Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dans le cadre d’un programme d’échanges entre l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan-Cocody et l’Université AJOU de Seoul (Corée du Sud), une délégation coréenne composée de quatre (04) étudiants et deux (02) encadreurs, séjourne depuis 2 semaines dans la capitale économique ivoirienne en vue de parfaire leur maitrise de la langue française.

 

Profitant de ce voyage linguistique, une visite du Parc National du Banco a été organisée, par Côte d’Ivoire Tourisme, l’Office National du Tourisme, en collaboration avec l’Université FHB de Cocody, ce mercredi 20 janvier 2016, pour permettre à nos hôtes d’avoir un aperçu des richesses floristiques de la Côte d’Ivoire.

 

Erigé en parc national en 1953, le Parc National du Banco est un massif forestier de 3.474 hectares qui présente une grande variété de plantes, d'arbres et de fleurs. Il abrite d'intéressants spécimens d'arbres tropicaux géants. Jadis considéré comme un nid de bandits, ce parc a connu plusieurs aménagements pour devenir aujourd’hui un lieu d’attraction, un site touristique, malheureusement méconnu des ivoiriens.

 

« Je ne m’attendais pas à voir une forêt tropicale aussi bien protégée et se trouvant quasiment au cœur de la ville d’Abidjan », a affirmé M. Kim Yong Hyun, professeur de littérature française. Il a également souhaité que l’éco-musée au sein du parc soit rénové. Enfin il a suggéré la construction d’une aire de repos respectant le cadre naturel pour les randonneurs.

C’est avec un regard plein d’émerveillement et de satisfaction que la délégation coréenne est repartie de ce lieu aux allures paradisiaques tout en promettant de revenir.

 

Source : cotedivoiretourisme.ci

Comment

Les patrons de presse de Côte d’ivoire, dont les entreprises, vivent "l'enfer au quotidien" du à une baisse de plus en plus drastique de leurs ventes, ont plaidé mercredi auprès du Président Alassane Ouattara pour l’instauration d’une "aide publique à la presse" dans le pays.

 

"C'est l'enfer au quotidien que nous vivons dans notre ferme volonté d'informer les Ivoiriens ; il faut l'octroi d'une aide public à la presse", a déclaré le porte-parole du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Antoine Assalé Tiémoko, lors de la cérémonie d’échanges de vœux entre le chef de l’Etat et les acteurs des médias au palais de la présidence de la République.

 

"La presse se meurt ; (…) il faut une fiscalité spéciale pour la presse, car ", a en outre souhaité le porte-parole du GEPCI, relevant le "rôle d'intérêt public" des médias dans tout pays, et appelant Alassane Ouattara à "faire de l'aide publique à la presse un héritage démocratique et républicain".

 

Antoine Assalé Tiémoko a également  déploré le fait que l’aide du Fonds soutien et de développement de la presse (FSDP), envers les entreprises de presse, a connu une baise vertigineuse de 2014 à 2015, passant de plus de 800 millions de francs CFA à moins de 200 millions de FCFA.

 

Pour sa part, le chef de l’Etat, qui a promis que des efforts seront consentis par l’Etat pour permettre à la presse d’être plus professionnelle, a surtout insisté auprès des patrons de presse pour que ceux-ci s’érigent "en de véritables entrepreneurs".

 

Il a séance tenante donné des instructions pour que le fonds alloué à la presse privée par le FSDP soit revu à la hausse à hauteur de 800 millions de francs CFA.

 

De 2014 à 2015, l’Etat ivoirien a octroyé une aide cumulée de plus d’un milliards de francs CFA aux entreprises de presse privées, équivalant à neuf mois d’impression.

AIP

 

Comment

L’article 4 de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées et Protocole facultatif invite les Etats parties à "entreprendre ou encourager larecherche et le développement, et encourager l’offre et l’utilisation de nouvellestechnologiesy compris les technologies de l’information et de la communication, les aides à la mobilité, les appareils et accessoires, et les technologies d’assistance – qui soient adaptées aux personnes handicapées, en privilégiant les technologies d’un coût abordable".
 
L’électronicien ivoirien N’Goran Kouakou a répondu à cette invitation en mettant au point en 2011 la première prothèse auditive ivoirienne, qui permet à ce jour à de nombreux malentendants et sourds d’améliorer leur capacité d’audition.
 
"L’idée m’est venue un jour quand j’ai été surpris, dans un bar, de voir un sourd en train de danser à la cadence de la musique qui jouait. Cela m’a interpellé et je me suis dit qu’il entendait certainement le son de cette musique. C’est là que j’ai décidé de créer un mini mégaphone que j’ai mis à l’oreille de ce sourd… Et ça a marché.", se souvient l’intéressé. 

Aujourd'hui, cet appareil dont les pièces sont fabriquées en Chine puis assemblées en Côte d’Ivoire, est composé d’un amplificateur de son, contenu dans un boîtier électronique ; le tout fonctionnant grâce à deux batteries de 1,5 volt chacune.
 
Ce boîtier mesure 10 cm de long, 4,5 cm de large et 2 cm d’épaisseur. A cet ensemble sont raccordés deux écouteurs par le biais d’un câble d’environ 60 cm.
 
"Ce boîtier est assez petit pour tenir dans la main ou pour être empoché discrètement. Il capte le son, l’amplifie et le transmet automatiquement aux écouteurs qui sont fixés aux oreilles de l’utilisateur", explique N’Goran Kouakou ; signalant que la prothèse est capable de capter le son sur un rayon de 20 mètres pour l’amplifier jusqu’à plus de 100 décibels.
 
Lors d’une séance d’expérimentation de la prothèse sur deux jeunes sourds à Yamoussoukro, l’on a constaté que chacun d’entre eux arrivait à entendre grâce à l’appareil.
 
Dans un premier temps, les deux sujets sont placés derrière une barrière de sorte qu’ils ne voient pas leur interlocuteur. Celui-ci, positionné quant à lui à une dizaine de mètres, émet des sons. Mais les handicapés ne réagissent pas, preuve qu’ils n’entendent pas.
 
Ensuite, l’un des deux sourds est équipé de la prothèse et le même exercice reprend. Cette fois-ci, ce dernier réagit aux bruits et tente de les répéter ; tandis que l’autre reste indifférent.
 
Enfin, le deuxième sourd reçoit lui aussi un appareil et cette fois, tous les deux réagissent au même moment aux sons émis par leur interlocuteur.
 

Satisfaction

 
"La particularité de cette prothèse est qu’elle est un tout en un. Car, les autres sont fabriqués par degré de surdité ; si bien qu’il y a des appareils différents pour les sourds légers, pour les sourds moyens et pour les sourds sévères. Or, celui-ci englobe tous ces degrés, parce qu’il est réglable selon le degré de surdité", explique N’Goran Kouakou.
 
En effet, il est doté d’un potentiomètre, un bouton de réglage qui permet, non seulement de le mettre en marche, mais aussi d’ajuster le son transmis à l'oreille de l’utilisateur.
 
"Une fois que les sourds arrivent à entendre avec ce dispositif, ils peuvent désormais apprendre à parler grâce à une rééducation", affirme son concepteur.
 
"Cet appareil, contrairement à beaucoup d’autres, filtre tous les sifflements et bruits nuisibles autour de l’utilisateur, permet de corriger l’audition du patient et lui donne son autonomie", soutient-il.
 
"Mais, il faut l’admettre, cet outil ne peut rien faire pour les personnes vivant avec une surdité totale ; c’est juste pour les malentendants et les sourds légers et sévères", tient-il à préciser.

Pour l’heure, une vingtaine de personnes, dont des élèves et étudiants, utilisent cette prothèse auditive qui n’a pas encore été baptisée d’un nom de marque par son concepteur.
 
Carole, 15 ans, malentendante rencontrée au domicile familial à Toumodi, affirme qu’avec cet instrument à l’oreille, elle arrive désormais à entendre et à dialoguer.
 
"C’est l’appareil qui me permet de communiquer au sein de la famille et de suivre les informations à la télévision", témoigne-t-elle.
 
Norbert Kouadio, son père, est plutôt soulagé : "ma fille a eu plusieurs rendez-vous dans les hôpitaux, a subi de nombreux soins et porté plusieurs autres prothèses, mais n’a jamais eu autant de satisfaction".
 
"Quand j’ai entendu parler de l’existence de cette prothèse, j’ai effectué le déplacement d’Abidjan à Toumodi pour l’acquérir. Après un premier essai sur mon fils de quatre ans qui était jusque-là sourd à tout bruit, il a commencé à entendre et à réagir aux bruits", témoigne pour sa part Nina N’Gossan, une mère de famille dont le fils utilise la prothèse depuis trois mois.
 
"J’espère que ça va corriger l’audition de mon fils et que ça lui permettra de s’exprimer après une période de rééducation", implore-t-elle.
 
Quant à Frédérique Kouadio Kouakou, agent de santé communautaire et président de l’ONG Conseil et action communautaire et humanitaire (CACH), spécialisée dans l’assistance médicale aux personnes vulnérables dans le département de Guitry (sud-ouest), il estime que la prothèse de N’Goran Kouakou va "beaucoup aider".
 
"Nous l’avons testée sur trois de nos patients et ça a bien marché. C’est très pratique et je crois que ça a apporté un grand soulagement à ces patients. Ces personnes qui étaient retirées ou exclues sont en train d’être progressivement réintégrées dans la société ; avec la rééducation qui leur permet de parler. C’est vraiment ça notre satisfaction", dit-il.
 

Droits de l’homme

 
En revanche, Society without barrier (Société sans barrière, NDLR), une ONG internationale consacrée à la défense des droits des sourds, se montre beaucoup plus réservée.
 
Sanogo Yêdê Adama, directeur de la représentation ivoirienne de cette structure relève que ce qui intéresse les handicapés auditifs aujourd’hui, "ce n’est pas de refaire leurs conditions ; car un sourd est un sourd".
 
"Le problème de l’insertion des sourds n’est pas une affaire d’appareillage mais une question dedroits de l’homme; il faut d’abord qu’on puisse leur permettre de jouir de leurs droits à l’insertion, tels qu’ils sont. Et maintenant, s’ils pensent que l’appareil peut les aider à améliorer leur audition, tant mieux. Là, ça devient juste comme une aide et non une condition à leur insertion", renchérit Sanogo Yêdê Adama.
 
"Sinon, il y a même des sourds, comme moi, déclarés non appareillables par la médecine. Eux, ils font comment si on doit conditionner leur droit à l’éducationet à l’insertion à l’appareillage ?" Interroge-t-il, rappelant qu’il est devenu sourd au CM2 et a poursuivi ses études dans cette condition, sans aucun appareil…
 
Abondant à peu près dans le même sens, Esther Oba-Konan, médecin radiologue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody (Abidjan) et responsable du département santé de Society without barrier-Côte d’Ivoire, relève que le degré de surdité n’étant pas le même d’un sourd à un autre, "cet appareil ne peut pas s’adapter à toutes les personnes concernées, même s’il est réglable". 

"Je ne pense pas qu’un même appareil soit capable de s’adapter à tous les niveaux de surdité. C’est comme un médicament qui peut aller avec un patient et pas avec un autre", dit-elle. Ajoutant qu’il peut même arriver que les deux oreilles d’une même personne n’aient pas le même degré de surdité.
 
Et elle conclut : "la surdité, c’est un état. Un sourd, il l’est à vie ; donc quelle que soit la performance de l’appareil, il ne pourra pas lui permettre d’entendre parfaitement comme les autres. C’est impossible".
 
Par ailleurs, l’ONG Society without barrier-Côte d’Ivoire, dont aucun membre n’a encore testé la prothèse de N’Goran Kouakou, affirme redouter d’éventuels "effets nocifs" que ce produit pourrait causer aux patients, comme c'est le cas avec d’autres appareils déjà présents sur le marché.
 
"Le plus souvent, les personnes sourdes se plaignent de ce type d’appareil à cause de ses effets indésirables. Etant  donné que c’est un amplificateur de son, ça ramasse tous les bruits qui sont dans votre environnement. Et cela donne des maux de tête très sévères", croit savoir Sanogo Yêdê Adama.
 
"Le moindre bruit, comme une voiture qui klaxonne, c’est comme si on prenait une pointe pour vous transpercer la tête. Il faut toujours prendre des médicaments pour calmer les maux de tête. Ça a créé beaucoup de problèmes de santé chez les sourds. Ça fait souffrir ", insiste-t-il. Affirmant que "les concepteurs de la nouvelle prothèse doivent tenir compte de tous ces aspects du problème". "Car il y a souvent plus d’effets secondaires nocifs, que d’avantages", dit-il.
 

Amélioration du produit

 
Mais sur cette question Frédérique Kouadio Kouakou de l’ONG CACH se veut optimiste quant au cas spécifique de la prothèse made in Côte d’Ivoire : "jusqu’à présent, aucun de mes patients utilisant cet appareil ne s’est plaint de maux de tête ou d’une douleur quelconque causée par l’appareil", soutient-il. 
 
Même son de cloche de la part de Djibril Dicko dont le frère cadet utilise cette prothèse depuis un an maintenant. "J’avoue que nous avions déjà essayé beaucoup de prothèses, mais elles provoquaient toutes des maux de tête dus aux sifflements. Mais avec celle-ci, ça va mieux jusqu’à présent", dit-il.
 
Il relève toutefois que son cadet éprouve des difficultés à communiquer au téléphone en gardant sur lui la prothèse. Le rapprochement entre les deux objets occasionnant " des sifflements très agressifs".
 
Comme l’on pouvait s’y attendre, ces critiques et observations qui viennent des utilisateurs de la prothèse guident son concepteur qui travaille à l’amélioration du produit.
 
Par exemple, N’Goran Kouakou dit déjà réfléchir à doter sa machine d’un système Bluetooth afin de supprimer le câble qui relie le boîtier aux écouteurs parce qu’il stigmatise aujourd’hui le malentendant que l'on identifie plus facilement dans la société.
 
Et pendant que des utilisateurs du produit l’invitent à trouver le moyen d’intégrer un téléphone à l’appareil pour permettre à son utilisateur de téléphoner sans sifflements, il souhaite passer à une phase industrielle de la fabrication de la prothèse.
 
"Aujourd’hui, j’achète l’habillage et nous fabriquons les prothèses de manière manuelle ; notre objectif, c’est d’avoir notre propre moule pour réduire la forme de notre prothèse, miniaturiser les circuits électroniques et l’installer discrètement dans l’embout auriculaire ", projette le technicien.
 
"Nous avons juste besoin que nos autorités, nos chercheurs et médecins nous fassent confiance et nous accompagnent matériellement et financièrement pour les uns, et techniquement pour les autres", dit-il.

Pour cela, une homologation est nécessaire. Car, comme l’indique Victorien Koné Krouwéle, le directeur de la Promotion des personnes handicapées au ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, "sans homologation, ni les médecins, ni l’Etat ne pourront travailler avec l’inventeur".
 
"Le processus d’homologation consiste à bien tester le produit sous tous ses aspects, c’est-à-dire sa performance, ses capacités de nuisances, etc. Et si les résultats sont concluants, l’Etat pourra alors contribuer à sa vulgarisation, en fonction de ses moyens", précise-t-il.
 
Tous les espoirs sont d’ailleurs permis ; car, non seulement N’Goran Kouakou a déjà obtenu un brevet d’invention auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), mais, aussi, il bénéficie d’un capital sympathie auprès du ministère ivoirien de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle qui pense que cette invention est la bienvenue dans la mesure où elle peut aider les sourds du pays à être beaucoup plus autonomes.
 
En outre, une telle homologation pourrait entraîner une subvention de l’Etat pour faire baisser les prix de cette prothèse qui s’élève actuellement à 150 000 FCFA. Un tarif qui, bien que largement en deçà des prix des prothèses importées, dont le coût moyen de l’unité avoisine 600 000 francs (pour une oreille), semble toujours "trop élevé", pour des handicapés qui font partie des personnes les plus pauvres de la société.
 
Bien plus, en Côte d’Ivoire où l’école obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans a été instaurée depuis l’an dernier, N’Goran Kouakou pense dès lors que son invention constitue "une chance pour aider les enfants malentendants à aller à l’école et à profiter de l’éducation comme tous les autres enfants".

 

Cet article de scidev.net a été produit en collaboration avec l’Agence ivoirienne de presse(AIP), grâce à l’appui duWellcome Trust.

Comment

Le projet est sur les tablettes des autorités ivoiriennes. Encore au "stade de réflexion", mais en bonne place. De source proche du dossier, la Diplomatique d’Abidjan (www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend que la Côte d’Ivoire envisage de se doter, d’une flotte de navires battant pavillon ivoirien.

 

De quoi s’agit-il

En effet, cela consiste à mettre en place un mécanisme administratif pour permettre à des compagnies maritimes de faire immatriculer leurs navires en Côte d’Ivoire ; de sorte à ce que ces navires soient identifiés partout dans le monde comme étant sous le contrôle de Côte d’Ivoire, qui leur impose son " droit du pavillon ". C’est-à-dire ses règles fiscales, sociales, environnementales, pénales à appliquer hors des mers territoriales.

Ainsi, les navires concernés (qu'ils soient pétroliers, porte-conteneurs, chalutiers, etc) devront hisser au niveau de leur mât le plus haut le drapeau  ou pavillon ivoirien (Orange-Blanc-Vert). Mais ce n’est pas tout.

 

Enjeux stratégiques

Doter la Côte d’Ivoire d’un pavillon représenterait de nombreux enjeux.  "Ça va déjà permettre au pays de faciliter des stages et emplois aux étudiants de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (ARSTM), qui peinent toujours à se faire une place une fois qu’ils obtiennent leur diplôme. Mais cette question pourra avoir une solution avec l’immatriculation de navires ici", explique notre source.

Aussi, poursuit-elle, si la Côte d’Ivoire propose des conditions attrayante – mais pas à n’importe qu’elle prix, car il faut tenir compte des exigences environnementales, sociales et autres- c’est sûr que plusieurs armateurs et non des moindres accourront vers Abidjan pour se faire enregistrer.

"Cela va incontestablement permettre l’ouverture de bureaux sur place pour certaines de ces entreprises, ce qui va induire la création d’emplois directs et indirects", poursuit la même source, qui estime qu’à côté de ces entreprises le pays doit penser à la création d’une ligne de navires national, comme ce fut le cas avec la SITRAM dans années 70-80.

Mais, il faut être clair, tout dépendra de l’offre de la Côte d’Ivoire en la matière. Va-t-on faire comme le Panama ou le Libéria, les deux pavillons de marine marchande les plus représentés au monde (respectivement 8351 et 3143 navires au 1er janvier 2015), mais très peu regardants quant à l’application des règlementations fiscales et sociales, ou être un peu ou très rigoureux sur ces questions pour n’admettre que les navires respectant scrupuleusement les normes nationales et internationales à l’immatriculation ivoirienne ? Question en suspens.

Le plus important, dit-on, c’est de créer. Si les compagnies expriment de m’engouement au projet, pourquoi l’Etat ivoirien ne leur accorderait pas des facilités ? Tout est possible, dirait-on.

 

Influence maritime

Un autre aspect positif de ce projet, c’est qu’il permettra à la Côte d’Ivoire de devenir un pôle d’influence maritime et portuaire à l’échelle africaine et mondiale. Car, jouissant déjà d’une situation géographique stratégique sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest, le pays compte l’un des ports les plus modernes, sécurisés et sûrs de l’Afrique sub-saharienne : Abidjan.

A partir des ports ivoiriens (Abidjan, San Pedro) les navires ont la possibilité de rallier facilement la plus part des plus importants ports du monde.

Abidjan pourrait ainsi s’ériger en véritable hub maritime et portuaire, avec un accostage de plus en plus fréquent de gros navires de type RO-RO, pour positionner très vite comme une référence en matière d’économie et de commerce maritimes.   

 

En parallèle, de grands projets…

Entre-temps, de grands projets sont prévus, en parallèle, dans le secteur du transport maritime, pour relever le défi de la compétitivité et améliorer les performances des ports ivoiriens. A commencer par l’adoption d’u nouveau code maritime.

Il s’agira aussi, entre autres, de la poursuite des travaux d’élargissement et approfondissement de la passe d’entrée du canal de Vridi, doublé de la modernisation et l’approfondissement des quais, et de la construction du 2ème terminal à conteneurs au Port d’Abidjan, pour un coût global de plus de 500 milliards FCFA. Livraison prévue pour fin 2020.

Un terminal céréalier est prévu au Port autonome d’Abidjan, qui devrait accueillir la une unité de traitement des déchets industriels.

Il est également prévu le remblai et la viabilisation de la baie de Vridi sur 300 ha pour un coût de 200 milliards FCFA, et du domaine portuaire de San Pedro (150 ha) pour un coût de 85 milliards F CFA. Le même port devrait connaitre la construction d’un terminal polyvalent industriel pour un coût global de 20 milliards F CFA, ainsi que l’extension de son terminal à conteneurs à hauteur de 132 milliards F CFA.

La construction d’un terminal minéralier est aussi prévue au port de San-Pedro, où des installations techniques pétrolières devront être réalisées, en plus de la réhabilitation des jetées de protection.

L’Etat de Côte d’Ivoire ambitionne également construction d’un chemin de fer reliant San Pedro à Bamako (Mali), pour l’exploitation des minerais de fer des monts Klahoyo et Gao, du nickel à Biankouma, Man, Sipilou, Touba, du manganèse à Odienné, du fer et de la bauxite au Mali.

 Armand Tanoh

Comment

Le West Africa Emerging Market Growth Fund (WAEMGF), le fonds de capital investissement lancé en 2012 par le groupe financier ivoirien, Phœnix Capital Management (PCM) a acquis 15% du capital de la First Atlantic Bank Limited (FABL) du Ghana. L’opération annoncée officiellement ces jours-ci a été structurée sous la forme de placement privé et d’émission de droit de souscription. Jean Michel Kamanan, chargé d’investissement senior chez PCM Capital Partners (PCP), la filiale de PCM qui assure la gestion du fonds, explique que « par cette prise participation au capital de FABL, le WAEMGF apporte un soutien au développement de la banque dont les fondamentaux ainsi que les perspectives de croissance sont plutôt prometteurs ».

 

Institution dynamique et en pleine croissance

 

En effet, FABL dont le total de bilan en 2014 avoisinait les 230 millions de dollars américains avec des revenus dépassant 10 millions de dollars est sur une pente ascendante. Toute chose qui fait dire à Mawuli Ababio, associé chez PCP qui a supervisé "le deal", que, celui-ci « permet au WAEMGF d’accompagner une institution financière dynamique et en pleine croissance ». Une restructuration profonde de ses activités, opérée il y a trois ans, ayant permis à la banque d’élargir la palette de ses services. Et dans un marché bancaire et financier ghanéen, réputé très dynamique et hautement concurrentiel, l’investissement réalisé par le WAEMGF procure à la banque des ressources pour consolider son capital, renforcer sa plateforme technologique et surtout financer l’extension de son réseau constitué actuellement de 19 agences.

 

Dotée d’une enveloppe globale de 38,5 millions de dollars, le WAEMGF a pour vocation, le financement des PME à fort potentiel de croissance opérant en Afrique de l’Ouest. Il cible, à cet effet, les secteurs tels que : l’énergie, l’agro-alimentaire, la finance, les télécommunications et TIC, l’hôtellerie & tourisme, la distribution… Depuis son lancement en 2012, le fonds a déjà investi près de 73% de ses ressources financières dans cinq entreprises dont deux en Côte d’Ivoire (Petro Ivoire et Sipra), deux au Ghana (Leasafric Ghana Limited et FABL) et une au Mali (Groupe Azalai Hotels). 

Notons que FABL est une banque dont le capital est majoritairement détenu par le groupe nigérian Kedari Capital et des privés ghanéens.

Soure : www.abidjan.net

Comment

Le West Africa Emerging Market Growth Fund (WAEMGF), le fonds de capital investissement lancé en 2012 par le groupe financier ivoirien, Phœnix Capital Management (PCM) a acquis 15% du capital de la First Atlantic Bank Limited (FABL) du Ghana. L’opération annoncée officiellement ces jours-ci a été structurée sous la forme de placement privé et d’émission de droit de souscription. Jean Michel Kamanan, chargé d’investissement senior chez PCM Capital Partners (PCP), la filiale de PCM qui assure la gestion du fonds, explique que « par cette prise participation au capital de FABL, le WAEMGF apporte un soutien au développement de la banque dont les fondamentaux ainsi que les perspectives de croissance sont plutôt prometteurs ».

 

Institution dynamique et en pleine croissance

 

En effet, FABL dont le total de bilan en 2014 avoisinait les 230 millions de dollars américains avec des revenus dépassant 10 millions de dollars est sur une pente ascendante. Toute chose qui fait dire à Mawuli Ababio, associé chez PCP qui a supervisé "le deal", que, celui-ci « permet au WAEMGF d’accompagner une institution financière dynamique et en pleine croissance ». Une restructuration profonde de ses activités, opérée il y a trois ans, ayant permis à la banque d’élargir la palette de ses services. Et dans un marché bancaire et financier ghanéen, réputé très dynamique et hautement concurrentiel, l’investissement réalisé par le WAEMGF procure à la banque des ressources pour consolider son capital, renforcer sa plateforme technologique et surtout financer l’extension de son réseau constitué actuellement de 19 agences.

 

Dotée d’une enveloppe globale de 38,5 millions de dollars, le WAEMGF a pour vocation, le financement des PME à fort potentiel de croissance opérant en Afrique de l’Ouest. Il cible, à cet effet, les secteurs tels que : l’énergie, l’agro-alimentaire, la finance, les télécommunications et TIC, l’hôtellerie & tourisme, la distribution… Depuis son lancement en 2012, le fonds a déjà investi près de 73% de ses ressources financières dans cinq entreprises dont deux en Côte d’Ivoire (Petro Ivoire et Sipra), deux au Ghana (Leasafric Ghana Limited et FABL) et une au Mali (Groupe Azalai Hotels). 

Notons que FABL est une banque dont le capital est majoritairement détenu par le groupe nigérian Kedari Capital et des privés ghanéens.

 

Comment

La jeune Kane Adam Madina, 14 ans, soustraite d’une union forcée en 2015 et inscrite, au compte de l’année scolaire en cours, en classe de 6ème, au lycée moderne de Ferkessédougou, a obtenu d’excellents résultats au 1er trimestre, se classant deuxième de sa classe avec une moyenne générale de 16,73/20, et à peine devancée par le 1er qui a obtenu 17 de moyenne.

 

La jeune élève, à 13 ans, avait été promise en mariage par ses parents sous prétexte de ne pouvoir satisfaire aux frais de ses études. Une mobilisation exceptionnelle de la communauté éducative à Ferké a permis de la soustraire de ce mariage forcé.

 

L’affaire portée dans le temps au grand jour par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) a même mobilisé l’ONUCI à travers sa section des Droits de l’Homme qui a contribué aux pourparlers engagés avec les parents.

AIP

Comment

Le club Afrique développement ambitionne de créer une communauté africaine des affaires ouverte dont l’objet est de construire en priorité un réseau interafricain de décideurs et d’opérateurs économiques, générateur d’opportunités de développement et de réflexion sur les échanges et les investissements dans le continent, a exprimé, le Directeur général du Groupe Attijariwafa Bank, Boubker Jai lors de son lancement, mardi, à Abidjan, à la salle Aboisso de l’hôtel Sofitel Ivoire.

 

Ce club émane du Forum international Afrique Développement, a situé M. Boubker à la cérémonie de lancement à laquelle a pris part le directeur général de la société ivoirienne de banque (SIB), M. Daouda Coulibaly. Il sera fonctionnel à partir du 25 janvier avec un droit d’adhésion de 900 euros.

 

 

Il se veut en outre une plateforme d’opportunités d’affaires entre porteurs de projets et investisseurs à l’occasion d’événements organisés par Attijariwafa Bank, ses filiales en Afrique et ses partenaires stratégiques, un espace de réflexion et de partage d’informations entre les différents acteurs africains et internationaux. Il ambitionne également de donner libre accès aux membres du Club à des outils et des informations à forte valeur ajoutée et exclusives leur permettant de développer leur activité à l’international.

 

 

Selon le directeur général de l’institution bancaire marocaine, le Club Afrique Développement a pour vocation d’être une plateforme de services à valeur ajoutée, un initiateur de débats et de rencontres d’affaires au service des dirigeants d’entreprises et décideurs africains ainsi qu’une force de propositions pour une meilleure intégration africaine et un bon environnement des affaires en Afrique.

 

 

Pour la mise en œuvre des missions susmentionnées, le Club a développé une offre qui s’articule autour de cinq axes, à savoir l’information, les événements et les forums économiques, la mise en relation à travers la participation au forum international Afrique Développement, l’accompagnement personnalisé des investisseurs africains et internationaux dans leurs démarches de prospection.

AIP

Comment

Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire et Uhuru Kenyatta, président de la République du Kenya, prendront part à la quatrième édition du AFRICA CEO FORUM, la plus grande manifestation internationale consacrée aux enjeux de développement du secteur privé africain, les 21 et 22 mars 2016, à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

Selon un communiqué des organisateurs de ce Forum, les deux hommes "confronteront leurs vues sur l'économie du continent à l'occasion de cette quatrième édition, qui accueillera plus de 800 personnalités venues de tout le continent et du monde entier".

Rendez-vous international incontournable des champions de la croissance africaine, AFRICA CEO FORUM réunit chaque année les plus grands chefs d'entreprises, banquiers, financiers et décideurs publics du continent.  

À l'occasion de cette nouvelle édition et du premier déplacement officiel d'Uhuru Kenyatta en Côte d'Ivoire, les deux présidents confronteront leurs points de vue et leurs actions sur l'accélération des réformes structurelles et l'amélioration du climat des affaires permettant l'épanouissement d'un secteur privé africain fort, réservoir de croissance et d'emplois.

Les économies les plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique de l'Est

Ayant accédé l'an passé au rang de pays à revenu intermédiaire, le Kenya consolide sa position de moteur économique de l'Afrique de l'Est avec un PIB de $ 60 milliards et une prévision de croissance de 6,6% pour 2016. La Côte d'Ivoire, avec une croissance économique avoisinant les 10% par an depuis 2012, un taux d'investissement atteignant aujourd'hui plus de 20 % du PIB et des exportations en constante augmentation depuis 2009, est le moteur de l'intégration régionale au sein de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

À l'heure où le continent est confronté à un contexte économique incertain, la participation des plus hauts représentants des économies les plus dynamiques d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique de l'Est confirme la vocation du AFRICA CEO FORUM  de promouvoir le développement du secteur privé africain en favorisant le dialogue et l'intégration régionale entre toutes les zones économiques du continent, notamment en renforçant les liens entre les régions francophones et anglophones.

Armand Tanoh

Comment

Selon un communiqué de la présidence de la République de Côte d'Ivoire publié dans la soirée de ce lundi 18 janvier 2016, "la République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire".

 

"La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière", poursuit le communiqué qui souligne qu'"Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États".

Armand Tanoh

Comment