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Le président de la République, Alassane Ouattara, a reçu, vendredi, les lettres de créance de quatre nouveaux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au palais de la présidence.
Il s’agit de Bruno Luiz Dos Santos Cobuccio (Brésil), Willye Mai Tolbert King (Libéria), Dayanand Naidoo (Afrique du Sud) et Brima Acha Kamara (Sierra Leone).
La cérémonie a obéi au rituel protocolaire en vigueur en la matière, à savoir la remise de la lettre de rappel de l’ambassadeur précédent puis celle de créance du nouveau diplomate suivies d’un entretien avec le président de la République. Les diplomates ont fait une déclaration à la presse avant de recevoir les honneurs militaires.
Dans leurs différentes déclarations, ces quatre nouveaux ambassadeurs ont dit vouloir œuvrer au raffermissement et à l’intensification des relations bilatérales entre leur pays respectif et la Côte d’Ivoire.
Le nouvel ambassadeur de la République fédérative du Brésil, spécifiquement, a indiqué que le Brésil et la Côte d’Ivoire sont deux pays « frères » qui ont beaucoup de choses en commun.
Il a ajouté que l’un des aspects de sa mission sur lequel il compte mettre un accent particulier sera de faire en sorte que le président Alassane Ouattara effectue une visite officielle au Brésil afin de « relancer la coopération bilatérale ».
AIP
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, appelle à la cessation de la polémique au sujet de l’alternance en 2020 quant à la gestion du pouvoir d’Etat entre alliés du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
M. Bédié, par ailleurs président du présidium du RHDP a livré ses orientations notamment pour ce qui concerne sa formation alors qu’il recevait vendredi, à Daoukro, le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan (issu du PDCI).
Des cadres du PDCI et du Rassemblement des républicains (RDR), alliés au sein de la coalition RHDP au pouvoir, épiloguent par journaux interposés, sur la question de la succession du président Alassane Ouattara en 2020. Pour les premiers, l’exercice du pouvoir d’Etat doit, à l’échéance, échoir à leur formation au nom de promesses faites dans le cadre de l’alliance. Pour les seconds, aucune promesse de ce type n’existerait.
« Selon ce que le président Bédié nous a indiqué, en tout cas concernant le PDCI, les orientations données sont que tout cesse au niveau de ces interventions, que la sérénité, la tranquillité reviennent », a confié, au terme de la rencontre, M Duncan.
Pour le vice-président, il apparait par ailleurs « inopportun » de parler de ces questions alors que le président Alassane Ouattara est encore au pouvoir d’une part et que le sujet relève du ressort des leaders des deux partis politiques, d’autres part.
Le directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), Dr Adama Coulibaly a annoncé, lors d’une réunion de sensibilisation des acteurs sur le zonage dans la filière coton, mercredi, à Niakara (Centre-Nord, région du Hambol), le découpage du bassin cotonnier ivoirien en 18 zones de production? indique l'AIP.
Dr Coulibaly a indiqué que, dans le cadre de la réforme, le gouvernement a scindé le bassin cotonnier en 18 zones dont 16 appelées zones exclusives d’activités (ZEA). Ces zones ont été attribuées aux compagnies cotonnières dotées d’unités d’égrenage.
Deux autres zones dites zones de développement du coton (ZDC) et définies autour des régions de Bouna et de Touba ont été réservées pour permettre au gouvernement de satisfaire d’éventuels projets d’installation de nouveaux opérateurs ou d’expansion de compagnies existantes, a-t-il poursuivi.
« Dans le découpage lié au zonage, l’unité de base est la Sous-préfecture. Lorsqu’une sous-préfecture est attribuée à un opérateur, tous les villages et campements de cette sous-préfecture le sont également », a-t-il précisé ajoutant que les six sous-préfectures du département de Niakara reviennent désormais à la Compagnie ivoirienne de coton (COIC).
La politique du zonage consiste en l’attribution de zones exclusives d’intervention à chacune des sociétés cotonnières sur la base d’une convention de concession et d’un cahier de charges. Cette réforme démarre dès la campagne de coton 2017-2018.
Les taekwondo-in Cissé Cheick Sallah et Ruth Marie Christelle Gbagbi, médaillés ivoiriens des Jeux Olympiques de 2016, ont reçu vendredi, à Abidjan, du gouvernement une prise en charge de 528 millions de francs CFA (soit 100 000 Euros) pour étudier en Allemagne et en même temps préparer la prochaine édition de 2020 qui se déroulera à Tokyo, au Japon, annonce l'AIP.
Une cérémonie de remise des attestations de cette bourse de 66 millions de francs CFA par athlète sur une période de quatre ans, a eu lieu en présence du ministre des Sports et des Loisirs, François Albert Amichia, des responsables de fédérations nationales, du Comité national Olympique (CNO) et des responsables de structures sous tutelle dudit ministère.
A la suite du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) qui a demandé à ses athlètes de « faire bon usage » de cette manne financière, le médaillé d’or Cissé Cheick, a traduit sa reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et à son gouvernement, en prenant l’engagement « de donner le meilleur d’eux-mêmes pour donner le sourire aux Ivoiriens et aussi à toute l’Afrique » en 2020 à Tokyo.
Le ministre Amichia a souhaité que les bénéficiaires profitent de cette bourse pour affuter leurs armes car l’objectif du peuple ivoirien « est la médaille d’or ». Tout en assurant aux deux lauréats le soutien du ministère, il a appelé le mouvement sportif à la motivation autour de ce challenge.
Cissé Cheick Sallah a été médaillé d’or des moins des 80kg et Ruth Gbagbi, médaillée de bronze dans les moins de 67 kg au JO 2016 de Rio de Janeiro. Ils ont eu droit à la reconnaissance de l’Etat qui, en plus de leur distinction dans l’ordre national du mérite, leur a offert chacun une villa et 80 millions de FCFA avec 50 millions de francs CFA pour le champion olympique.
La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche du « Bloc ministériel »*, le ministère des Affaires étrangères ivoirienne, l’arrivée à Abidjan du vice–ministre chinois du Commerce, Qian Keming, pour prendre part à la deuxième Conférence internationale sur émergence de l’Afrique prévue dans la capitale économique de Côte d’Ivoire du 28 au 30 mars.
M. Qian devrait visiter certaines infrastructures ivoiriennes, notamment le chantier des travaux de modernisation et d’extension du port autonome d’Abidjan, lancés en octobre 2015. Ce projet, d’un coût évalué à 560 milliards de francs CFA (plus de 850 millions d’euros), est financé à 85% par la banque chinoise d'import-export Eximbank of China.
Le vice-ministre chinois visitera également l’hôtel des Parlementaires à Yamoussoukro, un bâtiment construit par la Chine. Espérons que les autorités ivoiriennes en profitent pour songer à la résolution du problème d’accès à cette importante infrastructure hôtelière, très éloignée du centre-ville, et dont les voies d’accès non bitumées sont quasi-impraticables.
Cette visite qui se veut également un prétexte de renforcement des liens d’amitié et de coopération sino-ivoiriennes, sera également marquée par des tête-à-tête entre Xian Keming et des autorités ivoiriennes dont le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh. Mais aussi, la tenue de la 3ème Session de la Commission mixte des deux pays.
Avec le retour de la paix en Côte d’Ivoire, l’on y assiste à une forte croissance des investissements chinois dans les infrastructures, notamment le réseau de fibre optique, autoroute Abidjan - Grand-Bassam, barrage hydroélectrique de Soubré, stade olympique de 60.000 places d’Ebimpé.
La compagnie aérienne française Corsair annonce que la fréquence des départs d’Abidjan vers Paris-Orly ( France) va passer de 3 à 5 à compter du début du mois juillet 2017, a annoncé mercredi 22 mars son directeur général adjoint chargé des affaires commerciales, Antoine Huet.
« Grace à ces cinq fréquences, la compagnie va accroître les échanges et faciliter le transport de personnes et des marchandises », a indiqué mercredi, M. Huet, en compagnie du représentant de la compagnie en Côte d’Ivoire, Akobé Georges Armand, au terme d’une visite effectuée en Côte d’Ivoire.
Le directeur général adjoint a expliqué que l’ambition de sa compagnie aérienne est de participer au développement économique de la Côte d’Ivoire tout en ayant le sentiment également de contribuer à l’ambition du président Ouattara de faire de la côte d’Ivoire, un pays émergent d’ici 2020. La compagnie Corsair comptabilise 40. 000 passagers, transportés entre Paris et Abidjan de 2015 à 2016, a-t-il fait savoir. Cette décision des dirigeants de Corsair intervient seulement quelque 48 heures après
De son côté, son concurrent direct, la compagnie Air France qui exploite également la ligne Abidjan-Paris, et leader sur cette desserte, a récemment annoncé qu’elle va déployer en octobre prochain un Boeing 787-9 Dreamliner entre Paris, Bamako et Abidjan, les premières destinations en Afrique subsaharienne de son nouvel avion. Toutefois Air France continuera d’opérer le deuxième vol quotidien vers Abidjan en direct.
Une délégation de l’ONG internationale Save the Children conduite M. Tuo Karna, a offert du matériel de bureau à une plateforme œuvrant pour la protection des personnes vulnérables à Sakassou (Centre, région du Gbêké).
Cette plateforme constituée des ONG, des associations et des services de l’Etat ivoirien a reçu des dons d’une valeur de 500 mille FCFA. Le lot comprend un ordinateur, une imprimante et une clé USB qui doit servir au renforcement des systèmes de protection, a indiqué M. Tuo, assistant-programme à Save the Children, lors de la remise du don au centre social de Sakassou.
Cet acte de générosité s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux enfants et jeunes travailleurs migrants (PRAEJEM) financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par Save the Children. Ce projet œuvre à l’amélioration des conditions de subsistance des enfants et jeunes travailleurs par leur insertion professionnelle durable dans le marché du travail et leur accès cordonné aux services sociaux de base.
Le comité de coordination des politiques nationales de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) a ouvert jeudi à la Maison de la presse d’Abidjan, un séminaire de formation et de sensibilisation de deux jours, à l’intention des journalistes et éditeurs de presse de Côte d’Ivoire, raporte l'AIP.
Pour le magistrat Kouadio Kouamé Olivier qui intervenait lors de la cérémonie d’ouverture, cette rencontre vient renforcer les connaissances des journalistes, judicieusement appelés « quatrième pouvoir », sur le cadre général de la lutte afin de leur permettre de se familiariser avec les notions de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Il dit espérer qu’à l’issue de cette formation, les journalistes puissent mieux communiquer à travers leurs organes de presse sur l’ampleur de ces phénomènes.
Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont des formes de la criminalité organisée, considérés aujourd’hui comme de sérieuses menaces pour la sécurité intérieure et la stabilité économique et financière des Etats, selon le magistrat Kouadio Kouamé Olivier.
« Pour combattre ces phénomènes, la Côte d’Ivoire s’est dotée de deux cadres institutionnels et juridiques notamment d’un Comité de coordination et d’une Cellule nationale de traitement des informations financières, conformément aux normes internationales, tel que préconisé par le groupe d’action financière (GAFI) », a-t-il indiqué. Une trentaine de journalistes économiques et d’investigation prennent part à ce séminaire de formation.
Les membres du bureau de la société civile ivoirienne engagée pour la nutrition (SCIEN), ont été installés, mercredi, à Cocody en présence de la coordonnatrice du secrétariat technique permanent de nutrition(STP-CNN), Dr N’Goran Patricia et de l’ONG internationale « Pays ’Action contre la faim » (ACF), Rachel Alessandri, rapporte l'AIP.
Selon la présidente du Conseil d’administration du SCIEN, Hélène Gnionsahé, cette plateforme vise à lutter contre la malnutrition à travers des actions de sensibilisation et d’information de la population.
La coordonnatrice du STP-CNN a indiqué que la malnutrition est un véritable problème de santé publique et de développement, qui demeure une préoccupation urgente pour de nombreux Etats du monde, notamment la Côte d’Ivoire. « Malgré les nombreux efforts consentis par le gouvernement, de nombreux défis restent à relever », a-t-elle indiqué, encourageant ce nouveau réseau à s’approprier le Plan nationale multisectoriel de nutrition (PNMN).
L’Etat à travers le Conseil national pour la nutrition (CNN), a engagé plusieurs ministères notamment ceux en charge de la Santé, de l’Education et de l’Agriculture, pour la mise en oeuvre du PNMN qui se décline en des axes stratégiques notamment la sensibilisation aux bonnes pratiques nutritionnelles, le renforcement de la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’accès à l’eau , a-t-elle souligné.
Le chef d’état-major général des forces Armées ivoiriennes, le général de division Touré Sékou a procédé jeudi, à l’ouverture de la 8ème édition de l’exercice maritime interallié et interrégional Obangame express 2017, lors d’une cérémonie organisée à la base navale de Locodjro (Abidjan), rapporte l'AIP.
« Les manœuvres militaires maritimes Obangame express 2017 ont pour but d’améliorer la coopération régionale, la maîtrise du domaine maritime, la pratique du partage d’informations et les opérations tactiques d’interdiction afin de renforcer les capacités des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Golfe de Guinée à faire face aux activités illicites maritimes », a déclaré le capitaine de vaisseau Yeman Sran.
Il a expliqué que l’exercice militaire maritime comprend essentiellement des stimulations en mer et sur terre au cours desquelles des participants issus de plusieurs nations vont pratiquer des scenarios liés à la lutte contre la contrebande, les déversements de produits pétrolier ainsi que la piraterie, pour dissuader les activités criminelles en mer.
Selon le commandant des opérations tactiques d’ Obangame express 2017, le capitaine de la marine américaine, Heidi Agle, durant trois jours, ces manœuvres militaires maritimes vont permettre accroître la capacité collective des forces maritimes africaines, européennes, sud-américaines et des Etats-Unis à relever les défis qui menacent la liberté et la sécurité de nos océans.
« La sécurité maritime est un effort collectif, c’est pourquoi Obangame expresse 2017 est un exercice si important. Par ailleurs, la majorité des activités économiques de la région reposent sur la sécurité et le droit dans l’utilisation des eaux du Golfe de Guinée », a-t-il indiqué.
L’opération Obangame express 2017 est financée par le Commandement militaire des Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique, un quartier général de l’Armée américaine dédié à l’Afrique. La participation de la Côte d’Ivoire à cette manœuvre militaire maritime témoigne du leadership d’un partenaire africain, après sa première participation en tant qu’observateur aux manœuvres de 2015 et tant que pays hôte pour ses manœuvres de 2017.