Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Rêve ou illusion? Le rêve peut s'accomplir mais pas l'illusion. Devenue un vaste dépotoire ou se déverse les eaux usées de plusieurs quartiers d'Abidjan, ainsi que des quantités innombrables d'ordures de tous genres, la baie de Cacody (Abidjan) aura dans quelques années une allure paradisiaque. Enfin, si les travaux de son amenagement en cours débouchent vraiment sur les plans représentant la future baie, selon les maquettes conçues à cet effet. L’Etat de Côte d’Ivoire et le royaume du Maroc ont signé, mercredi 3 juin 2015, quatre conventions, en vue de la mise en œuvre du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody en marge de la visite officielle qu’effectue depuis samedi le Roi Mohammed VI à Abidjan.

 

Sauvegarde et valorisation

Il s’agit de la signature d’un accord-cadre d’assistance à maitrise d’ouvrage relatif au projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, d’un contrat de mandatement pour la structuration et le montage du financement du projet, d’un protocole d’accord de mobilisation d’un financement prioritaire et d’une convention de partenariat entre le bureau d’étude conseil ingénierie et développement (CID) et le bureau national d’étude technique et de développement (BNETD).

"Le projet constitue une occasion historique permettant aux compétences ivoiriennes et marocaines, toutes disciplines confondues d’œuvrer ensemble la main dans la main pour un objectif commun", a indiqué le directeur général de l’agence pour l’aménagement du site lagunaire de Marchica au Maroc, Said Zarrou. "Le projet une fois réalisé constituera le symbole d’une Afrique dynamique, rayonnante et ouverte sur l’avenir", a-t-il ajouté.

 

100 milliards de francs CFA

D’un coût total de 100 milliards de francs CFA, le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody prend en compte la réhabilitation écologique de la baie de Cocody et  la lagune ébrié, la réalisation de barrages et d’ouvrages hydrauliques, la construction d’infrastructures routières, d’ouvrages de franchissement, (...). Il prend également en compte la réalisation d’une marinade, d’un parc urbain et de promenades aménagé. Le projet intègre aussi le développement d’un programme ambitieux, d’équipements sportifs, culturels, ludiques et commerciaux. "Le projet de sauvegarde et valorisation de la baie de Cocody permettra de résoudre de manière durable les contraintes d’inondation et de circulation au carrefour de l’Indénié", a commenté le coordonnateur du projet d’urgence d’infrastructures urbaines, Pierre Dimba.

Il inclut la dépollution du plan d’eau lagunaire et l’aménagement paysagé de berges de la baie de Cocody, a-t-il précisé. La signature de convention s’est faite en présence des deux chefs d’Etat, le président Alassane Ouattara et le roi du Maroc, Mohammed VI. Le rêve est donc permis!

Armand Tanoh, avec AIP

Comment

Après le fervent accueil qui lui a été réservé par le peuple ivoirien et les membres de la communauté marocaine installés dans ce pays à son arrivée le 30 mai 2015, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a eu, le 02 juin 2015, des entretiens en tête à tête avec le Président ivoirien, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, portant sur de nombreux sujets d'intérêt commun.

A l'issue de cet entretien, les deux Chefs d'Etat ont présidé la cérémonie de signature de six accords et conventions de coopération bilatérale sur 46, relatifs à la banque, la finance, les investissements, le développement rural, la réalisation d'un point de débarquement aménagé de pêche artisanale à Grand-Lahou, l'accord entre le Conseil Café-Cacao et l'Office Chérifien des Phosphates et l'autorisation d'émission et de modulation de fréquence de Radio Méditerranée Internationale en Côte d'Ivoire.

 

Humanitaire et grands chantiers

Le même jour, le Roi du Maroc s'est rendu au CHU de Youpougon d'Abidjan où il a remis deux tonnes de médicaments pour le traitement des infections opportunistes liées au SIDA ; un don offert par la Fondation Mohammed VI pour le développement durable et qui traduit le contenu humaniste du Souverain marocain et du Maroc avec les pays africains et à la coopération Sud-Sud.

Par la suite, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé au lancement du projet du Point de Débarquement Aménagé de la pêche artisanale du grand Lahou ; un projet qui encourage l'amélioration des conditions de travail de plus de 2790  pêcheurs et de 1200 mareyeuses  et de créer des emplois.

Enfin, le Chef de l'Etat marocain à procédé à la pose de la première pierre du Centre de Perfectionnement aux Techniques Industrielles (CPTI) de Yopougon d'une capacité de 1000 stagiaires dans les secteurs de la maçonnerie, la plomberie, le tourisme, l'hôtellerie, la restauration, le BTP, la menuiserie, l'électricité, l'aluminium et le plâtre.

Le 03 juin 2015, le Roi Mohammed VI s'est rendu à la baie de Cocody pour une visite explicative du projet de sauvegarde de ladite baie. Il s'agit d'un projet fituriste destiné à transformer cette baie lagunaire en un espace d'attraction futuriste. Des travaux financés et effectués par le Maroc à hauteur de 137 miliards de FCFA dont 37 miliards couverts par la partie ivoirienne.

Avec cette nouvelle visite du Roi du Maroc en terre ivoirienne et les accords signés en cette heureuse occasion, une plus grande dynamique à la coopération politique et économique entre le Maroc et la Côte d'Ivoire vient d'être insufflée, afin de faciliter l'émergence d'un axe économique Rabat-Abidjan prospère au bénéfice de tous les citoyens ivoiriens et marocains et de consolider davantage le partenariat stratégique qui lie les deux pays.

Un axe qui confirme la ferme volonté du Roi Mohammed VI et du Président Ouattara d'ériger le modèle de co-développement en vecteur de lutte contre la pauvreté, de création de richesses et d'emplois mais aussi le renforcement de la compétitivité des entreprises des deux pays.

Retour sur un accueil populaire à Abidjan

Pour l'occasion, Abidjan a revêtu ses plus beaux apparats et la population ivoirienne ainsi que tous les membres de la communauté marocaine installés dans ce pays n'ont pas hésité à investir les trottoirs du trajet du cortège officiel pour acclamer l'invité de marque de la République , lui souhaiter "Akwaba" (bienvenue en langue Baoulé) et réitérer leur total attachement à leur Souverain en brandissant des drapeaux des deux pays ainsi que des portraits des deux Chefs d'Etat le tout sur son de you-you, tam-tam, bendirs et chants.

Il est à noter que la communauté marocaine installée en Côte d'Ivoire a toujours fait preuve d'un loyalisme sans faille envers son pays d'origine et son Roi, en témoigne sa participation constante à tous les événements intéressant le Maroc et sa défense des intérêts Suprêmes de la Nation, notamment la question du Sahara Marocain. Une communauté marocaine exemplaire qui représente dignement son pays en Côte d'Ivoire.

L'accueil réservé au Souverain marocain reflète l'excellence des relations entre les deux Chefs d'Etat, les deux peuples et les deux pays ; des relations qui ne cessent de se renforcer et qui sont en pleine expansion depuis l'instauration d'un partenariat stratégique qui dénote de l'importance qu'accorde le Maroc au développement des relations Sud-Sud.

 

Farid Mnebhi

Comment

Le ministre ivoirien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Bruno Koné, sera l’invité de la tribune "Politique autrement", samedi à Paris, où il exposera sur le bilan et les perspectives de l’exercice du pouvoir par le Président Alassane Ouattara. Cette rencontre, initiée par l’Alliance pour une jeunesse ivoirienne républicaine et démocrate (AJIRD), se tiendra prévue de 13 H à 18 H0, se tiendra à l’Institut des relations internationales et stratégiques, au 2 bis, rue Mercœur, 75011 Paris, indique un communiqué de l’organisation qui en fait l’annonce.

 

La conférence qui porte sur le thème " 21 mai 2011-21 mai 2015 : Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire, bilan et perspectives", s’inscrit dans le cadre de la commémoration de l’accession du Dr Alassane Ouattara à la magistrature suprême (en Côte d’Ivoire), consacrée par son investiture le 21 mai 2011 à Yamoussoukro, précise le document signé du président de l’AJIRD, Lanciné Diomandé.

Ce sera également une occasion de mobiliser la diaspora, afin qu’elle prenne "une part active à la réélection du Président Ouattara dès le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain", poursuit le communiqué. 

Par ailleurs, l’AJIRD procédera à cette occasion à la désignation symbolique d’Alassane Ouattara comme son candidat à l’élection présidentielle d’octobre.

AIP

Comment

 Tableau de bord !  Le nombre de projets d'IDE diminue, mais les valeurs augmentent considérablement et l'Afrique est le deuxième plus grand destinataire de capital en IDE au monde (croissance en glissement annuel de 136 %) (1) ; une prévision de croissance égale ou supérieure à 5 % pour 22 économies ; la  perception des investisseurs qui s'est adoucie, mais ceux qui ont des intérêts commerciaux en Afrique restent majoritairement positifs.

 Selon le rapport Africa attractiveness survey – Making choices publié par EY en 2015, la part de l'Afrique dans les projets d'investissement direct étranger (IDE) a chuté de 8,4 % en 2014, mais est restée bien supérieure aux niveaux d'avant 2008. Cependant, l'investissement direct étranger de capitaux dans le continent a bondi à 128 milliards USD en 2014 (en progression de 136 %), un record depuis cinq ans. Par ailleurs, le nombre d'emplois créés par les IDE a augmenté de 68 %, avec la création de 188 400 nouveaux postes en Afrique.

 Ce rapport associe une analyse des données relatives aux IDE en Afrique depuis 2003 et une enquête menée auprès de plus de 500 chefs d'entreprises du monde, dans plus de 30 pays, concernant leurs points de vue sur le potentiel du marché africain.

  « L'année dernière, l'Afrique a dû faire face aux vents contraires les plus forts de ces dernières années. Par conséquent, sa croissance économique atteindra probablement cette année son niveau le plus bas des cinq dernières années, phénomène résultant de l'impact de la baisse du prix du pétrole sur les économies du Nigeria et de l'Angola, de l'assouplissement du prix d'autres matières premières et de la faible croissance de l'Afrique du Sud. Cependant, dans un même temps, la croissance économique du continent reste robuste. Cette année, l'Afrique subsaharienne enregistrera encore le deuxième taux de croissance économique le plus élevé au monde, avec 22 économies affichant un taux de croissance de 5 % ou plus», a déclaré Ajen Sita, président-directeur général d'EY Africa.

Redressement de l'Afrique du Nord

 Les investisseurs étrangers ont un regain d'intérêt pour l'Afrique du Nord, notamment en Égypte et au Maroc, tandis que les incertitudes politiques consécutives au Printemps arabe de 2011 commencent à s'atténuer. En 2014, l'Afrique du Nord a attiré 22,2 % de projets d'IDE de plus qu'en 2013 et a concentré un peu plus de la moitié (51 %) de l'ensemble des afflux de capitaux en IDE en Afrique, contre seulement 19,1 % en 2013. De plus, le nombre d'emplois créés par ces IDE, dans une région qui en a cruellement besoin, a plus que triplé et avoisine les 80 000.

En Afrique subsaharienne (ASS), tandis que les principales économies telles que l'Afrique du Sud, l'Angola, le Nigeria, le Ghana et le Kenya ont reçu moins de projets d'IDE qu'en 2013, la valeur moyenne de chaque projet dans la région a presque doublé (de 67,8 millions USD en 2013 à 174,5 millions USD par projet en 2014). Le Mozambique (88,2 %) et l'Éthiopie (47,1 %) ont compté parmi les champions, en attirant des afflux croissants de projets. Sur le long terme, l'Afrique du Sud a été la destination la plus populaire pour les projets d'IDE, en attirant deux fois plus de projets au cours des cinq dernières années que n'importe quel autre pays africain.

Regain d'intérêt de la part des investisseurs traditionnels

 Du point de vue régional, les investissements d'Europe de l'Ouest et intra-africains restent les principales sources d'IDE, bien qu'en 2014, les investisseurs traditionnels, parmi lesquels l'Amérique du Nord et le Moyen-Orient, se sont recentrés sur l'Afrique. L'année dernière, les entreprises basées aux États-Unis ont été les plus grands investisseurs en Afrique, en y lançant 101 projets d'IDE et en représentant 13,8 % de l'ensemble des projets d'IDE en Afrique, en hausse par rapport à une part de 9,8 % en 2013. Les investisseurs sud-africains ont à nouveau joué un rôle essentiel en étant à l'origine du deuxième plus grand nombre de projets d'IDE sur le continent. Les investissements britanniques ont fortement diminué, tandis que les investisseurs des EAU et de France sont revenus en force, occupant respectivement les quatrième et cinquième places.

Secteurs en vogue auprès des investisseurs étrangers

 Une classe de consommateurs croissante et une urbanisation en pleine expansion façonnent l'avenir du continent africain et définissent de nouvelles tendances. Conformément à ces tendances, les afflux d'IDE à destination du secteur de l'immobilier, de l'hôtellerie et de la construction ont fortement progressé, faisant de ce secteur l'un des plus attractifs pour les IDE, avec une part de 43,8 % de la valeur du capital et de 33,6 % de la création d'emplois.

 En termes de nombre de projets d'IDE, les investisseurs continuent à consacrer la plus grande partie de leur activité à trois secteurs orientés vers les consommateurs : technologie, média et télécommunications ; services financiers ; produits de consommation et commerce de détail. Un tiers (31 %) des personnes ayant participé à l'enquête estime également que l'agriculture s'affirmera, au cours des deux prochaines années, comme un facteur de croissance essentiel en Afrique.

Perception de l'Afrique par les investisseurs

 D'après les résultats de l'enquête d'EY, la perception de l'attractivité de l'Afrique s'est légèrement détériorée au cours de l'année dernière.

 Comme le souligne A. Sita : « Ce changement de perception est le plus faible depuis que notre enquête existe. Cependant, il est important de ne pas exagérer cette détérioration. Globalement, une majorité de sondés avait une vision positive des progrès réalisés en Afrique au cours de l'année dernière et pense que l'attractivité du continent en tant que destination commerciale s'améliorera au cours des trois prochaines années. L'Afrique est toujours bien placée par rapport à d'autres régions, notamment parmi les sondés qui connaissent bien ce continent. En fait, les personnes interrogées qui exercent déjà des activités commerciales en Afrique restent majoritairement positives et classent une fois encore cette région comme la destination d'investissement la plus attractive au monde. »

Perspectives d'avenir

 A. Sita conclut : « Ce tableau en demi-teinte n'a rien de surprenant. Il reflète la diversité et la complexité de ce grand continent qu'est le nôtre. Il n'y a jamais de réponse absolue. Les points de vue sont importants. Le nôtre a été, et reste, celui du verre à moitié plein. Cependant, l'avenir de l'Afrique ne se dessinera pas tout seul. Nous pensons que, malgré les progrès incroyables de ces 15 dernières années, l'Afrique et ses dirigeants se trouvent à un point d'inflexion : il est nécessaire de faire des choix réfléchis et urgents afin d'augmenter les niveaux de productivité et de compétitivité, d'accélérer la transformation structurelle et de s'engager sur le chemin d'une croissance inclusive et durable. »

Avec APO

Comment

"L'Afrique ne pourra réussir que si tous les acteurs du secteur public et du secteur privé unissent leurs efforts" - Union Africaine

Les plus grands présidents directeurs généraux du monde et d'Afrique ont lancé aujourd'hui un réseau d'affaires continental (Continental Business Network, CBN) afin d'accélérer les investissements du secteur privé de haut niveau dans les infrastructures régionales d'Afrique. 

Le lancement du CBN en marge du Forum économique mondial qui se tient au Cap, en Afrique du Sud, est une suite obligatoire et correspond à la mise en œuvre des recommandations formulées lors du Sommet de Dakar sur le financement (SDF) voulu par Macky Sall, président du Sénégal.

Le secrétaire exécutif de l'Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), Ibrahim Mayaki, a déclaré que le CBN a été approuvé par le Comité d'Orientation des chefs d'État et de gouvernement du NEPAD (HSGOC) en juin 2014 et apporte une réponse directe afin de faciliter les conseils et le leadership du secteur privé dans les projets d'infrastructure essentiels du NEPAD et de l'Afrique. M. Mayaki a invité le secteur privé à prendre en mains l'avenir du développement des infrastructures régionales. « Nous passons actuellement d'une approche exclusivement publique à une approche mixte publique-privée concernant la mise en œuvre des infrastructures régionales africaines. Cette nouvelle culture sera encadrée par les instruments qu'offrira le CBN », a-t-il déclaré.

Selon le SDF, le manque de capacité et de fonds dans la préparation des projets et l'implication insuffisante du secteur privé sont les principaux freins à la mise en œuvre des infrastructures régionales africaines. Le CBN est le pilier qui manquait pour résoudre ces problèmes, a observé Momar Diop, l'Ambassadeur du Sénégal accrédité auprès de l'Afrique du Sud.

 « L'Afrique ne pourra réussir que si tous les acteurs du secteur public et du secteur privé unissent leurs efforts », a ajouté Elham Mahmoud Ahmed Ibrahim, Commissaire à l'infrastructure et à l'énergie de l'UA.

La cérémonie de lancement du CBN, organisée par l'Agence du NEPAD, a réuni un échantillon représentatif de dirigeants du secteur privé qui ont proposé des recommandations aux chefs d'États africains concernant les approches et les étapes pratiques nécessaires pour améliorer le climat d'investissement dans les infrastructures de l'Afrique pour les projets d'investissement dans les infrastructures transfrontaliers et autres en Afrique.

Le CBN est une plateforme exclusive de conseils en investissements dans les infrastructures destinée aux chefs d'États africains, qui propose un engagement et un leadership éclairé au sujet de différentes questions stratégiques comme la politique, l'évaluation des risques d'investissement, la structuration des projets et plus particulièrement les contraintes existantes quant à la mise en œuvre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA). Le réseau regroupe les principales entreprises et institutions financières d'Afrique et du monde ainsi que des organisations régionales et internationales.

Source : APO

Comment

Agility, l'un des principaux fournisseurs de services de logistique intégrée au monde, lance aujourd'hui un concours photo mondialn, afin de mettre en lumière les succès de l'Afrique émergente et de refléter ses progrès croissants.

Ce concours vise à mettre en évidence l'aspect souvent oublié d'un continent aux nombreux contrastes. Il invite les photographes à capturer une Afrique en plein essor grâce à ses jeunes consommateurs amateurs de technologie, son urbanisation rapide et ses perspectives économiques à long terme gigantesques. 

 « Le monde a une vision bien souvent dépassée de l'Afrique », a déclaré Geoffrey White, PDG d'Agility Afrique. « Aujourd'hui, sept des dix économies à la croissance la plus rapide se trouvent en Afrique. Ce concours photo vise à attirer l'attention sur un marché dynamique offrant des opportunités. Trop souvent, le monde ne parle que des mauvaises nouvelles venues de ce continent, alors qu'il y a tellement de choses impressionnantes dont l'Afrique peut être fière. Nous espérons que ce concours photo mettra en avant certains des aspects positifs témoignant des véritables progrès et du véritable développement qui caractérisent l'Afrique. »

 Agility investit en Afrique et s'engage à créer de nouvelles capacités logistiques, de nouvelles infrastructures et de nouveaux accès pour les entreprises et les consommateurs du continent. La stratégie de l'entreprise comprend également un programme social et environnemental fort axé sur l'éducation, la formation et la santé. 

 « Ce concours photo est une manière passionnante d'encourager les photographes amateurs et professionnels à présenter une Afrique moderne en plein changement à travers des images qui représentent ses succès », a expliqué G. White.

 « Nous voulons capturer des images qui reflètent la modernisation robuste qui se passe chaque jour, de l'agriculture durable à l'industrie manufacturière ainsi qu'à la production de gaz et de pétrole. Nous espérons, de ce fait, un rééquilibrage des perceptions de l'Afrique et que le monde verra l'Afrique comme un acteur important de l'économie mondiale. »

Le concours, ouvert aux photographes amateurs et professionnels, se déroulera du 1er juin au 1er septembre 2015. Agility remettra un prix en espèces de 2 000 $ au lauréat de chaque catégorie ainsi qu'un grand prix en espèces de 4 000 $ au photographe qui aura pris la photo gagnante qui capturera le mieux le développement et la croissance de l'Afrique. Les photos récompensées seront diffusées sur la chaîne CNBC Africa et publiées dans Forbes Africa.

 Pour en savoir plus sur le concours ou sur les opportunités de croissance en Afrique, rendez-vous sur www.africa2015.com.

 Avec APO

Comment

« Même si un nouveau mandat m'a été confié, il semble que je ne sois pas soutenu par tous dans le monde du football, c'est pourquoi je vais convoquer un congrès extraordinaire et remettre mon mandat à disposition. » Voici, selon ses propres propos, la principale raison ayant pousséeJoseph « Sepp » Blatter a quitté de la tête de la Fédération internationale de football, après sa controversée réélection, vendredi dernier, sur fonds de scandale de corruption au sein de cette institution. Il a en effet annoncé mardi à Zurich qu'il quittait son poste, seulement six jours après l’arrestation de plusieurs hauts responsables de l'organisation pour des soupçons de corruption, notamment dans l’attribution de plusieurs Coupes du monde.

La justice suisse a annoncé dans la foulée qu’aucune enquête n’avait été ouverte à l’encontre du président démissionnaire. M. Blatter a appelé à de nouvelles élections à un congrès extraordinaire entre décembre 2015 et mars 2016. Mais il a prévenu qu'il ne se représenterait pas, affirme qu’il va  «continuer à exercer (ses) fonctions d'ici là ».

« Je suis désormais libre des contraintes d'une élection. Je vais me concentrer pour engager des réformes ambitieuses. La FIFA fait face à des défis qui ne s'arrêtent pas et a besoin d'une profonde restructuration », a-t-il dit.

Armand Tanoh

Comment

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a procédé mardi à la l’inauguration du lycée international Jean Mermoz de Cocody, après 11 ans de fermeture.

L’établissement avait été fermé après avoir été saccagé, pillé et incendié lors de violents événements politiques en 2014.

 

"Je suis d’autant plus heureuse de la réouverture du lycée Jean Mermoz, qu’il favorise le rapprochement entre les peuples, à travers la cohabitation de plusieurs cultures, dans un esprit de respect et de solidarité", a déclaré Mme Ouattara, lors de cette cérémonie dans l’enceint de l’école, dont la réhabilitation a coûté 9 milliards de francs CFA.

 

Le ministre ivoirien de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Kandia Camara, qui a salué ce retour du lycée Mermoz dans le giron des établissements scolaires du pays, a souhaité une meilleure collaboration entre son département de l’établissement.

 

Le président de la Mission laïque française, Yves Aubin de la Mesuzière, et le chargé d’affaire de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, Etienne Chapon, ont pris part à cette cérémonie.

 

Fondé le 4 avril 1961, la destruction du  lycée Jean Mermoz constitue le plus grand lycée français d’Abidjan.

AIP

Comment

A l’ occasion de la 1ère édition du DISCOP à Abidjan, EBONYLIFE TV annonce un partenariat stratégique avec SUMMVIEW permettant le lancement d’une plateforme VOD Premium multi-écrans. Avec ce service, déjà disponible et accessible sur applications mobiles et site web online, EBONYLIFE TV offre aux utilisateurs des Diasporas Africaines la possibilité d’accéder, depuis leurs smartphones, tablettes ou laptops, à une offre unique de contenus à la demande produits en Afrique. Les utilisateurs peuvent télécharger l’application EBONYLIFE TV sur Apple Store et Google Play Store et/ou aller sur le site vod.ebonylifetv.com.  Les utilisateurs peuvent choisir entre un abonnement au mois ou à l’année.

La mise à disposition des vidéos sur smartphones, tablettes et laptops s’appuie sur la plateforme SVOD développée par SUMMVIEW. En quelques clics, les utilisateurs peuvent accéder, depuis leur terminal, à un catalogue de vidéos à la demande produites au Nigeria.

« Nous sommes très heureux de pouvoir désormais toucher notre dynamique audience de la Diaspora avec les applications et services mobiles EBONYLIFE TV! Avec cette plate-forme SVOD Premium, EBONYLIFE TV élargit sa gamme de services et d'applications mobiles et fournit, aux abonnés des Diasporas Africaines en dehors de l'Afrique, une offre innovante de contenus Premium produits au Nigeria pour le Monde entier. L’offre « one stop shop » de SUMMVIEW a permis de maitriser les coûts et de sécuriser les délais. » a expliqué Mme. Mo Abudu, Executive Chairman et CEO de EBONYLIFE TV.

Pour Monsieur Denis PAGNAC, CEO de SUMMVIEW, «SUMMVIEW est très heureux de déployer la plateforme VOD Premium de EBONYLIFE TV. La solution SUMMVIEW Content Delivery Solution (S-CDS), plateforme SaaS en marque blanche, est conçue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque client. Elle permet ainsi à EBONLYLIFE TV de proposer, efficacement et de manière économiquement viable,  son catalogue unique de contenus africains et toucher une audience mondiale. »

Comment

Le "groupe d’impulsion économique", une structure mis en place par la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le cadre du renforcement de leurs relations, tiendra sa première réunion en début mardi en début de souirée, en marge de la visite officielle qu’effectue depuis samedi le roi chérifien Mohamed VI à Abidjan.

Cette première réunion verra la conclusion d’une quarantaine d’accords de partenariat entre les deux Etats dans divers domaines.

 

Co-présidé par les ministres des affaires étrangères des deux Etats "groupe d’impulsion économique" Côte d’Ivoire-Maroc est composé notamment de cadres et hommes d’affaires des deux côtés qui selon le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Boussaaid, vont  "structurer" la démarche  de coopération impulsé par Mohamed VI et Alassane Ouattara entre leur deux nations.

 

Ce groupe, a expliqué Mohamed Boussaaid, va travailler à créer non seulement "une véritable dynamique de partenariat gagnant-gagnant", mais va "aider véritablement à donner cette impulsion nécessaire à cette formidable relation d’amitié qui existe entre les deux pays".

 

Il va également renforcer "cette vision dans laquelle convergent nos leaders et qui donne cette formidable opportunité commune puisse être accompagnée par des acteurs qui structurent la démarche mais qui chaque fois donne du souffle et de l’énergie à un partenariat qu’on veut à chaque fois renouvelé", a dit M. Boussaaid.

 

Le groupe d’impulsion économique" Côte d’Ivoire-Maroc est composé d’une dizaine de commissions qui  recouvrent divers domaines notamment l’entreprenariat, l’agriculture, l’économie numérique, la formation, l’économie sociale, le domaine des banques-finances- assurances, des Infrastructures, de l’industrie, de l’énergie renouvelable, de l’agri business, des mines et énergie.

 

Signature de 46 accords entre Abidjan et Rabat

 

 

Un total de 46 accords couvrant divers domaines vont être conclus entre la Côte d’Ivoire et le Maroc à l’occasion  de la visite officielle qu’effectue, depuis samedi, le roi Mohamed VI à Abidjan.

Six de ces accords couvrant les domaines de l’agriculture, de la pêche, de la banque, des affaires et des médias ont été paraphés au palais de la Présidence dans l’après-midi de mardi, au terme d’un entretien entre Mohamed VI et le Président ivoirien Alassane Ouattara, élargi aux deux délégations.

 

Il s’agit, pour ce qui concerne l’agriculture, de deux protocoles d’accord signés entre l’Office chérifien de phosphate (OCPSA) pour la partie marocaine et l’ANADER d’une part et le Conseil café cacao de l’autre pour la Côte d’Ivoire.

 

Dans le domaine de la banque, une convention a été signée pour la cession de parts de l’Etat ivoirien dans la Société ivoirienne de banque au groupe marocain Attijariwafabank. Un protocole d’accord a été aussi  conclu entre Casablanca finance city authority et le CEPICI pour ce qui concerne les investissements.

 

Au niveau des médias une convention a été conclue entre la HACA et la Radio marocaine Radio Méditerranée Internationale en vue de son émission en FM en Côte d’Ivoire.

 

Les 40 autres accords restants vont être signés en début de soirée au cours de la première réunion du groupe d’impulsion économique mis en place par la Côte d’Ivoire et le Maroc dans le cadre du resserrement des liens  les unissant. La réunion se tiendra dans les locaux du ministère des Affaires étrangères.

AIP

Comment