Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) apporte un appui financier de 300 millions FCFA (600 000 USD) pour aider la Côte d’Ivoire à lutter contre la grippe aviaire qui sévit dans le pays.

Les actes du don ont été paraphés mardi à Abidjan par le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani et le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Germain Dasylva.
L’aide de la FAO qui s’inscrit dans le projet "Assistance d’urgence pour le contrôle des foyers d’Influenza aviaire hautement pathogène" permettra de soutenir la filière avicole en maintenant une surveillance active, a indiqué Germain Dasylva.

"Une prévention soutenue et une lutte systématique contre la circulation du virus de la grippe H5N1 favorisera la sauvegarde de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population", a-t-il estimé.

Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a, pour sa part, rappelé les dispositifs de prévention mis en place pour arrêter la propagation des cas de grippe aviaire enregistrés dans des fermes à Bouaké (centre), Grand-Bassam (sud-est) et Abidjan.

Le gouvernement a mis en place un plan d’action en urgence, à hauteur de 245 millions FCFA (490 000 USD), pour circonscrire la maladie et lutter efficacement contre sa propagation sur le territoire national.

En outre, une vaste opération de nettoyage et de désinfection des marchés à volaille a été officiellement lancée le 20 juillet à Abidjan sur 57 sites pour un coût global de 195 millions FCFA (390 000 USD).

Dès l’apparition de la maladie au Burkina Faso voisin début avril, le gouvernement a interdit "jusqu’à nouvel ordre" l’importation, la commercialisation et la distribution d’oiseaux vivants, de viandes de volaille, de poussins d’un jour, d’œufs à couver, d’ovo-produits et de plumes originaires des pays infectés (Burkina Faso et Niger).

AIP

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(Rédiffusion)


La ville d’Abidjan a inauguré, le 16 décembre 2014, son troisième pont traversant la lagune Ebrié, baptisé Pont Henri Konan Bédié, une infrastructure qui représente le nouveau visage d’une Côte d’Ivoire qui se (re)construit, depuis l’accession au pouvoir du président Alassane Ouattara en avril 2011. La construction et/ou le renforcement d’infrastructures socio-économiques telles que des ponts et des voies routières donnent au pays un nouveau visage et lui ouvrent le chemin de l’émergence d’ici à l’horizon 2020 qu’ambitionne le chef de l’Etat. Focus.

"La route précède le développement". Célèbre dicton que ne cessait de répéter le père de la nation ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire (1960-1993). Une vingtaine d’années après sa disparition, son unique Premier ministre, Dr Alassane Ouattara, devenu chef de l’Etat, embouche la même trompette.

Premier pas vers une vision

Si Houphouët-Boigny a doté la Côte d’Ivoire d’un réseau routier des plus denses en Afrique subsaharienne, Alassane Ouattara qui a hérité d’un pays durement fragilisé par une décennie de crise militaro-politique, ayant conduit à la dégradation ou à la destruction des principales infrastructures socio-économiques, a défini, dès le début de son mandat, ses priorités, à savoir réhabiliter l’existant et l’enrichir de nouveaux ouvrages.

Premier pas dans ce nouvel élan, le pont Henri Konan Bédié, dont les travaux, lancés le 7 septembre 2011, viennent de prendre fin. D’un coût total de 152 milliards de FCFA, ce pont, long de 1,5 kilomètre, relie la commune de Cocody (Abidjan-Est), à partir du carrefour Thérèse Houphouët-Boigny (Riviera Golf), à celle de Marcory (Abidjan-sud).

Il est assorti de deux échangeurs, l’un de forme circulaire, au carrefour de la Riviera II, et l’autre, de type ultramoderne à trois niveaux, sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, à Marcory.

La construction du pont HKB constitue de "bons signaux qui montrent que la Côte d’Ivoire est désormais relancée et qu’elle a retrouvé une activité pleine et entière", commentait Martin Bouygues, PDG du groupe français Bouygues, qui a financé la construction de cette infrastructure à péage et qui en assurera l’exploitation durant 30 ans avant qu’elle ne soit reversée dans le patrimoine public de l’Etat.

Au-delà de son rôle de résorber les embouteillages et autres bouchons constatés depuis quelques moments au niveau de ses aînés, les ponts Félix Houphouët-Boigny et Charles De Gaulle, en facilitant et raccourcissant le trajet entre le sud et le nord d’Abidjan, le troisième pont d’Abidjan constitue la face visible d’un ensemble d’ouvrages similaires qui se succèdent les uns après les autres à travers le pays.

Les ponts, au-delà d’Abidjan

Lorsque Alassane Ouattara lançait les travaux de construction d’un nouveau pont à deux voies à Bouaflé sur le fleuve Bandama, en remplacement du vieux, à une seule voie, construit depuis 1957, plusieurs habitants de cette ville du Centre-ouest de la Côte d’Ivoire étaient encore dubitatifs. Tant ils avaient attendu en vain cet ouvrage depuis des décennies. Mais depuis octobre 2014, ce pont, long de 123 mètres, qui a coûté six milliards de FCFA, est sorti de terre, et a été inauguré en janvier 2015.

"Je ne sais pas ce que je vais dire. Je vois bien le nouveau pont, mais je ne crois pas que c’est vrai", exulte Doumbia Mory, chauffeur de car sur la ligne Daloa Abidjan, pour qui le passage sur l’ancien pont de Bouaflé relevait d’un véritable calvaire.

En effet, l’ancien pont ne permet pas le passage de deux engins en même temps. Trait d’union facilitant les transactions entre le Centre et l’Ouest, le nouveau pont, devenu depuis quelques mois la grande attraction des curiosités dans la capitale régionale de la Marahoué, constitue ainsi un levier essentiel pour l’essor économique de ces régions.

Au Sud du pays, le pont de Jacqueville a été inauguré en mars 2015. Bâti sur la lagune Ebrié, ce pont 608 mètres, d’un coût de 18 milliards de FCFA, va désenclaver ce département longtemps resté isolé de la partie continentale du pays. La traversée de la lagune par les bacs pour atteindre cette zone, sera bientôt un souvenir pour ses populations.

Pour le maire cette cité balnéaire, Joachim Beugré, le pont vient réparer une "grosse injustice" qu'est l’enclavement de sa commune. Désormais, "on pourra aller et venir à Jacqueville sans crainte de retard ou de panne du bac", affirme M. Beugré qui se dit convaincu que cette infrastructure va "favoriser la relance économique de la région en facilitant la tâche aux opérateurs économiques".

A l’Est, le pont de Bassawa sur le fleuve Comoé, dont les travaux ont été lancés en septembre 2013, se sont achevé depuis mars 2015. Long de 123 mètres, pour un coût de six milliards de FCFA, ce pont qui va relier les départements de Bondoukou (Nord-est, Région du Gontougo) et Prikro (Centre-est, région de l’Iffou), sera la boucle de la future "ceinture du centre", une voie internationale en projet qui traversera la Côte d’Ivoire de l’Est à l’Ouest, en passant par le Centre, où un autre pont de 304 mètres de long et 10 mètres de large, est à cet effet en construction à Béoumi.

"Le pont de Béoumi sonne la renaissance de notre cité, après toutes ces années d’enclavement. Le désenclavement du département a sonné et rien au monde ne peut empêcher cela", affirme le chef du canton de Béoumi, Ago Koffi Barthélémy, qui voit en ce pont dont les travaux avancent très bien, un facteur qui va "freiner l’exode" des jeunes de la région vers d’autres contrées. A cela, il faut ajouter la réfection du pont de Noé, à l’extrême Sud-est, à la frontière avec le Ghana.

Mais à côté de ces grands ouvrages, plusieurs petits ponts sortent de terre, en zones rurales, pour faciliter l’écoulement des produits agricoles et les déplacements des populations entre les localités. Dernier en date, un pont reliant les villages de Kombolokoura et de Litiengolo, dans la sous-préfecture de Kombolokoura (département de Korhogo), d’un coût de 48,44 millions de FCFA, a été inauguré, le 10 décembre 2014, par le président du Conseil régional du Poro, Coulibaly Tiémoko Yadé. A l’instar du gouvernement, ces collectivités décentralisées font également de la réhabilitation des routes et des pistes, une priorité.

Un boom de chantiers routiers

Depuis ces quatre dernières années, l’on assiste à une succession d’ouvertures de chantiers de construction de routes à travers le pays. Pour la seule année 2012, quelque 52 milliards de FCFA ont été investis pour l’entretien et la réhabilitation de 20.000 kilomètres de route, représentant environ le tiers du réseau routier ivoirien.

Parallèlement au prolongement de l’autoroute du Nord jusqu’à Yamoussoukro, longue désormais de 230 kilomètres et inaugurée le 11 décembre 2013, et la route 2x2 voies de 4,5 kilomètres entre Abobo et Anyama (8,1 milliards), plusieurs ouvrages d’envergure comme l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, deux fois trois voies, d’un coût de 71 milliards de FCFA, sont bien avancés.

D’autres projets de réhabilitation ou de construction de voies sont également en cours : bitumage des routes Bouna-Doropo (91 km, 33,5 milliards), Boundiali-Tengrela-Frontière du Mali (124 km, 34,8 milliards), réhabilitation des axes Vavoua –Séguéla (189 km, 8 milliards), Aboisso-Noé (60,9 km, 22 milliards), Odienné-Boundiali (117 Km, 18 milliards), Agnibilékro-Abengourou-fleuve Comoé (130 km, 33,3 milliards), Abengourou-Adzopé (80 km, 22,6 milliards), Ferkessédougou-Ouangolodougou (46 km, 19,942 milliards).

Il faut aussi tenir compte des travaux de renforcement et d’élargissement du boulevard lagunaire, à Abidjan (12,865 km, 8,4 milliards), lancés le 27 septembre 2014, pour un délai d’exécution de 10 mois, ainsi que le redressement du boulevard de France à Cocody (4,6 km, 7,4 milliards) en cours depuis le 27 septembre 2014 et devra être livré également dans 10 mois. Autant que travaux qui mettent toute la Côte d’Ivoire en chantier. Toutefois, quelques notes d’insatisfaction dues à la qualité reprochable de certains ouvrages déjà livrés sont çà et là relevées par des usagers.

Des imperfections, mais surtout beaucoup d’attentes

C’est le cas de la côtière dont la réfection des points critiques qui a pris fin en mars 2014, en attendant sa réhabilitation complète par la pose d’une nouvelle couche de bitume, avait donné beaucoup d’espoir aux usagers. Mais, dès les premières pluies, en juin, cet axe stratégique, reliant les deux villes portuaires de Côte d’Ivoire, a été fortement endommagé.

Le bitume s’étant détaché du sol par endroits sous l’effet des eaux de ruissellement, l’on assiste à la création d’énormes bourbiers entre Fresco et Sassandra, barrant le passage aux véhicules.

"Il faut refaire la côtière avant la prochaine saison des pluies, sinon ce sera catastrophique", implore Beugré M., un habitant de Fresco.

Du côté de l’autoroute du nord, des usagers qui ne cachent pourtant pas leur soulagement avec l’avènement de cet ouvrage, se plaignent régulièrement du nivellement de la chaussée. Selon eux, cette route contient plusieurs rebonds qui déstabilisent souvent des engins légers. Des imperfections qu’il faut corriger !

En dépit de ces efforts colossaux, les attentes restent encore grandes pour les populations qui en demandent encore plus. A Téhini, dans le Bounkani, on rêve de se voir connecter directement à Bouna, la capitale régionale, par le bitumage de l’axe reliant les deux localités, quand Tiapoum, dans le Sud-est, l’on exprime ses vœux de voir le bitumage des 22 kilomètres reliant cette ville à l'axe Aboisso-Noé. Minignan (Nord-Ouest), ville frontalière avec le Mali et capitale régionale du Folon, et les localités voisines de Samatiguila et Tienko, dans le Kabadougou, souhaitent ne plus être coupées du reste du pays à chaque saison de pluie.

En effet, ces localités espèrent voir construit un nouveau pont sur le marigot situé sur l’axe Minignan-Odienné, un premier pont sur ce cours d’eau ayant cédé, l’an dernier, sous la pression des eaux de pluie. Idem pour les axes Taï-Guiglo et Tiassalé-Divo-Lakota-Gagnoa qui ont besoin d’un "traitement particulier". Autant de préoccupations et attentes qui retiennent d’ailleurs l’attention du gouvernement.

 
Signe de cette observation, la réhabilitation du tronçon Gagnoa-Lakota-Divo qui est pratiquement achevé. Parce qu’aujourd’hui, "tout le monde est conscient que l’infrastructure est un facteur clé qui va désormais favoriser la croissance", dixit le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, véritable maître d’ouvrage de tous ces chantiers réalisés et en cours de réalisation. Mais aussi de ceux en projets, puisque les autorités ivoiriennes voient encore grand et projettent, dans un futur proche, plusieurs autres infrastructures routières, les unes aussi ambitieuses que les autres.

En vue, des projets encore plus ambitieux

A moyen et long termes, le gouvernement prévoit notamment le bitumage des routes Tiébissou-Sakassou, Kani-Boundiali, Boundiali-Odienné, Ferkesédougou-Nassian-Bouna, Bloléquin-Toulépleu, Danané-Frontière Guinée, ainsi que le renforcement du tronçon Agnibilékro-Frontière Ghana. On pense déjà au quatrième pont d’Abidjan qui sera construit entre Yopougon et l’île Bouley, où un projet d’extension du port d’Abidjan est prévu. Le financement de ce pont, 22 milliards de FCFA, a déjà été bouclé entre la Côte d’Ivoire et les partenaires au développement que sont la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Le 5ème pont, devant relier les communes de Yopougon et d’Adjamé, passant par le quartier Boribana, à Attécoubé, est également en projet. Des études d’impact ont été récemment effectuées dans le cadre de ce projet qui vise à désengorger l’autoroute du nord, entre les communes de Yopougon et d’Adjamé. Pour trouver une réponse à l’épineuse question de l’inondation en saison pluvieuse au carrefour de l’Indénié, deux ponts sont prévus entre Cocody et ses communes voisines du Plateau et d’Adjamé. A ces futurs chantiers, il faut ajouter un autre échangeur sur le boulevard Giscard D’Estaing au niveau du carrefour Solibra.

A l’intérieur du pays, l’on prévoit, entre autres, les ponts de Bettié, de Kouibly et de Kani. Le 1er mars 2014, un mémorandum d’intention a été conclu à Abidjan entre l’Etat de Côte d’Ivoire, le Groupe Attijariwafabank et la Société nationale des autoroutes du Maroc, relatif au programme de construction de plus de 1.500 kilomètres de route qui comprend le prolongement de l'autoroute du Nord et la construction des autoroutes du Sud, de l’Est et celle de l’Ouest.

"Vous êtes dans une trajectoire très significative ; il y a une volonté très forte pour développer les programmes et projets", a déclaré à cette occasion le ministre marocain de l’Equipement et du Transport, Aziz Rabbah.

Des propos qui ne font que conforter l’opposant Gbaï Tagro, lorsque ce dernier affirme : "le Président Alassane (Ouattara) a goudronné toutes les rues et ruelles de Cocody. Moi, en tant qu’opposant, je me dois de reconnaître qu’il a fait du bon travail et le féliciter pour cela". Des voies qui pour la plupart convergent vers le pont Henri Konan Bédié, symbole matériel d’un chant qui précède l’émergence économique.

Texte initial de l’AIP revisité

Titre LDA

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Bonne nouvelle : première sélection pour Thomas Touré dans l’équipe nationale de football de Côte d’Ivoire. Après moult hésitation et réflexion, l’attaquant vedette des Girondins de Bordeaux d’opérer l’un des plus importants choix sa carrière, et même de sa vie. Son avenir en tant qu’international va désormais se conjuguer en tunique orange.

L’attaquant à la technique remarquable a décidé lui-même de faire l’annonce de son choix de porter le maillot des Eléphants de Côte d’Ivoire, le mardi 1er septembre 2015 sur sa page facebook. " L’orange me va plutôt bien, vous (ne) trouvez pas ?

Cet après-midi, premier entraînement sous les couleurs des Eléphants", a-t-il écrit sur ce réseau social, postant en même temps une photo de lui vêtu d’un polo de couleur orange de la sélection ivoirienne.

Une nouvelle qui va beaucoup plaire au sélectionneur de l’équipe nationale Michel Dussuyer. Malgré la sélection par ce dernier du jeune prodige de 22 ans pour la préparation du match contre la Sierra Léone, comptant pour la 2è journée des éliminatoires de la CAN 2017 (Groupe I), le doute continuait de planer. Car Thomas Touré qui a plusieurs fois été convoqué par la sélection ivoirienne, auparavant, ne s’était pas encore décidé à rejoindre le capitaine Yaya Touré et ses coéquipiers. En attendant de le voir l’œuvre, les supporters ivoiriens peuvent déjà se réjouir.

Armand Tanoh

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Le nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD), Dr Akinwumi A. Adesina, a pris fonction, mardi, lors d'une cérémonie d'investiture organisée à Abidjan, siège statutaire de la Banque.

"Je reçois cette charge avec le plus grand sens de responsabilité, avec enthousiasme et dévouement total", a déclaré M. Adesina, lors de cette cérémonie qu s'est tenue au Sofitel Hôtel Ivoire.

" Je promets de me vouer en tant que président de la Banque africaine de développement : élargir les possibilités et libérer les potentiels - pour les pays, pour les femmes, pour les jeunes, pour le secteur privé, pour le continent. C’est ainsi que nous lancerons une nouvelle vague de croissance et de développement qui profitera à tous", s'est-il engagé, en présence du Président ivoirien Alassane Ouattara, et de plusieurs hautes autorités de pays africains.

Dr Adeline a prêté serment en tant que huitième président de l'institution africaine, en remplacement de Donald Kaberuka qui achève deux mandats.

Jusqu'à son élection, le 28 mai 2015, il était ministre de l'Agriculture de la République fédérale du Nigéria, poste qu'il a occupé de juillet 2011 à mai 2015.

Économiste de développement et expert en développement agricole, Dr Adesina totalise 25 années expérience internationale. Il est titulaire d'un Master et d'un doctorat en agroeconomie. Auteur de plus de 70 publications scientifiques sur les questions de politique, les enjeux du développement agricole et les questions de développement en Afrique.

Dr Adesina a vécu et travaillé dans 15 pays africains, notamment de l'Afrique de l'Ouest et de l'Est, en passant par l'Afrique australe. Il a également été gouverneur pour le Nigéria et membre du conseil au Fonds international de développement agricole (FIDA).

 

Priorité, l'amélioration de qualité de vie des Africains

 

"Nous allons fortement mettre l'accent sur la mesure des résultats de nos opérations de prêt sur la vie des gens", a déclaré Dr Adesina, lors de son investiture mardi à Abidjan. Cinq priorités, selon lui, guideront sa présidence. Il s’agit notamment d'œuvrer à bâtir une Afrique forte et émergente, à nourrir l'Afrique. Il entend également contribuer au renforcement de l'intégration de l'Afrique, son industrialisation et l’amélioration de la qualité de vie de sa population.

 

"Nous n'aurons plus à juger nous-mêmes en nous basant simplement sur la taille de notre portefeuille de prêts, mais sur la force de la croissance et le développement de l'Afrique, et la qualité des améliorations dans les conditions de vie du peuple africain", a-t-il soutenu.

 

Pour Dr Adesina, la BAD deviendra une véritable institution de développement avec les répercussions mesurables sur la vie des Africains.

 

"Nous allons construire un environnement hautement compétitif et de classe mondiale, axée sur les connaissances Bank, à fournir les meilleurs avis et des services consultatifs aux pays et le secteur privé", a-t-il affirmé, tout en assurant qu’un partenariat "plus solide" sera établi pour un meilleur essor du secteur privé, de la société civile et les établissements universitaires, des organismes multilatéraux et bilatéraux de développement.

 

Elu le 28 mai 2015, le nouveau président de la BAD a prêté serment marquant sa prise officielle de fonction.

 

AIP

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A moins de deux mois de la présidentielle, la Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire et Chef de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Mme Aïchatou Mindaoudou, appelle les acteurs politiques, de toutes tendances, à faire preuve de retenue dans leurs propos.

 

Elle les encourage à tout mettre en œuvre pour contribuer au maintien d’un environnement électoral apaisé, au renforcement de la cohésion sociale et à la consolidation de la réconciliation nationale, rapporte un communiqué des Nations Unies publié lundi.

 

« Elle les exhorte, en outre, à inscrire leurs militants dans cette dynamique de paix irréversible pour assurer un processus électoral réussi, à la mesure des attentes du peuple ivoirien », poursuit le communiqué.

 

D’après le texte, l’élection présidentielle du 25 octobre 2015 sera l’occasion pour le peuple ivoirien de tourner définitivement la page des temps de crise et de renouer avec les principes démocratiques.

 

« L’ONUCI et la Communauté internationale restent convaincus de la lucidité et du sens de la responsabilité du peuple ivoirien. Nul doute qu’il saura faire prévaloir l’intérêt général, la démocratie et la paix avant, pendant et après le scrutin d’octobre 2015 », conclut le communiqué de presse.

 

Source : AIP

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Le Conseil constitutionnel ne parvient pas à joindre certains des candidats à l’élection présidentielle du 25 octobre, a noté lundi son président Mamadou Koné, révélant que ceux-ci soit ont omis d’indiquer un contact téléphonique dans leur dossier ou  soit ont laissé un contact inopérant.

 

Mamadou Koné a donné l’information au cours de la cérémonie de prestation de serment du collège de médecins mis en place par l’institution pour, conformément au processus électorale,  attester de la bonne santé physique et mentale des candidats dont les dossiers lui ont été transmis mercredi par la Commission électorales indépendante.

 

"Je profite de l’occasion pour lancer un appel à tous les candidats pour leur demander de bien vouloir communiquer au secrétariat général du Conseil constitutionnel, à leur convenance, leurs contacts téléphoniques afin de permettre au collège des médecins de les joindre", a lancé le président de l’institution en charge de statuer sur l’éligibilité des prétendants à la candidature.

 

"En effet, cet élément fait défaut dans certains dossiers, tandis que dans d’autres, les contacts téléphoniques s’avèrent inopérants", a-t-il expliqué.

 

Les ivoiriens sont officiellement appelés aux urnes le 25 octobre pour le  premier tour de l’élection présidentielle. La Commission électorales indépendante (CEI) a bouclé mardi l’étape de réception des dossiers de candidature qu’elle a transmise au conseil constitutionnel suivant les dispositions de la loi électorale.

 

Le Conseil constitutionnel a publié ce lundi une liste provisoire de 33 candidats qui doivent obligatoirement passer par l’étape de la visite médicale, une des conditions de l’éligibilité à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

 

AIP

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Le groupe indien Shilloh minerals compte investir dans l’exploitation minière à Korhogo, la production de produits pharmaceutiques et la transformation des noix de cajou en alcool.

L’ambassadeur de l’Inde en Côte d’Ivoire, Dinesh Bathia, Cette information a livré cette information, lundi, au terme d’une audience que lui a accordée le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan.

"La phase de l’exploration étant terminée au niveau du groupe Shilloh Minerals à Korhogo, bientôt on entame la phase de l’exploitation (…)", a déclaré le diplomate indien.

"Nous avons fait part de la production  de produits pharmaceutiques en Côte d’Ivoire, un projet qui va permettre de réduire le coût des médicaments. (…). Nous avons aussi l’intention d’installer une usine de transformation de noix de cajou en alcool. C’est un projet de distillerie", selon le diplomate, porte parole de ce groupe d’hommes d’affaires.

Source : AIP

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Souaré Koné Karidiata a été élue samedi, présidente de la Croix Rouge Côte d’Ivoire (CRCI) pour un mandat de quatre ans, à l’amphithéâtre de l’Institut nationale de l’hygiène publique (INHP) de Treichville (Abidjan).

Mme Souaré a battu le président de la Croix rouge de Toumodi, Ndri N’guessan, également candidat. Elle a obtenu  25 voix contre 22 sur 47 votants, soit 53,50%.

L’élection de Souaré Koné Karidiata  marque l’épilogue d’une crise qui secoue la CRCI depuis 2013, signale-t-on.

Celle-ci a ainsi marqué sa "joie" pour le choix porté sur sa personne disant mesurer tout le challenge qui l’attend pour les quatre années à venir car "ces 4 tours signifient que les comités aspirent à un changement", a- t-elle exprimé.

AIP

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On l’appelle aussi 4ème pont d’Abidjan. Il devra servir de trait d’union entre la partie continentale de la commune de Yopougon dans l’ouest d’Abidjan et l’Ile Bouley, située sur la lagune Ebrié. Le pont d’Azito, de source proche du dossier, connaitra bientôt les débuts de ses travaux de construction. Ce, après plusieurs reports. En tout cas, au plus tard au troisième trimestre 2015, les premiers coups de pioches de ce chantier vont se faire entendre, précise cette source.

Enjeux stratégiques

L'enjeu principal de la construction de pont est de désenclaver l’Ile Bouley, afin de permettre une extension majeure du port autonome d'Abidjan, dont les travaux qui vont coûter 400 milliards FCFA, vont démarrer en octobre 2015.
Il s’agit aussi de contribuer à la valorisation des atouts touristique et de loisir de ce lopin de terre qui attire chaque week-end des centaines de personnes.

Fiche technique

Le pont d'Azito sera un pont à péage de près de 1000 mètres de long avec une chaussée de 2 x 3,7 m sur la lagune Ebrié, accessible à partir de voies d’accès bitumées de part et d’autre. Du côté de Yopougon, une nouvelle route sera construite à partir du carrefour du palais de justice, prolongeant le boulevard principal jusqu’à Azito en passant par le quartier Béago.

D’un coût global de 22 milliards de FCFA, les travaux de pont sont conjointement financés par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) à hauteur de 14 milliards, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) à hauteur de 4 milliards, l’Etat de Côte d’Ivoire à hauteur de 4 milliards.

Armand Tanoh

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Deux journalistes français, Éric Laurent et Catherine Graciet, ont été interpellés jeudi à Paris. Ils sont soupçonnés d'avoir tenté d'extorquer 3 millions d'euros contre la non-publication d'un livre à charge sur le roi du Maroc.

Ils sont soupçonnés d'avoir fait chanter le royaume du Maroc en demandant 3 millions d'euros pour ne pas publier un livre contenant des informations compromettantes. Les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet ont été arrêtés jeudi à Paris, a-t-on appris de source judiciaire.

Les journalistes ont été interpellés après un rendez-vous avec un représentant du Maroc où ils ont reçu de l'argent, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP, confirmant des propos de l'un des avocats de Rabat, Me Eric Dupond-Moretti, sur RTL.

"Il y a eu remise et acceptation d'une somme d'argent", a rapporté cette source.

Les deux journalistes, qui ont déjà écrit sur le Maroc, sont en garde à vue à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte mercredi pour tentative d'extorsion de fonds et tentative de chantage, a précisé la source judiciaire.

Une plainte déposée la semaine dernière

Le Maroc avait déposé plainte à Paris la semaine dernière. Selon le récit de l'avocat du Maroc sur RTL, Eric Laurent avait contacté une première fois le cabinet royal le 23 juillet, en indiquant qu'il préparait un livre.

Un premier rendez-vous aurait eu lieu le 11 août, au cours duquel le journaliste aurait proposé de ne pas diffuser le livre contre trois millions d'euros. Après la plainte, deux autres rendez-vous ont été organisés, dont celui de jeudi, mais sous la surveillance cette fois des enquêteurs.

Contactées par l'AFP, les Editions du Seuil ont confirmé que les deux auteurs préparaient un livre sur le roi du Maroc Mohammed VI, "pour une sortie en janvier-février".

En 2012, ils avaient déjà sorti, toujours au Seuil, "Le roi prédateur, main basse sur le Maroc".

Eric Laurent a publié de nombreux livres d'enquête: "Aux banques les milliards, à nous la crise", qui doit sortir le 9 septembre, "La face cachée du pétrole" (Plon, 2006), "La face cachée des banques" (Plon), "Bush l'Iran et la bombe" (Plon).

Catherine Graciet a publié en 2013 "Sarkozy-Kadhafi, histoire secrète d'une trahison".

AFP

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