Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Un appui budgétaire de 150 millions de dollars va être alloué à la Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi son vice-président pour la région Afrique, Makhtar Diop, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

« Nous avons préparé un projet sur les filets sociaux de 50 millions et dans les jours à venir nous allons accroître l’enveloppe pour les filets sociaux de 100 millions de dollars. Ce qui nous permettra de mettre environ 150 millions de dollars à disposition des populations ivoiriennes pour répondre un peu à la demande sociale et aider les plus défavorisés dans la société ivoirienne », a indiqué Makhtar Diop.

Il a souligné que le gouvernement ivoirien a souhaité une orientation de la l’appui de l’institution financière mondiale vers « l’inclusivité sociale », en favorisant notamment des activités qui permettraient de transformer le chiffre de la croissance en des bénéfices que les ivoiriens recevraient tous les jours.

M. Diop  a par ailleurs indiqué que son groupe en synergie avec le gouvernement ivoirien travaille sur la question liée à l’emploi des jeunes et à la formation professionnelle. « Nous allons essayer de modifier certaines de nos interventions pour les cibler de manière spécifique dans ce domaine », a-t-il conclu.

AIP

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Un plan d’action visant à assurer la pérennité des acquis du projet japonais de développement des ressources humaines pour le renforcement de l’administration locale dans les zones centre et nord de la Côte d’Ivoire (PCN-CI) a été adopté, mardi, à Bouaké, par les parties prenantes dudit projet, sous la supervision des représentants de la coopération japonaise.

Pour pérenniser les résultats matériels et les connaissances acquises par les agents des collectivités territoriales, les élus et le corps préfectoral en matière d’offre de services aux populations, 12 actions essentielles ont identifiées. Il s’agit de constituer un pool de formateurs pour assurer le développement du programme de renforcement de capacités s’appuyant sur le modèle PCN-CI, de développer des modules de formation du personnel fonctionnaire de l’administration centrale, des agents des collectivités territoriales, des gestionnaires des COGES et des points d’eau.

Le rapporteur du comité scientifique, le sous-préfet Yao Kouakou Firmin, a indiqué, entre autres, qu’il faut réaliser l’état des lieux et mettre à jour périodiquement les bases de données relatives aux écoles primaires et l’hydraulique villageoise, organiser les rencontres périodiques entre les différents acteurs pour partager les expériences et mettre en place une ligne budgétaire pour le financement du plan d’action.

Démarré en décembre 2013, le projet PCN-CI de trois ans basé sur le renforcement des capacités des ressources humaines sur la fourniture de services de base à savoir, l’eau potable et l’école, a permis de réaliser quelques infrastructures que le bailleur a utilisées comme prétexte pour mettre en pratique toutes les formations dispensées. Il s’agit de 29 nouveaux forages équipés de pompes à motricité humaine, 70 pompes réhabilitées avec construction de margelles de clôture et 11 écoles primaires de trois classes équipées de table-bancs construites dans la région de Gbêkê.

AIP

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ONUCI-FM sera cédée à partir du 1er mars à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix et deviendra la Radio de la Paix, selon un communiqué de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) parvenu mercredi à l’AIP.

Cette initiative qui entre dans le cadre du transfert des activités résiduelles de l’ONUCI aux autorités ivoiriennes, afin de consolider les acquis dans le domaine de la communication, a été recommandée par le secrétaire général des Nations Unies dans son rapport spécial sur la Côte d’Ivoire, le 31 mars 2016, au Conseil de sécurité qui l’a acceptée, précise le communiqué.

La radio de la Paix répond aux exigences professionnelles qui garantissent l’indépendance éditoriale, l’inclusivité et l’impartialité dans le traitement de l’information. Elle aura pour missions de promouvoir la cohésion sociale, la réconciliation, le genre et le respect des droits de l’homme au service de la paix en Côte d’Ivoire, conclut le communiqué.

Constituée en application de la résolution 1528 du 27 février 2004, l’ONUCI a vu son mandat régulièrement prolongé par des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, chaque année, ce jusqu’au 30 juin 2017, rappelle-t-on.

AIP

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Le gouvernement a adopté, en conseil des ministres de mercredi, un décret autorisant la cession de sa participation de 10% détenue dans le capital de la Nouvelle société interafricaine d’assurances (NSIA), a annoncé son porte-parole, Bruno Koné, lors de son point de presse au palais de la présidence de la République .

Cette décision du gouvernement prise en juin 2016 s’inscrit conformément à son programme de privatisation et à sa politique de promotion de l’actionnariat populaire ivoirien, a précisé Bruno Koné.

« L’Etat a décidé en juin 2016 de céder la totalité de sa participation au  capital de NSIA Banque, soit 10 % de ce capital. Ces parts seront cédées probablement à des sociétés publiques, à savoir l’Institution de prévoyance sociale, Caisse nationale de prévoyance sociale (IPS-CNPS) et la Caisse générale de retraite des agents de l’Etat (CGRAE) ainsi qu’à toutes personnes désireuses d’acquérir des parts à travers la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) », a-t-il expliqué.

En application de la législation en vigueur, ce décret fixe le prix de cession de l’action à 9 000 F avec deux millions d’actions à céder, a ajouté le ministre Bruno Koné.

AIP

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Le gouvernement ivoirien a annoncé, mercredi, plusieurs mesures dont la mise en place d’un Comité interministériel en vue d’accélérer le processus de retour à la normalisation et de procéder à un audit du système de commercialisation du Conseil du café-cacao.

Dans une déclaration sur les ralentissements constatées dans le processus de commercialisation de la campagne cacao 2016/2017, le ministre de l’Agriculture et de Développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly, a imputé cette situation aux « défauts d’exécution » de certains contrats et à la « sous-évaluation » de la production sur la campagne principale, pour un volume cumulé d’environ 350.000 tonnes.

Selon le gouvernement, les contrats en défaut et l’excédent de production par rapport aux prévisions ont été totalement vendus et les soutiens correspondants entièrement couverts par le Fonds de réserve et les excédents de stabilisation.

Pour un retour à la normalisation, le gouvernement a annoncé, par ailleurs, le paiement accéléré par le Conseil du café-cacao des soutiens, ensuite le renforcement immédiat de la lutte contre la spéculation en limitant et contrôlant les déblocages directs dans la messagerie.

Le gouvernement a également assuré de l’accélération des déchargements en zone portuaire par le Conseil du café-cacao et le renforcement des conditions d’agrément des exportateurs.

« Le gouvernement tient à rassurer le marché du cacao qu’il reste très attentif aux difficultés de la filière et met tout en œuvre pour un retour à la normale », a déclaré le ministre. Il a assuré que le gouvernement prendra toutes les dispositions pour sauvegarder les intérêts des planteurs.

AIP

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Le gouvernement ivoirien a adopté un décret portant promotion et protection des défenseurs des droits de l’homme, lors du Conseil des ministres du mercredi 22 février 2017.

 

Ce décret précise « les droits des défenseurs des droits de l’Homme et renforcement les libertés d’exercice des activités des droits de l’homme en Côte d’Ivoire », a souligné le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

Le même décret prévoit notamment que les défenseurs des droits de l’Homme ne peuvent faire l’objet de poursuite, de recherche, d’arrestation et de détention pour les opinions émises et les rapports publiés dans l’exercice de leurs activités.


« Ce dispositif met à la charge de l’Etat l’obligation de protéger les défenseurs des droits de l’Homme et de faciliter l’exercice de leurs activités », a insisté le ministre Bruno Koné.

Cependant, le décret rappelle les devoirs des défenseurs des droits de l’Homme qui consistent à œuvrer pour le maintien de la paix, la cohésion sociale dans le pays.

Daniel Coulibaly

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L’Etat de Côte d’Ivoire a indiqué avoir conclu un accord de prêt de 236 millions d’euros, soit 155, 8 milliards de Fcfa pour le financement de la construction du 4ème pont reliant la commune du Plateau à Yopougon, au sortir d’un conseil des ministres tenu le mercredi 22 février 2017.

«(...) un accord de prêt de 237 millions 520 mille euros, soit 155,8 milliards de Fcfa conclu le 29 décembre 2016 entre la BAD et notre pays en vue du financement d’un projet de transport urbain à Abidjan. Il s’agit du projet de construction du 4ème pont Yopougon-Plateau », a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné.

Selon Bruno Koné, ce fonds va servir à la construction du pont devant relier les communes de Yopougon et d’Adjamé, en proprement dit, mais aussi à des travaux d’aménagement de voies structurantes, la libération des emprises, les voiries annexes, etc.

 

« Ce projet est très important, car il va permettre de fluidifier la circulation vers une commune présentée comme l’une des plus importantes de la ville d’Abidjan, où vivent de millions de personnes», a-t-il ajouté.

Daniel 

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Le directeur régional des Mines de l’Agnéby-Tiassa, Tapé Louis, a informé mardi les populations de Tiassalé de la possibilité de transformer les gisements miniers clandestins identifiés dans la région en des exploitations officielles.

Lors d’une rencontre d’information et d’échange avec le préfet Jules Gouessé, le directeur régional des Mines a expliqué aux populations riveraines des fleuves Bandama et N’zi les démarches administratives à suivre ainsi que les dossiers à fournir pour officialiser leurs sites. « L’exploitation clandestine est interdite et quiconque s’y adonne ou se rend complice s’expose à la rigueur de la loi », a-t-il insisté.

Le directeur régional des Mines a exhorté les populations à ne pas se laisser abuser par les orpailleurs clandestins qui n’apportent pas le développement aux localités, alors que les opérateurs légaux du secteur réalisent, pour les communautés, des infrastructures socio- économiques.

Des activités d’orpailleurs clandestins ont été constatées à la mi-février dans le département, notamment dans les villages de Broukro et de Sindressou (sous-préfecture de Tiassalé), et à Affounvassou, dans la sous-préfecture de Morokro, relève-t-on.

AIP

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Les ouvriers de la société chinoise (CRBC) chargée des travaux de bitumage de la voie Odienné-Gbéléban, observent un arrêt de travail depuis mardi midi pour protester contre des « renvoies abusifs » et les « mauvais traitements de leur employeur », a constaté sur place l’AIP, mercredi, à Odienné.

« Nous sommes fatigués des licenciements abusifs et des propos racistes de nos patrons. Nous travaillons sans repos tous les jours de 7h à 19h. Et cela, tous les jours et même les jours fériés. Pendant les paies, nous n’avons même pas le droit de vérifier nos salaires. On nous paye sur les lieux du travail et on ne doit pas recompter notre paye. Nos camarades sont renvoyés sans raisons valables. Trop, c’est trop. C’est vrai que nous voulons du travail, mais on ne veut pas du travail inhumain », a dénoncé le délégué du personnel, Fofana Sékou.

Chang, un des responsables locaux de la société mis en cause, estime que le blocage du chantier n’est pas aussi grave et que des démarches sont en cours pour emmener les ouvriers à reprendre le travail.

Les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban, lancés depuis le février 2016, connaissent plusieurs arrêts de travail. Les travailleurs sont régulièrement aux prises avec leur employeur pour revendiquer de meilleures conditions de travail, rappelle-t-on.

AIP

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nitialement prévue à Marrakech, au Maroc, la Triennale 2017, manifestation phare de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), aura finalement lieu, du 14 au 17 mars au Sénégal, a appris l’AIP de source proche de la Banque africaine de développement (BAD).

Placée sous le haut patronage du président sénégalais, Macky Sall, la Triennale ADEA 2017 se déroulera au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) à Diamniadio, à environ 30 km de Dakar.

Le président Macky Sall présidera la cérémonie officielle d’ouverture, le 16 mars, avec d’autres chefs d’État et de gouvernement africains, des chefs d’État étrangers, des ministres africains et non africains, des agences de coopération au développement et d’autres acteurs importants. Le thème central de cette rencontre internationale de haut niveau est « Revitaliser l’éducation dans la perspective du programme universel 2030 et l’Agenda 2063 pour l’Afrique ». Les résultats de la Triennale 2017 viendraient parachever la mise en œuvre de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et contribueraient à la réalisation du Programme universel 2030 sur les Objectifs de développement durable, signale-t-on.

AIP

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