Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La première édition du « Wè festival » a été lancée dimanche à Wongbaé, un village de la commune de Bangolo (Ouest, région du Guémon) en présence de plusieurs autorités traditionnelles et politiques, en vue de promouvoir selon le comité d’organisation la culture du peuple Wè par la revalorisation du masque qui est de plus en plus méconnu.

«Pour le lancement du festival qui est à sa première édition, nous avons enregistré plus une centaine de glaé (masques en langue wè) venus de divers horizons. C’est la preuve que cet événement qui commence sous de bons auspices pourra se pérenniser avec plusieurs autres éditions», a indiqué le commissaire général du festival, Djeoulai Ambroise Bionao.

Les participants à ce festival qui durera sept jours, auront à suivre des exposés portant sur  l’origine et le rôle des Glaé en pays wê, l’historique de la ville de Bangolo et le mariage en pays wê. Ils visiteront également « Monan », l’ancien site du village de Wongbae et assisteront à une cérémonie de purification à la rivière sacrée « Nan Doué ». L’apothéose  se fera avec un concert d’artistes traditionnels et tradi-modernes, souligne-t-on.

Les Wè sont un peuple vivant en Côte d’Ivoire et au libéria. En Côte d’Ivoire, ils sont constitués de deux  sous-groupes ethniques communément connus sous les noms de guréré et wobé et couvrent les départements de Duékoué, Bangolo, Kouibly et Facobly. Leur culture est essentiellement axée sur le culte aux glaé, des masques mystiques.

AIP

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Un atelier sur les stratégies de mise en oeuvre du projet « renforcement de la résilience des communautés face à la pneumonie et ses facteurs de risques » s’est tenu lundi au district sanitaire de Dimbokro, en présence du représentant du préfet de la région.

Selon les initiateurs, cet atelier sur la pneumonie, une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou une bactérie, est initié par la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire avec l’appui financier de la Croix-Rouge néerlandaise (CRNL) dans le cadre du programme 3FM.

La ville de Dimbokro a été choisie pour abriter le projet parce que jugée comme une des trois zones les plus touchées en Côte d’Ivoire par la maladie avec une incidence est 424,34‰ supérieure au taux national qui est de 202,35‰, selon les statistiques de 2015.

Une soixantaine de personnes, notamment des sous-préfets, des agents de santé et communautaires, des guérisseurs traditionnels et des leaders de communautés ont pris part à cet atelier qui a permis de renforcer la qualité des interventions des parties prenantes dans la mise en œuvre du projet, d’améliorer et adapter les stratégies proposées, de renforcer les bases d’une collaboration et de discuter de la durabilité des interventions et du plan de sortie du projet.

Relevant les nombreuses actions de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, en soutien à celles du gouvernement, le secrétaire général 1 de préfecture, Soro Sana, a affirmé que la Côte d’Ivoire a fait de la question de la santé des populations, un préalable. Il a salué ce projet dont la réalisation dans le département va apporter un mieux-être à ses administrés, félicitant les participants pour leur contribution à l’élaboration de recommandations idoines et appropriées pour la mise en œuvre du projet.

AIP

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Plusieurs voix s’élèvent en Côte d’Ivoire pour dénoncer l’arrestation, le dimanche 12 février 2017, de six journalistes accusé d’avoir publié de « fausses informations » par le parquet. Associations et organisations professionnelles des médias, société civile et même partis politiques… tous craignent à travers cette affaire un recul de la démocratie et du respect des libertés publiques.

Ces journalistes dont des directeurs de publication, rédacteurs en chef et un correspondant de presse, sont poursuivis pour avoir publié des informations relatives à un accord signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’unité des Forces spéciales qui s’étaient mutinée le 7 février, à Adiaké, à Tabou et à Tengrela.

Colère des confrères

Dans un communiqué, l’Association de la presse étrangère en Côte d’Ivoire (APECI) demande la libération immédiate de ces confrères. Tout en se disant choquée par cette interpellation des confrères et « indignée par cet acte illégal »,  l’APECI, par la voix de sa présidente M’ma Camara, condamne cette nouvelle « forme de musellement » de la presse et invite le gouvernement ivoirien à privilégier la voie du dialogue.

Pour sa part, Syndicat national des professionnels de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) « condamne fermement cette énième atteinte flagrante à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, deux droits fondamentaux de l’homme, reconnus et protégés par la constitution ivoirienne et la loi 2004-644 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire ». « Le SYNAPPCI exige donc la libération immédiate et sans conditions des journalistes illégalement détenus ; et tient à rappeler au Président de la République, Alassane Ouattara, garant de la loi, de la Constitution et des engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, qu’il s’est plusieurs fois engagé, publiquement, à protéger les journalistes contre toutes sortes d’abus et de violations de leurs droits fondamentaux », note une déclaration de l’organisation.

De même pour l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), qui se dit indigné par cette détention de journalistes alors que le délit de presse est dépénalisé en Côte d’Ivoire ; autrement dit, aucun journaliste ne doit être emprisonné pour une faute commise dans l’exercice ce son travail.

Les politiques concernés

Lors d’un point de presse, lundi 13 février 2017, au siège de sa formation à Cocody, le président du Parti Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly, a jugé « illégale » la procédure judiciaire concerne ces hommes de médias. « La détention de six journalistes, depuis dimanche, pour atteinte à la sûreté de l’Etat est très étonnante. Nous disons non à ce non-respect de la liberté de la presse », a –t-il déclaré.

Le président de LIDER dit ne pas comprendre que des journalistes soient interpellés pour l’utilisation de la plume et de l’ordinateur.

« Incitation à la révolte » militaire

En face, le procureur de la République près le tribunal d’Abidjan, Adou Richard Christophe, justifie cette interpellation par le fait que ces journalistes et leurs organes profitent des mouvements d’humeur de militaires que connaît la Côte d’Ivoire depuis un certain temps, pour divulguer de fausses informations de nature à pousser les soldats à la révolte.

Ces agissements, estime-il dans un communiqué,  tombent sous le coup des articles 69 alinéa 4 et 5 et 73 de la loi n°2004-643 DU 14/12/2004 portant régime juridique de la presse et 174 alinéa 2 du code pénal, qui répriment la diffusion de fausses nouvelles, les incitations de militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’Etat et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et à la sureté de l’Etat. Le parquet en appelle à la responsabilité des organes de presse et tient à prévenir ce genre de « dérives  susceptibles de troubler gravement l’ordre public ».

Le gouvernement appelle au calme

De son côté, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, recevant lundi à son cabinet des responsables des associations de la presse, a appelé les journalistes au calme.  « Nous n’en sommes qu’à une étape préliminaire de la procédure (…) Il ne faut pas à ce stade commencer à paniquer » a affirmé Bruno Koné qui a rassuré qu’il fera tout pour défendre la liberté de la presse. Il a par ailleurs, indiqué qu’il mettra également tout en œuvre  pour que la loi soit respectée.

Invitant les journalistes à la « responsabilité et au professionnalisme », le ministre Nabagné Koné a annoncé qu’il travaillera à faire en sorte qu’une « solution soit trouvée ».

 

A T

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Les feux de brousse ont causé à la Côte d’Ivoire, une perte de 204 359 900 000 de francs CFA au cours de l’année 2016, a révélé lundi, à Abidjan, le secrétaire national du comité national d’information, d’éducation et de sensibilisation pour la défense de la forêt (CNIESDF), Lieutenant-Colonel, Aboubacar Kassamba, lors de son 4e numéro de déjeuner de presse.

Selon le Lt-Colonel Kassamba, en dépit des multiples campagnes d’information et de sensibilisation menées par le ministère des Eaux et Forêts à travers ses structures déconcentrées sur l’ensemble du territoire avec l’appui des partenaires, le phénomène continue de causer d’énormes préjudices au pays aux plans social, économique et environnemental.

Le bilan de l’année écoulée, a précisé le conférencier qui a bénéficié du soutien du directeur régional de Yamoussoukro, Lt-Colonel André N’Tayé Kouassi et du directeur de cabinet, Claude Soro Doplé, fait état de 1100 hectares de forêts, 15 000 hectares  de cultures agricoles, 10 villages, 200 cases et 17 morts de dégâts causés par les feux de brousse.

« Il faut disposer d’outils et de moyens pour rendre efficaces les politiques et les programmes en cours, et suivre l’évolution des conditions environnementales et socio-économiques qui influencent les cas d’incendie car vaincre les feux de brousse est un défi pour chacun et un devoir pour tous », a préconisé le principal conférencier.

Le déjeuner de presse du ministère des Eaux et Forêts est un rendez-vous d’échanges avec les journalistes en vue de promouvoir les missions et activités du département auprès du grand public. Ce quatrième numéro avait pour thème : « La problématique des feux de brousse en Côte d’Ivoire ». Il a bénéficié de la présence du ministre de tutelle, le Général Issa Coulibaly.

AIP

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Le vice-président en charge de la trésorerie de la Société financière internationale (SFI), Jingdong Hua (Photo), a réitéré lundi à Abidjan, le soutien de l’institution à la Côte d’Ivoire pour la réalisation du Plan national de développement (PND) 2016-2020 dont elle s’est dotée.

M. Jingdong s’exprimait au sortir d’une audience avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. « Le but de cette rencontre est d’abord de réitérer au gouvernement le soutien inconditionnel de la SFI pour le financement du PND », a-t-il déclaré.

Le PND 2016-2020 est globalement évalué à 30 000 milliards FCFA, avec 11 300 milliards, soit 22,6 milliards (38%) consacrés aux projets d’investissement public et 18 700 milliards (62%) aux projets d’investissement privé.

Le  vice-président en charge de la trésorerie de la SFI a également fait part de la volonté de cette filiale de la Banque mondiale à aider pour le développement en Côte d’Ivoire d’un marché de capitaux pour soutenir durablement la croissance économique. « C’est seulement quand on aura un marché de capitaux très développé qu’on pourra soutenir le développement d’une économie comme celle de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait remarquer.

M. Jingdong a indiqué avoir aussi fait part à son hôte de l’ambition de l’institution d’émettre des obligations en francs CFA sur le marché UEMOA.

Membre du Groupe de la Banque mondiale, SFI est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé.

AIP

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Le ministre des Sports et des loisirs, François Albert Amichia, se prononçant sur le profil du futur sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, souhaite qu’il allie la technique à la psychologie et le mental.

« Je pense qu’en plus d’un entraîneur technique, il nous faudrait un entraîneur psychologique, mental ou si vous voulez, un accompagnateur qui puisse montrer  à nos enfants qu’ils sont des joueurs de valeurs qui doivent jouer sur leurs valeurs. », a-t-il indiqué dans une interview relayée par la presse.

Selon lui, la Côte d’Ivoire a « les individualités qu’il faut » et il qu’il revient de « construire une équipe ». C’est à cette tâche que devra s’atteler le nouveau sélectionneur, a conseillé le ministre qui a préconisé que la  fédération ivoirienne de football (FIF)  tienne « compte  de ce que les ivoiriens souhaitent  et attendent pour le choix du futur entraîneur ».

L’équipe nationale de football est à la recherche d’un nouveau sélectionneur après la  démission du technicien français Michelle Dussyer qui a conduit le groupe lors de la coupe d’Afrique des nations (CAN) au Gabon du 14 janvier au 05 février.

La Côte d’Ivoire qui était le champion en titre, n’a su défendre valablement son trophée et a terminé à la 11e place sur 16 nations participantes, au classement final rendu public par la confédération africaine de football (CAF) au terme du tournoi.

AIP

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Un espace touristique à caractère sportif et ludique est en construction au Parc M’ploussoué de Bonoua.

Selon le promoteur, Claude Beal, rencontré sur le site samedi par le correspondant local de l’AIP, ce complexe va nécessiter à terme un investissement de 100 millions de francs CFA.

Aux dires de M. Beal, le projet répond à une volonté de créer un pôle de diverses activités attractives ayant une finalité sportive, éducative et ludique en rapport avec la découverte et le respect de l’environnement.

Le choix s’est porté sur le Parc M’ploussoué de Bonoua qui offre un cadre propice à la pratique de l’Accrobranche.
Cet espace sera aménagé sur un site forestier de 2 hectares et comprendra 4 parcours avec chacun 12 jeux dont une grande tyrolienne, des passerelles, des étriers et des échelles. Destinés aux enfants, adultes débutants et adultes courageux et sportifs.

En outre il est prévu un bar, un restaurant et des aires de détente pour famille. Les cibles sont les résidents, les touristes, les structures scolaires et entreprises avides de découverte, de stimulation et de détente. Le coût d’entrée variant selon les activités de 2 000 à 10 000 FCFA.

Claude Beal compte accueillir ses premiers clients au début du mois de mars 2017.

Rassuré par l’impact touristique et économique du projet, le conseil municipal lui a accordé son agrément et son soutien.

AIP

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Le groupe OCP a procédé samedi à Soubré, au lancement de la première édition de la campagne OCP School LAB Cacao en vue de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole à travers une fertilisation adaptée et raisonnée des sols.

La cérémonie a eu lieu à la délégation régionale du Conseil du café-cacao, en présence notamment du préfet de région de la Nawa, Alliali Kouadio, des représentants du CNRA, de l’ANADER et de nombreux producteurs de la région.

Selon M. Benzekri Mohamed, vice-président OCP West Africa, le groupe est un acteur mondial dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés.

Aussi, dans sa vision de transformation durable du secteur agricole, OCP entend contribuer activement au développement agricole en Afrique à travers la mise en œuvre de mesures nécessaires pour y parvenir. C’est dans ce cadre qu’OCP CI, filiale ivoirienne du groupe OCP, a instauré OCP School LAB qui est un outil de diagnostic de la fertilité des sols en vue de produire des recommandations de fertilisation optimale correspondant aux besoins réels des sols et des cultures.

Le programme sera conduit sous d’une caravane agricole itinérante et multicultures. «  Le projet sera déployé dans les régions Sud-ouest, Centre-ouest et Ouest de la Côte d’Ivoire qui constituent les grands pôles d’utilisation des engrais dans la cacaoculture…»,a-t-il indiqué.

Les représentants du CNRA, de l’ANADER et du conseil du café-cacao ont tour à tour salué les efforts faits pour la durabilité et la productivité du cacao. Pour eux, cette campagne est la bienvenue car une chose est d’avoir recours à l’engrais et une autre est de savoir s’en servir pour les résultats attendus.

AIP

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Le service des taxis motos qui consiste au chargement et transport de bagages et divers autres objets est une activité rentable qui rapporte à Bouna, selon les acteurs de ce secteur, autour de 20 000 de francs CFA par jour, a appris l’AIP dimanche, lors d’une visite au grand marché de la ville.

La conduite des tricycles communément appelés « Taxis motos » à Bouna, est une activité qui, aux dires des acteurs de ce secteur, « nourrit bien son homme ». Dans cette ville, l’on les aperçoit dans les marchés, les gares routières et tout autre lieu d’échanges commerciaux.

« Avec du carburant 2 000 FCFA, nous travaillons et circulons de 8h à 21h. Du lundi au samedi, nous gagnons entre 8000 et 15 000 FCFA; mais les dimanches, jour de marché de Bouna, on est autour de 20 000 FCFA, là ça marche beaucoup », explique un jeune conducteur de cet engin, Dah Ollo Kpèkpè.

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Six journalistes ivoiriens dont trois patrons de presse ont été interpellés et incarcérés dimanche dans un camp de gendarmerie d’Abidjan pour "divulgations de fausses informations" sur la récente mutinerie de soldats, ont annoncé leur rédaction et le procureur.

Vamara Coulibaly, Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, respectivement directeurs des quotidiens ivoiriens l’Inter et Soir Info (indépendants), du Temps (opposition) et de Notre Voie (opposition), qui répondaient à une convocation de la gendarmerie, ont été arrêtés et incarcérés dans un camp de gendarmerie.

Ces patrons sont détenus en même temps que leurs collaborateurs Hamadou Ziao (rédacteur en chef de l’Inter), Jean Bédel Gnago (Soir info) et Ferdinand Bailly (Le temps).

"Relativement aux récents mouvements d’humeurs des militaires (...) il nous est donné de constater que certains organes de presse divulguent de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte", déclare un communiqué du procureur de la République lu à la télévision nationale.

"Ces agissements tombent sur le coup de la loi qui réprime l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion, les atteintes à l’autorité de l’Etat et la publication d’informations fausses se rapportant au secret de la défense et de la sûreté de l’Etat" poursuit le texte.

Il précise que l’audition des journalistes "interpellés va se poursuivre afin de situer les responsabilités".

Les soldats des Forces spéciales ivoiriennes qui s’étaient mutinés mardi dans leur base d’Adiaké, à 90 km à l’est d’Abidjan, pour réclamer des primes, avaient mis fin à leur mouvement jeudi.

"Nous nous sommes parlé entre soldats. Ils ont compris et regrettent de s’être laissé emporter. Ils ont présenté leurs excuses aux autorités (...)", avait affirmé à l’AFP un haut gradé de l’armée ayant requis l’anonymat.

Les Forces spéciales sont une unité d’élite de l’armée directement impliquées dans la sécurité proche du président ivoirien Alassane Ouattara.

Début janvier, la Côte d’Ivoire avait été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes.

En répondant à leurs revendications, via le versement de primes à 8.500 de ces membres de l’ex-rébellion ivoirienne ayant contrôlé le nord du pays entre 2002 et 2011, les autorités avaient provoqué la colère de militaires et gendarmes non concernés par cet accord financier, qui s’étaient à leur tour mutinés. Des affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro (centre).

AFP

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