie, Pétrole et Environnement, a décliné samedi son ambition d’apporter des solutions d’insertion professionnelle des jeunes diplômés de sa filière.
« Nous voulons créer un réseau de communication entre les différents responsables des entreprises minières et les diplômés en mines, géologies et pétrole pour leur permettre de mieux s’orienter et faciliter leurs insertions professionnelles », a indiqué Pr Biemi, lors d’un panel avec des dirigeants d’entreprises minières et pétrolières, tenu à Zone 4 C, ) Marcory (Abidjan Sud).
Il a expliqué que l’émergence annoncée à l’horizon 2020 ne sera effective et durable qu’avec des cadres bien formés ayant les pieds bien ancrés dans la culture du professionnalisme.
L’administrateur général de MHR office cabinet, Touré Mory, l’un des dirigeants d’entreprise, a pour sa part salué cette initiative tout en promettant d’accorder davantage des stages de soutenances aux diplômés de la filière Mine, Géologie et Pétrole.
Il a par ailleurs demandé au Gouvernement de limiter les orientations d’étudiants dans cette filière parce que le pays ne regorge pas assez d’entreprises pour embaucher tous ces milliers de diplômés. « Le tableau d’embauche dans le secteur minier est toujours en deçà du niveau acceptable souhaité pour tous. L’état actuel d’offre de stage de soutenance reste préoccupant, car il est estimé à 400 offres stages par année pour environ une vingtaine entreprises », a-t-il noté.
Le président de l’Association des étudiants miniers pétroliers innovateurs de l’UTT Loko, Raymond Bohoussou, a quant à lui remercié les responsables de son établissement pour ce cadre d’échange qui va leur permettre d’allier la théorie et la pratique dans le cadre l’amélioration de leur leadership.
Il a aussi demandé aux dirigeants d’entreprises minières et pétrolières de donner plus de chance aux diplômés de réussir, en leur accordant davantage des stages pour qu’ils acquièrent l’expérience professionnelle.
AIP
Le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), Guillaume Gbato, a quitté Abidjan samedi à destination de Genève, la capitale suisse, où il participera de lundi à mercredi à la Conférence interrégionale sur les stratégies de communication pour renforcer les syndicats qu’organise le Bureau international du travail (BIT).
Selon une note d’information du SYNAPPCI transmise dimanche à l’AIP, M. Gbato qui a en charge la communication de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL-Dignité), et des responsables de la communication et activistes de 25 organisations syndicales d’Afrique, d’Europe, d’Asie et Pacifique, des Etats Arabes, des Amériques et des représentants des fédérations syndicales internationales vont discuter et échanger leurs expériences en matière de communication syndicale.
Les questions liées au recrutement et à la mobilisation des travailleurs, le renforcement de l’influence et l’image des syndicats aux niveaux national et international seront abordées lors de cette conférence, ainsi que l’engagement des syndicats pour atteindre l’objectif du travail décent pour tous.
Les participants vont identifier et analyser les défis et opportunités ainsi que les stratégies à adopter par les syndicats autour de plusieurs thèmes, notamment « Communication, organisation et mobilisation des travailleurs », « Sensibilisation et campagnes syndicales », « Réseaux sociaux et nouvelles technologies », « L’OIT et les organisations syndicales ».
Au cours de son séjour, M. Gbato aura des rencontres avec les responsables de syndicats partenaires dont Uni-global Union, le Syndicat interprofessionnel des travailleuses et travailleurs (SIT) de Genève, la Centrale Dignité, la Confédération des syndicats chrétiens de Belgique (CSC) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT).
AIP
Des soldats ivoiriens formés par le groupe français Nexter SA, spécialisé dans la fabrication d’armement, ont organisé une démonstration de « force », lors d’un exercice militaire au champ de tir de Lomo-Nord, dans la localité de Toumodi, avec l’engin blindé Titus (Technical Infanterie Transport and Utility System), a appris dimanche l’AIP de source militaire.
Cet exercice tactique avec des tirs à balles réelles a mis en scène la réduction d’un ennemi virtuel par une section mixte de 35 soldats composée d’éléments du premier bataillon blindé, de l’unité d’intervention de la Gendarmerie nationale, du groupe d’escadron blindé de la Gendarmerie nationale et des forces spéciales, précise une note d’information.
Cette démonstration de tirs télé-opérés au canon de 20 mm et de 7,62 mm, l’instruction de tirs en mouvement, l’exercice d’embarquement et débarquement du personnel, ainsi que la démonstration de mobilité en tout terrain, se sont déroulés en présence du chef d’état-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire, le général de division Touré Sékou, du commandant de la Force onusienne en Côte d’Ivoire, le général de division Didier L’hôte et du directeur général des Affaires techniques et Logistiques du ministère de la Défense, le colonel-major Assamoa Guézou.
Après cette séance de tirs qui a permis de prouver la précision à l’impact du Titus même en mouvement et sa grande maniabilité quel que soit le terrain qui s’offre à lui, la haute hiérarchie militaire a procédé à la remise des certificats aux militaires ivoiriens, attestant de leurs capacités à servir sur l’engin.
« Félicitations à vous pour la rapidité avec laquelle vous avez assimilé les connaissances et pour tout l’intérêt que vous avez porté à cette formation à travers votre disponibilité », a affirmé le général de division Touré Sékou à l’endroit de ses hommes en fin de formation.
Le Titus est un véhicule blindé de transport de troupes, avec une puissance de feu de 7,62 à 40 mm. Il est équipé d’une rampe arrière hydraulique, d’un capteur d’alerte laser et d’un lance-grenades fumigènes. Pesant 27 T brut maximal, il peut transporter jusqu’à 14 combattants.
AIP
Le collège de Gbéléban nouvellement construit a ouvert ses portes avec 180 élèves en sixième, a appris l’AIP vendredi dans un entretien avec le principal de l’établissement, Foungnigué Mamadou Coulibaly.
«Nous avons démarré avec 180 élèves pour les classes de sixième. L’année prochaine, nous allons passer au niveau de la cinquième. Mais notre souci ce sont les enseignants. Pour un besoin de neuf enseignants, nous n’avons que six et nous sommes obligé d’embaucher un contractuel », a indiqué le principal du collège.
Construit sur le financement du conseil du café et du cacao, le collège sera inauguré dans quelques jours.
AIP
Les nouveaux chiffres de l’organisation mondiale de la santé (OMS) publiés cette semaine montrent que 8,8 millions de personnes meurent chaque année d’un cancer, pour l’essentiel dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, du fait du diagnostic tardif, même dans les pays où les systèmes et services de santé sont optimums.
« Le diagnostic tardif du cancer et l’inaptitude à proposer un traitement condamnent beaucoup de personnes à souffrir inutilement et à mourir prématurément », le directeur du Département Prise en charge des maladies non transmissibles, handicap, prévention de la violence et du traumatisme de l’OMS, Dr Etienne Krug.
L’OMS dans son nouveau guide propose des mesures pour le diagnostic précoce, à savoir améliorer la sensibilisation du public aux différents symptômes du cancer et encourager les personnes à consulter lorsqu’ils se manifestent, investir dans le renforcement et l’équipement des services de santé et la formation des soignants de façon à ce qu’ils puissent poser un diagnostic correct en temps utile, et veiller à ce que les personnes atteintes d’un cancer aient accès à un traitement sûr et efficace, y compris pour soulager la douleur, sans être en proie à des difficultés personnelles ou financières prohibitives.
Selon l’OMS, le cancer est désormais responsable de près d’un décès sur six dans le monde. Plus de 14 millions de personnes développent un cancer chaque année, et ce chiffre devrait dépasser les 21 millions à l’horizon 2030. Les progrès accomplis pour renforcer le diagnostic précoce et fournir un traitement de base pour tous pourront aider les pays à atteindre leurs cibles nationales liées aux ODD.
Sous le slogan « Nous pouvons, je peux », la journée internationale du cancer pour la période 2016-2018 étudiera comment chacun, en groupe ou individuellement, peut prendre part à la réduction du fardeau mondial du cancer. Cette journée est célébrée tous les 04 février.
AIP
Oriental Renewable Solutions (« Oriental »), une filiale du groupe nigérian Oriental, a conclu aujourd'hui un accord avec GreenWish Partners (« GreenWish ») pour développer conjointement un projet d'énergie solaire dans l'état de Jigawa, au nord du Nigeria. Selon les termes de ce partenariat à 50/50, les deux entreprises travaillent ensemble sur ce projet qui fournira une capacité additionnelle de 50 MW au réseau nigérian.
Oriental a signé en juillet 2016 un contrat d'achat d'électricité (PPA) d’une durée de 20 ans avec l’acquéreur Nigerian Bulk Energy Trading (« NBET ») pour le projet Jigawa. L’accord fait partie d'un processus plus large visant à signer des PPA pour fournir 1,2 GW de capacité de production solaire sur le réseau nigérian. Il s’agit de la première série de PPA solaires signée au Nigeria.
Le projet solaire de Jigawa produira environ 96 GWh par an, ce qui équivaut à la consommation de plus de 650 000 personnes. La centrale permettra également d’éviter le rejet de 354 000 tonnes de CO2 par an dans l’atmosphère (montants estimés à partir des données de la Banque mondiale). Les communautés locales sont fortement impliquées dans le projet à toutes les étapes afin d'assurer le soutien de toutes les parties prenantes ainsi qu'un impact local positif, en conformité avec le modèle inclusif de GreenWish.
La centrale créera également 300 emplois pendant la phase de construction et 25 emplois permanents pendant la phase opérationnelle. Enfin, le projet alimentera les infrastructures locales telles que les hôpitaux, les écoles et les entreprises, créant directement et indirectement des centaines d'emplois dans la région.
Le Nigeria a une capacité de production installée de 12,6 GW, mais la disponibilité est très inférieure à ce chiffre, avec une transmission moyenne située entre 3 et 4,5 GW en 2016. Cette situation est encore aggravée par les perturbations dans l'approvisionnement en gaz, sur lequel repose la grande majorité des infrastructures énergétiques du Nigeria. Le développement d'une importante capacité de production solaire et d'autres sources d'énergies renouvelables est en mesure d’offrir un contrepoids important à la vulnérabilité des infrastructures de production et de distribution de gaz, tout en réduisant considérablement l'empreinte carbone du Nigeria sur le long terme.
Charlotte Aubin-Kalaidjian, présidente de GreenWish Partners, a commenté : « La centrale solaire de Jigawa est une première étape concrète pour élargir et diversifier le mix énergétique pour une électrification durable du Nigeria, comme nous l'avons fait au Sénégal avec le projet Senergy 2. Le parc solaire aidera les communautés locales des régions éloignées à avoir accès à l'électricité tout en réduisant le déficit de la balance des paiements pour l'ensemble du pays. Nous nous réjouissons de ce premier partenariat au Nigeria avec un acteur solidement implanté comme Oriental Group. »
Le président d’Oriental Group Alhaji Muhammadu Indimi a déclaré : « Le potentiel du Nigeria est entravé par le déficit énergétique actuel. Le Groupe Oriental reconnaît le rôle important que les énergies renouvelables peuvent jouer pour combler cette lacune en offrant une alternative viable à l'extraction de pétrole et de gaz. L'impact potentiel de l'énergie solaire est illimité et couvrira tous les secteurs de l'économie, réduisant le coût des affaires et augmentant la qualité de vie des Nigérians. Nous sommes heureux de travailler en partenariat avec GreenWish car ils partagent notre conviction que les énergies renouvelables ont le potentiel pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Ils apportent également un soutien financier et technique appréciable. Je suis impatient de travailler avec eux pour finaliser le financement du projet. »
AT