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Dans une interview accordée à l’AIP, la présidente du Programme national de cohésion sociale, Pr Koné Mariatou, fait le bilan de ses activités et promet le début de l’indemnisation des victimes par ceux ayant perdu des parents.
Mme La Directrice générale, l’opération de recensement des victimes devrait prendre fin le 30 juin. A ce jour, l’opération a-t-elle réellement pris fin ? Combien de victimes ont pu être recensées à cette occasion ?
Je vous remercie. Effectivement, la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) a lancé un message, disant que les opérations de recensement devraient prendre fin le 30 juin. Effectivement, ce n’est pas qu’il n’y a plus de victimes, mais depuis le 30 juin, les opérations se sont arrêtées. La question sous-jacente, c’est combien de personnes ont été recensées ? Je dois vous avouer qu’à ce jour, il est difficile de produire un chiffre fiable. Dans la mesure où le recensement s’est opéré sur l’ensemble du territoire national, Il faut que les derniers chiffres remontent. Et puis, les associations de victimes ont procédé à des recensements. Le Programme national de cohésion sociale a reçu des victimes. Donc, nous avons recensé des victimes. La CONARIV dans ses démembrements au niveau national, a aussi recensé des victimes. Sans compter qu’il y a des organisations de la société civile qui détiennent des listes de victimes, ainsi que la CDVR qui, en son temps, avait recensé des victimes.
La Cellule spéciale d’enquête et d’instruction avait reçu des victimes. La Commission nationale d’enquête avait également reçu des victimes. La Chambre de commerce et d’industrie, parce que souvent on parle de personnes physiques, mais il y a aussi les personnes morales, les entreprises, etc. Il y a donc plusieurs listes de victimes qui sont à consolider. C’est-à-dire que nous devons mettre toutes ces listes ensemble, tous ceux qui détiennent une liste, y compris les agents du Système des Nations Unies. Nous devons centraliser toutes ces listes, pour que nous puissions dire qu’aujourd’hui, nous avons tel nombre de victimes.
A ce jour, ce ne serait pas juste d’avancer un nombre. Mais, je peux vous dire que la CDVR avait annoncé 74 000. Je ne peux pas avancer un chiffre précis, dans la mesure où nous n’avons pas encore fait la centralisation des listes. Et dans la mesure où nous savons qu’il y a des victimes qui n’ont pas pu se déplacer. Des personnes pour qui, il va falloir peut-être ouvrir une autre liste, je ne sais pas comment. Mais je ne peux pas en parler ici.
Quelles sont les victimes qui seront prises en compte pour l’indemnisation ? Celles de toute la crise 2002-1011, ou uniquement celles de la crise postélectorale de 2010-2011?
Nous sommes dans un processus. L’administration c’est une continuité. La CDVR a fait un travail où elle a identifié les causes de notre crise, depuis 1990. Donc les victimes à prendre en compte sont celles de depuis 1990. En 1990, ceux qui ont eu des grabuges avec l’instauration du multipartisme en Côte d’Ivoire. En 1995, il y a eu le boycott actif avec des morts et des préjudices. En 1999, la Côte d’Ivoire a connu son premier coup d’Etat. On a vu également ce que cela a coûté à notre pays en termes de vie humaine, de perte en biens matériels, etc. En 2000, à la faveur des élections, on a également vu ce qui s’est passé. En 2002 également. Donc les personnes à prendre en compte, c’est depuis les victimes de 1990. Et pour décrire les crises en Côte d’Ivoire, nous, nous remontons en 1990.
De façon concrète, Mme la Directrice, comment se fera l’indemnisation des victimes, quel en sera le mécanisme ?
Concrètement, il y a plusieurs étapes. Normalement, dans le processus global, il y a d’abord l’identification des victimes, l’établissement de la liste consolidée. Parce qu’il y a des personnes qui se sont fait recenser à plusieurs endroits. Donc il faut pouvoir retirer les gens qui se sont fait enrôler plusieurs fois. Après, il faudra que chacun apporte la preuve. Parce que jusque-là, c’est des présumées victimes. Chacun se déclare victime, vient avec ce qu’il pense, pour justifier sa qualité de victime. Mais il y aura un texte de loi qui va nous indiquer qui est la victime qui doit être prise en compte par le fonds spécial. Tout le monde est victime, mais qui sont les victimes qui doivent être prises en compte par le fonds spécial ?
Puis, viendra l’étape où chacun vient avec la preuve, conformément au texte de loi qui va être produit. Sur la base de cette preuve, on aura donc une liste de victimes effectives, conformément au texte de loi. Et c’est seulement à partir de cela, que nous allons passer à la phase de réparation.
Mais, pour les réparations, il y en a plusieurs types. Pour certains, ça doit être une réparation symbolique, la reconnaissance de la nation avec un franc symbolique. Pour d’autres ça doit être le ‘‘Yako’’, parce qu’il y a des victimes qui n’attendent qu’on leur demande pardon. Pour d’autres, c’est une prise en charge médicale. Parce que vous savez, les crises sont survenues depuis longtemps, mais il y a des gens qui ont été amputés, qui ont encore des séquelles. Il y en a qui ont des balles dans le corps, des traumatismes, des troubles psychologiques, etc. Donc, pour certains, ça doit être une prise en charge médicale, pour d’autres, une prise en charge psychologique. Pour d’autres encore, il sera question de leur remettre une somme forfaitaire, parce que, quelqu’un qui a perdu son parent, est-ce qu’on peut payer la vie de quelqu’un ? Donc, même si on lui donne des milliards, on ne peut pas réveiller la personne qui est décédée. Donc c’est vraiment quelque chose de symbolique qu’on va remettre à celui qui a perdu un être cher. Et c’est surtout par cette catégorie-là que nous allons commencer l’opération d’indemnisation.
Au niveau des finances encore, il y a quelque chose de symbolique qu’on va donner à tous ceux qui ont été pillés. Parce que le gros lot que nous recevons pour l’instant, ce sont des gens qui ont perdu des biens matériels, par des actes de vandalisme, de pillage. Donc, ceux-là, vont recevoir symboliquement quelque chose.
Ensuite, il y a la réparation communautaire. Il y a des villages entiers qui ont été détruits, ou qui ont perdu des biens, qui ont été victimes d’atrocités. Dans ces cas, qu’est-ce qu’on peut faire ? C’est peut-être apporter la compassion, la reconnaissance de l’Etat, à travers, par exemple, le bitumage d’une route, l’électrification si le village n’est pas électrifié, la construction d’une infrastructure sociale ou économique, la réhabilitation de maisons. Ce sont ces genres de choses qu’on pourrait faire au niveau des réparations communautaires.
Votre structure a été créée il y a trois ans pour œuvrer au renforcement de la cohésion sociale, mais on constate que les conflits fonciers et entre agriculteurs et éleveurs persistent notamment à l’Ouest et au Nord du pays. Alors on est tenté de se demander quel est votre le bilan des activités que vous avez menées en faveur de la paix et de la cohésion sociale ?
Sur le bilan, je pense que nous ne pouvons pas nous juger. Mais le baromètre c’est les Ivoiriens. Je pense que le bilan est positif. Dans la mesure où il fut un moment où il y avait des conflits chaque jour. Les conflits continuent, comme vous le dites avec les conflits fonciers et autres. Mais, les conflits se sont atténués. Nous parcourons l’ensemble du territoire. Les conflits fonciers, faisant allusion aux agriculteurs-éleveurs, entre agriculteurs et les populations, à propos de la gestion des terres, de lots, etc. Les conflits, de mon point de vue, se sont atténués. Il y a des jours où on ne pouvait pas circuler. Aujourd’hui, on peut circuler sur l’ensemble du territoire national. Il y avait des catégorisations qui se faisaient, en tout cas de façon ouverte, qui ne se font plus. Avant, il y avait les pros-Gbagbo, les pros-Ouattara. Celui-là c’est un dioula, etc. Même si cela se fait, ce n’est plus au grand jour comme par le passé. Cette stigmatisation se fait peut-être sous cape, mais pas de façon visible comme cela se faisait à un moment donné. Pour moi, ce sont des résultats que nous pouvons inscrire à nos actifs.
Il y a également le fait que beaucoup de nos frères étaient exilés. Mais si vous regardez, sur 240.000 exilés, les 2/3 sont rentrés. Tout cela, ce sont des actions visibles mêmes souterraines que nous menons, pour que chaque Ivoirien puisse regagner son pays. Aujourd’hui, il y a des gens qui sont à la frontière du Libéria et autres, prêts à rentrer, mais le virus Ebola avait freiné leur arrivée. Ils frappent à la porte, et bientôt ceux-là vont rentrer. Nous travaillons avec le SAARA, le service qui est au ministère des affaires étrangères. Régulièrement, les réfugiés rentraient au pays. Mais à cause de cette crise d’Ebola, certains sont encore là-bas.
Toujours à propos des exilés, vous voyez, le gros lot rentre ; même au niveau des cadres politiques, certains sont en train de renter. On a vu Marcel Gossio qui est rentré, et qui est même passé non seulement à l’écran, mais il s’est inscrit dans le train de la cohésion sociale et de la paix dans sa région. Il a passé un message, nous étions en mission avec l’ADDR, et les gens sont venus déposer des armes. Tout cela, ce sont des actes qui sont positifs, qui montrent que chacun a compris la leçon, en matière de paix et de cohésion sociale. Donc, le bilan, nous pouvons le multiplier comme ça.
Nous avons des forums, nous faisons le renforcement des capacités, beaucoup de sensibilisations. Nous avons au Programme national de cohésion sociale, élaboré une cartographie. C’est-à-dire la carte de la Côte d’Ivoire avec les différentes zones de conflits. Donc, si vous nous rendez visite, on pourra vous la montrer. Au début, il y avait beaucoup de crises, mais aujourd’hui, cela est en train de finir. C’est une carte que nous actualisons au fur et à mesure. Voilà, c’est tout ce que je peux dire. Quand nous sentons qu’il y a la tension qui couve quelque part, toute suite, nous essayons, à travers la chefferie traditionnelle, le corps préfectoral, d’éteindre ce feu.
Vous demandez aux Ivoiriens de toutes les couches sociales de s’engager dans la paix. Pourtant, on le dit souvent au pays : "Si les hommes politiques veulent la paix et la réconciliation, il y aura la paix et la réconciliation". N’avez-vous pas de message aux politiciens ?
Mon message aux politiciens, d’ailleurs, avant de répondre à cela, je vous dis que nous avons commencé la tournée avec la presse, et nous allons continuer avec les hommes politiques. Mon message à leur endroit, qu’ils s’inscrivent vraiment dans la paix. Parce que si aujourd’hui ils sont forts, ils se reconnaissent comme leaders de partis politiques, maires, députés, sous une bannière politique, c’est parce qu’ils ont des militants et que le pays est en paix. Mais qu’est-ce qu’un leader politique sans militants ? La politique qu’ils sont en train de faire, c’est pour les Ivoiriens. Mais faire la politique pour les Ivoiriens, il faut que ceux-ci soient en paix. Si les Ivoiriens ne sont pas en paix, ils ne peuvent pas faire leur politique. Qu’ils pensent à eux-mêmes, à la Côte d’Ivoire. Parce que le travail qu’ils font, c’est un travail pour la Côte d’Ivoire. Mais quand j’aime mon pays ou mon village, je ne le montre pas avec la main gauche. Qu’ils soient des artisans de paix, se mettent ensemble pour la construire.
Qu’ils comprennent que la politique est démocratique. Les élections doivent être démocratiques. La politique, c’est un jeu, comme le jeu d’awalé, de dame. J’ai perdu, tu as gagné, on continue de vivre ensemble. Si dans leurs points de vue, il y a des dysfonctionnements qu’ils ne comprennent pas, qu’ils fassent comme nous l’a recommandé le président Gbagbo : "Asseyons-nous et discutons". Si on s’assoit, on peut lever les obstacles, donc on pourra "vivre ensemble", comme le recommande le président Ouattara.
Nous souhaitons que tous les Ivoiriens, quel que soit le lieu où ils se trouvent, tissent la toile, pour que la paix soit définitive dans notre pays. Pour que chaque Ivoirien soit un artisan de paix. Si je suis dans la paix, et que je vois quelqu’un allumer ne serait-ce qu’un foyer de violence, je dois aider la personne à éteindre le feu. Pour que nous ne vivions plus avec la guerre dans notre pays.
Pourtant des hommes politiques ayant désormais des mandats dans certaines institutions, qui les obligent à un devoir de réserve, ne se gênent pas souvent à se fendre de déclarations tendancieuses. Ne pensez-vous pas qu’il serait bon que, sous l’auspice du PNCS, un texte soit pris pour éviter ce genre de dérive ?
Vous avez parfaitement raison. Je fais beaucoup de choses avec l’ONUCI et les organisations de la société civile et autres ONG. Nous sommes dans un processus depuis le mois de décembre. Nous nous adressons aux leaders politiques, au corps préfectoral, jeunes, à la chefferie, pour que chacun s’inscrive dans le train de la paix. A la faveur de cette activité que nous menons, sur les élections apaisées, nous avons, sur la proposition des leaders eux-mêmes, proposé qu’il y ait une charte de bonne conduite, signée par tous les leaders de partis politiques, qui participent à tous à nos réunions, à la plate-forme que nous avons créée. Mais, ce que nous avons dit, et sur lequel nous avons insisté, c’est qu’il ne s’agit pas d’un code de bonne conduite pour dire qu’il y en a un, comme cela a été le cas par le passé. Il faut que chacun respecte son engagement, sa signature. Être citoyen, c’est également cela. C’est celui qui pense à son pays. J’ai apposé ma signature, et je dois respecter ma parole. Respecter sa parole, c’est ce qui doit accompagner le code de bonne conduite, qui est en cours d’élaboration. Et vous serez appelés, je pense, pour la signature.
Pour terminer, Mme la Directrice, vous avez été récemment honorée par la prestigieuse Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, à travers l’exposition "40 femmes diplômées de l’EHESS, qu’ont-elles fait de leur diplôme ?", du 15 au 19 juin dans les locaux de l’établissement. L’exposition mettait en valeur 40 femmes ayant obtenu, entre 1952 et 2015, au moins un des diplômes délivrés par l’Ecole, et votre portrait en faisait partie. Toutefois, vous avez très peu réagi après cette distinction. Pouvez-vous aujourd’hui nous dire vos impressions à ce sujet ?
C’est un sentiment de fierté, pour moi, mais également pour mon pays. Parce qu’à travers moi, c’est la Côte d’Ivoire qui est honorée, puisque c’est le seul pays sur le continent noir qui a reçu cette distinction. Donc c’est un sentiment de fierté. Je crois que l’Etat en a mesuré la portée, c’est pour cela qu’en conseil des ministres, une délégation a été désignée pour m’accompagner pour recevoir ce prix. D’ailleurs, sur la note qui a été faite sur la photographie là-bas, cela va rentrer dans l’histoire. Ils ont mis en quête de l’excellence. Il faut toujours bien faire ce qu’on vous demande de faire. C’est ce que je retiens. C’est ce que le président Houphouët disait : "chaque ivoirien peut servir et doit servir son pays, à quelque niveau que ce soit, pourvu qu’il y mette du sien, qu’il s’y investisse". C’est ce que j’ai essayé de faire, que j’essaie de faire au quotidien, y compris au Programme national de cohésion sociale. Faire en sorte qu’on obtienne des résultats.
Interview réalisée par la rédaction de l’AIP
Ecobank Côte d’Ivoire a officiellement inauguré son nouveau siège à Abidjan. La cérémonie d’inauguration à l’Avenue Houdaille, Place de la République au Plateau, le centre commercial d’Abidjan, s’est déroulée en présence du Premier Ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, qui a rendu « un hommage mérité au groupe Ecobank, pionnier infatigable de l’intégration économique africaine, qui ne cesse de déployer des efforts considérables pour l’épanouissement économique du continent et de la Côte d’Ivoire en particulier.»
Etablie en Côte d’Ivoire en 1988, Ecobank Côte d’Ivoire est une des 36 filiales du groupe bancaire panafricain Ecobank, sous la maison mère Ecobank Transnational Incorporated (ETI). Ecobank Côte d’Ivoire finance 13% de l’économie ivoirienne, ayant payé 14 milliards de francs CFA (USD 23,5 millions) en impôts au Trésor ivoirien en 2014.
Avec 655 employés et 55 agences en Côte d’Ivoire, la filiale ivoirienne dispose d’un bilan de 850 milliards de francs CFA (USD 1,4 milliards) et a eu des bénéfices avant impôt de 17 milliards de francs CFA (USD 28,7 millions) en 2014.
Albert Essien, Directeur Général du Groupe Ecobank, a dit après l’inauguration vendredi: « Ecobank Côte d’Ivoire est une perle dans notre réseau et nous en sommes fiers. Elle nous sert de plateforme importante qui nous permet de contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire, tout en offrant à nos clients ivoiriens l’accès aux ressources financières et renforçant la bancarisation de la population ivoirienne.»
Intervenant en sa qualité de maire de la commune hôte du nouvel édifice, le Maire du Plateau, Bendjo Akossi a noté que le nouveau siège d’Ecobank Cote d’Ivoire a été conçu par des architectes africains. L’architecte Ibrahima Konare a fait une présentation montrant les étapes de la construction et le caractère avant-gardiste du bâtiment.
Pierre Magne, Président du Conseil d’Administration de Ecobank Côte d’Ivoire, a souligné que le nouveau siège, d’un coût total d’environ 12 milliards de francs CFA (USD 20,2 millions) « traduit la confiance du Groupe Ecobank en l’avenir de la Côte d’Ivoire et sa ferme volonté de la soutenir dans sa marche vers l’émergence à l’horizon 2020. »
Evelyne Tall Daouda, Directeur Général Adjoint du Groupe Ecobank, a dit : « Ce siège illustre la ferme volonté du Groupe Ecobank de consolider sa position en Côte d’Ivoire, de contribuer au développement de l’économie ivoirienne, de participer à la création de richesses et d’emplois durables pour la jeunesse, et de favoriser la bancarisation de la population.». Elle a ensuite chaleureusement félicité le Directeur Général de Ecobank Côte d’Ivoire, Charles Daboiko et toute son équipe pour la réalisation du nouveau bâtiment.
Les discours ont été suivis par la coupure du ruban symbolique et la découverte de la plaque inaugurale par le Premier Ministre Daniel Kablan Duncan, marquant ainsi l’ouverture officielle du nouveau siège. Le Premier Ministre et les invités ont ensuite visité la nouvelle agence du siège avant de signer le livre d’or. Un cocktail offert par Ecobank Côte d’Ivoire a marqué la clôture de la cérémonie.
Assurer la promotion de la destination Côte d’Ivoire par le biais d’une meilleure mise en relation des acteurs du secteur hôtelier, notamment l’Etat, les hôteliers, les agences de voyage et les consommateurs - Tel est l’objectif que s’est assigné jovago.com.
A cet effet, ses dirigeants ont convié, le jeudi 9 juillet 2015 au Happy Lounge Bar des II plateaux, des responsables hôteliers ainsi que des professionnels de média, en vue d’échanger et partager autour de la problématique du développement touristique ivoirien.
Pour Cynthia Adediran, directrice générale de Jovago Côte d’Ivoire, « cette rencontre a pour but de créer un cadre d’échanges et de partage entre les différents acteurs du secteur touristique ivoirien pour une meilleure valorisation de la destination. Ces initiatives ne doivent pas être laissées à la seule charge de l’Etat qui, en la matière, abat un travail considérable ».
Pour Cynthia Adediran, en effet, le développement du tourisme ivoirien passe par l’implication de tous et principalement des acteurs locaux que sont les promoteurs hôteliers, les agences de voyage, les plateformes de réservations et la presse. « Participer au développement du secteur touristique en Côte d’Ivoire doit être l’affaire de tous, et principalement des acteurs locaux, et nous, à jovago.com, espérons qu’à travers ce type de rencontres que nous comptons organiser régulièrement, nous pourrons identifier les difficultés liées au secteur et y apporter des solutions efficientes », a-t-elle soutenu.
Une initiative salutaire qui, selon les participants, contribuera à créer un réel dynamisme au niveau du secteur touristique qui se remet difficilement d’une léthargie d’environ une décennie.
(Un article proposé par notre rédaction en collaboration avec notre partenaire Jovago)
A l’extrême ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région ouest montagneuse se trouve la ville de Man. Cette ville cosmopolite de 500 000 habitants compte parmi les destinations touristiques les plus attrayantes du pays, tant par sa végétation que par la beauté de ses sites naturels. C’est une magnifique cité, harmonieusement taillée par la nature, qui ne laisse pas indifférent le visiteur qui s’y rend pour la première fois et que jovago.com invite à découvrir.
Pour le voyageur fraîchement débarqué dans la ville « aux 18 montagnes », le spectacle qui frappe d’emblée reste incontestablement « la dent de Man », un ensemble de roches jumelles hautes d’environ 900 m surplombant la ville dont elle est devenue le symbole. A cela s’ajoutent les cascades naturelles, une chute d’eau de 20 m avec son pont de lianes et les différentes chaînes de montagnes dont le point culminant est le Mont Tonkpi (1,223 m) et qui confèrent à la ville son climat doux et frais.
Man a toujours été considéré comme le porte-drapeau du tourisme ivoirien, simplement parce qu'elle représente un condensé de la richesse de la Côte d’Ivoire.. a beauté naturelle des paysages, les arts Yacouba et la culture traditionnelle des villages, sont autant de raisons pour visiter la région.
Man, qui signifie ’’Guerrier’’ en langue Dan, est aussi une ville moderne et accueillante qui abrite plusieurs infrastructures de qualité, notamment un aérodrome, des banques, des entreprises de télécommunication, des services de l’administration publique de même que bon nombres d’établissements hôteliers qui contribuent à faire d’elle, le centre des affaires de la région du district des montagnes.
Le top 3 de jovago
1- Les dent de Man
La dent de Man reste l’édifice naturel le plus marquant de la ville aux 18 montagnes. Visible dès l’entrée de la ville, elle se constitue d’un ensemble de roches jumelles hautes de 900 mètres surplombant la ville. Elle symbolise à elle seule, toute la richesse touristique de la Côte d’Ivoire.
2- Les cascades
Situés à quelques encablures du centre ville, les cascades de Man restent à ce jour, l’un des lieux touristiques les plus visités de la région. Issues d’une rivière à débit variable s’écoulant sur une hauteur de 20 mètres, elles accueillent chaque année, des milliers de visiteurs en quête de repos et de fraîcheur que procurent ses eaux claires.
3- Le pont de lianes
Bien qu’on en dénombre plus d’une dizaine à travers la région, le pont de lianes le plus célèbre reste celui de Lieupleu. Son architecture mais surtout le secret de sa construction, qui selon la tradition s’est faite en une nuit, reste à ce jour, jalousement gardé par les autochtones Yacouba.
Restaurants
Restaurants aux spécialités locales ou occidentales se retrouvent au centre-ville. Cependant un détour dans les maquis vous permettra d’apprécier les joies de la gastronomie yacouba. Notamment la sauce longueur accompagnée de manioc pilé.
Shopping
Faire un tour le long des artères du centre-ville mais aussi dans les villages environnants sera l’occasion pour les touristes de faire le plein d’étoffes, parures et accessoires typiques issus du riche patrimoine yacouba ainsi que des articles en tout genre.
Hôtels
La ville de Man regorge d’hôtels magnifiques que vous retrouverez sur www.jovago.com , site de réservation d’hôtels numéro 1 en Côte d’ivoire et en Afrique.
Sécurité
Man fait l’objet d’une attention particulière en terme de sécurité. Du fait de la présence de grandes institutions sous régionales, telles que la banque centrale de états de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) qui y a une représentation, la ville bénéficie d’un niveau de sécurité élévé. En effet, les différents camps de gendarmerie et de police répartis à travers la ville garantissent la sécurité des biens et des personnes.
Insolite
Tout au long de votre séjour dans la ville de Man, il ne serait pas étonnant d’avoir pour compagnons de voyage les singes, animaux sacrés chez les Yacouba et qui sont visibles à travers la ville, principalement dans la forêt sacrée de Gbêpleu.
Monnaie
La monnaie locale est le franc CFA. 1 Euro = 650 Francs CFA.
https://www.mataf.net/fr/conversion/monnaie-XOF
Code pays
+ 225
Abidjan.http://www.aeria-ci.com/
Acquisition de visa
L’entrée sur le territoire ivoirien est assujettie à un visa, sauf pour les ressortissants de l’UEMOA.
Pour les conditions de visa consulter : http://www.paiementvisa-cotedivoire.com/
En annonçant, ce lundi 13 juillet 2015, la création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, le Roi du Maroc répond ainsi aux multiples attentes des peuples africains en matière religieuse et spirituelle.
Cette Institution qui répond également au souhait du Souverain marocain de protéger l'unité de l'Islam et d'endiguer les doctrines et idéologies extrémistes et déviationnistes en rassemblant et en mutualisant les énergies des Oulémas marocains et africains au service de la promotion des nobles valeurs de l'Islam et leur diffusion.
Aussi, compte-tenu des liens religieux, historiques et culturels liant le Maroc à l'Afrique, la Fondation aura-t'elle pour mission essentielle de pérenniser et de consolider les liens séculaires entre le Maroc et les Imams et musulmans d'Afrique, mais aussi de combattre la pensée extrémiste, de préserver la foi islamique des courants idéologiques trompeurs portant atteinte à la sacralité de l'Islam, ses préceptes et finalités
Cette nouvelle initiative du Souverain marocain, qui, en sa qualité d'Amir El Mouminine (Commandeur des Croyants), consacre le succès de la diplomatie religieuse marocaine qui souhaite promouvoir un Islam de tolérance et modéré dans le continent africain tel que pratiqué au Maroc.
Les mouvements et idéologies qui sèment la terreur et portent atteinte à la sécurité, à la quiétude et aux libertés élémentaires des populations, freinent le développement économique et sociale des Etats africains et menacent leur stabilité et intégrité territoriale.
Farid Mnebhi
Le samedi 11 juillet 2015 au soir, l'espoir d'une sortie de crise définitive en Libye est devenu réalité pour l'ensemble du peuple libyen.
En effet, l'ensemble des protagonistes, excepté le Congrès National Général (CNG), ont signé à Skhirat, Maroc, l'Accord de Réconciliation Nationale sous les Présidences du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour la Libye et Chef de la Mission d'Appui des Nations-Unies en Libye (MANUL), Monsieur Leon Bernardino, et du Ministre marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération, Monsieur Salaheddine Mezouar.
Une cérémonie de signature à laquelle ont assisté les Présidents des Chambres des Représentants et des Conseillers, respectivement, Messieurs Rachid Talbi Alami et Mohamed Cheikh Biadillah, plusieurs Ambassadeurs étrangers en leur qualité d'observateurs, en l'absence des représentants du CNG, dit Parlement de Tripoli.
Ainsi donc, au terme de six rounds de négociations menés au Maroc, le paraphe de ce document, qui sera très certainement signé par le CNG ultérieurement, ouvre la voie à paix et à la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale et permettra à la Libye de sortir du chaos dans lequel ce pays vit depuis plus de trois années, notamment suite à des ingérences étrangères.
Le document aujourd'hui signé met en exergue le rôle majeur joué par le Royaume du Maroc et son Roi pour sa concrétisation ; un rôle positif, sage, constructif et désintéressé qui a suscité l'admiration de la communauté internationale, de l'ensemble des belligérants et du peuple libyen et qui a déjoué tous les pronostics de certains pays, qui se sont évertués à saboter toutes les initiatives marocaines visant à réconcilier définitivement le peuple libyen pour que la Libye retrouve la place qui lui échoit dans le concert des Nations. Il est certain que le peuple libyen saura, dans un avenir très proche, leur rappeler leur rôle destructeur de la Nation libyenne.
Le Maroc et le peuple marocain se félicitent que les représentants du peuple libyen aient adopté la voie de la sagesse ; une décision forte qui permettra à la Libye de se reconstruire sur tous les plans : politique, économique, social, etc. et de remettre à niveau son industrie pétrolière et gazière pour qu'elle puisse générer des revenus qui lui permettront de réaliser ses plans de relance.
L'accord de paix inter-libyen signé en terre marocaine constitue une nouvelle victoire diplomatique pour le Maroc et un sérieux camouflet pour certains détracteurs de la région qui devraient se poser, au regard de leur rôle déstabilisateur, de sérieuses questions sur le futur de leurs relations avec l'ensemble des pays de la région.
Farid Mnebhi
La Diplomatique d’Abidjan apprend qu’Africa Finance Corporation (AFC), institution de premier ordre en matière de financement de développements multilatéraux et développeur de projets, vient de signer un accord de développement conjoint avec la société de projet ivoirienne Ivoire Hydro Energy SA (IHE), pour la réalisation de la centrale hydroélectrique 44MW de Singrobo en Côte d'Ivoire.
AFC a été nommé co-développeur et financier du projet et travaillera avec les autres développeurs pour réaliser les études techniques détaillées, finaliser l'accord d'achat d'énergie, participer au recrutement des sous-traitants en ingénierie, en approvisionnement et en construction, mener le processus de préparation des coûts de projet et superviser les études finales d'évaluation des impacts sociaux et environnementaux.
Les frais de développement du projet seront financés conjointement par AFC et la FMO, banque de développement néerlandaise, par le biais d'un mécanisme de développement de projet conjoint AFC-FMO (le « Mécanisme »). Le Mécanisme fournira en premier lieu un investissement en capitaux pour le développement du projet, à hauteur de 3 millions de dollars US. Selon l'accord, AFC devra investir 3 millions de dollars US supplémentaires pour répondre aux conditions financières du projet. AFC et la FMO auront également l'option d'augmenter leur participation dans IHE.
Pour Andrew Alli, PDG d’AFC, la vision à long terme de son est de contribuer à régler le déficit de l'Afrique en matière d'infrastructures et de garantir une croissance économique durable pour le continent. « Nous sommes ravis d'avoir été nommés principaux développeurs de ce projet d'infrastructure énergétique transformationnelle régionale. C'est une opportunité non seulement d'appliquer le modèle différencié d'AFC – consistant à apporter un financement à long terme, une expertise en développement de projets d'infrastructures à valeur ajoutée et de projets avec d'importants livrables bancaires – mais également d'accélérer l'intégration régionale en comblant le fossé du déficit énergétique de l'Afrique de l'Ouest et de générer ainsi une différence économique dans le développement de la sous-région », affirme-t-il.
Le projet bénéficiera d’un accord d'achat d'énergie take or pay de 35 ans avec Ci-Energies, service public ivoirien dirigé par le Ministère de l'Énergie et des Produits Pétroliers. L'électricité produite sera transmise depuis un poste de raccordement de 11/225 KV vers la ligne haute tension 225 KV Taabo-Abidjan, par l'intermédiaire d'un projet de ligne de 225 kV d'environ 4 km partant de Singrobo.
Cet investissement consolide encore davantage l'historique d'AFC en Côte d'Ivoire, dont l’adhésion à la Corporation est imminente. Les investissements clés incluent le financement de 270 millions d'euros du projet infrastructurel phare : le pont Henri Konan Bedie, ainsi que le mécanisme de financement de près de 50 millions d'euros destiné au port autonome d'Abidjan (PAA) en vue de travaux d'expansion sur ce complexe portuaire.
Armand Tanoh
Une expérience inédite en Afrique. Un projet futuriste qui, à coup sûr, hissera la Côte d’Ivoire au rang des pays les plus innovateurs en matière d’énergie renouvelable et de développement durable. Une cité qui ne fonctionnera qu’à partir de l’énergie solaire. Fallait y penser. Mais surtout, oser ! Et c’est l'entreprise DBG-SOLAR&FINANCE qui fait le grand coup. Avec la réalisation à Agboville, ville située dans le Sud de la Côte d’Ivoire à 79 km ouest d’Abidjan, d’une cité de 1500 villas duplex à énergie positive de 25A (5kwc de panneaux solaire). Coût de l’investissement, entre 180 à 200 millions d'euros, soit entre 118 milliards et 130 milliards de FCFA. Les études techniques des travaux du projet, baptisé "Cité Maurice Dande d'Agboville", ont démarré depuis mai 2015, et le décapage du terrain devant l'abriter commence ce mois de juillet 2015.
Fiche technique
Au total, 30 000 panneaux solaires de 250wc d’une puissance d’au moins 7,5 mégawatts seront installés. Chaque villas duplex produira au moins 12000kwh d'énergie par an, et l'énergie non consommée ira dans le réseau propre à la cité, l'excédant de l’énergie sur le réseau de la cité devant être cédé au réseau national. La cité disposera d'un système de contrôle de production et de consommation par villa et par quartier, dans la mesure où les 1500 logements seront repartis sur 3 quartiers reposant sur quelque 80 hectares de terre.
Elle sera également dotée d’un dispositif de télésurveillance relié au satellite européen. Ce qui permettra à ses habitants d'avoir un accès à internet et à une téléphonie propre. Chose importante, les acquéreurs économiseront plus d’un million de FCFA de consommation d’énergies chaque année sur 30 ans.
Les premières villas livrées fin 2017
La réalisation des 1500 villas duplex va durer 72 mois, et scindée en trois tranches de livraison. Soit 24 mois par tranche d'un peu plus de 500 villas duplex. La phase 1, dont les activités ont été lancées il y a peu, concerne 232 villas duplex 4 pièces et 200 villas duplex à cinq (5) pièces qui seront livrées au plus tard fin 2017.
Comment acquérir une villa ou souscrire au programme
Les potentiels acquéreurs ou personnes intéressées à souscrire au programme devront se rendre sur le site du projet www.citesolarmauricedande.com, où toutes les informations relatives aux prix, types de villa, conditions de souscription sont disponibles.
Le rêve d’un homme
L'ambitieux projet de la "Cité Maurice Dande d'Agboville" est avant tout la réalisation d’un rêve. Celui de Gérard Digbo, directeur général de l'entreprise DBG-SOLAR&FINANCE. De nationalité Belge, résident en France et domicilié en Cote d'Ivoire, M. Digbo est dans le secteur de l'énergie solaire depuis 2007 et actif sur le marché Belge, Français et de façon générale sur le marché européen. Depuis ces dernières années, il est sur le marché ouest africain, en particulier la Cote d'Ivoire. "Après avoir passé un peu plus d'un an à étudier le marché Africain de l'énergie solaire, la capacité financière d'investissement des gouvernements et leur politique du développement des énergies, la capacité financière de la population et leurs besoins énergétiques, les conditions d'accompagnement des institutions bancaires, je peux confirmer que l'Afrique reste un continent qui a plus besoin de l'énergie solaire pour se développer", affirme-t-il sur le siteweb du projet. Le rêve est donc permis, surtout quand on parle de la nouvelle Côte d’Ivoire !
Armand Tanoh
La Côte d’Ivoire qui se réveille ! La période électorale qui s’annonce dans le pays ne saurait être un frein à la mobilisation des investissements. Et c’est le directeur général du Centre de promotion des investissements de Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel, qui le dit.
200 milliards d’investissements
Selon lui, ses services vont enregistrer près de 200 milliards de FCFA d’investissements les mois prochains parce qu’il y a de gros investisseurs qui sont installés.
Ces investissements concernent les domaines de la brasserie avec le groupe Heineken pour 100 milliards, la grande distribution avec le groupe Carrefour pour 40 milliards, qui ouvre un hypermarché à Marcory en octobre2015, et la cimenterie avec la CIMCI pour 74 milliards de francs CFA.
1335 milliards agréés dans la période 2012-2015
Par ailleurs, le CEPICI, selon son patron, a mobilisé sur la période 2012-2015, quelque 1335 milliards FCFA d’investissements agréés, soit 80% de l’objectif inscrit au Plan stratégique pour l’investissement (PSPI) inscrit au Plan national de développement.
"L’objectif sur les trois années était d’agréer 1444 milliards FCFA d’investissement", explique Emmanuel Essis Esmel, qui précise que les investissements nationaux constituent la première source d’investissements agréés avec une moyenne de 39% entre 2012 et 2014.
A l’échelle internationale, l’Afrique est le 1er pourvoyeur d’investissements avec une contribution moyenne de 31% entre 2012 et 2014, a précisé le directeur général.
Au premier semestre 2015, l’accroissement des investissements privés est de 175 milliards de francs CFA contre 167 milliards en 2014 et 132 milliards en 2013 sur la même période.
MT