Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Un atelier de réflexion sur les potentialités socio-économiques de la région transfrontalière comprise entre le nord ivoirien, le sud malien et le sud burkinabé, dénommé espace SKBO, s’est tenu à Korhogo, à l’initiative de l’Union des collectivités territoriales dudit espace.

Il s’agissait pour l’union, créée en fin 2016, d’explorer les possibilités de création de projets communautaires susceptibles de favoriser l’activité économique et l’intégration sociale dans l’espace SKBO.

Le projet est financé par l’Uemoa qui voit en cet espace délimité par les villes de Sikasso (Mali), Korhogo (Côte d’Ivoire) et Bobo Dioulasso (Burkina Faso) une zone à « forte potentialité qui peut contribuer à l’essor socio-économique » de la sous-région, du fait de l’existence de ressources naturelles et d’un fonds culturel partagé.

« Sikasso-Korhogo-Bobo Dioulasso, c’est l’ancienne route de la cola. Et l’Uemoa ayant mis en place un programme de coopération transfrontalière locale a estimé que SKBO devrait figurer au cœur de ses priorités », a déclaré, mercredi, Mme Aminata Sy, chef de division Aménagement du territoire communautaire à la Commission de l’Uemoa,

Selon le 4ème adjoint au maire de Korhogo, Cissé Moustapha, l’espace SKBO va également servir à renforcer la sécurité transfrontalière et à juguler les conflits ce cohabitation entre agriculteurs et éleveurs devrait

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L’économiste principal santé au Bureau régional de la Banque mondiale à Abidjan, Emre Ozaltin, a réaffirmé, à Bondoukou, la volonté de son institution d’accompagner le gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de financement basé sur la performance (FBP).

« Je voudrais, avant de clore mon propos, réitérer l’engagement de la Banque mondiale à vous appuyer dans vos efforts et vous exhorter à travailler avec engagement et responsabilité dans la rigueur que requiert la démarche pour accélérer les progrès vers l’atteinte des objectifs du FBP en Côte d’Ivoire », a indiqué, jeudi, M. Emre, lors de la cérémonie de lancement officiel du financement basé sur la performance dans les districts sanitaires de Bouna et Nassian.

Le financement basé sur la performance s’inscrit dans le cadre du projet de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiques (PRSSE) qui bénéficie de l’appui financier de la Banque mondiale. Il vise à étendre la couverture des services de santé à la population en général, et les couches vulnérables en particulier, en améliorant l’accès et l’utilisation des services et des soins de santé de qualité.

La phase pilote du projet a débuté en 2016 dans quatre districts sanitaires que sont Cocody-Bingerville, Anyama, Bouaflé et Sinfra. Pour la deuxième phase mise en œuvre en 2017, ce sont 15 districts sanitaires dont Bouna et Nassian qui sont concernés.
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Vingt cinq structures sanitaires du pays seront réhabilitées à hauteur de  8 milliards de francs CFA dont 17 dans le cadre de la phase  pilote du Programme de renforcement du système de santé et de réponse aux urgences épidémiques (PRSSE).

Cette annonce a été faite jeudi, à Katiola à l’occasion du lancement officiel des activités du Financement basé sur la performance (FBP) pour les districts de Niakara et de Dabakala par le préfet de région du Hambol, Zamélé Jean-Baptiste.

Bénéficiant de l’appui financier et technique de la Banque mondiale, ce projet de réhabilitation s’inscrit dans le cadre des réformes engagées par le  gouvernement ivoirien pour l’amélioration de la performance du système de santé en Côte d’Ivoire.

Le PRSSE a été signé le 17 décembre 2014 et entré en vigueur à partir du 16 mars 2015. D’une durée de cinq ans, il prendra fin le 31 janvier 2020. Déjà  90 milliards de francs CFA avaient été décaissés au profit des établissements sanitaires de Bouaflé, de Sinfra, de Bingerville et d’Anyama, a révélé le directeur régional de la Santé et de l’Hygiène publique, Niamien Gnagnon Denis.

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Douze maires des villes secondaires des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont arrivés, jeudi, à Bouaké, pour mettre sur pied le cadre juridique d’un réseau.

Les maires des différentes villes notamment, Bilma et Zinder de la République du Niger, Sikasso et Mopti du Mali, Portonovo et Parakou du Bénin, Tambacounda et Ziguinchor du Sénagal et Bobo-Diolasso du Burkina Faso, ayant répondu à l’invitation de leur homologue de Bouaké, Djibo Youssouf Nicolas, ont été présentés aux membres des communautés ressortissantes de l’UEMOA et aux autorités locales, avant de se réunir au cabinet du maire pour plancher sur les textes fondateurs du cadre juridique du réseau.

Le maire Djibo leur a souhaité la bienvenue en indiquant à ses hôtes que leurs ressortissants sont bien intégrés dans sa ville qu’ils se sentent totalement chez eux. Plus d’un tiers de la population de Bouaké est composé de ressortissants venant du voisinage de la Côte d’Ivoire, a-t-il souligné, invitant ses collègues à se sentir également chez eux.

Leur porte-parole, Traoré Teko, a traduit la solidarité des communautés ressortissantes de l’UEMOA à l’initiative «du vivre ensemble» au sein du Forum des villes secondaires de l’union, en souhaitant plein succès au projet de réseau des villes secondaires.

Les douze maires prendront part également, ce vendredi, au Forum des villes secondaires de l’UEMOA organisé dans le cadre de 3e édition de la Foire Forum Carnaval de Bouaké.

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Des tenues scolaires ont été offertes à une centaine d’enfants orphelins et enfants rendus vulnérable du fait du VIH-Sida par l’Ong Jeunesse évangélique pour la lutte contre le VIH SIDA (Jelcos), au quartier Mouela de Mankono.

En présence mercredi, des autorités administratives, des guides religieux et traditionnels, ces enfants ont bénéficié de ce don pour, explique-t-on, apporter un réconfort aux parents les plus démunis.

«Nous apportons un soutien, un réconfort aux familles pour un meilleur encadrement, un mieux-être. Très souvent, les parents malades sont confrontés à des difficultés financières, raison pour laquelle nous leur apportons ces tenues scolaires comme preuve de solidarité », a indiqué le coordinateur des activités de soutien, Soro Kassoum.

Le porte parole des bénéficiaires, N’Dri Kouakou Saint Bernard Wilfried a exprimé sa gratitude au Jelcos. « J’avais honte de ma tenue scolaire tellement c’était déchirée. Aujourd’hui, j’ai reçu une tenue neuve et je suis très content », s’est-il réjoui.

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La Banque africaine de développement (BAD) entend accélérer son taux de décaissement en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi son directeur général Afrique de l’Ouest, Janvier K. Litse, à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

«Nous avons bon espoir que ces taux de décaissements vont s’améliorer dans les prochains mois », a indiqué M. Litse. Pour lui étant donné que la BAD a un portefeuille en pleine croissance en Côte d’Ivoire, il faut que les projets soient mis en œuvre assez rapidement.

Il a expliqué que 60% du portefeuille sont dans le transport et l’énergie qui sont des secteurs qui ont du mal à démarrer rapidement en général dans tous les pays.

Le Premier ministre a salué la disposition de l’institution financière panafricain à financer, à hauteur de 2,5 milliards de dollars, le programme national de développement (PND) ivoirien. Il a insisté pour que la BAD accélère son taux de décaissement pour aider le gouvernement dans sa dynamique d’amélioration des conditions de vie des populations.

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Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a procédé, ce jeudi 02 mars 2013 à la remise de 96 véhicules de type 4X4 à des membres du corps préfectoral. C’était dans la cours de l’école de police d’Abidjan. Actualité oblige, au-delà du but de cette action qui est d’améliorer les conditions de travail des bénéficiaires, le Hamed Bakayoko en a profité pour évoquer certains sujets brulants du moment. A savoir, la grogne sociale, la vie chère, le malaise à l’école, etc. Sans faux fuyants, surtout avec le franc-parler qu’on lui reconnait. Ci-après, nous vous proposons de larges extraits de son adresse aux préfets.

« Cette cérémonie me donne également l’occasion de vous adresser un message du gouvernement à l’endroit des populations. On attend çà et là qu’il y a des soubresauts, des impatiences. C’est l’ordre normal des choses. C’est la vie de toutes les nations. C’est le  contraire qui serait surprenant voir dangereux. Dans toute croissance, il y a,  à un moment donné des difficultés, des incompréhensions, des impatiences. Mais, la direction est bonne et la dynamique est tenue. Nous sommes un gouvernement de défis. Nous avons relevé tous les défis. Nous avons transformé toutes les épreuves. Dites aux populations de rester sereines et calmes. Le gouvernement est à la tâche pour gérer toutes les questions. Le président de la République s’est investi dans cette charge pour travailler au bonheur de l’ensemble de ses concitoyens. Dans tous les domaines, des progrès sont enregistrés. Ne soyons pas Hara-kiri. Il ne faut pas faire comme ces nations qui développent un genre de psychose, de drame comme si tout va mal. Regardez autour de nous, vous verrez que la Côte d’Ivoire va bien. La Côte d’Ivoire a des difficultés d’ajustement par rapport à sa croissance. Ce qui fait que  certains corps estiment qu’il y a des choses à traiter. Mais, le gouvernement va le faire en toute sérénité.  Les préoccupations ne doivent jamais se poser dans le désordre. Il faut travailler sereinement pour faire avancer le pays. Vous pouvez faire confiance au président de la République. Vous le savez, il a relevé dans son histoire tous les défis qui se sont dressés sur sa marche. Et la marche de la Côte d’Ivoire ne s’arrêtera pas. Il y a les soubresauts mais la marche de la Côte d’Ivoire est inaltérable. C’est important que vous puissiez partager ces victoires de la Côte d’Ivoire avec les populations. Dans bien  de domaines, il y a des avancées significatives, notables. Education, santé, infrastructures, jeunesse, emplois, les chosent avancent. On ne va pas bouder notre plaisir et donner  le sentiment que nous sommes le pays le plus malheureux au monde. Il y a quelques difficultés qui seront traitées comme il se doit. Le gouvernement est à l’écoute de toutes les préoccupations et les traitent en toute transparence. Il dit ce qu’il peut et ce qu’il ne peut pas. Parce qu’on ne peut pas servir tout le monde en même temps et de la façon dont les uns et les autres le souhaitent. Le président de la République doit avoir une vision. Cette vision c’est celle de la Côte d’Ivoire émergente où la pauvreté est suffisamment réduite pour que plus de la moitié de la population vive au-dessus du seuil de la pauvreté.  Mais pour repartir la richesse, il faut la créer. Si vous vous battez pour que le travail qui est la source de la  création de richesse ne se fasse pas, alors vous amenuisez les chances de donner l’occasion au gouvernement de faire face à vos préoccupations. C’est par notre travail au quotidien que nous arriverons au bout de nos peines. Le gouvernement est serein, le président de la République est serein. Dites aux populations de rester sereines. Un pays, un gouvernement, un président de la République a pour mission d’être à l’écoute des populations. Nous savons que vous les membres du corps préfectoral vous avez d’autres préoccupations en dehors des moyens de locomotion. Ces préoccupations seront traitées et à bonne date nous aurons l’occasion de nous rencontrer au niveau du chef de l’Etat pour adresser les problèmes posés. Chacun voit que chaque année, chaque mois, chaque semaine et chaque jour les choses avancent. Nous devons consolider tout cela dans un esprit de paix, de solidarité et de rassemblement. Parce que le vrai débat, c’est qu’on a tous intérêt à ce que le pays avance. Les perturbations à l’école ne concernent pas les enfants d’autrui. Ce sont nos enfants. Ce sont les enfants de tous. On doit pouvoir discuter de ces questions sans perturber le devenir de nos enfants. Il y a eu des difficultés dans le domaine de la sécurité.  Des discussions ont eu lieu entre les hiérarchies et les différents corps, des esquisses  de solutions ont été proposées pour que la sérénité revienne. Voilà le travail du gouvernement qui est à la tâche, qui mesure la responsabilité qui est la sienne pour apporter une réponse aux attentes des ivoiriens. Les attentes sont grandes. Mais, nous travaillons pour apporter des réponses à la mesure de ces attentes. Dans le même temps nous disons à chacun de rester serein et calme pour que tout se fasse dans une ambiance qui ne perturbe pas l’ordre. Tous les pays qui avancent ont basé leur vie sur la discipline et l’ordre. On ne peut pas avancer dans le désordre. Le gouvernement n’a jamais fermé la porte du dialogue. Le gouvernent a tendu l’oreille, il écoute, discute et propose. C’est cela la dynamique d’une relation transparente entre les gouvernants et les gouvernés. Je vous demande de traduire ce message auprès de vos populations. C’est ensemble que nous devons porter le  message d’espoir, d’une Côte d’Ivoire qui fait envie. Tout le monde est impressionné à l’extérieur sauf des fois nous-mêmes. Parce qu’évidemment ce qui est fait est vite consommé et n’impressionne plus. On veut toujours plus. Oui,  nous sommes d’accord qu’il faille être exigent. Les nations qui avancent sont  exigeantes avec elles-mêmes et avec les gouvernants. Mais nous devons faire tout ce travail  dans la discipline et dans l’ordre.

 

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La ministre de la  Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité  estime que   » l’autonomisation économique de la femme est une arme puissante de lutte contre les inégalités sociales, la discrimination et l’exploitation.

La ministre s’adressait mercredi aux femmes, lors de la cérémonie de lancement de la 40ème célébration de la journée internationale de la femme (JIF), placée sous le thème  » Autonomisation économique de la femme pour une Côte d’Ivoire plus juste et équitable ».

Selon la ministre, c’est à travers son autonomisation que la femme peut renforcer  son pouvoir d’ action, accroître sa capacité d’influencer le changement social et créer un ordre économique et social plus juste et plus équitable.

 » C’est à ce prix  que nous pourrons ensemble parvenir à votre pleine participation au processus de développement, gage de l’envol de notre pays vers la destination de l’émergence », a déclaré Pr Mariatou Koné, exhortant les femmes à saisir toutes les opportunités qui s’offrent à elles pour parvenir à leur autonomisation économique.

Pour la représentante de ONU-Femmes, Marie Goretti Nduwayo, l’autonomisation de la femme doit être au  cœur des stratégies de développement pour une « économie dynamique et  libératrice ».

La célébration officielle de la JIF 2017 aura lieu le 10 mars à Adzopé. Par contre, d’autres activités commémoratives se dérouleront sur toute l’étendue du territoire, notamment un audit Genre de trois ministères techniques, des panels interactifs avec les acteurs locaux et les femmes des différentes régions, a signifié la ministre lors de ce lancement présidé par la Grande Chancelière, Henriette Diabaté qui représentait la Première dame, Dominique Ouattara.

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A l’occasion de la Journée « zéro discrimination », le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a exhorté mercredi les populations du monde entier à « faire du bruit » et à s’exprimer contre la discrimination, rappelant que la non-discrimination est un droit fondamental.

« Tout le monde a le droit d’être traité avec respect et de mener une vie sans discrimination, coercition ni abus », a souligné le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, dans un communiqué de presse.

La Journée « zéro discrimination » est l’occasion de rappeler que chacun peut jouer un rôle dans la transformation et s’engager en faveur d’une société juste et équitable. La discrimination revêt plusieurs formes, qu’il s’agisse de la discrimination raciale ou religieuse, de la discrimination fondée sur le genre, l’orientation sexuelle ou l’âge, ou de l’intimidation à l’école ou au travail.

Cette année, l’ONUSIDA plaide pour « zéro discrimination » dans les établissements de soins de santé. La discrimination reste en effet largement répandue dans ces établissements, ce qui crée un obstacle de taille à l’accès aux services de prévention du VIH. Selon les données tirées de l’indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH pour 50 pays, une personne sur huit vivant avec le VIH déclare se voir refuser l’accès aux soins de santé.

L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies en matière de lutte contre le VIH/sida – le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), ONU Femmes, l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque mondiale.

Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD).

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Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Marcel de Souza, a loué le programme Arab-Africa Trade Bridges destiné au renforcement des relations commerciales et au développement des entreprises.

Le forum de lancement du programme a eu lieu, à Rabat, au Maroc, du 22 au 23 février, en présence de plusieurs personnalités de pays arabes et subsahariens membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis à l’AIP.

Il est organisé par la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), en partenariat avec la Banque islamique de développement (BID) et le ministère délégué chargé du Commerce extérieur du Maroc. Il a permis de mettre en exergue le potentiel du commerce arabo-africain et les opportunités de partenariat entre les deux régions.

La rencontre a aussi servi de cadre à la signature d’un accord entre l’ITFC et la CEDEAO. Cet accord vise à créer un cadre de collaboration entre les deux parties afin de contribuer au développement durable et à la prospérité de l’Afrique de l’Ouest et de ses échanges avec les pays de l’OCI.

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