Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Vingt-cinq femmes ex porteuses de fistule obstétricale prises en charge et guéries de la maladie au centre hospitalier régional (CHR) de Man ont reçu des kits d’appui à leurs activités génératrices de revenus (AGR), lors d’une cérémonie organisée mercredi par la coordination régionale de l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF), en présence du directeur exécutif de la structure, Allo Richard.

Les 25 récipiendaires, opérées avec succès de la  fistule obstétricale ont été formées en 2016 à l’identification et à la gestion des AGR, anonce l'AIP.

Selon les praticiens, cette maladie, guérissable dans plus de 90 % des cas, survient essentiellement après un accouchement difficile et rarement après un accident. C’est pourquoi, Dr Zaé Bly du CHR de Man, a appelé, dans sa communication sur la fistule, à encourager les femmes à fréquenter les structures sanitaires pour les consultations prénatales et les accouchements assistés par un personnel qualifié.

La cérémonie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du paquet d’activités contenu dans la lettre d’entente entre le Bureau UNFPA /Côte d’Ivoire et l’AIBEF. Il s’agit dans ce plan de travail annuel (PTA) fistule 2017, de renforcer la prévention et la prise en charge des fistules obstétricales à partir de la mobilisation communautaire, le repérage des cas, la réinsertion sociale et économique des femmes guéries de fistule, la formation et la sensibilisation.

Les activités du produit 1 sont inscrites dans le PTA fistule est exécuté dans huit localités (Bondoukou, Bouaké, Bouna, Gagnoa, Man, Korhogo, San Pedro et Séguéla) par les antennes AIBEF de Bondoukou, Bouaké et Man et deux partenaires de mise en œuvre que sont les ONG APROSAM à San Pedro et Gagnoa et YETI à Korhogo et à Séguéla.

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es éléments de la direction de la police des stupéfiants et des drogues (DPSD) de Bondoukou ont saisi des armes de guerre, a appris jeudi l’AIP de source sécuritaire. Selon l'AIP qui donne l'information, il s’agit de six kalashnikovs, d’un pistolet automatique et de 215 munitions.

Ces armes étaient en possession de Kangouté Azoumana, 42 ans, interpellé, mercredi aux environs de 4H30, à Bondoukou au corridor route Bouna, dans un véhicule de transport commun. Le conducteur du véhicule et son apprenti ainsi que Kangouté Azoumana ont été mis à la disposition de la préfecture de police pour nécessité d’enquête.

La gendarmerie de Bondoukou avait saisi, en mars 2016, six kalachnikovs, 10 pistolets mitrailleurs, sept fusils de chasse dont un canon scillé, un pistolet artisanal, 14 chargeurs et des munitions, deux paires de jumelles ainsi que des tenues militaires de tout corps confondu, rappelle-t-on.

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Sept ans jour pour jour après la signature d’un premier mémorandum d’entente, le 30 mars 2010, l’Etat de Côte d’Ivoire et le groupe Global Mars Chocolate ont signé ce mercredi à Abidjan, un autre document du genre qui prolonge jusqu’en 2025, leur partenariat destiné à assurer la durabilité de la filière cacao.

Le mémorandum d’entente a été signé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Mamadou Sangafowa Coulibaly pour le compte de l’Etat ivoirien, et par le président du groupe Mars Jean-Christophe Flatin qui conduisait une haute délégation du chocolatier.

« Ce partenariat sera fécond, pour le bonheur d’une économie cacaoyère mondiale durable au profit de vos consommateurs et de nos producteurs », a résumé le ministre Sangafowa Coulibaly, tout en se réjouissant de cette nouvelle alliance entre le premier producteur mondial de la fève de cacao et le premier transformateur au monde.

D’après M. Flatin qui a d’emblée salué le leadership du ministre Sangafowa et du Conseil du café-cacao pour avoir mené avec succès la réforme de la filière engagée en 2012, cet événement célèbre une vision essentielle partagée, celle de la durabilité de l’économie cacaoyère.

Ainsi, assure-t-il, face aux défis environnementaux, économiques et sociaux qui menacent l’avenir du cacao, le groupe Mars a décidé d’accélérer sa collaboration avec la Côte d’Ivoire à travers le renouvellement du mémorandum d’entente qui repose sur l’ambition commune que la culture du cacao a besoin de transformation.

Sur la base du premier mémorandum signé sur la base de l’élan donné par le 1er programme « Vision for change », celui-ci impacte qualitativement les producteurs, leurs familles et leurs communautés. En plus des 100 millions de dollars US investis depuis 2010 dans le cadre du précédent accord, le présent va injecter $ 180 millions de plus jusqu’en 2025.

Il va concerner, entre autres, la recherche agricole et scientifique, les intrants agronomiques, la lutte contre le swollen shoot et le travail des enfants dans la cacaoculture, et la transformation locale. Car, « il n’y a pas de chocolat sans cacao, mais il n’y a pas de cacao sans chocolat », selon M. Flatin.

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La notion de développement et d’émergence « ne se base pas seulement sur les indicateurs économiques mais sur le développement de l’individus et donc de la population », a indiqué mercredi, le chef d’unité Examens multidimensionnelles du centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement  économique (OCDE), Jan Rielander, cité par l'AIP.

Animant un panel sur « La transformation structurelle,  inclusive et durable » à l’occasion de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA) qui se tient du mardi au jeudi, à Abidjan, M. Reilander a relevé cinq axes sur lesquels des actions doivent être menées pour atteindre l’émergence.

Il s’agit de veiller à la prospérité de la population qui doit bénéficier d’un développement inclusive avec une participation de la main d’œuvre rurale aux activités agricoles, industrielles et commerciales, de la sauvegarde de la paix et des institutions en ayant à l’esprit le conservation du contrat social. Il a aussi évoqué la mobilisation des ressources domestiques, le renforcement de l’intégration régionale avec des partenariats commerciaux  forts entre les pays.

« L’émergence, le développement est une notion dynamique  qui est en évolution. Il faut des stratégies d’émergence compétitives, adaptées au  changement et une planification de ces stratégies », a-t-il-conclu.

Ouvert mardi en présence de quatre chefs d’Etat dont le président Alassane Ouattara, la CIEA vise, pour cette 2ème édition, à faire le point sur la mise en œuvre des plans d’émergence à travers le partage d’expériences d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs.

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L’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines (ASCAD) a appelé mercredi, les décideurs africains à promouvoir la culture de l’évaluation pour la bonne gouvernance et le développement de l’Afrique, lors de la cérémonie de clôture de son séminaire, à Abidjan-Plateau.

« Nous avons adopté plusieurs recommandations aux nombres desquelles la promotion de la culture de la bonne gouvernance, la promotion du leadership politique pour la prise des décisions éclairées, la promotion de la recherche afin de mieux orienter les décideurs ainsi que plusieurs autres recommandations », a-t-elle soutenu avant d’encourager les décideurs africains à la publication du rapport réalisé par les institutions chargées du contrôle de la bonne gouvernance, rapporte l'AIP.

Le rapporteur général de l’institution, Alban Ahoré a expliqué l’objectif de cette rencontre qui, selon lui, est d’analyser la relation entre la bonne gouvernance et le développement et de mieux cerner les concepts de bonne gouvernance et de développement ou encore mieux comprendre les fondements, les effets de la lutte contre la mauvaise gouvernance comme la gabegie et le favoritisme.

Le  séminaire ouvert  mardi, a enregistré une centaine de participants issus de l’administration publique et privée, des institutions internationales, des universités et des centres de recherche et la société civile, des partis politiques, des ONG, des responsables du forum des confessions religieuses et des chefs traditionnels.

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Le prolongement de l’autoroute du Nord, section Yamoussoukro-Tiébissou, va changer le paysage de la région en permettant aux populations de prendre toujours une part active dans la marche de la Côte d’Ivoire émergente, a  fait savoir le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, procédant mercredi, au lancement officiel des travaux de construction, cité par l'AIP.

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a indiqué qu’en plus des emplois permanents et occasionnels qui seront créés dans la région, la construction de cette autoroute renforce la position de pôle régional de croissance dévolu à la capitale politique ivoirienne.

« Elle (l’autoroute) devra ainsi être capable de soutenir le développement des zones rurales environnantes en y améliorant notamment, la compétitivité de l’agriculture et des services de transports », a fait remarquer Amadou Gon.

Le chef du gouvernement ivoirien a rappelé les instructions du président de la République, Alassane Ouattara, relatives à la qualité des travaux et à la durabilité de l’ouvrage. Il a invité les entreprises en charge de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou, à s’engager avec rigueur et professionnalisme et à respecter le délai de livraison.

Long de 37 km, les travaux de bitumage du tronçon de l’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou vont coûter 92,637 milliards FCFA. Le projet est financé par la banque islamique de développement (BID) à hauteur de 77, 403 milliards F CFA et 15,234 milliards F CFA par l’État de Côte d’Ivoire. Les travaux vont durer 24 mois.

C’est une autoroute de 2X2 deux voies de 14 m avec un terre-plein central de 12m de densité à favoriser ultérieurement le passage à 2X3 voies. Elle part du carrefour de l’aéroport à Yamoussoukro jusqu’à la rivière Kan à Tiébissou. La jonction se fera par un échangeur au niveau de la route menant à Didiévi. Les travaux sont confiés à une entreprise marocaine sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).

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Le bureau de l’Association des femmes ivoiriennes de France a été investi samedi au palais des congrès de Montreuil, en présence de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France Charles Gomis et de l’ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, Salif Traoré dit A’salfo, annonce l'AIP.

« Ma présence parmi vous est d’abord l’expression de tout l’intérêt que le président Alassane Ouattara et son épouse accordent à la cause de la femme ivoirienne », a expliqué l’ambassadeur Gomis, le principal initiateur de cette organisation.

Il a profité de l’occasion pour rappeler l’histoire des pionnières de la lutte pour la libération en Côte d’Ivoire ou « Marche sur Grand-Bassam ». Au nombre des figures féminines qui ont fait la fierté de la Côte d’Ivoire indépendante, il a cité Gladys Anoma (première universitaire), Mme Boni Koffi (première avocate), Mme Madeleine Tchikaya (première diplomate), Mme Jeanne Gervais (première femme ministre), Mme Hortense Aka Angui (première maire).

La présidente de l’association des Ivoiriennes de France, Sanni Carole,  élue le 28 janvier 2017, a dit sa reconnaissance à l’ambassadeur Charles Gomis. « Depuis votre prise de fonction en tant qu’ambassadeur, vous avez toujours œuvré à l’épanouissement de vos concitoyens. Quelle chance que nous avons de vous avoir comme notre premier responsable des Ivoiriens en France », a-t-elle déclaré, avant d’exprimer sa volonté de faire de cette association une référence.

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Le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a procédé le mercredi 29 mars 2017 à Yamoussoukro au lancement des travaux de prolongement de l’autoroute du Nord, section Yamoussoukro-Tiébissou, long de 37 km, selon un communiqué de la primature transmis à La Diplomatique d’Abidjan (LDA,www.ladiplomatiquedabidjan.net).

 

D’un coût global de 92 milliards 637 millions Francs CFA, le projet est cofinancé par la Banque Islamique de Développement (BID), à hauteur de 77 milliards 403 millions Francs CFA) et par l’Etat de Côte d’Ivoire, à hauteur de 15 milliards 234 millions Francs CFA).

Le projet devrait s’achever dans deux ans. S’adressant aux populations bénéficiaires, le Premier Ministre a dit : « Cette autoroute va changer le paysage de votre région et vous permettre de continuer de prendre une part toujours plus active dans la marche de notre pays vers l’Emergence ».

 

A T

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Insignifiant au regard du gap. Mais une bonne nouvelle tout de même. La Société des transports abidjanais (Sotra), unique entreprise publique de transport urbain à vocation sociale d’Abidjan, vient de recevoir 117 nouveaux autobus, en provenance de l’Inde.

 

Ces engins constituent le premier arrivage d’un ensemble de 500 bus sortis droit de l’usine. C’est le fruit d’un accord entre la Sotra et le Constructeur TATA Motors en vue du renforcement d’un parc auto quasi-désert. Au point qu’aujourd’hui, avoir un bus à Abidjan relèverait d’un coup de grâce.

En effet, 117 bus en attendant les quelques 400 en attentes, ne représentent pas vraiment grand-chose face au besoin criant de bus dans la capitale économique ivoirienne.

Objectif, 2000 bus d'ici 2020

L’acquisition de ces autobus constitue le premier lot d’un programme présidentiel d’acquisition de 2000 autobus à l’horizon 2020 pour faciliter la mobilité de la population abidjanaise, précise-t-on.

 

 

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Cinquante malades souffrant de hernie ont bénéficié, du 15 au 24 mars, d’une opération gratuite au CHR de Touba, à l’initiative de la plateforme de développement Bafing de demain (B2D), anonce l'AIP.

Selon le vice-président de B2D, Bakayoko Abdoul Dramane, cette opération a coûté cinq millions de francs CFA. « Les malades  issus des trois départements que sont Touba, Ouaninou et Koro, ont été pris en charge gratuitement par notre organisation », a expliqué M. Bakayoko.

Les patients, pour leur part, ont exprimé leur satisfaction à la plateforme. « J’avais honte de mon mal et grâce à Bafing de demain, je reprends goût à la vie », s’est réjoui Traoré Bouaket du village de Bambadougou (département de Koro), heureux de pouvoir reprendre ses activités champêtres.

La première phase de cette opération s’est déroulée en mars 2016 et a permis de prendre en charge plus de 40 personnes.

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