Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Le directeur général du centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel est candidat pour le compte de la Côte d’Ivoire à l’élection du Représentant régional du l’association Mondiale des Agences de Promotion des Investissements (WAIPA) Zone Afrique Subsaharienne, qui aura lieu le 15 juin 2015 à Milan en Italie.

Cette candidature est motivée par une vision audacieuse du M. Essis pour les Agences de Promotion des Investissements de l’Afrique subsaharienne, explique une note d'information de l'institution annonçant sa candidature, transmise, vendredi, à l'AIP.

Pour Emmanuel Essis, notre zone est pleine de potentialités économiques à revendre. C’est pourquoi il s’engage à œuvrer au renforcement des capacités et au développement des partenariats de l’ensemble des agences de promotion de notre zone, précise le document.

« En effet, c’est seulement ainsi qu’elles pourront améliorer leur dispositif d’attraction des investissements pour accroître les IDE dans la région de l’Afrique subsaharienne », a indiqué le directeur général du CEPICI.

En outre, souligne le texte, il s’engage aussi à faciliter les rapports entre les API de notre zone et celles des autres régions en vue de leur offrir des débouchés  adéquats à leurs besoins de financement d’origine non africaine.

Emmanuel Essis est par ailleurs, le président du réseau international des agences francophones de promotion des investissements (RIAFPI).

AIP

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Le directeur du comité international des jeux de la Francophonie (CIJF), Sériba Mahamane, a exprimé samedi à Abidjan, sa satisfaction quant à l’état d’avancement des préparatifs de ces jeux, à la suite d'une audience que lui a accordée le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.

"Comme vous le savez, nous sommes à deux ans des huitièmes jeux de la Francophonie et donc depuis pratiquement 15  jours, nous avons conduit une mission de 25 experts pour suivre l’état des préparatifs et je dois dire que nous repartons très très satisfaits par rapport à l’état des préparatifs", a indiqué M. Mahamane, précisant que, sur tous les secteurs organisationnels, les différents éléments se mettent en place.

Selon le fonctionnaire international, le projet a bien pris forme. "Aujourd’hui nous sommes en train d’aller dans la phase qualitative des jeux, c’est 80 pays qui sont invités avec 4000 jeunes, 700 journalistes, avec une audience de 500 millions de téléspectateurs", a révélé le directeur du CIJF.

"Nous avons senti une très grande implication des autorités ivoiriennes et tout ceci augure d’un évènementiel qui sera une très grande réussite", a poursuivi M. Mahamane, exprimant au nom de la secrétaire générale de la Francophonie, Mme Michaëlle Jean, sa "satisfaction et sa gratitude" au gouvernement ivoirien.

Les Jeux de la francophonie se dérouleront à nouveau en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire, en 2017. Abidjan sera donc la cinquième ville africaine à les abriter après Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Antananarivo (Madagascar, 1997) et Niamey (Niger, 2005).    

Avec AIP

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Il avait décidé de tout arrêté, pour avoir été accusé "à tort" de s’être chambré publiquement l’emblématique footballeur ivoirien Didier Drogba. C’était lors de sa prestation à la fête organisée pour accueillir des éléphants victorieux de la dernière coupe d’Afrique des nations (CAN) en février au stade Félix Houphouêt-Boigny. Mais ses aînés, la méga star du reggae Alapha Blondy et le leader du Groupe Magic System A’Salfo, l’ont convaincu de reprendre le micro.

Confession

Ses deux "doyens", le jeune loup du coupé-décalé Débordo Leekunfa leur sera à jamais reconnaissant. Et ça, il l’a dit vendredi soir alors invité de l’émission show time sur la RTI 1, présentée par l’animateur Didier Bléou. Confession : "Mon papa Alpha Blondy m’a appelé chez lui et il m’a dit : ‘mais tu veux te mettre une balle dans la tête où quoi. Si moi j’écoutais tout ce qui se raconte sur moi, je ne serais pas Alpha Blondy aujourd’hui. Je te laisse le temps de réfléchir, jusqu’à la fin des vacances je veux te revoir sur scène’", a confié, tout ému, Débordo.

L’homme qui se appeler "Opah de la Nation" n’a pas manqué de remercier également A’Salfo qui ne l’a pas lâché durant toute la période de détresse qu’il a traversé à cette période.

De quoi s’agit-til

Pour revenir à cette affaire, tout est parti de la prestation de Débordo à cette fête dédiée aux Eléphants champions, où il a interprété son dernier tube ''Appéritif Yamakoudi', sorti en novembre dernier'. Une chanson dont le refrain est "Les vielles personnes, quittez !" Pourtant avant chaque couplet, Débordo, comme bien d’autre DJ cite le nom de Didier Drogba, l’ex-capitaine de l’équipe nationale, qui avait mis fin à sa carrière internationale avant même le début de la dernière CAN, au grand dam des de la majorité des supporters. 

Alors, le fait que le nom de Didier Drogba est cité avant la séquence "Les vieilles personnes, quittez !", a suscité la colère des supporter, dont plusieurs gardent encore le meilleur buteur de tous les temps des Eléphants dans leur cœur. La polémique enfle sur les réseaux sociaux et Débordo ets traité de tous les noms. Certaines personnes vont même jusqu’à le menacer ouvertement à travers ces supports. Ce qui l’avait ainsi poussé, à travers une vidéo postée sur Facebook, à annoncer qu’il mettait fin de sa carrière.  

A-t-il vraiment voulu se moquer de Drogba ?

"Mon single Appéritif Yamakoudiest sorti depuis novembre et le nom de Drogba était déjà dans la chanson. Donc pour en février des gens vont penser que je m’attaque à lui. Moi Déborbo, je ne peux jamais m’attaquer à cet grand homme de valeur qu’est Didier Drogba", a tranché l’artiste.

 

Abdoul Razak Dembélé 

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Abidjan bouge. Abidjan attire. Carrefour, troisième distributeur mondial, va ouvrir son premier "hypermarché" d’Afrique noir à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. De source proche du dossier, La Diplomatique d’Abidjan apprend que ce centre commercial, fruit d’un partenariat entre l’enseigne française et le franco-japonais CFAO, sera inauguré en octobre 2015. Un joyau architectural en cours de construction à l'intersection des "communes jumelles" de Treichville et Marcory (Abidjan-Sud),  qui fera da la perle des la vitrine des ambitions africaine de Carrefour.

Fiche Technique d’un joyau

L’hypermarché Carrefour, jouxtant la Solibra sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing, constituera la locomotive d’une galerie marchande de marques internationales. Il abritera une cinquantaine de magasins de shopping, ainsi qu’un food-court de loisirs, restaurants avec toutes les cuisines du monde, etc, et se veut un lieu de rendez-vous et de convivialité.

Occupant en une surface de 18 000 m2 et environ 200 m de façade, ce centre commercial va abriter 650 places de parking et sera ouvert 7jours /7 et de 10h à 22h.

Confort et accessibilité pour les consommateurs

Cet hypermarché sera, selon les responsables de la CFAO, aux standards de la distribution moderne, offrant aux Abidjanais une consommation accessible, moderne et de qualité. Tout cela, dans un cadre de confort d’achat, une offre diversifiée, de qualité, à des prix maîtrisés.

500 emplois pérennes

Ce projet va générer la création de plus de 500 emplois pérennes dans le centre commercial, ainsi que l’organisation et le développement des filières agro-alimentaires ivoiriennes.

Armand Tanoh

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Désamour ! Officiellement, la Fédération ivoirienne de football (FIF) explique le désistement du capitaine de l’équipe nationale Yaya Touré et de trois autres ténors de la sélection, Yao Kouassi Gervais alias "Gervinho", Serges Aurier et Eric Bailly, à participer au match Côte d’Ivoire-Gabon prévu ce week-end, par des soucis de santé. Mais à en croire certains membres des entourages de ces athlètes, les vraies raisons sont ailleurs. Les pachydermes en ont assez de l’amateurisme dans la gestion de la tête de la FIF, et veulent voir les choses changer.

 

Les primes impayées et départ de Renard, la goûte d’eau de trop…

 

Depuis le scandale des primes impayées des éléphants vainqueurs de la dernière coupe d’Afrique des nations, les relations se sont fortement dégradées entre la bande à Yaya Touré et la FIF présidée par Sidy Diallo. Doublé à cela, le départ du sélectionneur Hervé Renard pour Lille (France). Certains, comme Serge Aurier, n’ont pas caché leur ras-le-bol par des déclarations bien assumées, affirmant qu’ils ne reviendront pas en sélection tant qu’ils n’ont pas une meilleure visibilité sur la gestion des choses par la fédération. "Je n'irai pas tant que tout ne sera pas clair", a récemment affirmé le latéral droit du Paris Saint Germain. Une sortie qui met bien à nue, sans diplomatie aucune, le grand malaise entre les cadres Eléphants et la fédé.

 

Des locaux pour combler les absences

Pour pallier ces désistements, le coach par intérim de la sélection nationale de Côte d’Ivoire, Kamara Ibrahim a fait appel à des joueurs locaux au nombre desquels le jeune attaquant de l’Asec Mimosas, Ba Loua D’Avilla, pour le déplacement de Libreville, comptant pour les éliminatoires de CAN 2017. Ces derniers pourront-ils combler le vide? Il faut en douter.

Les actuels champions d’Afrique vont-ils le même sort que leurs prédécesseurs des Super Eagles Nigéria, c’est-à-dire être éliminés au cours des éliminatoires et ne pas pouvoir défendre leur titre à la prochaine CAN ? La réponse à cette interrogation dépends de l’issue de cette nouvelle affaire.

 

Abdoul Razak Dembélé

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Désamour ! Officiellement, la Fédération ivoirienne de football (FIF) explique le désistement du capitaine de l’équipe nationale Yaya Touré et de trois autres ténors de la sélection, Yao Kouassi Gervais alias "Gervinho", Serges Aurier et Eric Bailly, à participer au match Côte d’Ivoire-Gabon prévu ce week-end, par des soucis de santé. Mais à en croire certains membres des entourages de ces athlètes, les vraies raisons sont ailleurs. Les pachydermes en ont assez de l’amateurisme à la tête de la FIF, et veulent voir les choses changer.

 

Les primes impayées et départ de Renard, la goûte d’eau de trop…

 

Depuis le scandale des primes impayées des éléphants vainqueurs de la dernière coupe d’Afrique des nations, les relations se sont fortement dégradées entre la bande à Yaya Touré et la FIF. Doublé à cela, le départ du sélectionneur Hervé Renard pour Lille (France). Certains, comme Serge Aurier, n’ont pas caché leur ras-le-bol par des déclarations bien assumées, affirmant qu’ils ne reviendront pas en sélection tant qu’ils n’ont pas une meilleure visibilité sur la gestion des choses par la fédération. "Je n'irai pas tant que tout ne sera pas clair", a récemment affirmé le latéral droit du Paris Saint Germain. Une sortie qui met bien à nue, sans diplomatie aucune, le grand malaise entre les cadres Eléphants et la fédé.

 

Des locaux pour combler les absences

Pour pallier ces désistements, le coach par intérim de la sélection nationale de Côte d’Ivoire, Kamara Ibrahim a fait appel à des joueurs locaux au nombre desquels le jeune attaquant de l’Asec Mimosas, Ba Loua D’Avilla, pour le déplacement de Libreville, comptant pour les éliminatoires de CAN 2017. Ces derniers pourront-ils combler le vide? Il faut en douter.

Les actuels champions d’Afrique vont-ils le même sort que leurs prédécesseurs des Super Eagles Nigéria, c’est-à-dire être éliminés au cours des éliminatoires et ne pas pouvoir défendre leur titre à la prochaine CAN ? La réponse à cette interrogation dépends de l’issue de cette nouvelle affaire.

 

Abdoul Razak Dembélé

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Le garde des Sceaux ministre de la justice de la République française Christiane Taubira a invité mercredi les pays membres de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) à ne pas "asphyxier" l’économie informelle qui est un espace de création de richesses, mais à la préserver pour faire vivre les familles.

"Pour ma part, je voulais attirer l’attention sur l’économie informelle qui est aussi un lieu d’inventivité. Il est bon de faire en sorte que l’économie informelle soit encadrée, il faut veiller à ne pas l’assécher", a conseillé Mme Taubira, invitée de la 39è réunion des ministres de l’OHADA ouvert mercredi à Yamoussoukro.

Selon elle, ces économies traditionnelles sont le lieu où "les femmes inventent les activités, s’organisent, font face à la réalité et permettent que des richesses soient créées et constituées pour faire vivre les familles".

"Que ce secteur soit préservé, s’il y a un encadrement qui est prévu, il faudrait qu’il ne soit pas asphyxiant et ne fasse pas que cette économie dynamique souvent récréative ne disparaisse avec son potentiel extrêmement dynamique’’, a insisté la ministre française de la justice.

Ce, afin de permettre aux communautés de continuer à vivre et aux femmes de prendre part à la création de richesse, a-t-elle dit.

"En tout cas la France restera à vos côtés, à l’écoute de ce que vous souhaitez, comme qualité, comme nature, et comme traduction et coopération qui existe sur le plan bilatéral et régional" a rassuré la première responsable de la justice française.

Avec AIP

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"La traite des personnes est le troisième crime le plus rentable au monde après le trafic de drogues et d’armes", a révélé, mercredi, à Abidjan, le représentant résident de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), Pierre Lapaque, lors de l’atelier de lancement du projet "promotion de la sécurité humaine et la stabilité en Afrique de l’Ouest à travers le renforcement de capacités en matière de traite des personnes en Côte d’Ivoire et au Liberia".

"Les estimations révélées font état d’un crime qui a fait 25 millions de victimes à travers le monde, et génère près de 32 milliards de dollars de revenus illicites par an", a justifié M. Lapaque en présence de la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant , Anne Désirée Ouloto, devant l’ambassadeur du Japon, Kawamura Hiroshi, et des représentants de structures étatiques ,internationales et des organisations de la société civile.

 

Selon le rapport mondial de l’ONUDC sur la traite des personnes en 2014, en Afrique et au Moyen Orient, l’exploitation sexuelle représente 53%, le travail forcé 37% et les autres formes d’exploitations comme la mendicité forcée des enfants ou l’enrôlement des enfants soldats, 10%. Ce rapport révèle qu’au moins 152 pays d’origine et 124 pays de destination sont affectés par la traite des personnes, et qu’il ya plus de 510 flux de traite identifiées à travers le monde.

 

C’est fort de ce constat que l’ONUDC en partenariat avec le ministère de la Solidarité a initié le projet portant sur la promotion de la sécurité humaine en vue d’appuyer les initiatives du gouvernement ivoirien à renforcer le dispositif national de lutte contre la traite des personnes.

 

Financé à hauteur de 185 millions de FCFA par le gouvernement japonais pour la période d’avril 2015 à mars 2016, ce projet permettra de renforcer les capacités et aussi de fournir aux policiers, gendarmes, douaniers et agents des eaux et forêt des outils et équipements spécialisés, afin d’accroître la détection et l’identification de victimes de traite de personnes au niveau des frontières.

 

Il   va aussi appuyer le comité national de lutte contre la traite des personnes dont le rôle est de coordonner toutes les actions de lutte contre ce phénomène dans le pays.

 

Depuis 2011, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la lutte contre la traite des personnes à travers plusieurs initiatives qui se traduisent notamment par l’adoption et la mise en œuvre du plan d’action national (2012-2014) visant à lutter contre les pires formes de travail des enfants, ainsi que la création en novembre 2014 du comité national de lutte contre la traite des personnes.

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Le directeur de cabinet du ministère des Ressources animales et halieutiques, Méité Zoumana Anliou a procédé jeudi à Abidjan, au lancement de deux ateliers portant l’un sur la Plateforme des politiques de l’élevage de Côte d’Ivoire (PPECI) et l’autre sur la validation de la stratégie nationale d’éradication des trypanosomoses et des mouches tsé-tsé.

Organisée à l’Hôtel Belle Côte à la Riviera Palmeraie (Cocody), cette double cérémonie de deux jours est organisée en collaboration avec le Bureau international des ressources animales (BIRA) et la Campagne panafricaine pour l’éradication de la mouche tsé-tsé et de la trypanosomiase (PATTEC) de l’Union africaine, dans le cadre du Programme de renforcement de la gouvernance vétérinaire en Afrique (VET-GOV), conçu et géré par la FAO et l’OMS.

 

Au nom du ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, le directeur de cabinet s’est appesanti sur les conséquences de la trypanosomiase et son vecteur, en l’occurrence la mouche tsé-tsé ou simulie, tant sur le plan de la santé humaine et animale que sur la production agricole et la pêche, entraînant donc la pauvreté au sein des populations rurales.

 

Aussi, M. Méité a-t-il souligné le relâchement dans la lutte contre ce fléau surtout au nord et au centre-ouest du pays, notamment de 2002 à 2007 du fait de la crise militaro-politique ivoirienne. Une situation qui a provoqué la réémergence des trypanosomes et glaucines en Côte d’Ivoire, 2ème pays le plus affecté en Afrique de l’Ouest.

 

Auparavant, le coordonnateur de la PATTEC-UA, Dr Hassane H. Mahamat, a fait savoir que la trypanosomose et la mouche tsé-tsé colonisent neuf millions de km² de la zone la plus arable dans 38 pays d’Afrique subsaharienne allant de la péninsule sénégalaise au Kwazulu Natal, en Afrique du Sud.

 

D’après Dr Hassane, 400.000 personnes sont infectées dont 30.000 diagnostiquées,  et 100 décès notifiés par jour. En outre, l’Afrique perd, du fait de ce fléau, trois millions de bovins par an quand 18 millions de tonnes de nourriture et de lait sont affectés. Il a fait savoir que la lutte pourrait faire économiser énormément d’argent aux pays africains en termes d’importation de vivres.

 

Auparavant, le coordonnateur régional du VET-GOV, M. Kaboré, et le directeur des services vétérinaires de Côte d’Ivoire, Dr Cissé Diarra épouse Aman, ont tour à tour situé l’enjeu de ce double atelier qui réunit des membres de départements ministériels concernés et de structures privées, des partenaires techniques et financiers, et des représentants d’institutions nationales, régionales et internationales.

AIP

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Le représentant du fonds des nations unies pour l’agriculture (FAO), Germain Dasylva, a réaffirmé jeudi, le soutien de son organisme à la Côte d’Ivoire pour une gestion durable de ses forêts lors du lancement de l’opération "je plante un arbre pour une Côte d’Ivoire plus verte", au jardin botanique de Bingerville (banlieue Est d’Abidjan).

"Les forêts sont une partie importante dans l’approche intégrée de la gestion durable des ressources naturelles. Vous pouvez compter sur la FAO en tant que partenaire dans la promotion de l’utilisation et la gestion adéquate des forêts, essentielles pour le développement durable", a rassuré M. Dasylva, en présence du président de la République, Alassane Ouattara qui présidait la cérémonie. 

Selon lui, les forêts jouent un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique, car elles représentent plus de 80% de la biodiversité mondiale. Pour cela, a-t-il conseillé, elles  doivent être préservées  et  gérées de manière durable pour assurer la sécurité alimentaire, la nutrition et des moyens de subsistance décents surtout pour les populations rurales.

L’opération "je plante un arbre pour une Côte d’Ivoire plus verte" initiée par le ministère des Eaux et forêts, vise le planting de plus de 22 millions d’arbres sur toute l’étendue du territoire national sur une période indéterminée, selon le ministre de tutelle, Mathieu Babaud Darret.

Elle intervient après une autre cérémonie de planting d’arbres qui a eu lieu en mai dans la forêt classée d’Anguédédou avec des écoles secondaires d’Abidjan qui sont partenaires d’un projet intitulé "Une école, cinq hectares de forêts", souligne-t-on.

AIP

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