Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le président zimbabwéen Robert Mugabe, président en exercice de l’Union africaine, est attendu à Abidjan, ce vendredi après-midi, pour prendre part à la cérémonie de clôture des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), prévue le même jour en début de soirée.

M. Mugabe qui est annoncé dans la capitale économique ivoirienne sous le coup de 15H50, sera accueilli à l’aéroport de Port-Bouet, sera accueilli par le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Les Assemblées annuelles de la BAD ont été marquées par l’élection du Nigérian Akinwumi Adesina au poste de président l’institution. Il remplace ainsi le Rwandais Donald Kaberuka.

Armand Tanoh, avec AIP

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Jusqu’à 47% sur les marques de téléphonie mobile les plus en vogue

 

 

La Côte d’Ivoire s’apprête à vivre les plus grandes soldes de son histoire sur la téléphonie mobile. Un évènement unique concocté par JUMIA. Du 1er au 7 juin 2015, la "Mobile Week" sur JUMIA.CI offrira des réductions pouvant atteindre jusqu’à 47% sur les marques de téléphonie mobile les plus en vogue. 

 

Une tonne de téléphones portables et des soldes, de grosses soldes, voilà ce à quoi les ivoiriens devront s’attendre la première semaine de Juin. Pendant 7 jours, la Mobile Week va secouer le marché des smartphones. En effet, pour la première fois en Côte d’Ivoire, 7 grandes marques s’allient au meilleur de la vente en ligne pour offrir aux e-shoppers une expérience qu’ils n’auraient pu eux-mêmes imaginer.

 

7 jours 7 marques

 

 La Mobile Week se déroulera simultanément dans tous les pays où le géant Africain du commerce électronique est actif. Pour réussir cet évènement qui marquera certainement la mémoire collective Ivoirienne, JUMIA a su convaincre 7 prestigieuses marques. Le concept vise à présenter chaque jour des promotions exclusives sur les modèles d’une marque. La première journée du lundi 1e juin sera dédiée aux impressionnants smartphones et tablettes Innjoo puis, suivront : Microsoft le Mardi 2, Itel le Mercredi 3, LG le Jeudi 4, Infinix le Vendredi 5, Samsung le Samedi 6 et finalement Xtigi le Dimanche 7 juin. Tous les téléphones sont offerts avec une Carte Sim MTN et 250 Mo/mois ; gratuits pendant 3 mois.

 

 

Un évènement à ne rater sous aucun prétexte

 

 

Bien plus que les très réussis « Black Friday » et« 12.12 » lancés l’an dernier, la Mobile Week de JUMIA est un évènement unique du fait de sa durée. 7 jours pendant lesquels les clients JUMIA pourront finalement s’offrir ce téléphone tant rêvé ou offrir un téléphone à cette personne spéciale à des prix imbattables.

 

 

La Mobile Week : plus qu’un show commercial

 

 

La Mobile Week est le fruit de cinq mois de négociations lancées en Janvier dernier par JUMIA. Bien plus qu’une massive opération commerciale, la Mobile Week revêt une dimension socio-économique en offrant des milliers de smartphones à des prix largement accessibles. JUMIA, MTN et les marques partenaires de l’évènement entendent ainsi soutenir les efforts déployés par les gouvernements pour lutter contre la vie chère tout en favorisant la pénétration de la téléphonie mobile et l’universalisation de l’accès à internet. Selon le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication de Côte d’Ivoire, l’internet via Smartphone constitue une opportunité majeure pour combler le fossé numérique et son adoption est déjà en train de contribuer  à le réduire. En 2012, le taux de pénétration de l’Internet dans le pays était à moins d’1%. A fin 2014, ce taux a été porté à plus de 20% et 97,63% des abonnés internet le sont à travers une technologie mobile, principalement sur des Smartphones. De plus, les données préliminaires pour 2015 indiquent que le nombre d’abonnés à un accès à Internet mobile 3G a bondit encore et dépasse dorénavant 7 millions d’abonnés soit près de 32% de la population. Une excellente tendance lorsqu’on sait que 10% de taux de pénétration du haut débit entraine 1,1 à 1,4 points de taux de croissance du PIB de façon durable (McKinsey).

 

Aemand Tanoh, avec APO

 

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Le ministre ivoirien l’Economie et des Finances, Kaba Nialé a présenté les atouts et les opportunités d’affaires ainsi que les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire au plan économique à l’occasion des journées promotionnelles dédiés à la Côte d’Ivoire en marge des assemblées annuelles de la banque africaine de développement.

 

"Les réformes structurelles et de grandes envergures engagées dans les secteurs clés de l’économie ont permis d’exécuter et de maintenir un rythme de croissance soutenue de l’activité économique", a indiqué, jeudi, Kaba Nialé, faisant ressortir que la Côte d’Ivoire, depuis 2012, fait partie des pays ayant une forte croissance dans le monde avec une moyenne de 9% par an. Celui de 2015 est attendu à 9,4%, a-t-elle ajouté.

 

"Les bons résultats économiques ont permis d’accroitre la richesse par habitant de 20% en trois ans", a relevé la ministre. Elle a cité, entre autres l'admission de la Côte d’Ivoire au programme MCC, signe des progrès accomplis au niveau de la politique macroéconomique, la bonne gouvernance et la transparence.

 

Elle a également rappelé les atouts de la Côte d’Ivoire, première économie de l’Uemoa, deuxième économie de la Cedeao, des infrastructures économiques modernes, etc.

 

"Le gouvernement entend maintenir le cap pour les prochaines années à venir et approfondir les réformes structurelles pour favoriser l’amélioration durable des conditions de vie des ménages et l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020", a assuré la ministre.

 

Armand Tanoh, avec AIP

 

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Le ministre auprès du Premier ministre chargé du budget, Cissé Abdourhamane participant à un panel sur l’amélioration du climat des investissements, a fait part de quelques actions pouvant aider les Etats africains à attirer les investisseurs.

"La question qui se pose c’est comment nous allons améliorer ce climat des investissements, quelles sont les actions à entreprendre qui vont donner des résultats escomptés" s’est interrogé, à l’occasion de cette rencontre, jeudi, le ministre du budget qui pour lui, il faut d’abord garantir la stabilité politique.

Il a ensuite indiqué qu’il faut assurer le leadership et la bonne gouvernance et enfin mener à bien les réformes. "Sur ce plan, on a beaucoup travaillé en Côte d’Ivoire", a relevé M. Cissé qui a cité les réformes sur les contrats, la mise en place du tribunal de commerce.

Selon le ministre ivoirien du budget, la moitié des pays performants au monde dans le rapport Doing Business sont des pays africains. "Ce qui est un excellent message envoyé au monde extérieur qui montre que le climat des investissements ne cesse de s’améliorer", a-t-il souligné.

Pour lui, l’Afrique est le continent où il faut investir. "Le retour sur investissement est parmi les plus élevés sur ce continent, les investisseurs viendront en Afrique j’en suis convaincu", a-t-il déclaré.

AIP

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L'eau, l'assainissement et l'hygiène ont été recommandés comme solution de base pour une meilleure santé par différentes approches, lors d’un panel qui s’est tenu jeudi à Abidjan, en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement(BAD), autour du terme "L’eau, l’assainissement et hygiène pour une meilleure santé en Afrique/ renforcer la résilience aux épidémies".

Concernant Ebola, les maladies hydriques et autres, les différents panelistes, à savoir la ministre ivoirienne de la Santé  et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou, la représentante résidente de l’UNICEF en Côte d’Ivoire, Adèle Khurdr, le représentant de la Fondation Bill Gate pour le programme eau , assainissement et hygiène, Dr Doulaye Koné, le  président national de l’Université de Khartoum, Pr Ali Qurashi, et le représentant de la BAD sur les questions d’eau, Chanda Osward, ont tous partagé l’avis selon lequel l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène de vie, peuvent  contribuer à éviter plusieurs des maladies tout en  sauvant des vies .

 

« L’aspect hygiène est un élément essentiel; en Côte d’Ivoire, la communication sur les bonnes et mauvaises habitudes a été utile et a mis fin à certaines pratiques concernant  Ebola », a dit Mme Adèle Khurdr.

 

« Nous devons penser de façon différente, approcher l’assainissement de façon différente, le problème doit  être abordé dans sa globalité. Il faut donc travailler avec les Ong, les communautés, toutes les parties prenantes pour mettre en place un système d’hygiène, une hygiène qui nécessite une bonne campagne, un système de surveillance », s’est exprimé pour sa part le représentant de la BAD, Chanda.

 

« Concernant  Ebola, depuis que la sensibilisation sur le lavage des mains a été faite, on a constaté que le pourcentage de maladie diarrhéiques a diminué, tout comme la vente d’antibiotiques », a attesté de son côté Mme Goudou Raymonde.

 

« Si on pense technologie, infrastructures et éducation, c’est le moyen pour combattre Ebola », a souligné pour sa part le Pr Ali Qurashi, ajoutant que "l’Afrique doit repenser ses programmes d’enseignement  adaptés à nos réalités au niveau de la santé, pour mieux s’attaquer à cette problématique".

 

La prévalence des maladies liées à l’eau et d’origine hydrique comme le cholera, la typhoïde et la dysenterie restent des menaces « graves » de santé publique dans la plupart des pays africains. L’explosion récente sans précédent de la maladie d’Ebola en Afrique de l’Ouest a également mis en exergue les défis liés à la gestion des épidemies dans des zones à faible accès à l’eau potable,à l’assainissement et à l’hygiène. Cet état de fait souligne le rôle essentiel que joue cette triade dans la protection de la santé humaine et du bien-être, d’où l’importance du panel .

 

La BAD rappelle-t-on a investi, de 2000 à 2010, quelque 4, 8 milliards de dollars (2400 millards de FCFA) dans des projets d’eau dans 44 pays africains

 

(AIP)

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Akinwumi Adesina est le nouveau et huitième président de la BAD. Il prendra fonction le 1er septembre 2015. Elu à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), le ministre nigérian de l`Agriculture, Akinwumi Adesina, va pouvoir faire profiter cette institution de sa riche expérience, ainsi que du soutien de son pays, première économie du continent.

Un homme qui "a fait ses preuves tout au long de sa carrière": c`est ainsi que le président élu du Nigeria, Muhammadu Buhari, qui prendra ses fonctions vendredi, a pu parler de M. Adesina. Anglophone, Akinwumi Adesina, 55 ans, parle parfaitement français. Son élection à la présidence de la BAD, après le Rwandais Donald Kaberuka, intervient après des mois de lobbying intensif sur tout le continent.

"C`est vraiment le candidat de toute une nation, qui fait consensus au Nigeria. Il a eu de bons résultats comme ministre de l`Agriculture. Quand il a pris ses fonctions, le secteur agricole avait vraiment mauvaise mine", poursuit cette source, avant d`ajouter: "il a une grande vision pour l`Afrique et c`est un véritable panafricaniste."

D`origine modeste, M. Adesina est né dans l`Etat d`Ogun, dans le sud-ouest du Nigeria, dans une famille de fermiers dont le père gagnait 0,10 dollar américain par jour.

Selon des proches, il a dû progressivement gravir les échelons. Il a d`abord décroché une licence avec mention en économie agricole à l`université d`Ife (sud-ouest), avant un doctorat à Purdue aux Etats-Unis en 1988.

Avant de devenir ministre en 2011, il a travaillé à l`Alliance pour une Révolution verte en Afrique (Agra), qui est soutenue par nombre de pays étrangers, d`entreprises et d`agences de développement.

- `Milliardaires de l`agriculture` -

Il a également occupé des positions élevées dans plusieurs organismes liés à l`agriculture et a collaboré avec la fondation américaine Rockefeller.

Premier producteur de brut africain, le Nigeria a longtemps été appelé à réduire sa dépendance pétrolière en diversifiant son économie, notamment dans le secteur agricole.

Des chiffres officiels montrent que les importations alimentaires ont chuté d`un trillion de nairas (4,6 milliards d`euros) à 466 milliards de naira (2,1 milliards d`euros) lors des trois dernières années sous la gestion de M. Adesina.

Ses thuriféraires affirment aussi que la transparence s`est améliorée dans la gestion et la distribution des engrais, longtemps synonymes de corruption et d`inefficacité.

L`an dernier, M. Adesina a déclaré que son objectif était "d`éliminer tout le bordel au cœur du système" afin de forger des politiques qui permettraient aux investisseurs privés de gagner de l`argent dans le secteur agricole tout comme ils le font dans le secteur énergétique.

En 2009, il a été désigné pour faire partie du groupe d`action des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), fixés par les Nations unies.

Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-Moon, l`a décrit comme une "personnalité éminente" qui a montré ses qualités de leader en défendant la mise en oeuvre des OMD.

En 2013, M. Adesina a été élu "personnalité africaine de l`année" par le magazine Forbes pour ses réformes agricoles. "C`est un homme en mission pour aider l`Afrique à se nourrir elle-même", écrivait alors le journal économique américain.

"Mon but est de faire autant de millionnaires, voire de milliardaires, de l`agriculture que possible", avait déclaré l`intéressé en recevant son trophée.

Sa vision

Ma vision est d’aider à bâtir une nouvelle Afrique caractérisée par une croissance durable et partagée dans la prospérité, qui est unie, en paix et en sécurité, intégrée sur le plan régional et compétitive sur le plan mondial; un continent d’espoir, d’opportunités et de liberté, où la prospérité est partagée par tous. Une Afrique ouverte au monde, dont les Africains sont fiers. Pour assurer l’émergence de cette nouvelle Afrique, nous devons reconnaître et apprécier les acquis remarquables que nous avons réalisés dans le passé, engager une réflexion critique sur les nouveaux défis à relever à l’avenir et réorienter notre démarche stratégique.

La BAD, la principale institution de financement du développement en Afrique, a un rôle majeur à jouer dans cette aventure de transformation. Si je suis élu Président de la Banque africaine de développement, je m’attèlerai, pendant ma présidence, à : • Construire et consolider les acquis remarquables déjà réalisés par les précédents Présidents de la Banque et travailler en étroite collaboration avec les actionnaires de la Banque pour appliquer son plan stratégique afin de mettre la Banque sur la voie de meilleurs rendements, de l`efficacité et de l`efficience propres à lui permettre d`imprimer la transformation en Afrique ; • Servir de catalyseur pour mobiliser des ressources à l’échelle mondiale pour la Banque et le continent grâce à des partenariats stratégiques; • Mettre à profit les guichets de prêts à des conditions de marché et concessionnelles du Groupe de la Banque pour garantir que des ressources financières suffisantes soient mises à la disposition de tous les pays membres régionaux par la Banque africaine de développement (BAD) et le Fonds africain de développement (FAD); • Doter la Banque d`un personnel multilingue de premier choix ayant les compétences requises pour l`avènement d`une nouvelle Afrique. Les ressources humaines de classe mondiale, respectant la diversité et la parité hommes-femmes, comprendront des cadres respectés sur le plan mondial, et des mesures d`incitation fondées sur le rendement seront adoptées pour retenir et attirer des compétences de première qualité ; • Susciter des systèmes solides de déontologie, de transparence, de bonne gouvernance et de responsabilisation au sein de la Banque afin qu`elle soit connue comme « la Banque africaine pour l`intégrité » ; • Assurer que la Banque adopte une « approche centrée sur l`être humain » et qu`elle puisse satisfaire les besoins et les aspirations de millions d`Africains – une véritable Banque de développement pour l`Afrique ; • Transformer la Banque en une « institution par excellence » pour les questions de développement en Afrique, en forgeant des partenariats renouvelés et solides avec ses États membres, l`Union africaine, la Commission économique pour l`Afrique et les communautés économiques régionales ; • Rallumer chez le personnel de la Banque la passion de travailler avec diligence et le don de soi pour accomplir la mission que celle-ci s`est fixée de promouvoir le développement économique durable et le progrès social dans ses pays membres régionaux.

Pour réaliser cette vision d’ensemble, j’axerai mes efforts sur l’exécution dans cinq domaines prioritaires stratégiques corrélatifs essentiels, qui sont tous liés à la stratégie décennale de la Banque et qui favorisent la mise en oeuvre du Programme Afrique 2063 de l’Union africaine, à savoir : 1. Infrastructure « intelligente» pour la croissance de la productivité et la compétitivité : exécuter des projets d’infrastructure ciblés en tenant compte de tout l’écosystème de développement pour assurer l’efficacité opérationnelle, des économies d’échelle et un impact socioéconomique et environnemental tout en assurant une croissance verte.

2. Assurer la croissance du secteur privé aux fins de l’industrialisation et de la création de richesses : veiller à la croissance du secteur privé de façon à assurer une croissance économique durable en Afrique, l’objectif étant de parvenir à une transformation structurelle de l’économie favorisée par le gouvernement et conduite par le secteur privé en Afrique.

3. Des emplois pour les jeunes et les femmes d’Afrique : transformer les « acquis démographiques » en « acquis économiques » pour les pays membres régionaux en mettant en oeuvre des programmes et des investissements novateurs propres à accroître le capital humain du continent, en mettant l’accent sur les jeunes et les femmes.

4. Relancer les économies rurales en Afrique pour assurer une croissance partagée : transformer et redynamiser les espaces économiques en milieu rural grâce à des investissements ciblés visant à exploiter les riches ressources agricoles de l’Afrique et les chaînes de valeur et à produire des richesses.

5. Intégration régionale pour une prospérité partagée : assurer une croissance et un développement plus équitables pour tous les pays membres régionaux grâce à des infrastructures transnationales, à l’expansion des marchés régionaux, à la bonne gouvernance, à la paix et à la sécurité.

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L’axe Rabat - Abidjan devrait se consolider davantage avec l’arrivée, samedi, dans la capitale économique, du souverain marocain, Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc, et devra consacrer la dynamique de la coopération ivoiro-marocaine, toujours en bonne marche.

Une coopération exemplaire

Les relations ivoiro-marocaine sont anciennes. Elles furent, pendant longtemps, excellentes. C’était du temps de Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, et de Sa Majesté Hassan II, roi du Maroc, deux personnalités fortes de l’Afrique indépendante. Avec l'accession au trône de Rabat de Mohamed VI, une autre figure emblématique de l’Afrique, les relations entre les deux pays sont entrées dans une nouvelle phase d'intensification.

La Côte d'Ivoire et le Maroc sont deux pays africains francophones, le premier une république en Afrique subsaharienne, le second une monarchie du monde arabe. Les relations marocaines-ivoiriennes datent de l'établissement de relations diplomatiques en 1962, mais sous le règne de Mohammed VI elles se sont renforcées et sont actuellement en pleine expansion. Cet axe s'inscrit dans l'importance que Rabat accorde au développement des relations sud-sud, soit entre le Maroc et l'Afrique noire.

Elles ont été marquées récemment par deux foires économiques accueillant des investisseurs et accompagnées d'une série de traités. La première, tenue à Abidjan en 2014, a abouti à 26 accords de coopération portant sur les infrastructures, les logements sociaux, les ports, la pêche, l’agriculture, les mines et les secteurs touristiques, financiers et pharmaceutiques. La seconde, à Marrakech en 2015, a vu la signature de 16 accords en matière du commerce, de la sûreté, de la justice, des affaires islamiques, de l'enseignement, de la santé et de l'environnement. D'autres conventions de partenariat ont été conclues en dehors de ces sommets.

Les échanges économiques entre les deux pays ont triplé entre 2009 et 2013. Des entreprises marocaines (surtout dans les secteurs financier, énergétique et immobilier), se sont installées en Côte d'Ivoire, alors que ce dernier est le huitième fournisseur et cinquième client du royaume.

Dans un contexte de dynamisme de l’économie marocaine et de relance économique en Côte d’Ivoire, la visite royale devrait également permettre de densifier les relations économiques entre les deux pays. Dans son évolution vers l’émergence, la Côte, d’Ivoire dispose, avec le Maroc, d’un allié stratégique de poids.

Le renouveau ivoirien, une opportunité économique pour le Maroc

La stabilité retrouvée de la Côte d’Ivoire, et son renouveau économique offrent, par ailleurs, d’importantes opportunités pour les investisseurs marocains dans plusieurs domaines, du bâtiment, de la banque  en passant par les télécommunications et l’industrie pharmaceutique où le royaume chérifien en impose par son expertise et le dynamisme de ses entreprises. Les groupes Attijari Wafa bank, banque populaire et Bmce s’imposent désormais dans le secteur bancaire et financier ivoirien, tandis que les entreprises Addoha et ADI se préparent à jouer un rôle de premier plan dans le secteur de la construction et du logement social notamment.

La formation est aussi un élément central de la coopération  entre les deux pays. De nos jours le Maroc accueille quelques 3000 étudiants ivoiriens dans ses hautes écoles, ainsi que des officiers ivoiriens dans le cadre de leur formation militaire.

Le roi du Maroc Mohammed VI est attendu à Abidjan Samedi pour une visite officielle de 5 jours.

AIP

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Le directeur général de la Facilité pour les investissements en Afrique (ICF), William Asiko, assure que la création d’un climat des affaires favorables est un long processus, un "marathon".

"Créer un climat d’investissement favoirable est un long chemin, c’est un marathon" a fait remarquer M. Asiko lors du panel sur le thème "Climat d’investissement : le chemin parcouru".

Présentant, jeudi, le rapport 2014 sur le climat des investissements en Afrique, le directeur général de l’ICF a partagé les propositions de son organisation pour l’amélioration du climat des investissements.

Il  a fait part, à cet effet, de quelques objectifs stratégiques que devront atteindre les Etats africains à travers des réformes, et qui reposent avant tout sur un partenariat fort entre secteur privé et les pouvoirs publics.

Il s’agit entre autres de protéger le droit des investisseurs, créer des conditions égales en matière de fiscalité notamment attribuer de la transparence dans le paiement des impôts, la lourde bureaucratie.

"Si l’on souhaite attirer des investisseurs étrangers en Afrique, il ne suffit pas d’avoir des politiques qui restent lettre-morte, mais il faut créer un cadre permettant la mise en œuvre de ces politiques", a commenté William Asiko.

Pour M. Asiko, l’intégration régionale est une opportunité pour l’Afrique pour faire face aux problèmes dont elle souffre.

"Il faut susciter les échanges et non pas l’aide qui permettrait à l’Afrique de connaitre une croissance et prospérité économique", a-t-il rappelé.

AIP

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Arrivé le 28 mai 2015 à l'aéroport international "Osvaldo Vieira" de Bissau en provenance de Dakar, le Roi du Maroc a été accueilli par le Président bissau-guinéen, Monsieur José Mario Vaz, ainsi que par une foule nombreuse venue, malgré un soleil ardent, lui souhaiter la bienvenue. Cette première visite d'Etat du Roi Mohammed VI en Guinée-Bissau confirme la solidité des relations entre les deux pays qui s'exprime à travers l'échange d'expertises et de coopération dans les domaines diplomatique, politique, économique, académique et culturel.
 
Le Maroc et la Guinée-Bissau entretiennent des relations anciennes et marquées par le soutien sans faille apporté par Feu Leurs  Majestés Mohammed V et feu Hassan II pour la libération de la Guinée-Bissau du joug du colonialisme et qui se sont confirmées fin 2011 par l’ouverture de l’Ambassade de la Guinée Bissau à Rabat.
Aussi, après la cérémonie officielle d'accueil, les deux Chef d'Etat ont-ils eu un entretien en tête à tête portant sur la situation qui prévaut sur les scènes africaine, régionale et internationale ainsi que sur les relations bilatérales et le dossier du Sahara marocain.
 
Par la suite Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président bissau-guinéen, Monsieur José Mario Vaz, ont présidé la cérémonie de signature d'accords relatifs à divers domaines tels la sécurité et la gouvernance, la justice, les pêches et l'aquaculture, les infrastructures, la santé, les mines,  l'artisanat, l'économie sociale et solidaire, l'électricité, l'eau et le développement de l'énergie solaire, la formation professionnelle, la coopération dans le domaine agricole et l'octroi de bourses.
Enfin, le Roi du Maroc, accompagné du Président bissau-guinéen, à procédé à la remise d'équipement d'élevage pour la sauvegarde du cheptel et la lutte contre les maladies transmissibles à l'homme.
 
La visite d'Etat du Souverain marocain en terre bissau-guinéenne vient renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs des  investissements, de la protection civile, de la sécurité, de la gouvernance, de la pèche maritime, de la formation, de l'électricité et de la coopération culturelle ; des accords qui attestent de l'entière disposition du Maroc à aider les pays frères et amis d’Afrique à assurer leur développement économique et à garantir à leur peuple une vie digne.
 
A noter que le Souverain marocain avait, peu avant sa tournée africaine, ordonné l'envoi en Guinée Bissau de 12 000 tonnes de médicaments, notamment des antiviraux et des antibiotiques pour le traitement de la tuberculose ainsi que le déploiement au sein de l'Hôpital Central "Simao Mendes"  d'une équipe médicale chargée d'offrir des consultations et de pratiquer des interventions chirurgicales gratuitement à la population bissau-guinéenne. En outre, la Mosquée et le Lycée "Attadamoun" (Solidarité) du quartier Ajuda de Bissau ont été réhabilités par le Maroc dans le cadre de cette visite du Roi du Maroc en Guinée-Bissau.
 
Quels sont ces pays africains, qui se déclarent faussement des puissances régionales, qui en ont fait de même ? Aucun ! Des pseudo "dragons" africains qui n'arrivent même pas à assurer le minimum vital à leur peuple !
 
Farid Mnebhi

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En Côte d’Ivoire, 50% des femmes âgées de 25 à 49 ans sont mariées avant l’âge légal de 18 ans, a révélé, mercredi, à Yamoussoukro (Centre) la secrétaire exécutive de l’observatoire national de l’équité et du genre, Mme Kaba Yaya Fofana lors d’un atelier sur le mariage précoce initié par le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant (MSFFE).


"Selon l’enquête démographique de santé et à indicateurs multiples (EDSCI-III) réalisée en 2012, 57 % sont déjà en union avant 20 ans et 20,7% d’adolescents de 15 à 19 ans sont mariés et vivent en union", a relevé Mme Kaba à l’atelier d’élaboration des messages et des supports de communication pour la campagne de lutte contre les mariages précoces en Cote d’Ivoire en présence du sous-préfet de Yamoussoukro, Yaya Coulibaly. 

Chez les hommes, seulement 6 % sont en union avant l’âge de 18 ans, indique l'étude, soulignant que le milieu rural enregistre plus de cas de mariages précoces qu’en milieu urbain. La représentante du ministre Anne Ouloto a également a informé des cas de grossesse de moins de dix ans. Toute chose qui selon elle, a entrainé l’augmentation du taux de mortalité maternelle et infantile, et a accru le taux de contamination au VIH /Sida et de la maladie de fistule obstétricale. 

Mme Kaba Yaya a expliqué que les problèmes économiques et les considérations socioculturelles et religieuses sont à l’origine du mariage précoce qui est une violation des droits de la jeune fille parce que cela la prive de son éducation. 

Soulignant les nombreuses conséquences liées au phénomène, à savoir la maltraitance, la violence dans les couples, l’abus sexuel et les blessures, la secrétaire exécutive a exhorté les communautés à un changement de comportement "utile" et à rompre avec certaines habitudes, afin de parvenir ensemble à un développement durable. 

Initié par le MSFFE avec l’appui technique et financier de l’organisation des Nations unies pour la population (UNFPA), l’atelier réunit une cinquantaine de participants, dont des représentants des ministères techniques, des ONGs de la société civile. 

L’objectif, selon les organisateurs, est de concevoir des messages et supports de communication pour la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), notamment les mariages précoces, les mutilations génitales féminines (MGF) et pour la promotion de la scolarisation de la jeune fille en Côte d’Ivoire. 

L’atelier permettra d’élaborer un plan accéléré de lutte avec l’implication des leaders communautaires et Ong, d’exploiter les axes stratégiques pour déterminer les publics cibles prioritaires, de dégager les caractéristiques, et proposer un fil conducteur pour la campagne de sensibilisation des leaders communautaires et guides religieux.

Il sera l’occasion pour le MSFFE et ses partenaires de sélectionner et proposer des supports appropriés aux différentes cibles et aux différents messages (spots télé, spots radio, affiches, dépliants ou autres) et de faire des séances de photos et de réaliser des tournages par rapport aux scénarii écrits avec des leaders communautaires et guides religieux connus, et ayant une grande influence sur leur communauté aussi bien sur le plan national que régional.

Armand Tanoh, avec AIP

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