Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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Les avocats de la défense ont affirmé que ce sont les auteurs du coup d’état manqué du 19 septembre 2002 qui ont tué le Général Guéi, son épouse, sa famille et les membres de sa garde rapprochée et non, selon eux, le capitaine Séka Anselme Yapo dit Séka Séka et les autres militaires accusés de complicités d’assassinats, lors de l’audience du tribunal militaire présidée, mercredi, par le juge Dembélé Tahirou à Abidjan.

Pour l’avocat Me Dadié Rodrigue, conseil de Séka Séka, les témoins sont unanimes pour dire qu’ils ont vu son client tirer à bout portant sur dame Rose Doudou Guéi avec un pistolet. Contrairement à ces allégations, le rapport médical indique que Mme Guei a été tuée par des balles de calibre 7,62 mm qui, a-t-il dit, ne sont pas des balles de pistolets mais de fusils qui n’existaient pas dans l’arsenal militaire ivoirien avant le 19 septembre.

"Ce n’était pas difficile pour le commissaire du gouvernement de trouver les auteurs. En 2002, l’arsenal militaire ivoirien, ne contenait pas de fusils qui prenaient des balles de 7, 62 mm au moment où la Côte d’Ivoire était attaquée. D’où viennent ces 7,62 mm ?’, s’est interrogé l’avocat avant d’affirmer qu’ils ont été introduits dans le pays par les assaillants en provenance du Burkina Faso d’où ils sont venus.

Dadié Rodrigue qui a ajouté que ces assaillants étaient les seuls ce jour-là à avoir des 7,62", a donc désigné ces agresseurs comme étant les auteurs de la mort du général Guéi Robert, de son épouse, des membres de sa famille et de sa garde rapprochée. "M. Séka à qui on peut reconnaître beaucoup de défauts mais aussi des qualités n’a jamais tiré sur le général Robert Guei, n’a jamais tiré sur sa femme ni sur sa garde rapprochée, vous voudriez bien en tirer les conséquences pour les autres personnes poursuivies pour complicité d’assassinat", a conclu l‘avocat Dadié.

Armand Tanoh, avec AIP

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Deux jeunes hommes, Dembélé Bouraima et Coulibaly Arouna ont trouvé la mort, à la suite d’un éboulement de terre dans une mine d’orpaillage clandestin, à Papara, dans le département de Tengrela (région de la Bagoué), a appris l’AIP, lundi, de source familiale.

Selon dame Traoré Aïcha, son fils Coulibaly Arouna et son petit-fils Dembélé Bouraima, sont morts dans la mine, il y a quelques jours. Ils étaient âgés d’une vingtaine d’années. « Bouraima était titulaire d’un CAP, comme les enfants n’ont pas d’emploi, ils sont allés se débrouiller dans la mine d’or. C’est une vraie perte pour notre famille qui est pauvre. La mine nous a rendu encore plus pauvre, misérable », a-t-elle dit avant de fondre en larmes.

Les activités clandestines peut-on constater, ont repris malgré l’opération de déguerpissement en décembre et les appels incessants du gouvernement à quitter ces sites.

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Le Centre du riz pour l’Afrique, AfricaRice lance un avis en vue d’entreprendre l’établissement d’un répertoire de fournisseurs et prestataires pour fournir les matériels, équipements et services dont il aura besoin pour la mise en œuvre de ses activités de recherche, indique un communiqué du Centre.

Cet avis qui a pour objectif d’organiser et de faciliter les achats de biens et services sur le marché national concerne, selon le directeur des services corporatifs, Danis Huneault, les fournisseurs et prestataires fiables professionnels et expérimentés ayant de solides capacités.

« Les termes de références concernant le présent avis à manifestation d’intérêt peuvent être retirés à AfricaRice à partir du 17 février. Les offres déposés au plus tard le 4 mars à 16 h », précise le communiqué.

En septembre 2009, rappelle-t-on, un Conseil des ministres des Etats membres a pris la décision de changer officiellement le nom en « Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) » et de mettre fin à l’utilisation de l’acronyme ADRAO, Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO).

 

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La science et la technologie sont aujourd’hui des éléments majeurs pour le développement de nos pays a déclaré mardi à Yamoussoukro le directeur général adjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), Engida Gétachew, soulignant l’importance de la recherche scientifique dans l’avènement d’un monde paisible.

« Le gouvernement ivoirien est en train d’élaborer sur la base du programme national de développement (PND), la politique éducative 2016-2025. L’UNESCO, accompagne ce processus et travaille également pour la promotion des TIC à l’école « , a confié M. Gétachew mardi lors d’une conférence publique avec pour thème « objectif du développement durable 2016-2030 : quelle place pour la science et l’innovation ? » organisée à l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro.

Le DGA de l’UNESCO a ajouté que les défis majeurs pour la Côte d’Ivoire et des autres pays africains, c’est la question liée au changement climatique, la lutte contre l’analphabétisme « une plaie et un handicap pour le développement » et « la question majeure de la lutte contre la pauvreté au cœur des actions de tous les pays », a insisté le représentant de l’UNESCO.

Il a exhorté les États africains à faire preuve de détermination et d’engagement, afin d’y parvenir promettant la poursuite des soutiens de l’organisation aux efforts de ses pays membres en vue de parvenir à un développement durable.

 

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Le projet « une école une parcelle agro pastorale « , est une initiative du Rotary Club Abidjan-Cocody sud avec l’appui du ministère de l’éducation nationale qui vise à doter les écoles d’une parcelle d’hévéa et de vivriers, afin de les rendre autonomes.

Dans sa mise en œuvre, six écoles seront sélectionnées au terme d’une étude de dossiers.  Les écoles intéressées devront satisfaire à des critères dont l’existence d’une parcelle d’au moins deux hectares à proximité de l’établissement et propice à la culture de l’hévéa,  l’existence d’un point d’eau permanent,  avoir un COGES (Comité de Gestion des établissements scolaires)  dynamique.

Outre ces critères, les écoles candidates devront montrer tout leur intérêt pour la culture de l’hévéa. Il s’agira de créer des plantations « clefs en mains « d’hévéa avec des cultures vivrières en interlignes. Les partenaires techniques que sont l’association des professionnels et manufacturiers du caoutchouc (APROMAC), pour le volet hévéa et l’agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), pour  le volet  vivrier, apportent les moyen financiers et l’expertise pour le développement du projet.

Toutefois, le projet permettra de susciter des vocations de pépiniéristes,  de semenciers, etc., chez les élèves qui sont chargés de sa mise en œuvre avec l’aide des enseignants et parents d’élèves. Les dossiers de soumission peuvent être déposés à compter du 16 février et ce, jusqu’au 15 mars inclus.  Après cette date, le comité de sélection composé du Rotary club Abidjan Cocody sud,  et des partenaires techniques, aura pour mission de choisir les écoles éligibles.

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Le ministre auprès du président de la République en charge de la défense, Alain Richard Donwahi, a annoncé, pour un proche avenir, la tenue d’un atelier sur la loi de programmation militaire en vue de renforcer les capacités individuelles des gendarmes, lors d’une cérémonie organisée dans le cadre de la visite de prise de contact avec les légions de gendarmerie et les régions militaires, mardi, à la première Légion de gendarmerie d’Abidjan (caserne d’Agban).

« Dans un proche avenir, j’initierai un séminaire sur la loi de programmation militaire. Il s’agira de renforcer les capacités individuelles afin que chacun soit enrichi des valeurs nobles qui favoriseront l’éclosion du Gendarme nouveau « , a déclaré Alain Richard Donwahi, invitant la maréchaussée à s’approprier ladite loi, « outil précieux » devant servir de boussole.

M. Donwahi s’est réjoui de l’accueil à la Caserne d’Agban. Il a indiqué que la visite dans les légions de gendarmerie et les régions militaires constitue une occasion, pour lui, de mieux appréhender les réalités des forces de défense et de sécurité afin que la mission de protection et de sécurisation des populations et des biens qui leur est confiée soit un succès.

Le commandant supérieur de la gendarmerie, le général Kouassi Gervais a exprimé la conviction de la gendarmerie, voir l’objectif visé dans la loi de programmation militaire, atteint. « Nous voudrions à cet effet vous assurer de notre entière disponibilité à servir avec honneur et loyauté les institutions de la République et à protéger l’ensemble des personnalités qui incarnent conformément à notre devise, pour la patrie, pour la loi », a-t-il engagé les gendarmes. Un défilé militaire et une visite du garage de la caserne ont mis fin à la cérémonie.

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La Côte d’Ivoire vient de se doter d’un centre de gestion des épidémies et de toutes les autres formes d’urgences de santé publique qui sera désormais l’unique point de coordination des activités de préparation et de riposte en cas de survenance de menaces de ce type.

Logé au sein de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) à Treichville et doté d’équipements de dernière génération, l’établissement dénommé Centre des opérations d’urgence de santé publique (COU-SP) a ouvert officiellement lundi, avec son inauguration par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, en présence des partenaires techniques et financiers qui ont aidé à sa réalisation.

« Un outil précieux »

« C’est un outil précieux de prise de décision opérationnelle qui tient compte à la fois des innovations technologiques et de l’approche ‘One Health’ (une seule santé) », a noté lors de la cérémonie d’inauguration la ministre de la Santé et de  l’Hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie. Elle a souligné le fait que  la Côte d’Ivoire améliore, avec ce centre,  ses capacités de protection des populations face à d’éventuelles épidémies et le pays se met aussi au diapason quant aux normes sanitaires internationales.

Le Centre des opérations d’urgence de santé publique a été bâti avec l’appui technique du Centre  pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Atlanta) aux Etats-Unis et le soutien financier de l’Etat français à travers le C2D 1. Sa mise en place vient matérialiser la volonté des autorités ivoiriennes de se doter d’une véritable structure de gestion des urgences de ce type depuis la résurgence d’Ebola en Afrique de l’Ouest (en 2014).

Occupant une superficie de 95 m² au sein de l’INHP pour un coût global de 233,8 millions, le COU-SP est notamment doté d’un data center comprenant un serveur de dernière génération, d’un système de visioconférence et de téléconférence qui à terme sera connecté au ministère de la Santé et de l’hygiène Publique, et à la Primature.

Des spécialistes en santé humaine, animale et en environnement vont l’animer avec pour mission, entre autres, de travailler à la mise en place d’un système de surveillance épidémiologique performant capable de détecter à temps tout alerte épidémique et à fournir des informations pertinentes pour guider les décisions du gouvernement en cas de menaces.

Procédant à l’ouverture officielle, le Premier ministre Kablan Duncan, après avoir exprimé la gratitude du gouvernement à l’ensemble des partenaires, a exhorté l’équipe  à prendre soin du matériel mis à sa disposition, tout en veillant au bon fonctionnement du centre. « Tous doivent garder à l’esprit qu’il s’agit d’une structure d’opération d’urgence qui doit donc être fonctionnelle 24 heures/24 », a-t-il indiqué.

 

 

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Le président ivoirien Alassane Ouattara inaugure, le mercredi 18 février 2016 à Abidjan-Vridi, une turbine à vapeur de la Compagnie ivoirienne de production d’électricité (CIPREL), dont la première pierre avait été posée le 24 janvier 2014 par son Premier ministre Daniel Kablan Duncan.

 

Ce projet constitue la deuxième et dernière phase d’un projet d’un coût de plus de 224 milliards de FCFA, dont la première phase était la construction de la 6ème turbine à gaz que Kaban Duncan avait inauguré par la même occasion.

 

Autosuffisance en production électrique  

 

Ces deux ouvrage portent la capacité de production de la CIPREL à 543 M, qui devient du coup la centrale à gaz la plus puissante d’Afrique subsaharienne francophone. Sa durée de vie est estimée à vingt-cinq ans pour 200.000 heures de fonctionnement.

« Le gouvernement a pour objectif de faire de la Côte d’Ivoire un pays autosuffisant en production électrique et un exportateur net d’énergie électrique dans la sous-région, avec une capacité de 1 540 MW, qui devrait passer à 3 000 MW en 2018 et atteindre 4 000 MW à l’horizon 2020 », avait expliqué Daniel Kablan Duncan, lors de la cérémonie du 24 janvier 2014.

La CIPREL est détenue à 83 % par le groupe français Finagestion, contrôlé par le capital-investisseur panafricain Emerging Capital Partners (ECP).

 

Abdoul Razak Dembélé

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Le Roi du Maroc effectuera une visite de Travail et d'Amitiés en France le 17 février 2016 au cours de laquelle il sera reçu au Palais de l'Elysée par le Président François Hollande pour des discussions sur la lutte contre le terrorisme et les moyens pour consolider la coopération entre les services de renseignement tant en France, qu'en Europe que dans les zones de conflit en Syrie et en Libye.

Par la suite, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné du Président François Hollande, se rendra à l'Institut du Monde Arabe, pour que le projet du futur Centre Culturel du Maroc lui soit présenté.

Par ailleurs, au cours de son séjour, le Souverain marocain visitera un Consulat afin de s'informer in situ et de visu de la mise en oeuvre sur le terrain de ses instructions livrées lors du discours du Trône et portant sur l'amélioration des prestations consulaires destinées aux Marocains résidant à l'étranger.

Au Final, cette visite de Travail et d'Amitiés du Roi du Maroc en France illustre l'excellence des relations bilatérales, construites sur un partenariat durable et renforcé par une volonté mutuelle de nouer des liens consolidés et multidimensionnels.

Farid Mnebhi

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Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et Institut de droit environnemental (en anglais, ELI, Enviromental Law Institute) co-présentent un nouveau rapport sur la gestion des ressources naturelles dans les pays fragiles ou touchés par les conflits. Ce rapport phare examine la façon dont les États fragiles en Afrique peuvent s’attaquer aux causes et facteurs de la fragilité grâce à une meilleure gestion des ressources naturelles dans tous les secteurs. Le rapport se penche sur les questions transversales telles que le changement climatique, la gouvernance, le secteur privé, l'intégration régionale, et la sensibilité aux conflits. Il fournit également des options pour la conception et la mise en œuvre de programmes liés aux ressources naturelles et orientés vers le renforcement de la résilience des pays africain.

« Le rapport postule que la fragilité est un continuum, et que bon nombre d’États qui ne sont pas considérés comme fragiles connaissent des tensions, des conflits localisés et renferment d’autres poches de fragilité » a déclaré le vice-président par intérim de la BAD en charge des Programme pays et régionaux, Janvier Litse.

« La fragilité couvre un large spectre qui est varié selon la portée géographique et la fréquence des conflits, allant des hostilités déclarées entre les parties belligérantes aux Etats établies qui subissent des violences sporadiques. » a expliqué Sibry Tapsoba, directeur du Département d’Appui à la Transition de la Banque.

Le rapport phare fait partie d'une série d'initiatives menées par la BAD dans le cadre de sa stratégie pour remédier à la fragilité et renforcer la résilience en Afrique pour la période 2014-2019. « Cette stratégie vise à placer la Banque au centre des efforts déployés par l’Afrique pour remédier à la fragilité et ouvrir la voie à une trajectoire de développement plus résiliente et inclusive. Il s’agit d’une stratégie fondée sur la conception de la fragilité comme une situation à risque élevé d’effondrement social ou de conflit violent. »

 

Les conclusions du rapport vont éventuellement aider la Banque à renforcer son engagement avec les pays africains en situation de fragilité, et consolider ses interventions pour mieux combler le fossé entre la gestion des ressources naturelles et le développement du continent. En aidant les pays à améliorer la gestion des ressources naturelles pour plus de résilience, cette publication contribuera à accélérer le développement durable de l'Afrique et répondre aux besoins essentiels des Africains, notamment à travers le mise en œuvre des « Cinq Grandes Priorités » de la Banque, à savoir éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer les conditions de vie des populations africaines.

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