Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La voie bitumée menant au village de Brègbo à Bingerville (banlieue Est d’Abidjan), longue de 5,72 km a été officiellement livrée à la population, lors d’une cérémonie organisée  en présence du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko.

Selon le ministre Hamed Bakayoko, cette voie bitumée est une première étape des projets que  le Président de la République, Alassane Ouattara envisage réaliser pour le village dans l’enveloppe budgétaire de 52 milliards de francs destinés au département de Bingerville.

«Le Président Ouattara va continuer et je vais lui dire que ce que j’ai vu à Brègbo, mérite qu’on continue.  La Première Dame viendra également avec le fonds d’aide aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI)», a déclaré samedi le ministre Bakayoko.

Il a assuré que toutes les régions de la Côte d’Ivoire auront quelque chose du programme de développement du Président Alassane Ouattara. « Le travail du président, c’est d’améliorer votre vie dans tous les domaines », a-t-il insisté, exhortant les populations à accompagner les actions du Chef de l’Etat. Le bitumage de la voie de Brègbo, s’inscrit dans le cadre des travaux initiés par le District d’Abidjan pour désenclaver les villages de Bingerville.

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Le président de la Guinée Bissau, José Mario Vaz  a foulé le sol ivoirien, lundi, en fin d’après-midi, pour une visite de  travail de deux jours et a été accueilli à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.

Au cours de son séjour, le président de la Guinée Bissau aura un tête à tête ce mardi, avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, en fin de matinée.

La question politique sera à l’ordre du jour, après l’ultimatum de 30 jours que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a donné aux acteurs politiques, à compter du mardi dernier, en vue d’appliquer l’accord signé en octobre dernier à Conakry.

En plus d’un gouvernement de consensus, l’accord de Conakry prévoit la nomination d’un Premier ministre accepté par toutes les parties et ayant la confiance du chef de l’Etat de la Guinée-Bissau.

Quatre des cinq partis parlementaires ne reconnaissent pas le gouvernement actuel nommé en décembre 2016 et dirigé par le Premier ministre bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, exigeant sa démission.

Le président José Mario Vaz effectue dans ce cadre une tournée africaine. Des séries de rencontres sont prévues à son agenda avec notamment les chefs d’Etats du Congo Brazzaville, du Liberia, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, a-t-on appris.

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Dans un communiqué transmis le mardi 2 mai à La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net), GE Power, leader mondial dans la fourniture de moteurs, d’équipements électriques et de services axés sur la production d’électricité et la compression de gaz, annonce que l’entreprise Clarke Energy est désormais le distributeur officiel des moteurs à gaz Jenbacher en Côte d’Ivoire et dans cinq autres pays africains.

Avec l'ajout de la Côte d'Ivoire, de la République démocratique du Congo, du Ghana, du Kenya, du Maroc et du Rwanda à son portefeuille, Clarke Energy est maintenant distributeur des moteurs à gaz de GE’s Jenbacher dans 25 pays à travers le monde, dit le communiqué.

Cet accord entre GE Power et Clarke Energy vise, selon ces structures à mieux répondre aux besoins croissants et à la demande de fiabilité du réseau en Afrique.

« La production d'énergie en Afrique est prise en étau entre deux tendances opposées : la demande en électricité, provenant en particulier de l'industrie et les pénuries chroniques en électricité et interruptions de service. Dans le cadre de ses investissements importants dans le futur énergétique de l'Afrique, GE propose des technologies de moteurs à gaz et des solutions renouvelables pour combler l'écart entre l'offre et la demande, créer plus d'autosuffisance énergétique pour les entreprises africaines et réduire l'empreinte carbone industrielle », commente Didier Lartigue , Directeur général, Clarke Energy. « En réponse à la situation énergétique de l'Afrique, Clarke Energy installe des moteurs à gaz Jenbacher afin de fournir une source fiable sur site pour les entreprises africaines ».

4,1 % de croissance moyenne de consommation d'énergie par habitant en Afrique

Le continent africain est composé de plus de 50 pays et la croissance moyenne de consommation d'énergie par habitant est d'environ 4,1% par an. En Afrique du Sud, particulièrement, le réseau public ne peut pas suivre cette demande et, il existe, en période de pointe, une pénurie critique de capacité de réserve. Le déséquilibre - qui a incité les services publics nationaux à appliquer le délestage des charges (c'est-à-dire le rationnement) en mettant en œuvre des interruptions planifiées - est si important qu'une étude récente de McKinsey & Company estime que l'Afrique subsaharienne a besoin d'investissements d'environ 835 milliards de dollars d'ici 2040 afin d’être en mesure de répondre à la demande croissante d'électricité du continent.

« Alors que l'industrie en Afrique cherche les moyens de soulager les ressources limitées du réseau en fournissant autant d’énergie que possible, de nombreuses entreprises africaines se tournent vers GE pour qu’il leur fournisse des solutions énergétiques alternatives, telles que la technologie des moteurs à gaz Jenbacher », affirme Wouter-Jan van der Wurff, Directeur Général, Distributed Power de GE.

« Grâce à notre distributeur Clarke Energy, nous collaborons avec des clients en Afrique pour contribuer à sécuriser le futur énergétique de l'Afrique en élargissant l'utilisation de technologies d'énergie plus propres afin d’améliorer la fiabilité énergétique locale », ajoute-t-il.

Avec cet accord, Clarke Energy est maintenant distributeur des moteurs à gaz GE’s Jenbacher dans 25 pays, dont l'Algérie, l'Australie, le Bangladesh, le Botswana, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la République démocratique du Congo, la France, le Ghana, l'Inde, l'Irlande, le Kenya, le Lesotho, le Maroc, le Mozambique, la Nouvelle-Zélande, le Nigéria, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Rwanda, l'Afrique du Sud, le Swaziland, la Tanzanie, la Tunisie, le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

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Un camion de type KIA transportant de nombreux bidons d’essence, en provenance d’Odienné, a pris feu dimanche à trois kilomètre de Tiémé, causant au moins un mort et de nombreux dégâts matériels.

Selon des témoins interrogés par l’AIP, l’accident est survenu en début de soirée, suite à une crevaison de pneu de l’engin.

Des sapeurs-pompiers civils venus de d’Odienné tentaient encore d’éteindre le feu à 18 h, alors qu’au moins une personne avait perdu la vie et plusieurs autres blessés.

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Une trentaine de leaders communautaires  de cinq villages de la région du Lôh-Djiboua ont vu leurs capacités renforcées  vendredi et samedi en matière de sécurisation foncière rurale notamment pour les femmes et de droits humains.

Initié par l’Ong Club Union Africaine Côte d’Ivoire dans le cadre de son « projet de protection des droits des femmes en milieu rural », l’atelier a permis de passer en revue les dispositions pertinentes de la loi de 1998 sur le domaine foncier rural tout en mettant l’accent sur les dispositions légales consacrant les droits des femmes.

Selon plusieurs participants ce n’est pas tant l’accès des femmes à la terre qui pose problème dans les pratiques traditionnelles dans le Lôh-Djiboua mais bien son accès à la propriété.

Selon la coordonnatrice du projet, Mme Bangoura Oumou, le contraste reste saisissant entre le rôle de tour de contrôle de la famille que joue la femme rurale et la précarité de sa situation lorsque surgit la question de la propriété foncière.

Mme Bangoura a  rappelé que le législateur ivoirien a apporté des solutions à ces pratiques, reste à les diffuser largement au sein des communautés pour les voir appliqués et réduire de ce fait  effectivement les inégalités de genre.

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Le président du conseil régional du Lôh-Djiboua, Rolland Zakpa Komenan, a reçu vendredi la directrice du département francophone de l’institut Israélien, Galilee International management institute, Mme Katja Ginda, dans le cadre de la recherche de partenariats pour l’exécution du programme ‘’renaissance et développement du Lôh-Djiboua’’, rapporte l'AIP.

Au cours des échanges, l’hôte de Zakpa Komenan a été instruite des potentialités économiques, touristiques et agricoles du Lôh-Djiboua pour lesquelles l’institut Israélien peut offrir des formations de courtes durées à l’effet de « booster le potentiel humain et créer des compétences et une expertise locale en vue de tirer profit des richesses naturelles de la région ».

Avant leur tête-à-tête, Mme Katja Ginda s’est rendue dans le village de Dagrom, 5 km de Divo, pour visiter le Dagrom parc, la future zone industrielle que le conseil régional veut réaliser à Divo et qui a déjà vu sortir de terre une usine de décorticage de riz.

Il s’agit d’un espace de plusieurs hectares qui devrait accueillir à l’avenir aussi bien des usines d’exploitation de spéculations locales comme le gingembre, les grains de palme et autres tomates que des centres supérieurs de formation et de recherches en agriculture et en mines, a-t-on appris.

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Le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly estime que la Côte d’Ivoire  doit être d’avantage attractive pour les Investisseurs directs étrangers (IDE), afin d’accroire  les flux d’IDE nets entrants, évalués à seulement 0,77% des flux globaux de capitaux  privés à destination du continent africain, rapporte l'AIP.

M. Coulibaly s’exprimait vendredi, à l’ouverture de  la conférence internationale sur « l’information stratégique et la sécurité économique, facteurs d’attraction des investissements directs étrangers (IDE) »,  organisée  par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI).

Selon lui,  il apparaît opportun d’explorer de voies nouvelles et de nouveaux outils, aux fins d’améliorer l’attractivité de la Côte d’Ivoire  auprès des IDE. Ainsi, l’information économique et financière  devient un outil indispensable pour le CEPICI, qui promeut les investissements.

Expliquant ces concepts, le  commissaire français à l’information stratégique et à la sécurité économique, Jean Baptiste Carpentier a signifié dans une conférence inaugurale, que l’information stratégique dans le cadre de l’intelligence économique revient à mettre à la disposition des investisseurs, des informations adaptées aux contextes sociaux économiques du pays.

Concernant la sécurité économique, il a évoqué le fait que les états doivent garantir entre autres la sécurité physique (la stabilité), un taux de délinquance bas, une bonne qualité des infrastructures, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent.

Pour le directeur général du CEPICI, Essis Esmel Emmanuel, l’investissement privé tenant une place particulière dans la stratégie de développement du pays, la Côte d’Ivoire entend renforcer sa stratégie d’attraction des investissements privés.

Ainsi, ces travaux permettront une identification d’une approche méthodologique en matière d’information stratégique et de la sécurité économique, en vue de la promotion des investissements privée,  nécessaire et indispensable pour l’atteinte de l’émergence. Il s’agit de « trouver des solutions innovatrices,  mais surtout opérationnelles et pratiques pour  la valorisation de la destination Côte d’Ivoire pour les investissements étrangers », a-t-il conclu.

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L’ambassadeur des Pays-Bas en Côte d’Ivoire, Robert Van den Dool, a apporté, jeudi à Abidjan, le soutien de son pays à la candidature de la Côte d’Ivoire pour le siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies en 2018, indique l'AIP.

« En ce qui touche les relations et notre rôle de promouvoir un monde plus sécurisé et plus juste, nos deux pays partagent les valeurs de base de droits de l’homme et de la coopération pacifique », a-t-il indiqué à l’occasion de la fête nationale des Pays-Bas en présence du ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly.

Il a rappelé avoir signifié au président de la République, Alassane Ouattara, lors de la présentation de sa lettre de créances le soutien de son pays à cette candidature de la Côte d’Ivoire.

« En tant que membre non permanent dudit conseil en 2018, les Pays-Bas ont la pleine volonté de la coopération en poursuivant les mêmes valeurs », a-t-il conclu.

En dehors des relations diplomatiques qui existent depuis le 9 janvier 1961, les deux pays entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération dans les domaines économique et commercial à travers notamment le cacao ivoirien qui transite par le port d’Amsterdam vers l’extérieur. Plusieurs entreprises néerlandaises dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et du transport maritime sont en revanche installées en Côte d’Ivoire, signale-t-on.

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La problématique du chômage et du sous-emploi des jeunes ouest-africains en général et du Bénin en particulier, était au centre des échanges que le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Marcel de Souza, a eus  vendredi à Abuja, avec le directeur général du Fonds national de Promotion de l’entreprise et de l’Emploi des jeunes du Bénin (FNPEEJ), Modeste Tihounté Kérékou.

M.Kérékou est venu exposer à son hôte les difficultés que rencontre actuellement le FNPEEJ, et solliciter son appui, ses orientations et ses conseils pour recadrer, soutenir et mettre sur le droit chemin cette structure.

Au nombre de ces difficultés, il a cité le faible taux de remboursement des crédits octroyés aux jeunes, la réticence des systèmes financiers décentralisés à financer des jeunes primo-créateurs d’entreprises sans garanties réelles, la faible culture entrepreneuriale des jeunes ainsi que les taux d’intérêts élevés des prêts accordés aux jeunes par les banques.

Le Fonds national de Promotion de l’entreprise et de l’Emploi des jeunes du Bénin, a laissé entendre Modeste Tihounté Kérékou, a également des besoins en matière de renforcement des capacités et de ressources financières.

Marcel de Souza s’est engagé à aider le FNPEEJ dans le domaine du renforcement des capacités et en matière de recherche de financement à travers des institutions telles que la Banque islamique de développement (BID), l’Union européenne et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA).

Il a également évoqué d’autres pistes de recherche de financement et de soutien au FNPEEJ par le truchement du Programme de lutte contre l’immigration, le Projet de 50 millions de chefs d’entreprises, de même que le Programme israélien de bourses pour l’agriculture et la recherche agronomique.

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Vingt deux moniteurs et leaders locaux issus des régions du Gôh, du Lôh-Djiboua et du Haut-Sassandra ont bénéficié de renforcement de capacités dans le système de prévention et de gestion des conflits, lors d’un atelier à Gagnoa, initié par l’Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale (OSCS).

Il s’est agi de mettre en place un mécanisme « d’alerte précoce », dans la vision de renforcer la solidarité et la cohésion sociale dans les régions précitées, en y impliquant véritablement les moniteurs et leaders locaux, avec pour ambition de réduire les conflits et les violences au sein des communautés, a expliqué vendredi, à l’ouverture de l’atelier, le directeur général d’OSCS, Coulibaly Tiohozon Ibrahima.

Ce mécanisme reposera à terme sur des relais de collecte d’informations que sont les points focaux issus des ministères techniques, les commissions régionales et surtout les acteurs communautaires, moniteurs d’alerte précoce dans les différentes communautés, qui assurent pour l’heure, la collecte et la remontée quotidienne des informations, a-t-il dit.

« Cela passe nécessairement par une bonne maitrise de ce système par ces acteurs », a rappelé le directeur général de l’OSCS, cité par l'AIP.

L’OSCS  a été créé le 28 février 2008, dans la continuité des accords politiques de Ouagadougou, du 04 mars 2007, pour garantir la consolidation de la paix et dans l’optique de prévenir et anticiper sur les menaces à la paix et la cohésion sociale, mises en mal, depuis les crises politico-militaires successives qu’ont connu la Côte d’Ivoire, rappelle-on.

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