Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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«Allez dire à Bacongo d’arrêter ce petit jeu tout de suite. La limitation du mandat présidentiel (sic) en Côte d’Ivoire est un acquis démocratique qu’il ne faut absolument pas remettre en cause, pour des intérêts personnels (personne n’est dupe) ; contrairement aux autres dispositions conflictuelles (sic) qui doivent nécessairement être reformées au cours du référendum prochain que je soutiens (…). Je répète : allez dire à Cissé Bacongo d’arrêter ça (…). Il y a des choses avec lesquelles on ne doit pas jouer et chercher à remettre en cause la clause de limitation du mandat présidentiel est un vilain, très vilain jeu (…)». Telle est la réaction, en forme d’arguments, s’il en est, d’un certain André Silver Konan, publiée sur les réseaux sociaux, complétée par des jappements féroces de chacals, tels : «ce sont des sorciers comme ça qui …», avant d’être reprise dans les colonnes du quotidien «L’Intelligent d’Abidjan» du 7 janvier courant. Que dire de la propagande navrante, sans inspiration, publiée sous le titre peu convenu barrant la UNE de leur «VOIE» du même jour, qui reste fidèle à sa réputation de quotidien de secte : «Bacongo cherche palabres» ! Comme quoi, le criminel revient toujours sur les lieux du crime. Mais, comment ne pas se réjouir du début de repenti de ceux qui ont précipité le pays dans le deuil et l’horreur avec la Constitution du 1er août 2000, puisqu’ils admettent, même si ce n’est que du bout des lèvres, que «les autres dispositions conflictuelles (sic) doivent nécessairement être reformées au cours du référendum prochain». N’est-ce pas là un aveu inconscient que la limitation de la durée du mandat présidentiel est aussi une disposition «(…) conflictuelle» ?!  Alors, disons : encore, un peu de courage et d’effort, au moins pour mener le débat, hors de toute crise d’hystérie et de vaines démonstrations de biceps, dans le calme et la sérénité, avec des arguments, rien que des arguments.

Est-il besoin de rappeler, sans insister davantage, que le Président de la République, Alassane Ouattara, n’est pas concerné, ni visé, à un double titre, par la proposition d’abrogation de la limitation de la durée du mandat présidentiel. Premièrement, il a dit et redit qu’il ne sera pas candidat en 2020. Deuxièmement, même s’il le voulait, pour un troisième mandat, il ne pourrait pas être candidat, puisqu’en 2020, il aura 78 ans. Or, l’alinéa 2 de l’article 35 de la Constitution dispose que «le candidat à l’élection présidentielle doit être âgé (…) de soixante quinze ans au plus». Donc, que ceux qui veulent entendre, entendent !  

Et puis, pourquoi selon tous ces censeurs pro domo et directeurs de conscience sans la moindre conscience historique, si remontés et intransigeants sur leurs certitudes, la révision de la Constitution devrait-elle s’accommoder de l’existence de «zones rouges» ou de sujets tabou ? Sans doute, on conviendra avec eux que les «(…) dispositions conflictuelles (sic) qui doivent nécessairement être reformées au cours du référendum prochain (…)» ne sont pas des acquis démocratiques, pour avoir été imposées au Peuple. Mais, a-t-on expliqué à celui-ci le sens et la portée de «la limitation de la durée du mandat présidentiel (…)» considérée, de façon péremptoire suivant une appréciation suspecte, comme «(…) un acquis démocratique (…)», avant de lui extorquer son consentement, à l’issue du guet-apens qu’a été le référendum ? Bien sûr que non. C’est pourquoi, elle doit être passée au crible de la critique, nonobstant les chants de hiboux.

Ceux qui crient leur indignation sélective et au scandale, sous le prétexte dérisoire de redouter une manœuvre visant, de la part du Président de la République, à se maintenir au pouvoir, à travers la présente prise de position assumée par son auteur, tentent, honteusement, de fuir un débat qui est manifestement au-dessus de leur force. Or, l’alinéa 1er de l’article 35 est matière à débat, parce qu’il porte atteinte à la liberté de choix du Peuple, au-delà du fait qu’il peut être contre-productif pour la promotion de la démocratie et même s’avérer mortifère, dans son application stricte.

Entendons-nous bien. Les conditions d’éligibilité sont, nécessairement, discriminatoires, puisqu’elles déterminent les citoyens qui peuvent postuler à la magistrature suprême et ceux qui ne le peuvent pas. Mais, l’exclusion des derniers n’est pas le résultat d’une simple fantaisie, ni d’un jeu de hasard. Elle doit reposer sur une justification convaincante. Ainsi, l’exigence d’un âge minimum et d’un âge maximum (40 ans au moins et 75 au plus) se justifie par le fait que l’exercice des fonctions suprêmes de Chef de l’Etat est supposé nécessiter certaines dispositions ou qualités, que les jeunes et les personnes d’un âge avancé sont présumés ne pas ou plus avoir : maturité de l’esprit et lucidité dans les prises de décisions qu’implique la gestion du pays. De même, l’exigence d’une moralité irréprochable se justifie par le fait que les personnes d’une moralité douteuse ou ayant été condamnées à des peines pécuniaires ou privatives de liberté constituent un danger pour la Société. En revanche, quelle autre justification peut-il fonder la disqualification d’un candidat, qui a dirigé le pays pendant 10 ans, en dehors de la nécessité de garantir la souveraineté du Peuple en préservant sa liberté de choix ?  C’est justement au regard de cette justification que la limitation de la durée du mandat présidentiel est une entorse à la souveraineté du Peuple, à sa liberté de choix et, en définitive, à la démocratie.

Il est vrai, comme on l’a déjà fait observer, dans un contexte de démocratie factice, comme dans de nombreux pays, particulièrement d’Afrique, où les Chefs d’Etat sont enclins à se maintenir au pouvoir, ad vitam aeternam, généralement au moyen d’artifices électoraux, la limitation du mandat présidentiel, dans la constitution, peut être considéré comme un compromis salutaire entre le règne de la dictature déguisée et l’alternance au moyen des armes. Il n’empêche qu’elle ne constitue pas une panacée. Et pour cause !

Dans l’écrasante majorité des démocraties stables au monde, la limitation de la durée du mandat présidentiel résulte de la pratique, qui revêt deux modalités :

ü  Soit, le Président sortant décide de ne pas se présenter pour un troisième mandat, par pure élégance politique, pour soutenir un cadre de la même formation politique que lui ;

ü  Soit, la formation politique dont est issu le Président sortant investit, après deux mandats successifs, un nouveau candidat, qui peut être élu.

Une telle pratique est le résultat, notamment, de l’éducation et de la sensibilisation des populations à travers les Associations, les ONG de la Société Civile et les Partis Politiques. Elle doit être consolidée par le renforcement de tout le processus électoral par la crédibilisation des organes et structures de gestion, la transparence dans les procédures, le respect des règles d’égalité et d’équité. Surtout, elle donne la preuve que seul le Peuple est souverain, en même temps qu’elle est conforme au rêve d’un Ivoirien Nouveau, citoyen du Monde, de son Temps, ayant l’esprit critique, libre de toute emprise partisane, religieuse ou tribale et responsable de son Destin. 

En ce sens, comment ne pas relever la leçon donnée par le peuple sénégalais, qui a établi, avec éloquence, la vacuité de la limitation de la durée du mandat présidentiel par la Constitution. Puisque, malgré l’abrogation de cette mesure dans la Constitution sénégalaise, le Président Macky Sall a été élu face au Président sortant, Me Abdoulaye Wade, son mentor, malgré la légitimité historique de celui-ci, son charisme politique et son leadership incontestable.

En sens inverse, le peuple peut se trouver, au cours de son histoire, comme contraint d’élire un Président de la République par défaut, dont la gestion peut le conduire à un désastre, en l’absence de cadres politiques charismatiques, compétents, crédibles et intègres, pouvant assurer la relève. L’exemple topique, en une telle occurrence, dans notre pays, est Laurent Gbagbo, parvenu au pouvoir par une ruse du destin, qui a fait l’unanimité sur son manque total de leadership et de vision et son incompétence affligeante associée à sa gestion burlesque du pouvoir ayant eu pour conséquence 10 ans d’enfer.

Un risque aussi élevé et grave est cristallisé et renforcé par la limitation de la durée du mandat présidentiel par la Constitution. Pour y échapper, en ce qui le concerne, le peuple Rwandais, dont la mémoire du génocide reste encore vive, n’a pas éprouvé le moindre complexe en abrogeant cette disposition de sa Constitution, pour pouvoir maintenir sa confiance au Président Kagamé, encore jeune et dont le monde entier s’accorde à apprécier le bilan à la tête du pays.

Concluons. La volée de bois vert suscitée par la précédente contribution de l’auteur est plutôt un signe d’espoir. Car, au-delà de leur aridité et de la dissonance de leur contenu, les prises de position sur la question de la limitation de la durée du mandat présidentiel attestent du consensus sur la nécessité voire l’urgence d’abroger toutes «(…) les autres dispositions conflictuelles (…)» de la Constitution, celles qui catégorisent les ivoiriens en :

ü  ivoiriens d’origine, nés de père et de mère ivoiriens d’origine ;

ü  ivoiriens ne s’étant jamais prévalus d’une autre nationalité ;

ü  ivoiriens des campements, des villages ou n’étant jamais sortis du pays, etc.

  

Reste à mener le débat pour parvenir, également, à un consensus sur la question de la limitation de la durée du mandat présidentiel. Pour ce faire, il est vrai que la seule volonté ne suffit pas. Il faut du détachement, qu’un minimum de culture confère et quelques moyens intellectuels, dont ne disposent pas, hélas, de nombreux contradicteurs, qui tentent d’argumenter au-dessus de leurs forces. Ce qui est déjà méritoire, de leur part.

Répétons que la révision de la Constitution, au moment où le Président de la République entame son second mandat, après avoir annoncé, à maintes reprises, son départ du pouvoir, au plus tard en 2020, est une interpellation à l’ensemble des ivoiriennes et des ivoiriens, afin que tous se mobilisent pour «(…) relever la dignité (…)» de la mère-patrie. Elle vise à renouer, entre les ivoiriens, le contrat social rompu depuis 1999, à réconcilier la Côte d’Ivoire avec sa devise «Union-Discipline-Travail» et lui permettre de réaliser son rêve d’être «(…) une terre d’espérance (…), un modèle de l’espérance promise à l’humanité (…), la patrie de la vraie fraternité».

 

CISSE Ibrahim Bacongo

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Les études de faisabilité sont en train d’être bouclées. Et la recherche du financement commence bientôt pour ce stratégique et ambitieux projet. 300 milliards à mobiliser. Il s’agit d’un port sec moderne que le gouvernement ivoirien envisage de réaliser à Ferkéssédougou, ville située à 589 km d’Abidjan, dans la région du Tchologo au Nord de la Côte d’Ivoire.

 

Le montage du projet du projet, mené par le Bureau d’Etudes techniques et développement (BNEDT), a subi son dernier toilettage au cours d’un atelier qui s’est tenu du jeudi 7 au vendredi 8 janvier 2016 à Abidjan, avant qu’il ne soit soumis au gouvernement pour adoption.

 

Un point important de la vison de l’émergence

 

Experts, partenaires et acteurs étatiques impliqués ont décrypté et analysé ce dossier sous tous ses aspects et leurs recommandations devront y être ajoutées dans les plus brefs délais.  

Car, a affirmé le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger, Ally Coulibay, dont le département en assure la maitrise d’ouvrage, c’est un des points les plus importants de la vision "Côte d’Ivoire, pays émergeant à l’horizon 2020".

 

Fleuron du septentrion ivoirien

 

Selon le dossier de présentation de ce projet dont La Diplomatique d’Abidjan a pu se procurer une copie, il s’agira, entre autres, à travers ce projet, de développer un véritable pôle économique dans la région nord et lutter contre les disparités régionales, susciter l’implantation d’entreprises liées aux activités portuaires (transit, manutention, banques, commerce etc.) en vue de favoriser la création d’emplois pour lutter efficacement contre la pauvreté, générer des recettes fiscales et douanières pour l’Etat, assurer la sécurité et le contrôle des biens et des personnes.

Il "modifiera de fond en comble le visage de la région septentrionale de notre pays", s’est réjoui Ally Coulibaly.

Cette réalisation vise également à la Côte d’Ivoire de reconquérir les marchés des pays de l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger) dont le Port autonome d’Abidjan a perdu une bonne part durant la décennie de crise militaro-politique ivoirienne (2002-2011), et à repositionner le port d’Abidjan comme premier partenaire commercial de ces pays. 

 

C’est justement pour justement pour cette raison que le choix du gouvernement s’est porté sur le Département de Ferkessédougou, carrefour commercial embranché sur le chemin de fer à une distance proche des pôles économiques de Zégoua du Mali et de Bobo-Dioulasso du Burkina Faso. Une position qui rend la Côte d’Ivoire plus compétitive que ses voisins de la  côte ouest-africaine, d’un point de vue géographique, en dehors de la liaison Niamey – Cotonou. 

 

Du coup, les gros camions et citernes en provenance des pays de l’hinterland n’auront plus à traverser toute la Côte d’Ivoire jusqu’à Abidjan pour pouvoir approvisionner leur pays respectifs. Les marchandises seront acheminées voies ferrée au port sec pour y être stockées, avant d’être transportées vers leurs pays de destinations par les camions. Ce qui constituera un gain de temps et en dépenses pour ces opérateurs. 

 

Fiche technique 

 

Le port sec de Ferké va accueillir des installations pour la manutention de conteneurs, voire de marchandises en vrac, des liaisons avec les infrastructures intermodales, un regroupement géographique de sociétés et d’organismes indépendants exerçant dans la logistique, la gestion et le transport de marchandises, notamment les transitaires, expéditeurs et transporteurs.

 

Il permettra aussi la fourniture de services connexes, dont les inspections douanières, le paiement de taxes, l’entreposage, l’entretien et la réparation, ainsi que les liaisons bancaires au moyen des technologies de l’information et de la communication. 

 

Pour ce faire est y est prévu la construction d’une plate-forme multimodale regroupant les terminaux spécialisés à conteneurs, en vrac solide et liquide, de sacheries et d’un centre de transit réunissant les services publics et  privés (police, Douanes transitaires, centre commercial, etc.) La construction d’un dépôt d’hydrocarbures et d’un Complexe marché à  bétail et abattoir régional y est également prévue. 

 

Enjeux économiques et sociaux 

 

Le port sec de Ferkessédougou devra dans un premier temps retablir et rehausser la barre des échanges commerciaux entre la Côte d’Ivoire et ses voisins du nord, qui connaissent une décroissance constante depuis 2008. En effet, selon la catégorie, les produits ont connu des variations différentes. Les baisses en volume les plus notables se situent au niveau du coton fibre (-32%) suivi des matériaux de construction (-22%) et des hydrocarbures (-16%). 

 

Il va aussi favoriser la sauvegarde du réseau routier ivoirien, fortement entamé depuis plus d’une décennie et particulièrement à partir de la crise de 2002.

 

Au-delà de l’aspect économique, le port sec de Ferké  constituera aussi un véritable outil de coopération et d'intégration sous régionale.

 

Abdoul Razak Dembélé

 

 

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Présent à Cotonou au Benin où il prend part à un sommet de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le chef de l’Etat Ivoirien Alassane Ouattara a été élu par ses pairs, ce vendredi 8 janvier 2016, président en exercice de cette organisation sous-régionale pour un mandat d’un an. Il succède ainsi au Béninois Yayi Boni.

 

L’UEMOA regroupe les pays de l’Afrique de l’Ouest ayant en partage le francs CFA comme devise nationale.

Le grand challenge qui attend M. Ouattara, économiste et ancien gouverneur de la Banque centrale des Etat de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la banque centrale de l’UEMOA, sera certainement la compétitivité du franc FCFA sur le marché international, mais surtout l’intégration économique et financière entre les pays membre de l’Union.

 

L’UEMOA compte huit pays, à savoir la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et la Togo.

Abdoul Razak Dembélé

 

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Le projet de loi de programmation des Forces de sécurité intérieure adopté, mercredi en commission, par l’Assemblée nationale apparaît à bien d’égards comme une bouée de sauvetage qui marque la fin des cauchemars de l’administration policière ivoirienne. Décryptage.

 

Mercredi, à la fin de la séance parlementaire qui a adopté le projet de loi de programmation des Forces de sécurité, Hamed Bakayoko, le Ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de la sécurité (MEMIS) et l'ensemble des grands commandements des Forces de sécurité ne cachaient pas leur joie de voir le texte de 6 articles assorti d'un rapport annexe de 32 pages, rencontrer l'adhésion des députés.

 

Le Ministre d'Etat Hamed Bakayoko peut fièrement annoncer que ‘'les Ivoiriens peuvent dormir tranquilles'', car la Côte d'Ivoire, à travers cette programmation, s'est dotée d'une soupape de sécurité qui met, désormais, le pays, ‘'à l'abri de situations catastrophiques''.

 

De la question du personnel jusqu'au financement de la Police nationale, à la collecte de renseignements en passant par l'épineux problème des logements ainsi qu'à la couverture sociale, le matériel et la formation, la Loi de programmation de Sécurité intérieure, futur socle à venir, précise de façon concrète quelles sont les capacités requises et les moyens qui seront consacrés par la Nation au profit des policiers ivoiriens.

 

Pour le maître d'œuvre, le MEMIS Hamed Bakayoko, il s'agit de restaurer la confiance de la population dans ses forces de sécurité intérieure dont la réputation et l'efficacité ont grandement pâti des années de crise.

 

Le comportement de ces forces selon un code déontologie enseigné dans les écoles de formation, souligne-t-il, devra retrouver l'exemplarité qui fait partie des ‘'valeurs cardinales des gardiens de la loi ou de la sécurité publique''.

 

Evidemment, ces serviteurs de la Nation attendent, légitimement, que l'Etat leur donne tous les moyens, financiers et matériels, pour assurer l'ensemble de leurs différentes missions régaliennes. C'est là, toute l'importance de cette première loi-cadre de programmation de sécurité intérieure pour les cinq années à venir dont le budget est estimé à 390 milliards FCFA.

 

Sur la problématique des logements des policiers, le rapport annexe au projet de loi de programmation de sécurité intérieure relève par exemple que l'incapacité de l'Etat à fournir des logements gratuits

aux personnels de la Police nationale(Art 43 de la loi no 2001-479 du 9 août 2001) a conduit les gouvernements successifs à adopter le bail comme solution palliative.

 

Or, malgré cette option, le problème de logements des policiers n'a pas trouvé de solution. Des arriérés importants pour non-paiement des baux se sont accumulés au fil des années au point où sur 13.330 policiers bénéficiaires du bail, on dénombrait, selon ledit rapport, déjà en 2012, 2027 policiers expulsés de leurs logements.

 

La loi de programmation de sécurité intérieure prévoit la mise en place d'un mécanisme afin d'aboutir à une possibilité d'accession au logement des policiers dans le respect de leurs droits et des intérêts de l'Etat.

 

Ainsi pour résoudre, définitivement, le problème des logements, le rapport préconise ‘'de prévoir une couverture budgétaire suffisante pour payer les baux et considérer le bail comme in élément du salaire,payé en même temps que le salaire, payer une indemnité conséquente de logement aux policiers en maintenant les taux actuels en fonction des grades''.

 

‘'Construire des casernes et des cités policières sur l'ensemble du territoire national pour loger les policiers et mettre en place un programme immobilier pour permettre au policier, à terme, de devenir propriétaire de son logement'', indique, encore le rapport annexe au projet de loi de programmation.

 

Sur la période 2016-2020, la Police nationale, forte de 16.953 éléments, devra atteindre 26.770 agents à l'issue de la Loi de programmation afin de se conformer au ratio d'un policier pour 400

habitants.

 

La Police nationale, force de sécurité à statut civil, placée sous l'autorité du ministre en charge de la sécurité, assure des missions de sécurité intérieure dans sa zone de compétence correspondant aux grandes zones urbaines.

APA

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Pierre-Emerick Aubameyang, buteur gabonais de Dortmund, a été élu jeudi meilleur joueur africain de l'année 2015, détrônant ainsi Yaya Touré, lauréat des quatre précédentes éditions et capitaine de la Côte d'Ivoire championne d'Afrique l'année dernière.

 

Record codétenu avec le Camerounais Samuel Eto'o, Touré en reste donc à quatre titres décernés par le vote des sélectionneurs ou directeurs techniques des fédérations affiliées à la Confédération africaine (CAF).

 

Du côté des entraîneurs, c'est le Français Hervé Renard qui a été élu après son deuxième titre de champion d'Afrique (Zambie 2012 et donc Côte d'Ivoire 2015).

 

Capitaine du Gabon, Aubameyang (26 ans) n'a pas vraiment pu se mettre en valeur en sélection nationale, avec une élimination dès le premier tour de la CAN-2015.

 

Révélé à Saint-Etienne (France) entre 2011 et 2013, il a étincelé avec Dortmund, en inscrivant 16 buts dans le Championnat d'Allemagne la saison dernière et déjà 18 à mi-saison en 2015-2016. En tête du classement des buteurs, il n'est pas loin de gagner son pari avec son entraîneur, Thomas Tuchel, d'atteindre la barre des 20 réalisations en Bundesliga.

 

Toutes compétitions confondues, "Auba", comme on le surnomme en Allemagne, en est même à 27 buts en 27 matches, soit un niveau statistique du niveau des monstres Messi et Cristiano Ronaldo propre à susciter les convoitises des plus grands clubs européens.

 

Lui qui était monté pour la première fois sur le podium de la distinction individuelle africaine en 2014 a ainsi connu un automne 2015 particulièrement faste, au gré d'une régularité de plus en plus aiguë, malgré les blessures récurrentes de Marco Reus, son meilleur pourvoyeur.

 

Ce titre de meilleur joueur de son continent d'origine, "PEA" en avait fait son objectif: "C'est important d'être leader des buteurs, parce que je veux être footballeur africain de l'année", avait-il affirmé début décembre. "Je veux gagner cette élection et, pour y parvenir, je cherche à marquer à chaque match".

 

Yaya Touré (32 ans) aussi a connu une année blanche en club, à Manchester City, mais il a remporté la CAN, la deuxième de l'histoire des Ivoiriens. Il termine à la deuxième place avec 136 points des votants, soit sept de moins que le Gabonais.

 

Le Ghanéen André Ayew, finaliste malheureux de la CAN et qui a évolué à Marseille puis Swansea en 2015, partait de plus loin pour le titre individuel. Il n'a totalisé que 112 points lors du vote.

AFP

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Le nombre d’entreprises créées au guichet du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) a augmenté de 45% en 2015 comparativement à 2014, a annoncé le directeur général Emmanuel Essis Esmel.

Faisant, jeudi, le bilan des activités du CEPICI en 2015, Emmanuel Essis a indiqué que le nombre d’entreprises est passé de 6487, il y a un an, à 9804 entreprises, précisant que celles-ci se répartissent entre les prestations de services (57%), le commerce (28%) et les industries (14%).

Sur les 9804 entreprises créées, 61% représentent des sociétés à responsabilité limitée (SARL) et 35% des industries, a-t-il souligné.

Sur l’année 2015, 670 milliards de FCFA d’investissements ont été enregistrés comprenant 31% d’investissements directs nationaux et 69% d’investissements directs étrangers. « En 2015, les investissements étrangers proviennent majoritairement de l’Afrique en particulier du Burkina Faso et Maroc », a précisé le directeur général.

Les investissements enregistrés sont principalement orientés vers les BTP (26%), l’agro-alimentaire (16%) et les TIC (15%), indique-t-on.

AIP

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Le cimentier marocain CIMAF va étendre ses activités en Côte d’Ivoire à travers la construction d’une unité à San Pedro, seconde ville portuaire, pour un investissement de 35 milliards de francs CFA, à révélé, jeudi, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), Emmanuel Essis Esmel.

 

Cette unité devrait permettre de desservir les pays de la sous-région. La CIMAF dispose d’un centre de broyage d’une capacité de 500,000 tonnes par an, situé dans la zone industrielle de Yopougon (15km du centre ville d’Abidjan).

AIP

 

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Cher lecteurs, nous reprenions hier, mercredi 6 janvier 2016, une information abondamment relayé par les médias burkinabé et internationaux selon laquelle Rosine Sori Coulibaly  aurait été nommée Premier ministre du Burkina Faso par le Président Roch Kaboré.

 

Il se trouve que cette information était erronée, puisqu’au final, c’est un homme, Paul Kaba, 55 ans, qui a été nommé au Premier-ministère au Faso.

 

La Rédaction de la Diplomatique d’Abidjan présente ses sincères excuses à tous ses lecteurs.

 

 

La rédaction.

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C’est parti pour la course à l’émergence!. Et le secteur des transports, hautement stratégique pour toute économie jouera un rôle décisif. Les autorités ivoiriennes le savent prévoient de grands projets pour ce secteurs. En effet, selon le document "Bilan et perspectives" du ministère des Transports, mis à la disposition des médias par cette administration, dont La Diplomatique d'Abidjan a reçu copie, des investissements considérables dans tous les sous-secteurs des transports sont prévus d’ici 2020. L’objectif de ces ouvrages, améliorer la performance actuelle des services offerts aux usagers. Dossier.

Secteur ferroviaire : le grand bond                                                        

Des études et recherches de financement vont contribuer à réaliser de nombreux projets parmi lesquels des projets intégrés à l’exploitation de minerais aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays voisins, tels que le Mali et la Guinée. Il s’agit de poursuite des travaux du Métro d’Abidjan qui reliera Anyama à l’aéroport d’Abidjan pour un coût estimé à 850 milliards de francs CFA, à livrer avant fin 2020.

La poursuite des travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya long de 1210 km pour un coût estimé à 260 milliards de francs CFA est également prévue. Inauguration prévue pour fin 2018.

L’Etat ivoirien prévoit aussi d’élaborer des études pour le financement et la construction d’un chemin de fer reliant la ville portuaire de San Pedro, dans le Sud-ouest du pays et Bamako, la capitale du Mali, pour l’exploitation des minerais de fer des monts Klahoyo et Gao, du nickel à Biankouma, Man, Sipilou, Touba, du manganèse à Odienné, du fer et de la bauxite au Mali.

Entre 2016 et 2020, ce sera en outre l’élaboration des études, le financement et la construction du chemin de fer Ouangolo-Niellé-Sikasso-Bougounilong de 338 km dont 86 km en Côte d’Ivoire pour un coût estimé à 240 milliards de francs CFA, dont 60 milliards de francs CFA à la charge de la Côte d’Ivoire.

Il s’agira aussi dans les cinq années à venir de la construire du chemin de fer Man-Nzérékoré (Guinée Conakry) long de 181 km pour un coût estimé à 127 milliards de francs CFA dont 105 milliards à la charge de la Côte d’Ivoire (151 km), pour l’exploitation en commun des minerais de fer de la Guinée.

Il est également prévu le projet « RAIL CITY » qui vise à revaloriser le patrimoine foncier de la Société ivoirienne de gestion du patrimoine ferroviaire (SIPF) au Plateau, d’un investissement d’environ 300 milliards de F CFA.

En gros, le développement du secteur ferroviaire permettra non seulement de générer les emplois directs et indirects mais aussi de promouvoir l’exploitation des minerais ainsi que l’intégration sous régionale, sans compter sa contribution à faciliter le transport urbain notamment à Abidjan.

Secteur maritime : le développement des ports d’abord

Plusieurs projets aussi ambitieux les uns que les autres devraient permettre d’améliorer les performances des ports ivoiriens et de relever le défi de la compétitivité par rapport aux autres ports de la sous-région.

D’abord, le gouvernement va s’atteler à poursuite les travaux d’élargissement et approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi doublé de la modernisation et l’approfondissement des quais et de la construction du 2èmeterminal à conteneurs au Port d’Abidjan, pour un coût global de plus de 500 milliards FCFA. Livraison prévuepour fin 2020.

Le démarrage, fin juin 2016, de l’exploitation des bateaux-bus de dernière génération sur le plan d’eau lagunaire d’Abidjan est également prévu, ainsi que le remblai et la viabilisation de la baie de Vridi sur 300 ha pour un coût de 200 milliards FCFA et du domaine portuaire de San Pedro (150 ha) pour un coût de 85 milliards F CFA.

Justement au port de San Pedro, il est notamment prévu la construction d’un terminal polyvalent industrielpour un coût global de 20 milliards F CFA, l’extension du terminal à conteneurs pour un coût de 132 milliards F CFA, la construction d’un terminal minéralier intégré, d’installations techniques pétrolières et la réhabilitation des jetées de protection.

Le Port autonome d’Abidjan, dont l’élargissement pour un coût de 400 milliards demarre en 2016, il est prévu la création d’un terminal, d’une unité de traitement des déchets industriels.

Le gouvernement qui ambitionne de promouvoir d’ici 2020 une flotte de navires battant pavillon ivoirien, entend, au plan, doté le pays d’un nouveau code maritime.

En plus du développement des transports lagunaires appelés à générer des emplois et à faciliter le déplacement des populations, à Abidjan, les projets touchant notamment les ports d’Abidjan et de San Pedro, permettront de moderniser les infrastructures portuaires et de recevoir des navires de grandes capacités, surtout en ce qui concerne le Port d’Abidjan. Le repositionnement de ce port en tant que hub de la sous-région sera ainsi aisé.

Secteur aérien : le vrai décollage

Malgré la certification « TSA » de l’aviation civile américaine acquise par la Côte d’Ivoire, de nombreuses actions restent à déployer à travers des projets d’envergure. Ceux-ci consisteront non seulement à renforcer la position de hub de l’aéroport d’Abidjan, mais aussi de favoriser les vols domestiques et ouvrir de nouveaux horizons avec un aéroport moderne à construire à San Pedro.

L’année 2016, en plus du ddémarrage des vols directs vers les USA, sera surtout consacrer au début de la mise en œuvre du projet d’aménagement dénommé « Aérocité » dans la zone aéroportuaire d’Abidjan (3700 ha), pour un montant  global d’investissement estimé à plus de 1000 milliards FCFA à réaliser par le secteur privé.

Cet aéroport sera doté d’un système d’automatisation de la gestion des bagages, doublé des installations de nouveaux équipements de transport et de contrôle des bagages au scanner, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

Aussi, l’on prévoit la construction et l’exploitation en BOT par le secteur privé de l’aéroport international de San-Pedro et de son « Aérocité ». 

Pour une meilleure professionnalisation du secteur aérien, une école privée de formation aux métiers du transport aérien et un centre de maintenance des aéronefs, ainsi qu’un centre de santé aéroportuaire seront construits. 

A cela, il faut ajouter la poursuite du programme de réhabilitation des aérodromes de l’intérieur du pays et la couverture nationale en vols domestiques par Air Côte d’Ivoire qui devra desservir d’autres villes comme Bondoukou et Bouna.

En somme, la réalisation des projets dans le domaine aérien permettra le développement de ce secteur aussi bien au plan national qu’international par l’ouverture sur les vols directs entre Abidjan et les Etats-Unis, au-delà du renforcement de la position de hub recherchée, l’aéroport FHB sera doté de toutes les commodités répondant aux standards internationaux.

Secteur routier: des infrastructures modernes

Après les bases de gestion transparente et performante des opérations liées au transport routier, il restera à poursuivre la réalisation d’infrastructures modernes et à créer les conditions favorables à la création d’emplois, à l’accroissement de la rentabilité de l’activité de transport qui devra désormais effectivement profiter aux transporteurs. La lutte contre la pollution et l’insécurité routière, le renouvellement du parc automobile, etc. font partie de l’ensemble des projets prévus d’ici à 2020.

A cet effet, la construction et exploitation d’une gare de fret à Yopougon sur 105 hectares est prévue.

Projet important pour le transport routier ivoirien, le renouvellement du parc automobile, d’un coût global de 750 milliards de F CFA, pour 50 mille véhicules toutes catégories confondues, devra connaitre  

La Côte d’Ivoire se dotera d’un système intelligent de contrôle du trafic routier urbain et rural et d’un système intelligent de contrôle de vitesse par radar, pour mieux lutter contre la mauvaise conduite et les accidents de la route, mais aussi d’un système intelligent  de gestion du fret.

Les travaux de construction de la gare routière interurbaine et internationale d’Abidjan (Adjamé) vont se poursuivre. Inauguration prévue pour fin 2018. D’autres gares modernes devront être réalisées dans tous les chefs-lieux de district avant fin 2020.

Le ministère des Transports sera doté d’un centre commercial et d’un centre de gestion intégrée qui comprendra le centre de collecte et la réalisation des projets issus de la grande réforme du secteur des transports routiers, dont plusieurs pays s’inspirent déjà.

Les résultats des réformes opérées dans ce secteur ainsi que la mise en œuvre des projets prévus au titre des perspectives devront au secteur des transports routiers en Côte d’Ivoire de devenir une référence régionale et même mondiale.

Car plusieurs pays africains s’inspirent déjà du modèle ivoirien qui a connu un succès remarquable à la Réunion mondiale des acteurs et décideurs du transport routier, au Canada, en mars 2015. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Côte d’Ivoire a été choisie par ces pays, à l’unanimité, pour abriter la prochaine Réunion en avril 2016.

Au total, les différentes réformes qui sont déjà bien engagées devraient permettre de donner un nouveau visage au secteur des transports en général, et particulièrement au transport routier, appelé à tourner le dos au désordre, à la violence et au racket, afin de s’inscrire résolument dans la modernité et la transparence.

Ce consiste en la mise en place de tous les dispositifs et toutes les mesures pouvant contribuer à assurer un service de qualité aux usagers.  

Incontestablement, avec tous ces projets à mettre en œuvre, on peut dire que le secteur des transports prendra une part significative au processus visant à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020.

Armand Tanoh

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Combattre les fistules obstétricales ou "maladie de la honte". Cette pathologie qui se manifeste par la perte involontaire et soudaine d’urine par les femmes. Et qui les humilie et les stigmatise dans la société. La Côte d’Ivoire y est engagée et elle peut compter sur ses partenaires.

 

3 milliards pour la prise en charge

  

 

En effet, l’Agence ivoirienne de presse annonce dans une dépêche que la Korea international cooperation agency (KOICA) et le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont procédé mercredi, au siège de l’agence Coréenne à Abidjan, à la signature d’un second accord de subvention de plus de trois milliards  F CFA, pour la prise en charge des fistules obstétricales en Côte d’Ivoire.

Selon la représentante résidente de l’UNFPA, Konaté Suzanne Maïga, cet appui financier de la Corée vient à point nommé pour soulager les victimes. « Ce financement va être très porteur pour les femmes ivoiriennes parce qu’il y a beaucoup de cas. En trois ans, nous avons pu couvrir 1208 femmes en Côte d’Ivoire dans les différentes régions, précisément dans le Centre, à l’Ouest et au Nord de la Côte d’Ivoire », a indiqué Mme Konaté.

 

"La femme perd sa dignité" 

 

« La femme perd sa dignité parce qu’elle ne peut plus être en public, la perte est involontaire et elle se trouve exclue de la société. Le financement de la Corée va permettre à des milliers de femmes de recouvrir cette dignité, de reprendre la vie sociale. La Corée donne ces moyens et cet appui de manière gratuite », a-t-elle conclu.

Pour le directeur de la KOICA Côte d’Ivoire, Park Wankyu, la réussite de la première phase du projet a été déterminante pour la signature de cet accord. « Sur la base des résultats significatifs de la 1èrephase du projet, la KOICA a décidé de financer à hauteur de plus de six millions de dollar américain, soit plus de trois milliards F CFA, pour la 2èmephase du projet de 2016 à 2018 (…), finalement il n’y aura plus de femmes souffrant de la fistule obstétricale par la prévention et le traitement chirurgical », a-t-il expliqué.

 

100 000 nouveaux cas chaque année

 

La fistule obstétricale se réfère à un trou dans le canal de naissance causé par un travail difficile et prolongé pendant plusieurs jours sans intervention médicale. Elle a été virtuellement éliminée dans les pays développés, mais on estime à plus de deux millions, les femmes en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et de la région arabe atteintes de la fistule, environ 100 000 nouveaux cas chaque année.

 

Armand Tanoh

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