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Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’historien ivoirien Dr Souleymane Sangaré, enseignant à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, propose un livre visant à contribuer au règlement des crises dont les guerres civiles et les conflits politiques qui continuent de miner l’Afrique occidentale.

Le livre intitulé «Afrique occidentale: Etats, gouvernances et conflits du VIIIe au XVIe siècle» a été présenté samedi à Bouaké par l’auteur.  Cet ouvrage interroge l’histoire des grands empires ouest-africains du Moyen âge tels que Ghana, Sosso, Mali et Songhay. Il fait connaître leurs expériences en la matière pour montrer ce qu’elles pourraient apporter au règlement et à la prévention des conflits.

Dr Sangaré conseille, par exemple, que l’on s’inspire de l’histoire de Soundiata Kéita, premier chef d’Etat de l’empire Mali. Il avait été chassé de son pays, il a été banni par ses propres parents. A son absence, son pays a connu des problèmes. Une délégation est allée à sa recherche. Il aurait pu ne pas revenir mais il est revenu sans rancunes et a apporté sa contribution à la résolution du problème. «Je voudrais qu’on retienne cela. Il faut savoir souvent pardonner. Pour aller au développement», a signifié l’enseignant chercheur.

Poursuivant, l’auteur a invité les peuples à accepter les conflits qui surviennent dans les communautés parce que cela arrive parfois lorsque les peuples ont des intérêts identiques mais très souvent contradictoires. Il conseille aux uns et aux autres de ne pas s’excommunier, de ne pas s’exclure et d’accepter parfois de pardonner dans le but ‘’d’aller à l’essentiel c’est-à-dire la cohésion sociale.’’

Né en 1967 en Côte d’Ivoire, Souleymane Sangaré, maître de conférences agrégé, enseignant à l’université de Bouaké, est auteur d’une quinzaine de livres sur l’histoire politique et sociale de l’Afrique de l’Ouest du VIIIe au XVIe siècle.

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Un écosystème pour la transformation panafricaine par le biais des sciences mathématiques, African Institute for Mathematical Sciences (AIMS), a été lancé mardi à Kigali, la capitale rwandaise.

Ce 1er réseau africain de centres d’excellence a été lancé en partenariat avec le gouvernement du Rwanda, rapporte African Media Agency (AMA). Il utilisera l’innovation, l’apprentissage et les recherches scientifiques pour trouver des solutions aux défis que doit relever le continent. Le lancement officiel s’est déroulé au Centre de convention de Kigali (KCC), en présence du Président Paul Kagame qui était invité d’honneur.

« Nous travaillons en collaboration avec AIMS pour mettre au point un écosystème d’institutions pan-africaines dans un objectif transformatif. Nous reconnaissons tous que le modèle éducatif d’AIMS est un outil important pour assurer le développement et les progrès sur notre continent », a expliqué le président rwandais.

Le premier centre d’excellence AIMS a ouvert ses portes au Cap, en Afrique du Sud. Il a été fondé en 2003 par le Professeur Neil Turok. Le réseau privilégie l’éducation magistrale internationale pour la ressource africaine la plus importante, sa jeunesse, pour assurer le développement de l’Afrique mais également au bénéfice de la société.

L’institut a depuis ouvert six centres d’excellence éducatifs à travers le continent, dont le dernier se trouve à Kigali, la capitale du Rwanda. Ces centres sont situés en Afrique du Sud, au Sénégal, au Ghana, au Cameroun, en Tanzanie et au Rwanda, précise-t-on.

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La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) organise jeudi à son siège à Abidjan-Plateau, la première réunion du club Afrique de l’Association  française des investisseurs pour la croissance (AFIC) et Ernst and Yong, annonce un communiqué transmis à La Diplomatique d'Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net).

L’AFIC vise à favoriser la promotion du capital investissement auprès des investisseurs institutionnels, des entrepreneurs, des leaders d’opinion et des pouvoirs publics en créant un cadre d’échanges permanents.

Lancé en mars 2016, le Club Afrique de l’AFIC entend construire un réseau interafricain de décideurs et d’opérateurs économiques sur les investissements sur le continent en droite ligne avec les missions de l’AFIC, souligne la note.

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Le chargé d’Affaires de l’ambassade des Etats-Unis, Andrew Haviland, a entamé mardi une tournée d’inspection de projets financés par son administration à Bouaké et Korhogo, annonce l'AIP.

Cette visite de terrain pour évaluer des projets soutenus par des organismes américains s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et les Etats-Unis, a indiqué M. Haviland.

Ainsi, le diplomate américain va se rendre compte de l’état d’avancement du programme d’amélioration de la productivité agricole, dénommé «  Self-Help Project », dans le village de Lokassou, à Djébonoua (Centre, région de Gbêkê).

Le projet « Rêve » de renforcement des ménages, financé par l’Agence des Etats- Unis pour le développement international (USAID) et le programme « American corner » à l’université Alassane Ouattara de Bouaké sont également inscrits à l’agenda du déplacement de la délégation américaine à Bouaké.

A Korhogo, le diplomate américain, durant trois jours, aura des rencontres avec l’ONG Eveil PLHIV et à la structure chargée de la mise en œuvre du projet des cantines scolaires, dénommé « McGovern-Dole School Feeding Program », une initiative financée par le gouvernement américain et mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM).

Le diplomate américain procédera, jeudi, à la cérémonie d’ouverture du symposium sur la mangue, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et du Développement durable, avant de visiter le centre d’emballages et de développement des manguiers.

La réhabilitation du tribunal de Korhogo sera abordée, dans le cadre du projet de Projustice qui concerne la réhabilitation de tribunaux ivoiriens avec le concours de l’USAID. L’inauguration du programme d’autonomisation dénommé « Self-Help Project » de la société coopérative Binkadi des artisans à Waraniéné constituera le clou de cette tournée qui s’achèvera vendredi.

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Retour au calme. Les échauffourées ayant opposé dimanche 2 avril 2017 des ouvriers ivoiriens et leurs employés chinois sur un chantier routier entre les villes d’Odienné et Gbéléban dans le Nord-ouest de Côte d’Ivoire, ont connu un début de règlement ce mardi 04 avril. Cela, suite à une réunion vérité présidée par le préfet d’Odienné et à laquelle participaient les deux camps en conflit, apprend La Diplomatique d'Abidjan (www.ladiploamtiquedabidjan.com) de sources proches de l'affaire.

Mesures préfectorales…

Suite aux explications des deux parties, le préfet d’Odienné, N’Guessan Ahoutou Vincent, n’a pas manqué de relever sa désapprobation aux employeurs chinois suite à la destruction de biens notamment des motos appartenant à des employés ivoiriens, mais aussi le fait que certains de ces travailleurs ont été blessés. 

Il a exigé des chinois qu’ils achètent sans délai de nouvelles motos aux employés dont les engins ont été détruits, et qu’ils remboursent les frais médicaux des blessés. N’Guessan Ahoutou Vincent a également demandé plus de respect et de considération pour les travailleurs ivoiriens de la part des chinois, tout en souhaitant que les Ivoiriens de leur côté se remettent au travail.

Le préfet d’Odienné a exigé aussi que les heures de travail sur le chantier soient réduites de 10 heures à 8 heures par jour, tout en suspendant les heures supplémentaires effectuées par les nationaux, le temps qu’un accord soit trouvé entre les deux parties sur le paiement des arriérés d’heures supplémentaires.

Le préfet a aussi exigé que des contrats de travail en bonne et due forme soient signés entre employeurs et employés. Toutefois, il a exhorté les deux parties à la bonne collaboration pour que l'ouvrage soit livré dans le délai.

Rappelons qu’un affrontement opposant dimanche employés ivoiriens et employeurs chinois de la société RB chargée du bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban a fait deux blessés à l’arme blanche et des motos endommagées.

Un incident qui intervient suite à un arrêt de travail décidé par les employés nationaux, samedi et dimanche, en raison du non-paiement des heures supplémentaires.

Lancés en février 2016, les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban étaient censés être livrés 24 mois; après près de 13 mois, 34 km de route ont été bitumés sur 70 km.

Armand Tanoh

 

Lire aussi::: Côte d’Ivoire : Les travaux de bitumage de l’axe Odienné- Gbéléban à nouveau bloqués ce mardi

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L’Agence américaine pour le développement International (USAID) annonce la mise en place d’un projet d’appui aux entités du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP), d’un montant de 39 millions de dollars américains soit plus de 24 milliards de francs CFA.

Par cet appui, les Etats-Unis contribuent au renforcement de la chaîne d’approvisionnement en produits de santé en Côte d’Ivoire, rapporte une note d’information de l’Ambassade des USA en Côte d'Ivoire.

Le Projet Intégré d’Appui Technique au Renforcement du Système de Gestion de la Chaîne d’approvisionnement des produits de Santé en Côte d’Ivoire (IHSC-TA) sera mis en œuvre par Chemonics de Mars 2017 à Mars 2022.

Bâtis sur les acquis du projet Supply Chain Management System (SCMS) dont les activités ont pris fin en Novembre 2016, le projet IHSC-TA vise divers objectifs. Il s’agit de continuer de renforcer la mise en œuvre du système de chaîne d’approvisionnement intégrale; d’améliorer les capacités des acteurs en gestion de la chaîne d’approvisionnement; d’appuyer la collecte, l’analyse et l’utilisation des données pour la planification, la prise des décisions ainsi que la résolution des problèmes liés à la gestion des produits de santé.

L’USAID a fourni à travers le projet SCMS, une assistance technique au MSHP. Initié dans le cadre du Plan d’urgence du Président des Etats-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR), le projet SCMS avait pour objectif de transformer la prestation de soins de santé en assurant que des médicaments de qualité atteignent les personnes vivant avec ou affectées par le VIH et le SIDA.

Le Projet IHSC-TA servira de mécanisme d’assistance technique en matière de gestion de la chaîne d’approvisionnement pour l’ensemble des programmes financé par les agences du Gouvernement américain en Côte d’Ivoire.

Pour M. Jeff Bryan, Représentant Pays de l’USAID,  le projet IHSC-TA  traduit l’engagement du gouvernement, à investir de manière stratégique dans le leadership, la gouvernance et le renforcement des capacités pour un système de santé durable en vue de garantir un avenir plus sain aux populations vivant en Côte d’Ivoire.

Le projet aura son siège à Abidjan, avec des bureaux de représentations dans quatre localités à savoir Abengourou, Bouaké, Gagnoa et Man pour permettre des interventions d’envergure. Le projet IHSC-TA s’étendra tant aux institutions du niveau central qu’aux régions sanitaires, districts sanitaires et formations sanitaires pour une couverture nationale.

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Le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale du Ghana,  Zoumana Kufuor, a déclaré lundi à Abidjan, que son pays veut renforcer ses liens de fraternité et de bon voisinage à travers sa présence à la première session ordinaire de l’assemblée nationale de la troisième république de Côte d’Ivoire, annonce l'AIP.

« Nous sommes ici présents pour renforcer  les liens de fraternité et de bon voisinage qui ont été établies entre nos parlements et nos pays il y a de cela plusieurs années mais également pour aborder les questions de coopération », a déclaré le parlementaire ghanéen, en remerciant la Côte d’Ivoire pour son hospitalité.

Il s’exprimait à l’occasion de la première session de l’assemblée nationale de la troisième république de Côte d’Ivoire.

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La coordonnatrice nationale de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), Hélène Gnionsahé, était en prospection en Daloa dans le but de localiser et évaluer l’impact des projets mis en œuvre par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).

Au cours d’une réunion tenue jeudi à l’hôtel Tropic de Daloa, Mme Gnionsahé a indiqué que la présence de la société civile sur le terrain est de vérifier l’effectivité des différents projets de développement mis en œuvre dans les domaines de l’éducation- formation, de l’agriculture et de l’appui aux forêts classées et des routes dans la localité de Daloa.

La CSCI, en partenariat avec la société civile active pour le développement de la région du Haut-Sassandra (SOCADE-HS), a initié le projet dénommé « Suivi indépendant et participatif de la société civile des projets issus du C2D ».

Le rôle de la Convention de la société civile ivoirienne, en tant que membre du Comité d’orientation et de suivi du contrat de désendettement et de développement (COS-C2D) entre la France et la Côte d’Ivoire, est de jouer pleinement un rôle de contrôle citoyen de l’action publique des fonds du C2D dans le financement des projets destinés à contribuer à améliorer effectivement les conditions de vie de populations, rappelle-t-on.

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 La 12ème réunion du Comité de coordination de la planification stratégique (SPCC) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouverte lundi à Saly Portudal, au Sénégal, annonce un communiqué de presse transmis à l’AIP.

L’édition 2017 de cette réunion semestrielle, rotative au sein des institutions et agences spécialisées de l’organisation régionale, est organisée par le Centre de la CEDEAO pour le développement du Genre (CCDG), basé à Dakar au Sénégal.

Elle a pour but d’informer les membres du SPCC et le management de la Commission de la CEDEAO sur le statut du Cadre stratégique communautaire, et d’adopter les programmes d’action stratégique de l’ensemble des agences et institutions spécialisées de la CEDEAO, en utilisant le modèle de cette Commission comme celui commun à des fins de planification et de budget.

Le comité est présidé par le vice-président de la Commission de la CEDEAO, Edward Singhatey. Il est composé des représentants des institutions et agences spécialisées de la CEDEAO. Les membres du comité servent de points focaux pour la planification stratégique dans chacune de ces institutions et agences.

Le CCDG abrite cette réunion dans le cadre de son engagement à instaurer une planification stratégique et un meilleur positionnement dans le but d’atteindre les objectifs d’intégration de la CEDEAO dans une perspective de genre.

Ainsi, le plan stratégique du CCDG visera à jeter les bases de la réalisation de la vision de la CEDEAO en vue de transformer l’Afrique de l’Ouest en une société juste et sûre, dans laquelle les hommes et les femmes ont les mêmes chances de participer, de décider, de contrôler et de bénéficier de toutes les initiatives de développement.

Le SPCC a été créé par le président de la Commission de la CEDEAO en 2009, pour faciliter l’élaboration d’un cadre de plan stratégique régional global qui assurera l’actualisation de la Vision 2020 de la CEDEAO grâce à l’instrumentation du Plan stratégique régional. Le Comité a également la responsabilité d’assurer, de manière cohérente, l’alignement des plans stratégiques des différents organismes et institutions vers la Vision 2020 de la CEDEAO.

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Le 2ème vice-président du parlement ghanéen, Zoumana Kufuor, a proposé lundi, à Abidjan, la mise en place d’une association entre les députés ivoiriens et ghanéens en vue de discuter des questions d’intérêts communs des parlements ainsi que des populations de ces deux pays.

« Il est nécessaire de trouver une nouvelle façon de créer  un lien entre les élus de nos différents pays et cela peut se faire grâce aux visites bilatérales non seulement par les présidents des parlements mais également par les députés. Je crois que cela permettra de discuter également des questions d’intérêts communs pour nos parlements et nos populations », a  déclaré le parlementaire Ghanéen, à l’occasion de la première session de la troisième république de Côte d’Ivoire.

« Les décisions dont nous allons convenir, pourront se refléter dans les lois et bénéficier à nos populations respectives. Ceci, parce que les fortes démocraties ont besoin d’assemblée nationales plus fortes et les parlements forts ont besoin d’être particulièrement liés à leurs populations », a-t-il ajouté cité par l'AIP, préconisant que ces rencontres soient bi-annuelles.

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