Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Trois nouvelles unités de production de mangue séchée vont ouvrir dans le Nord du pays où se concentre la grande partie de la production ivoirienne, a annoncé jeudi, à Korhogo, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Coulibaly Sangafowa.

« Nous accueillons, avec une très grande satisfaction, l’annonce de l’installation toute prochaine (…) de trois unités (de transformation) de 30 T chacune, soit 90 T de mangue séchée par an », a déclaré le ministre à l’ouverture du premier symposium sur la mangue en Côte d’Ivoire, cité par l'AIP.

Ces trois unités vont absorber annuellement plus de 1000 T de mangues fraiches pour la production de mangues séchées, mais également de la pulpe, du jus de mangue et de produits dérivés, a ajouté M. Coulibaly Sangafowa.

Le promoteur est l’entreprise sud-africaine JAB Dried Fruits, spécialisée dans la transformation de la mangue et le traitement de nombreux autres fruits comme la goyave, la papaye, l’ananas.

Son directeur général, Corne Barnard, était présent au symposium de Korhogo, a-t-on constaté.

 

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L’Agence des Etats-Unis pour le développement International (USAID) a procédé à la remise symbolique de chèques d’une valeur de 92,000 USD, soit environ 55 millions FCFA, à deux projets en faveur de la planification familiale.

Les chèques ont été remis en présence du directeur général de la Santé et du directeur de la Mission Régionale Afrique de l’Ouest de l’USAID, énonce un communiqué de presse de l’Ambassade des Etats-Unis transmis vendredi à l’AIP.

Par le biais du projet Agir pour la planification familiale (AgirPF), financé par USAID et mis en œuvre par EngenderHealth, un appel à propositions de projets a été lancé pour mettre en œuvre des programmes de panification familiale en vue de mieux relever les défis actuels et potentiels.

En effet, grâce à de petites subventions allouées par le « Fonds des Ambassadeurs Ouest-Africains »(WAAF) des organisations locales sont soutenues pour répondre aux besoins de l’Afrique de l’Ouest en matière de services de Planification Familiale et de Santé Reproductive.

En Côte d’Ivoire ces subventions ont été attribuées à la Société de Gynécologie d’Obstétrique de (SOGOCI) et à l’ONG Mission des Jeunes pour l’Education, la Santé, la Solidarité et l’Inclusion (MESSI) pour une durée d’un an.

La SOGOCI contribuera à renforcer les services de Planification familiale en Côte d’Ivoire, à travers l’amélioration de la formation des prestataires, au sein des instituts de formation médicale et à faire le  plaidoyer pour la délégation des tâches au niveau communautaire.

L’ONG MESSI quant à lui permettra d’accroître la demande de services de planification familiale auprès des adolescents et des jeunes en milieu scolaire ou en dehors de l’école. Sachant que les jeunes représentent près de la moitié de la population ivoirienne, ce projet permettra donc de sensibiliser et référer vers les structures de santé, ceux qui représentent l’avenir de la Côte d’Ivoire, l’espoir de ce pays.

Le directeur de la Mission Régionale Afrique de l’Ouest, M. Alexandre Deprez a félicité les bénéficiaires. Il les a exhortés à s’investir pleinement dans la mise en œuvre des activités qui permettra d’accroître la capacité de la Côte d’Ivoire à améliorer la santé de ses citoyens.

Quant au directeur général de la Santé,  Prof. Dagnan Simplice, il a encouragé les bénéficiaires à faire preuve de professionnalisme et d’esprit d’équipe pour l’atteinte de résultats qui contribueront à améliorer l’accès à l’information et aux services de Planification Familiale aux populations bénéficiaires.

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Un projet d’appui à l’élaboration des plans d’action nationaux pour l’emploi des jeunes dans l’espace communautaire a été lancé en vue d’appuyer les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par une démarche inclusive, et à disposer d’un plan d’action national pour l’emploi des jeunes.

L’installation du Comité d’exécution du Programme pour l’inclusion politique en Afrique, plus connu sous le signe espagnol APIA, (Apoyo a las Politicas Publicas Inclusivas en Africa Subsahariana), a eu lieu cette semaine à la Commission de la CEDEAO, à Abuja, au Nigéria.

D’après un communiqué transmis vendredi à l’AIP, ce Programme est une initiative de l’Agence espagnole pour la coopération au développement international (AECID), en partenariat avec la Fondation internationale et euro-américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAAPP).

En ligne avec sa vision 2020, l’organisation régionale apportera un appui technique et financier par le biais du Programme APIA à cinq pays de la zone de concentration de l’Intervention espagnole en Afrique de l’Ouest. Il s’agit du Cabo Verde, du Mali, du Niger, du Nigéria et du Sénégal.

Le programme qui se déroulera sur une période de 12 mois, a pour objectif spécifique de mobiliser toutes parties prenantes à l’élaboration de ce plan d’action.

Le programme permettra également de mettre à contribution toute l’expertise des institutions étatiques concernées par la question de l’emploi des jeunes sous le leadership du ministère de tutelle, et d’élaborer une méthodologie facilitant la production d’un document de planification opérationnel.

Dans leurs discours respectifs, l’ambassadeur de l’Espagne près le Nigeria, Alfonso Barnevo, et le représentant de la Commissaire aux Affaires sociales et du Genre de la Commission de la CEDEAO, ont tous deux rappelé l’importance d’un tel programme pour pallier le fléau que constitue le chômage chronique qui frappe surtout la jeunesse ouest-africaine.

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Le site de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à Bondoukou a été rétrocédé, vendredi, à l’Etat de Côte d’Ivoire par une délégation conjointe de l’ONUCI et de la présidence ivoirienne conduite par Mme Dabiré Pascaline, rapporte l'AIP.

Un bâtiment et des bureaux préfabriqués, équipés de meubles, des téléviseurs, des réfrigérateurs et des appareils de gymnastique, un pylône, une antenne et du matériel technique de radio ont été restitués aux autorités administratives de Bondoukou.

Le secrétaire général 2 de la préfecture de Bondoukou, Sylla Moustapha, le président du conseil régional du Gontougo, Kossonou Ignace, et la 3ème adjointe au maire de Bondoukou, Kossonou Honorine, ont exprimé leur gratitude à l’ONUCI pour sa contribution au maintien de la paix en Côte d’Ivoire et pour avoir rétrocédé ce site initialement abritant les bureaux de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), prenant l’engagement d’en faire bon usage.

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La ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné a procédé jeudi au lancement de la  la plateforme humanitaire du secteur privé de Côte d’Ivoire,  au siège  de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), au Plateau, rapporte l'AIP.

La ministre Mariatou Koné a invité la plateforme à mobiliser les ressources et à prendre une part active dans les actions humanitaires, notamment dans les activités régulières de prévention, de préparation et de réponse aux catastrophes.

La ministre a, par ailleurs, souligné que l’engagement du secteur privé n’est plus une option mais une exigence et suggéré une approche inclusive intégrant toutes les forces vives de la nation.

Pour le coordonnateur humanitaire de la Côte d’Ivoire, Babacar Cissé, face aux multiples défis humanitaires dont est confrontée la Côte d’Ivoire, les autorités avec l’appui des partenaires doivent mettre en œuvre des politiques de  prévention et assurer au moment venu une réponse rapide, coordonnée et efficace pour faire face aux besoins des populations en détresse, soulignant que le secteur privé à un rôle important à jouer.

La plateforme humanitaire du secteur privé de Côte d’Ivoire est un regroupement de 70 entreprises (à ce jour) et de groupement sectoriels manifestant leur souhait de contribuer aux actions humanitaires et à la réduction des risques des catastrophes. La présidence et le secrétariat de la plateforme sont assurés par la (CGECI).

Près de 129 millions de personnes au monde ont besoin d’aide humanitaire selon les Nations Unies, apprend-on.

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Les travailleurs ont repris vendredi matin les travaux de bitumage de l’axe Odienné-Gbéléban après 72  heures d’arrêt, rapporte l’AIP.

Au terme d’une réunion du comité de conciliation qui a arrêté plusieurs mesures pour dissiper les différends, employeurs et employés de la société de bitumage de la route Odienné-Gbéléban ont regagné le chantier.

Au nombre des mesures du comité de conciliation, il faut noter l’adaptation des contrats de travail à la catégorie réelle des employés, la correction de tous les contrats de travail des employés ayant une qualification avérée ou un certificat de travail, la définition claire des heures de travail, le règlement de la question des heures supplémentaires de travail de nuit, des week-ends et des jours fériés.

Le sous-préfet d’Odienné, Zagou Serge Rodrigue, président du comité de conciliation, a assisté en personne, tôt vendredi ,au ramassage des employés devant le stade Mamadou Coulibaly d’Odienné.

Mis en place mardi par le préfet de la région du Kabadougou, le comité de conciliation poursuivra son travail pour régler les points d’achoppement entre les parties.

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La présidente du Réseau ouest-africain pour la lutte contre l’immigration clandestine (REALIC), Florentine Djiro, a appelé mercredi à Abidjan, la communauté internationale, les organisations non gouvernementales (ONG), les leaders politiques communautaires et religieux, entre autres, à mutualiser leurs efforts afin d’agir efficacement contre l’immigration clandestine qui sévit dans plusieurs contrées du monde, rapporte l'AIP.

Pour atteindre cet objectif, Mme Djiro a invité la presse et les leaders communautaires à les accompagner dans cette mission. Un plan d’action de lutte contre ce phénomène sera présenté prochainement lors de la sortie officielle de l’organisation, a-t-elle indiqué au cours d’une conférence de presse tenue à Abidjan.

Le REALIC a mené des actions de sensibilisation auprès de certains candidats à l’immigration et mobilisé des micros projets pour d’autres.

La Côte d’Ivoire a enregistré plus de 800 migrants illégaux arrivés en Italie du 1er janvier au 15 février 2017. Selon les autorités italiennes, l’on estime aujourd’hui à plus de 11 000, le nombre d’Ivoiriens qui ont traversé la Méditerranée depuis la fin de l’année dernière.

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Le directeur régional pour l’Afrique de l’Organisation internationale du travail (OIT), Aeneas Chapinga Chuma, estime que la croissance en Afrique ne crée pas suffisamment d’emplois.

L’OIT présente jeudi et vendredi, les conclusions de deux ans de concertation mondiale sur l’avenir du travail, rapporte l’Agence sénégalaise de presse (APS). En perspective de cette rencontre, le magazine « Jeune Afrique » a interrogé Aeneas Chapinga Chuma, cité par l'AIP.

Il a estime que l’avenir du travail sur le continent « sera confronté évidemment à l’entrée sur le marché de l’emploi de plusieurs centaines de millions de jeunes ». Sans changement, prévient-il, ils seront touchés par l’inactivité, le sous-emploi ou l’emploi informel. Le directeur de région de l’OIT pense que « la croissance africaine ne fournit pas assez de travail ».

« La croissance sans emplois s’explique par ce que sont les moteurs de la croissance africaine, qui demeurent ancrés dans l’export de matières premières brutes, de fèves de café plutôt que du café transformé, de matières premières minières plutôt que de métaux… », a-t-il fait remarquer.

Selon lui, « industrialisation, transformation économique, valeur ajoutée restent les priorités pour l’emploi africain ». Il appelle à »mettre les plus jeunes en capacité d’avoir les compétences adaptées aux nouveaux modes de travail.

Dans cette perspective, les Etats sont appelés à être à l’avant-garde pour créer un environnement facilitateur, en subventionnant certaines filières pour y inciter les investissements privés. « Les efforts étatiques ne doivent pas être seulement réglementaires, comme cela a été la tendance, et doivent inclure l’entrepreneuriat et le travail indépendant […] », a-t-il cependant relevé.

Le directeur régional pour l’Afrique de l’OIT pense que la numérisation devrait entrainer l’apparition de nouveaux métiers, réduire la part des travaux manuels dans l’agriculture ou les mines et augmenter les activités à plus forte valeur ajoutée.

Aeneas Chapinga Chuma suggère par conséquent de « mettre les plus jeunes en capacité d’avoir les compétences adaptées aux nouveaux modes de travail ». Parmi les secteurs qui devraient embaucher, il a cité l’agriculture, mais davantage en aval de la filière, dans la transformation et dans l’ingénierie plutôt que dans le labour et l’irrigation qui seront rendus obsolètes par la mécanisation.

« La libre-circulation ne doit pas s’arrêter aux biens, mais doit être étendue aux personnes et aux compétences. C’est une lacune importante », a-t-il relevé.

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Nommé, mercredi, en qualité de chef du gouvernement marocain par le Roi Mohammed VI, M. Saad-Eddine El Othmani est né le 16 janvier 1956 à Inzegane.

Selon la biographie produite par l’agence marocaine de presse (MAP), M. El Othmani est titulaire d’un doctorat en médecine générale de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca (1986), d’un diplôme en psychiatrie du CHU de Casablanca (1994) et d’un DES en études islamiques à la Faculté des lettres de Rabat (1999).

Il a exercé en tant que psychiatre à l’Hôpital de psychiatrie à Berrechid entre 1994 et 1997, médecin en spécialisation de psychiatrie au CHU de Casablanca (1990-94) et médecin généraliste entre 1987 et 1990.

Sa carrière politique, qui a débuté en 1981 alors qu’il était à la faculté, l’a vu occuper plusieurs responsabilités politiques et partisanes, dont celle de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération en 2012, fonction qu’il quitta en octobre 2013 dans le cadre d’un remaniement ministériel.

M.El Othmani a occupé également plusieurs postes dont ceux de vice-président de la Chambre des représentants (2010-2011), membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la même Chambre (2001-2002), membre du conseil maghrébin de la Choura depuis 2002 et membre du Congrès général des partis arabes.

Il a été élu membre de la Chambre des représentants successivement aux élections de 1997, 2002, 2007 et 2011. Aux élections législatives d’octobre 2016, il a été réélu dans la circonscription de Mohammedia.

Concernant l’activité partisane, M. Othmani est, depuis 2008, président du Conseil national du du Parti de la justice et du développement (PJD), après avoir occupé les postes de Secrétaire général (2004-2008) et secrétaire général adjoint du parti (1999-2004). Entre 1998 et 1999, il fut directeur du Mouvement populaire constitutionnel démocratique (parti qui deviendra plus tard le PJD).

Son parcours académique a été marqué par plusieurs activités scientifiques et culturelles, notamment comme membre du bureau exécutif de l’association de la Rabita des ouléma de Dar Al Hadith Al Hassania, membre fondateur de l’Association marocaine de l’histoire de la médecine et de la Bibliothèque Hassan II des recherches scientifiques et médicales.

El Othmani est l’auteur de plusieurs livres et publications sur le fikh, la question de la femme en Islam et la médecine générale au Maroc. Il a également publié plusieurs articles dans des revues arabes et françaises sur les mêmes sujets. M. El Othmani est marié et père de trois enfants.

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Le premier symposium sur la mangue en Côte d’ivoire s’est ouvert jeudi, à Korhogo, avec l’espoir qu’il va contribuer à développer les exportations et à assurer la compétitivité de cette spéculation dotée d’un « important potentiel », selon les participants, rapporte l'AIP.

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa, et le chargé des affaires à l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Adrew Haviland, ont assisté à la cérémonie d’ouverture, soulignant l’importance de cette rencontre pour les échanges commerciaux entre les deux pays.

Les résultats attendus sont la mutualisation des efforts pour la lutte  contre les maladies, la diversification des partenaires commerciaux et l’accélération de la capacité de transformation de la mangue, a énuméré le ministre Sangafowa.

Pour les Etats-Unis, l’enjeu est d’accompagner les acteurs ivoiriens de la chaîne de valeur de la mangue à répondre à une demande nationale « en forte expansion » de mangues fraiches et transformées, qui prend en compte le respect de la qualité sanitaire des fruits.

Trois panels et des rencontres B2B entre acheteurs et vendeurs et des visites de vergers, d’unités de conditionnement et de transformation meubleront les travaux de ces assises qui s’achèvent vendredi.

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