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Au total, 2061 enseignants qui sont payés sur le budget de l’Etat, ne dispensent pas de cours dans les écoles parce qu’ils font des activités syndicales, a révélé le ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, invité de l’émission « Entretien avec » de la télévision nationale RTI1, dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan.
« Nous avons aujourd’hui 1314 enseignants syndicalistes, tous à Abidjan, qui ne travaillent pas et qui sont payés pour 92 syndicats. En plus de cela, nous avons 747 enseignants remplaçants (RPS) qui sont là et qui ne travaillent pas », a déclaré Kandia Camara qui s’exprimait sur le thème « Réaménagement du calendrier scolaire, cours de mercredi, les efforts consentis par l’Etat, le rapport de la Banque mondiale, les perspectives », notant un déficit d’enseignants à l’intérieur du pays.
Aussi, Mme Camara a justifié que les derniers redéploiements ont été effectués au sein de son département pour combler ce déficit qui oblige aujourd’hui les populations à recruter et payer 2000 enseignants bénévoles, à travers le pays. «En tant que ministre de l’Education nationale, je prends mes responsabilité en faisant en sorte qu’il y ait l’équité. Donner la chance à tous les enfants car qu’on soit en zone urbaine ou rurale, on doit avoir les mêmes chances d’aller à l’école », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, expliquant le bien-fondé du réaménagement intervenu dans le calendrier scolaire, le ministre Kandia Camara, a déploré le comportement de certains enseignants, « ces éducateurs qui passent d’école en école pour agresser leurs camarades qui travaillent et demander aux élèves d’aller faire sortir leurs camarades ».
« Nous avons des directeurs d’écoles qui ont fermé les classes pour faire la grève, c’est ahurissant ! Nous avons relevé près de 100 directeurs pour n’avoir pas fait fonctionner l’école », a-t-elle affirmé.
AIP
La Côte d’Ivoire et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé mardi, des accords de financement de cinq projets intégrés qui seront exécutés dans la région du Bélier et du district autonome de Yamoussoukro ainsi que dans l’Indénié-Djuablin.
Ces accords ont été paraphés à la Primature par le ministre de l’Economie et des Finances Adama Koné (représentant l’Etat ivoirien) et le directeur général pour la Région Ouest de la BAD, Janvier Litse, sous le regard notamment du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
D’un montant cumulé de plus de 80 milliards FCFA, ces projets transversaux constituent le socle de la 2ème génération du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2016-2020), porté à bout de bras par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Ces accords concernent une avance de fonds pour la préparation du projet d’emplois de jeunes dans l’agriculture; un projet de développement de la chaîne de valeurs dans la région de l’Indénié-Djuablin; et le projet de pôle agro-industriel de la région du Bélier et du district autonome de Yamoussoukro, subdivisé en trois sous accords (don FAD, prêt FAD, Prêt BAD).
Les deux signataires, Janvier Litse et Adama Koné, se sont réjouis de la signature des cinq importants projets transformateurs visant à moderniser l’agriculture ivoirienne et à doter les zones bénéficiaires d’infrastructures clés, tout en privilégiant l’approche intégrée et sectorielle.
Quant au premier ministre, il a affirmé l’engagement du gouvernement à assurer toutes les diligences pour la mise en œuvre de ces projets porteurs de croissance et qui mettent l’accent sur la sécurité alimentaire et la production d’une richesse partagée.
AIP
Le conseiller technique du ministre sénégalais de la pêche et de l’économie maritime, Amadou Banda Diop, a révélé lundi que la production annuelle de poissons dans les eaux des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest est estimée à plus de 1,6 million de tonnes, soit une valeur commerciale d’environ deux milliards d’euros.
Selon l’Agence de presse sénégalaise (APS), M. Diop s’exprimait à Saly-Portudal (sud de Dakar) à l’ouverture officielle d’un atelier régional de partage des leçons apprises de la première phase du Programme régional des pêches en Afrique de l’Ouest (PRAO) et de préparation de la deuxième phase dudit programme.
Il a indiqué au cours de cet atelier que bien que ces ressources halieutique contribuent à la sécurité alimentaire des populations des pays africains, la pêche fait face à de nombreux défi notamment la surexploitation des ressources halieutiques, la nécessité d’une bonne gouvernance et l’ampleur grandissant de la pêche illicite exacerbée par le caractère partagé des ressources et la migration des acteurs.
Et c’est d’ailleurs pour relever ces défis que le Comité des pêches pour le centre du Golfe de Guinée (CPCO) et la Commission sous régionale des pêches (CSRP) ont été créés pour matérialiser la volonté politique affichée par nos Etats de travailler la main dans la main dans le cadre d’une coopération régionale, a-t-il expliqué.
Selon lui, c’est aussi dans ce contexte que les pays membres de la CSRP, ainsi que le Ghana et le Libéria, en collaboration avec la Banque mondiale, avaient initié en 2007, le PRAO dont la coordination a été confiée à la CSRP pour apporter des solutions à ces problèmes.
M. Diop a précisé que les Etats-membres de la CSRP ainsi que le Ghana et le Liberia veulent à travers la mise en œuvre du PRAO, augmenter « la richesse globale générée par l’exploitation durable des ressources halieutiques marines ciblées et la proportion de cette richesse qui est dévolue à chaque pays ».
AIP
Un recueil de jurisprudence pénale ivoirienne élaboré par le centre national de documentation juridique (CNDJ) en partenariat avec Proustice et l’USAID a été officiellement lancé, ce mardi, à Abidjan, pour servir « à la fois d’outil de travail et une référence pour les magistrats, avocats et auxiliaires de justice ».
Ce recueil de 524 pages contient 100 décisions reparties en 43 chapitres, allant de « l’absence d’éléments nouveaux en appel » à « vol en réunion », a expliqué le chef de projet ProJustice, M. Daniel Dobrovoljec à ce lancement officiel auquel ont pris part, M. N’Djomou De Achille, conseiller technique du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et le président du tribunal de 1ère instance d’Abidjan, M. Ahmed Souleymane Coulibaly.
Les magistrats et avocats pourront donc recourir à ce recueil de jurisprudence pénale pour « consulter des décisions anciennes sur des cas similaires, ou dans la même catégorie de délits », a-t-il précisé, relevant que l’élaboration de cet ouvrage s’inscrit dans la dynamique du renforcement des capacités professionnelles des acteurs du système judiciaire ivoirien.
Présentant le recueil, le directeur technique du centre national de documentation juridique, M. Adama Berté, a appelé à la contribution des spécialistes, afin d’améliorer éventuellement le contenu des publications futures.
Le projet ProJustice est financé par l’USAID. Il résulte d’un accord entre les Gouvernements ivoirien et américain dont le but est d’appuyer la réforme et la modernisation du système judiciaire ivoirien par l’amélioration de l’administration de la justice et la gestion des dossiers judiciaires ainsi que l’amélioration et l’accroissement de l’accès à la justice pour les personnes vulnérables.
AIP
« Les organisations professionnelles des médias viennent de décider. Boycott des activités gouvernementales si nos confrères sont déférés ce soir ». Ces quelques mots sont du président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Traoré Moussa Ahmed. Il les a publiés ce mardi février sur sa page Facebook, alors que six journalistes arrêtés sur ordre du parquet, dimanche 12 février 2012, pour « fausses informations », étaient entendu par un juge d’instruction.
Plusieurs organisations professionnelles des médias ont unanimement et fermement condamné l’arrestation de ces journalistes.
Cette décision des journalistes ivoiriens intervient à la veille d’un Conseil des ministres prévu mercredi.
Les hommes de médias arrêtés, dont des directeurs de publication, rédacteurs en chef et un correspondant de presse, sont poursuivis pour avoir publié des informations relatives à un accord signé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’unité des Forces spéciales qui s’étaient mutinée le 7 février, à Adiaké, à Tabou et à Tengrela.
A T
Le président du conseil d’administration de l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), le Pr Kouamé Brou, a annoncé lundi la mise à disposition prochaine de variétés de cocotier résistant à la maladie du jaunissement afin de relancer la filière à Grand-Lahou.
« Nos partenaires de l’université Nangui Abrogoua, du Centre national de recherche agronomique (CNRA) et de l’université de Toronto, au Canada, sont à la tâche afin de nous aider à trouver une solution durable et définitive pour relancer la filière coco », a affirmé le PCA de l’ANADER, lors d’une visite des champs- école implantés dans le département.
Le Dr Kouamé Assiri, chercheur à l’université Nangui Abrogoua, a expliqué que des recherches sont menées pour identifier les agents pathogènes du jaunissement mortel afin de trouver des moyens efficaces pour combattre la maladie.
Pour l’heure, a-t-il fait savoir, cinq variétés de cocotiers, à savoir le Joa, le Nerf rouge, le Nerf jaune et les clones 113 et 121, sont expérimentées dans des champs-école, et « les variétés qui résisteront aux maladies seront retenues pour les cultures », a-t-il ajouté.
Dix champs-école sont implantés dans la commune de Grand-Lahou pour permettre à des volontaires d’être encadrés par l’ANADER dans la lutte contre le jaunissement mortel du cocotier, signale-t-on.
AIP
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a reçu lundi à son cabinet, une délégation d’hommes d’affaires hollandais conduite par l’ambassadeur des Pays-bas, en Côte d’Ivoire, Robert Van Den Dool.
Selon un communiqué du ministère, ce consortium de grandes entreprises entend saisir les opportunités d’affaires dans les secteurs de l’Eéergie, des infrastructures, du pétrole et des transports maritimes.
Le ministre leur a fait une description des opportunités et a souhaité qu’ils s’en imprègnent en s’appropriant le contenu du Plan national de développement (PND 2016-2020).
Rassurés par ces échanges, le consortium hollandais compte rencontrer le Comité national du partenariat public privé (CNPPP) et le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), en vue de mieux appréhender les secteurs économiques en phase avec leurs projets d’investissements.
AIP
Al Hassan Diallo du centre de mémorisation du coran Islamya d’Anyama, a remporté, dimanche, au centre de conférences du ministère des affaires étrangères au Plateau, le concours de récitation coranique organisé par l’Ong Fondaqur’an.
L’organisation de ce concours qui marque le lancement des activités de l’Ong, a mis aux prises huit centres de mémorisation du coran d’Abidjan et de l’intérieur du pays.
Au nom des membres d’honneur dont l’ancien ministre Konaté Sidiki et le président du parti Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Koulibaly Mamadou, le président de la haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Ibrahim Sy Savané a rassuré les responsables de leur soutien.
Cette cérémonie était présidée par le directeur général de l’Office national de l’identification (ONI), représenté par Koné Fanghaury.
Fondaqur’an créée le 25 mai 2015 est la première organisation islamique en Côte d’Ivoire exclusivement dédiée au coran, intervenant sur le plan scientifique et religieux et le plan social et humanitaire.
AIP
Sawadogo Bouréima, 39 ans, a abattu son ami Lamboni Issiaka qu’il dit avoir pris pour une gazelle lors d’une partie de chasse à Egnambo-Carrefour, dans la sous-préfecture d’Allosso (département d’Alépé).
Comme à l’accoutumée, les deux amis ont décidé dans la nuit du 4 au 5 février de faire une partie de chasse dans un champ de manioc situé à deux kilomètres du village. Munis de leur fusil de fabrication artisanale de type calibre 12, ils se rendent sur le lieu choisi.
Sur le terrain, ils mettent en place un plan pour une partie de chasse fructueuse. Ainsi, chacun emprunte sa voie dans l’optique de se retrouver plus tard pour rentrer au village avec le gibier.
En embuscade depuis des heures, Sawadogo Bouréima entend des bruits provenant du feuillage. Une gazelle sûrement, se dit-il, à cette heure avancée essaie de lui échapper. Il tire donc dans la direction mais contre toute attente, il entend des cris de détresse de son ami Lamboni. Pour se rassurer, tout désespéré, il se rapproche du lieu et découvre le corps de son ami agonisant, criblé de balles.
Sawadogo Bouréima a été arrêté par la gendarmerie. Il répondra de ses actes au parquet d’Abidjan.
AIP
Le Fonds de la Cour pénale internationale (CPI) au profit des victimes, envisage accompagner la Côte d’Ivoire dans le cadre du processus de réparation et d’indemnisation en cours, a annoncé le directeur exécutif du Fonds, Pieter de Baan, au terme d’une audience avec la ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Mariatou Koné.
Selon un communiqué du ministère, le Fonds de la CPI au profit des victimes a pour mission d’ appuyer et mettre en œuvre des programmes qui prennent en charge les préjudices découlant du crime de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. Les actions du Fonds sont d’ordre communautaire et ne prennent pas en compte les indemnisations financières des individus ou des familles, relève-t-on.
Conduisant vendredi une délégation du Fonds de la (CPI) au profit des victimes, M. De Baan a signifié que cette rencontre avec la ministre « est fondamentale à une complémentarité d’actions avec les initiatives entreprises par le Gouvernement ivoirien en vue d’une meilleure planification et la mobilisation de ressources ».
Il a salué le processus de réparation mis en œuvre par le Gouvernement ivoirien à travers le Programme national de cohésion sociale (PNCS) et assuré le ministre de la collaboration du Fonds afin de réaliser plusieurs projets au profit des victimes.
La phase pilote du processus de réparation, lancée le 4 août a permis l’indemnisation de 4500 victimes dont 3500 personnes décédées et 1000 blessés, inscrits sur une liste produite par la Cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI). La grande phase d’indemnisation débutera après la réception de la base de données des victimes de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV), a expliqué la ministre Mariatou Koné.
AIP