Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Terence Mc-Culley (Ambassadeur des USA) : "La cohésion sociale est la fondation de la réconciliation en Côte d’Ivoire"

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence Patrick McCulley a estimé, jeudi que le travail du ministre de la Solidarité de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des Victimes des crises,  »représente la fondation de la réconciliation en Côte d’Ivoire ».

Selon M. McCulley, reçu en audience par la ministre Mariatou Koné au siège du programme national de cohésion sociale (PNCS) à Cocody, le second mandat du Président Alassane Ouattara étant placé sous le signe  de la réconciliation, les missions du ministère en charge de la cohésion sociale revêtent une grande importance. « J’ai donc assuré Mme la ministre de la volonté de l’ambassade de l’accompagner tout au long de sa mission »,  a-t-il confié.

L’ambassade des Etats-Unis, a-t-il ajouté, va continuer à apporter son assistance aux activités du ministère avec une aide financière de l’Agence des États-Unis pour le développement international(USAID), initiée depuis quatre ans pour appuyer les actions du  PNCS.

 

AIP

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Le District autonome de Yamoussoukro a reçu jeudi un panneau lumineux pour diffuser des messages et des feux tricolores pour la régulation du trafic conçu par l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro qui a à son tour réceptionné six machines-outils pour l’hydraulique villageoise mis en état par le district autonome de Yamoussoukro.

Ces échanges d’équipements s’inscrivent dans le cadre d’un accord-cadre entre les deux entités visant à améliorer le cadre de vie des populations de la capitale politique ivoirienne. La réhabilitation des machines à savoir une perceuse, deux fraiseuses, une guillotine, et des ateliers du génie électrique et électronique (GEE) et du génie mécanique et énergétique (GME) en panne depuis plus de 15 ans permettra à l’INP-HB de fabriquer les pièces nécessaires pour assurer la maintenance des pompes destinées à alimenter les populations en eau potable.

 

« Elles (les machines) permettront à l’institut de montrer son expertise dans le domaine de la technologie, de même que les travaux recommandés auprès de nos laboratoires ont été une opportunité pour les enseignants-chercheurs et techniciens de mettre en valeur leur savoir-faire  » , a expliqué au Gouverneur Thiam , lors de la cérémonie de remise d’équipement le directeur général de l’INP-HB, Koffi N’Guessan, soulignant que le développement de tel projet pourrait générer des entreprises et emplois et contribuer à la structuration de la technopole.

 

Saluant à son tour l’expertise ivoirienne à travers l’INP-HB le gouverneur Thiam a promis faire vivre le plus longtemps possible le partenariat avec l’institut d’excellence pour la réussite des étudiants et le bonheur des populations.

 

Armand Tanoh, source AIP

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Le plan d’actions pour la mise en place d’un label indicateur géographique (IG) en vue de reconnaître et de protéger la qualité de l’Attiéké (sémoule de manioc) des régions des lagunes en Côte d’Ivoire a été validé, mercredi, lors d’un atelier de restitution des résultats de recherche sur l’Attiéké production du terroir au Centre suisse de recherches scientifiques (CSRS) à Adiopodoumé.

 

Pour le chef de projet, Dr Nindjin Charlemagne, la validation de ce plan sera une source de motivation pour les décideurs publics et les acteurs locaux pour appuyer cette initiative de promotion de l’Attieké. « Les travaux ont permis de relever la spécificité territoriale de l’Attiéké de Grand-Lahou comparativement aux autres régions, mesurer la motivation des organisations, voir leur capacité à s’engager dans cette démarche qualité appelée IG », a expliqué le spécialiste.

 

« Grâce au label IG, l’Attiéké va connaître une valeur ajoutée. Car pour le consommateur, le label garantit la qualité et l’authenticité, pour les productrices, il valorise le produit et le savoir-faire. Ce qui permet de lutter contre la concurrence déloyale. C’est aussi bénéfique pour les collectivités locales par la valorisation du patrimoine », a affirmé Dr Nindjin, indiquant que l’IG est un processus long qui peut durer de sept à neuf ans.

En Afrique francophone, seuls trois produits en provenance du Cameroun et de la Guinée sont labelisés IG. La Côte d’Ivoire, malgré l’identification de certains produits comme IGiables tels que l’Attiéké, l’ananas ou la mangue Kent, ne s’est veritablemnt pas encore engagée dans ce long processus de labellisation.

 

Initié par le programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest, le PARES et avec le cogiancement du FIRCA, le projet qui a pour thème « Attiéké de Grand-Lahou: spécificité de la qualité et plan d’actions de valorisation selon la démarche des indications géographiques (IG) » a été exécuté par le CSRS. L’atelier a vu la participation de chercheurs, d’acteurs locaux, de financiers, des autorités traditionnelles et administratives ainsi que des décideurs publics, des communicateurs et des partenaires techniques et des institutions.

 

 AIP

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Intervenant, le 27 janvier 2016, lors de la cérémonie commémorative du 71ème anniversaire de libération du camp nazi d'Auschwitz-Birkenau, le Président américain a salué le rôle central du Maroc dans la protection des minorités religieuses, avait certainement à l'esprit l'a réaction protectrice, noble et courageuse, de Feu Sa Majesté Mohammed V en faveur des juifs et son refus d'appliquer les lois de Vichy et ce, alors que le Maroc était sous protectorat français.

 

Le Président Obama a souligné dans son intervention le rôle avant-gardiste du Maroc en matière de lutte contre les extrémismes religieux et loué à cet effet l'organisation, du 25 au 28 janvier 2016, à Marrakech, de la conférence sur "Les droits des minorités religieuses en terre d'Islam".

 

Cette Conférence, placée sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, a vu la participation de nombreuses personnalités, dont des ministres, oulémas, chercheurs, représentants des religions concernés par la question relative au statut des minorités en terre d'Islam ainsi que des organisations internationales et a été couronnée par la Déclaration de Marrakech.

 

Il est à rappeler que le Maroc a toujours refusé que des minorités religieuses soient privées de l'un des leurs droits, comme il n'a jamais accepté qu'un déni de droit soit commis au nom de l'Islam à l'encontre d'un musulman. Inutile de souligner que les marocains musulmans ont toujours vécu en parfaite symbiose avec les adeptes des autres religions.

Farid Mnebhi

 

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Premier motoriste industriel au monde, la firme américaine Cummins qui conçoit, fabrique et distribue des moteurs Diesel et au gaz naturel, ainsi que des produits connexes comme des filtres ou des turbocompresseurs, vient de confier à son partenaire BIA, la distribution officielle de ses gammes de produits moteur, groupes électrogènes et filtration en Côte d’ivoire, ainsi que dans plusieurs autres pays d’Afrique.

Selon un communiqué transmis par APO à la Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net ), "BIA est dorénavant le distributeur officiel Cummins Engines pour la Côte d’ivoire, le Congo, la RDC, le Cameroun, la République Centre-Africaine, le Tchad, le Togo, le Bénin ainsi que pour le Burkina Faso".


« Etendre notre carte Cummins est important pour notre société. Nos collaborateurs ont eu l’occasion de développer leur expertise au cours des années, nous sommes donc prêts à fournir un excellent service à nos clients existants et futurs. Nous avons confiance dans les produits Cummins et nous sommes fiers de pouvoir les distribuer», commente  le directeur général de BIA Africa, Eric Perben.

 
Cummins qui compte actuellement plus de 15 millions de moteurs dans le monde, est leader sur le marché des moteurs industriel. Les moteurs Cummins (31-3500 chevaux) se trouvent dans toutes sortes de véhicules et équipements, notamment des voitures jusqu’aux camions miniers en passant par les groupes électrogènes.

A travers sa branche Cummins Power Generation (CPG), cette entreprise construit et assemble également des groupes de 2,5 Kva jusqu’à plus de 2,700 Kva, en plus leader dans les domaines de la filtration, des systèmes d'échappement, des  liquides de refroidissement et des technologies à base de produits chimiques pour les systèmes motorisés. Ces filtres permettent de faire fonctionner les moteurs à leur capacité maximale ce qui augmente leur disponibilité, réduit les couts et diminue les impacts environnementaux.

Quand à la société BIA, elle s’est taillé depuis 1902, un rôle d’acteur incontournable au Benelux et en Afrique dans la distribution et la maintenance d’équipements «premium» destinés aux travaux publics, aux carrières, aux mines, au recyclage et à la production d’énergie. 

 

Abdoul Razak Dembélé

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Une société de transport de colis à vocation panafricaine, Panafrika Express International SARL, implantée dans 10 villes africaines dont Abidjan, propose un service innovant de courses à effectuer pour des entreprises et particuliers dénommé « Hello Biker ».

 

Lors d’une interview, mardi à l’AIP, avec deux agents de cette structure composée d’une vingtaine d’employés, tous âgés de moins de 30 ans à l’exception du directeur général, Dodjro Akoeté King, les deux jeunes gens ont présenté leur structure dont le siège est basé à Lomé, au Togo.

 

« L’idée, c’est de pouvoir relier les villes africaines », a expliqué le responsable administratif, Noël Koffi Ameyapoh, qui avait à ses côtés Konaté Ibrahim, du service Commercial.

 

Il a indiqué que la filiale d’Abidjan, ouverte en juin 2014, propose divers services dont le courrier express, le fret, la messagerie urbaine qui consiste à relier Abidjan pour déposer les colis et les inter-villes, « Hello Biker » ainsi que des partenariats permettant à la société de desservir plus de 200 destinations à travers le monde.

 

Pour ce qui est du service « Hello Biker » qui concerne plus les particuliers, M. Ameyapoh a énuméré une liste de courses à effectuer au tarif unique de 3.000 FCFA, quelle que soit la commune abidjanaise où se trouve le client et la prestation à faire par l’agent à moto.

 

« Partout à Abidjan, confiez-nous vos courses et vaquez tranquillement à vos occupations », énonce le prospectus de Panafrika Express International.

 

Ces courses vont du dépôt et retrait de vêtements au pressing au recouvrement (enlèvement et remise de chèques) en passant par les courses chez le couturier, à la pharmacie, au supermarché, dans les administrations (extraits d’acte de naissance, attestation d’identité, certificat de nationalité, légalisation de documents), ainsi que l’enlèvement et la transmission (courriers & documents, cartes d’invitation, factures, petits colis), et le règlement de factures (SODECI, CIE, Canal).

 

A court et moyen termes, la société compte s’intéresser au domaine du BTP (Bâtiment & travaux publics), relancer le fret, développer le transport terrestre de marchandises et surtout couvrir de grandes villes ivoiriennes (Bouaké, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro). Le profil de l’employé est la détention, au minimum, du BEPC, a précisé le responsable administratif.

AIP

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La Cour pénale internationale (CPI) ouvre jeudi à la Haye aux Pays Bas, le procès de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo et de l’ex-chef de la « galaxie patriotique », Charles Blé Goudé. Pour une meilleure compréhension de cette affaire, questions-réponses dans ce dossier édité par la Cour.

 

 

Qui sont Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé et pourquoi sont ils poursuivis devant la Cour pénale internationale ?

 

Laurent Gbagbo, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, a été remis à la CPI le 30 novembre 2011 et sa première comparution devant la Chambre préliminaire a eu lieu le 5 décembre 2011.

Charles Blé Goudé, a été remis à la CPI le 22 mars 2014 par les autorités de la Côte d’Ivoire suite à un mandat d’arrêt délivré par la CPI le 21 décembre 2011.

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont accusés de quatre charges de crimes contre l’humanité que constituent le meurtre, le viol, les autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – la tentative de meurtre, et la persécution perpétrés dans le contexte des violences post-électorales en Côte d’Ivoire.

Les charges ont été confirmées à leur encontre les 12 juin 2014 et 11 décembre 2014 respectivement et leurs procès assignés à la Chambre de première instance I. Le 11 mars 2015, la Chambre de première instance I a joint les affaires à leur encontre afin d’assurer l’efficacité et la rapidité de la procédure. Le procès dans cette affaire s’ouvrira le 28 janvier 2016.

 

 

Quand et où ces crimes auraient-ils été commis ?

 

Les crimes reprochés à M. Gbagbo et à M. Blé Goudé constitueraient des crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) qui auraient été commis durant : les attaques contre les manifestations devant le siège de la Radiodiffusion-Télévision Ivoirienne (RTI) (16-19 décembre 2010) ; contre la manifestation des femmes à Abobo (3 mars 2011) ; le bombardement du marché d’Abobo et ses alentours (17 mars 2011) ; et l’attaque sur Yopougon (le 12 avril 2011 ou autour de cette date).

 

 

Qui sont les juges en charges de ce procès ?

 

Le procès se déroulera devant la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale, composée de M. le juge Cuno Tarfusser (Italie), juge président, Mme la juge Olga Herrera Carbuccia (République dominicaine) et M. le juge Geoffrey Henderson (Trinité-et-Tobago).

Les juges de la CPI sont des personnes jouissant d’une haute considération morale, connues pour leur impartialité et leur intégrité, et réunissant les conditions requises dans leurs États respectifs pour l’exercice des plus hautes fonctions judiciaires. Tous ont une grande expérience, pertinente au regard de l’activité judiciaire de la Cour et une compétence reconnue en droit pénal et en procédure pénale. Ils sont élus par l’Assemblée des Etats parties pour un mandat de neuf ans (non renouvelable).

 

 

Comment va se dérouler ce procès et sera-t-il public ?

 

Le procès aura lieu au siège de la Cour à La Haye, aux Pays-Bas. Le procès débutera par la lecture des charges portées à l’encontre des deux accusés. Les juges vérifieront que les accusés comprennent la nature des charges à leur encontre. MM. Gbagbo et Blé Goudé se verront demander s’ils plaident coupable ou non coupable. Des déclarations d’ouverture orales seront présentées par le Bureau du Procureur, les Représentants légaux des victimes et les équipes de la Défense, , avant le début de la présentation des éléments de preuve de l’Accusation.

Cette phase au cours de laquelle le Bureau du procureur présentera son dossier durera plusieurs mois et sera suivie par la présentation du dossier par les deux équipes de Défense, qui devrait également durer plusieurs mois.

Le procès est public et visionnable sur le site de la CPI (à l’adresse suivante : www.icc-cpi.int), sauf si la Chambre détermine que certaines audiences doivent avoir lieu à huis clos pour protéger la sécurité de victimes et de témoins ou la confidentialité de certains éléments de preuve sensibles.

 

 

Quels sont les droits des accusés MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ?

 

Tout accusé est présumé innocent devant la CPI. Il est présent dans la salle d’audience lors des débats et il a le droit à ce que sa cause soit entendue publiquement, équitablement et de façon impartiale. A cette fin, une série de garanties est prévue dans les documents juridiques de la Cour. Pour n’en citer que quelques-unes :

  • Être défendu par le conseil (avocat) qu’il a désigné, présenter ses propres éléments de preuve, citer les témoins de son choix et s’exprimer dans une langue qu’il comprend et parle parfaitement ;
  • Être informé en détail des charges qui pèsent contre lui dans une langue qu’il comprend et parle parfaitement ;
  • Disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et communiquer librement et confidentiellement avec son conseil ;
  • Être jugé sans retard excessif ;
  • Ne pas être forcé de témoigner contre lui-même ou de s’avouer coupable, et pouvoir garder le silence, sans que ce silence soit pris en considération pour déterminer sa culpabilité ou son innocence ;
  • Obtenir que le Procureur communique à la Défense les éléments de preuve en sa possession ou à sa disposition dont il estime qu’ils disculpent l’accusé ou tendent à le disculper ou à atténuer sa culpabilité, ou sont de nature à entamer la crédibilité des éléments de preuve à charge.

 

Combien de temps durera le procès?

 

Le procès peut durer plusieurs mois. Des déclarations liminaires (ou déclarations d’ouverture) seront d’abord faites par le Procureur, les Représentants légaux des victimes et les deux équipes de la Défense des accusés et à partir du 28 janvier 2016.

Puis l ‘Accusation et la Défense présenteront successivement leurs affaires et leurs témoins respectifs devant les juges. Le début de la présentation des preuves de l’Accusation, avec la déposition du premier témoin, est programmé pour le 1er février 2016. Les Représentants légaux des victimes (c’est-à-dire les avocats des victimes) seront également autorisés à présenter leurs observations et poser des questions aux témoins des deux parties.

Les trois juges assureront l’équité du procès et que les droits des deux parties et des victimes soient respectés. Alors que l’Accusation doit prouver la culpabilité de l’accusé, la Chambre de première instance ne peut condamner un accusé que si elle est convaincue que les charges qui pèsent contre lui ont été prouvées au-delà de tout doute raisonnable.

À la fin des audiences du procès (donc après des mois d’audiences), les juges prononceront leur jugement dans un délai raisonnable. Le jugement est lu en public et peut soit acquitter soit condamner l’accusé. Les parties ont le droit de faire appel du jugement devant la Chambre d’appel de la CPI.

 

 

Comment les témoins seront-ils protégés?

 

La Cour pénale internationale dispose d’un certain nombre de mesures de protection qui peuvent être accordées aux témoins qui comparaissent devant la Cour et aux autres personnes auxquelles les dépositions des témoins peuvent faire courir un risque. Les mesures de protection visent à faire en sorte que les témoins se sentent à l’aise et en sécurité et qu’ils témoignent sans avoir peur de dire la vérité. Ces mesures s’appliquent de façon égale aux témoins de l’Accusation comme de la Défense.

Ces mesures peuvent consister en des mesures de protection opérationnelles mises en œuvre là où résident les témoins, en des mesures procédurales telles que la distorsion de l’image et de la voix ou l’utilisation d’un pseudonyme, ou la tenue de sessions à huis clos afin de protéger l’identité du témoin, ou encore la relocalisation du témoins, qui est une mesure de dernier recours.

La subornation de témoins de la CPI est un crime qui peut être poursuivi. La Cour a déjà présenté des affaires par rapport à de tels crimes.

 

 

Comment les victimes peuvent elles exprimer leurs préoccupations et s’assurer que leurs voix soient entendues devant la CPI ?

 

Le Statut de la Cour est innovant à plusieurs égards et notamment en accordant aux victimes le droit de participer à la procédure. La participation aux procédures en tant que victime diffère de la comparution en tant que témoin ; elle signifie que les victimes présentent leurs vues et préoccupations à toutes les phases de la procédure, généralement par l’intermédiaire de leurs représentants légaux (c’est-à-dire de leurs avocats). Cette participation volontaire permet aux victimes d’exprimer une opinion indépendante des parties et leur offre la possibilité de communiquer directement avec les juges au sujet de leurs propres vues et préoccupations.

Les juges ont reconnu à 726 personnes la qualité de victime autorisée à participer au procès dans l’affaire Le Procureur c. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Elles seront représentées tout au long des audiences par Me Paolina Massidda, conseil principal du Bureau du Conseil public pour les Victimes, qui aura pour rôle de faire part des vues et préoccupations de ses clients et de faire entendre la voix des victimes tout au long du procès.

(AIP)

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e président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, effectuera, du 28 au 29 février, une visite officielle en Côte d’Ivoire, a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné.

 

Cette visite, la première du genre d’un président turc en Côte d’Ivoire, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération et d’amitié entre les deux Etats, marqué par un séjour en mars 2015 du président ivoirien Alassane Ouattara en Turquie. Les deux pays avaient alors conclu huit accords de coopération portant sur les secteurs de la diplomatie, de l’éducation, de la culture, du tourisme, de la formation militaire, technique, scientifique et de la sécurité́.

 

La Côte d’Ivoire et la Turquie entretiennent des relations diplomatiques depuis 1998. Depuis lors, les transactions commerciales entre les deux pays sont en constante progression, passant de 34, 368 milliards de FCFA en 2004 à 39,223 milliards de F CFA en 2006, puis à 58,191 milliards de FCFA en 2007.  En 2013, les échanges globaux entre la Côte d’Ivoire et la Turquie s’élevaient à 100 milliards de F CFA.

AIP

 

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Le gouvernement a adopté, mercredi en Conseil des ministres, un décret qui interdit désormais tout acte de publicité aux praticiens de la médecine traditionnelle, tout en leur défendant de s’attribuer des titres de la médecine conventionnelle tels "Docteur", "Professeur" ou autres.

 

« On voit  partout des publicités dans la ville d’Abidjan, dans les journaux,  souvent même à la télé. Désormais ces publicités sont   interdites. Par ailleurs il est interdit l’usage du titre de docteur ou de professeur ou de tout autre de la médecine conventionnelle par les praticiens de la médecine traditionnelle », a notamment rélevé le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, lors de sa traditionnelle conférence de presse d’après Conseil.

 

Ces deux dispositions, a-t-il expliqué,  intègrent le nouveau" code d’étique et de déontologie des praticiens de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle" qu’institue le décret qui a été pris en application de la loi 2015-536 du 20 juillet 2015 relative à l’exercice et à l’organisation  de la médecine  et de la pharmacopée traditionnelle.

 

Au-delà des deux mesures citées plus haut, ce décret d’application, dans l’ensemble, organise un ensemble de règles qui désormais font obligation aux tradipraticiens de justifier d’une certaine connaissance, d’un certain savoir faire, d’une certaine habilité avant toute démarche de soin d’abord de diagnostique puis thérapeutique.

 

Le texte qui proscrit également l’usage des parties du corps ou organes humains aux fins de soins thérapeutiques de médecine traditionnelle ne concerne que les personnes pratiquant effectivement cet art et exclut les "charlatans", les "marabouts" et autres, a précisé le porte-parole du gouvernement.

AIP

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L’Elysée a fait savoir, mercredi, que Christiane Taubira a pris la décision de quitter ses fonctions de ministre de la Justice en remettant sa démission au président de la République.

 

Dans un communiqué, l’Elysée a expliqué que la ministre de la Justice Christiane Taubira et le Président François Hollande « ont convenu de la nécessité de mettre fin à ses fonctions au moment où le débat sur la révision constitutionnelle s’ouvre à l’Assemblée nationale, aujourd’hui (mercredi), en Commission des Lois ».

 

Mme Taubira qui aurait exprimé sa réticence à l’égard du projet de déchéance de nationalité mis en oeuvre par le gouvernement, a remis sa démission au président français qui a nommé le député PS et président de la Commission des Lois, Jean-Jacques Urvoas, à son remplacement.

 

Toutefois, le Président Hollande a tenu à exprimer « sa reconnaissance » à Mme Taubira qui a « mené avec conviction, détermination et talent la réforme de la Justice et joué un rôle majeur dans l’adoption du mariage pour tous ».

 

Pour sa part, l’ex-ministre de la Justice, Christiane Taubira, a indiqué sur Twitter que « Parfois résister c’est rester, parfois résister, c’est partir » avant de dire sa fierté pour la Justice qui a gagné en « solidité et en vitalité ».

AIP

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