Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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En mission de remobilisation des bases du Rassemblement des républicains(RDR, parti présidentiel) dans la région du Tchologo, un haut responsable de cette formation a fait savoir que « Guillaume Soro et les ex-Forces nouvelles doivent tirer parti d’une dette de reconnaissance du RHDP, pour avoir favoriser le processus de sortie de crise, sanctionné par des élections ouvertes à tout le monde, et permis à la Côte d’Ivoire de poursuivre sa marche en avant dans le concert des nations.

« Il est temps que le RHDP songe à honorer sa dette de reconnaissance envers celui-là même qui a su, par sa force de caractère, ses convictions foncières, à bien mener le processus de sortie de crise, sanctionné par des élections ouvertes à tout le monde », a déclaré en substance, samedi, à Ferkessédougou(nord, région du Tchologo), Mamadou Sangafowa Coulibaly.

A la rencontre des militants et sympathisants de son parti, mais aussi des populations de la région, M. Sangafowa Coulibaly a insisté sur le fait que « Guillaume Soro et les ex-Forces nouvelles doivent tirer parti d’une dette de reconnaissance du RHDP », faisant savoir que l’actuel président du parlement ivoirien, alors Premier ministre, a « réussi sa mission en offrant à la Côte d’Ivoire ses premières élections ouvertes et démocratiques ».

Revenant sur l’actualité politique de ces derniers temps, ce haut responsable du RDR a dénoncé et fustigé tous les investissements psychologiques, moraux et intellectuels, notamment les velléités de sabordage, qualifiées de « cabale politique », contre l’ancien chef du Gouvernement ivoirien, et appelé à la mobilisation de toute la chefferie et de toute la région en faveur du soutien unanime à leur fils.

Il a par ailleurs souligné que le président de l’Assemblée nationale, en homme de mission, accomplit sa charge à la tête du parlement ivoirien dans « l’intérêt de la nation et dans l’équité » pour le compte de la nation et l’Etat de Côte d’Ivoire.

AIP

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Ethiopian Airlines a lancé son Boeing 787 Dreamliner sur l’axe Addis-Abeba/Abidjan, marquant le début des vols directs « sans escale » entre les deux capitales, a constaté l’AIP à l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan où l’appareil effectuait son premier atterrissage.

« Nous sommes très heureux et très fiers de lancer le Dreamliner pour offrir plus de confort à nos chers passagers sur l’axe Addis-Abeba/Abidjan/Abidjan-Addis-Abeba ; les passagers de cette ligne n’auront plus à faire des escales à Lomé », a déclaré le responsable Pays d’Ethiopian Airlines en Côte d’Ivoire, Teshome G/Selassie.

Le Dreamliner a atterri sous le coup de 12 H (GMT et locales) à Abidjan, dernière destination choisie par la compagnie éthiopienne pour accueillir  cet appareil ultramoderne.

« L’arrivée de ce nouvel appareil sur cet axe stratégique du transport aérien en Afrique démontre aussi l’importance de la Côte d’Ivoire dans la sous-région ouest-africaine », a ajouté Teshome G/Selassie, précisant que le Dreamliner assurera cette ligne pendant 5 jours/7 dans la semaine (lundi, mercredi, vendredi, samedi et dimanche).

L’avion atterrira à Abidjan à 12 H et redécollera une heure plus tard à 13 H pour Addis-Abeba.

Ethiopian Airlines est la première compagnie aérienne africaine et l’une des rares sur le continent à posséder dans sa flotte le B787 Dreamliner, un appareil de dernière génération pouvant transporter 270 passagers, dont 24 en classe business et 246 en classe économique, et qui peut parcourir de longues distances.

AIP

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L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture en Côte d’Ivoire (ACAT-CI) veut, à travers la mise en œuvre de son projet détention préventive abusive (DPA), mettre un terme à cet état de fait qui, selon elle, est une atteinte à la dignité et aux droits fondamentaux de tout détenu.

Lors d’une conférence de presse, vendredi à son siège à Abidjan, son président, Paul Angaman, le représentant de la Fédération internationale de l’action des chrétiens pour l’abolition de la torture (FIACAT), Lionel Grassy, et le coordonnateur du projet DPA, Koné Francis, ont décliné leurs attentes quant à ce phénomène qui se heurte à la mission de leur organisation.

Selon M. Koné, l’ONG a mis en œuvre, depuis le 1er décembre 2015, ce projet de lutte contre la détention préventive abusive, dans six prisons, notamment Abengourou, Adzopé, Agboville, Bouaké, Daloa et Grand-Bassam.

« Ce projet vise à renforcer les capacités des détenus sur leurs droits fondamentaux et la promotion de la réduction de la surpopulation carcérale », a-t-il indiqué.

Pour le représentant de la FIACAT, Lionel Grassy, il est impérieux pour les Etats, notamment la Côte d’Ivoire, d’œuvrer, en dépit des efforts qu’elle fait, pour que la détention préventive des personnes incarcérées prenne fin.

« Nous travaillons pour que le droit des prisonniers soit respectés », a fait savoir M. Grassy, expliquant que l’action de l’ACAT qui, au départ, était focalisée sur trois prisons, a permis à 62 prisonniers d’obtenir une mise en liberté provisoire ou de droit.

Pour le président de l’ACAT-CI, Paul Angaman, il y a des efforts à faire pour faire changer le mode de gestion des prisons qui, malgré des réhabilitations opérées, demeure en l’état.

« Le mode de gestion des prisons n’a pas changé, nous travaillons sur cette question de prévention, car il vaut mieux agir à priori que d’agir à postériori », a-t-il signifié.

L’ACAT CI a organisé, mercredi et jeudi à Yamoussoukro, un atelier sur le thème « Renforcement des capacités des acteurs de la chaîne pénale et de la société civile sur les droits fondamentaux du détenu », réunissant des magistrats, des greffiers, des régisseurs de prison et des membres de la société civile, précise-t-on.

AIP

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Le groupe Cegid, entreprise française de solutions de gestion et acteur important de la transformation numérique des entreprises et du secteur public, va lancer officiellement le 29 mars prochain, sa filiale Afrique subsaharienne à Abidjan, au Sofitel Hôtel Ivoire.

Selon un communiqué de presse du groupe dont copie a été transmise à l’AIP, « cette implantation traduit les nouvelles ambitions du groupe sur le continent africain où ses solutions sont déjà déployées dans près de 20 pays avec près de 1 300 clients de divers secteurs d’activités ».

A cet effet, une conférence de presse sera donnée le même jour à 7h30 par Jean Michel Aulas, PDG du groupe et président de l’Olympique Lyonnais pour expliquer leurs motivations et les raisons qui ont justifié le choix de la Côte d’Ivoire.

« Le continent africain offre de très belles perspectives de développement économique et il est important pour Cegid de profiter de cette croissance et d’y contribuer. Il y a, en Afrique, une formidable effervescence, et l’ensemble des acteurs s’est emparé du chantier de la transformation numérique. Notre ambition est de les accompagner dans cette démarche», explique Driss Iziki, directeur commercial Afrique & Moyen Orient du groupe Cegid, dans le communiqué.

Egalement implanté « depuis plusieurs années » à Casablanca, Tunis et Dubaï pour gérer le développement de ses activités sur l’Afrique et le Moyen-Orient, Cegid qui a été créé en 1983 Cegid a réalisé, selon ce communiqué, un chiffre d’affaires de 282 millions d’Euro en 2015.

AIP

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« Arrogant comme un Français en Afrique », le nouveau livre d’Antoine Glaser, ancien directeur de La Lettre du continent, vient d’être publié aux éditions Fayard, annonce un communiqué publié jeudi par l’Organisation de la presse africaine.

D’après l’auteur, la France se réveille en Afrique avec la gueule de bois. Elle pensait que tout y était encore sous son contrôle et que sa « science africaine » était infaillible. Tout cela n’est qu’un leurre : les destinées politiques, religieuses, sociales et économiques de ce continent lui ont complètement échappé.

 

« Par arrogance, les dirigeants français ne se sont jamais véritablement intéressés à la complexité de l’Afrique », souligne Glaser. Pour lui, la méconnaissance de l’Afrique et des Africains a conduit la France à des analyses anachroniques et à sous-estimer la richesse de ce continent et de sa diaspora.

 

« C’est ce mépris qu’Antoine Glaser s’emploie à dénoncer dans son nouveau livre  » Arrogant comme un français en Afrique ». Il est temps de cesser de donner des leçons et d’apprendre de l’Afrique ! », conclut le communiqué.

 

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La Côte d’Ivoire, par le truchement de l’agence nationale du service universel des télécommunications-TIC (ANSUT), participe depuis jedi au Palmeraie Conférence Center de Marrakech au Maroc, en qualité d’invitée d’honneur à la 11ème édition « Cartes d’Afrique 2016 », un rendez-vous annuel des professionnels de la carte, des moyens de paiement, de l’identification et du mobile en Afrique francophone organisé par i-conférences

Ce choix porté sur la Côte d’Ivoire s’explique, selon un communiqué dont l’AIP a reçu copie, par le fait que « depuis près de 5 ans, le pays s’est démarquée par son dynamisme et a pu s’imposer comme locomotive de la sous-région et véritable hub économique, financier et technologique ».

 

Pour délégation ivoirienne, conduite par le directeur général de l’ANSUT, Euloge Soro-Kipeya, ce forum de deux journées constitue une opportunité de découvrir les nouveaux acteurs qui bouleversent l’écosystème du paiement en Afrique, mais aussi d’échanger avec d’autres professionnels leurs visions sur le rôle évolutif de l’e-gouv en tant que vecteur de développement politique, économique et social.

 

Diverses thématiques importantes liées au développement de la carte, du paiement et de l’e-gouv dans la région sont débattus à cette occasion par les participants, afin de « mieux cerner les nouveaux horizons de la monétique bancaire, l’impact des grandes tendances technologiques sur l’industrie de paiement en Afrique.

 

AIP

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Depuis l’attentat terroriste perpétré par AQMI sur une plage de Grand Bassam, le 14 mars, la sérénité n’est plus de mise au sein du personnel de la Radiodiffusion télévision de Côte d’Ivoire. En effet, selon une source digne de foi, le préside Alassane Ouattara ne décolère pas depuis lors contre les médias d’Etat, mais surtout la "maison bleue", qu’il estime avoir mal géré la couverture de cette crise inédite en Côte d’Ivoire.

Mécontentement

A en croire notre source, le chef de l’Etat a reçu dès le lundi, suite au Conseil des ministres extraordinaire, la ministre de la Communication, Affoussiata-Bamba Lamine, pour lui signifier son mécontentement.  Il a jugé inconcevable qu’un match de football passait sur les antennes de la RTI 1, alors que l’information sur l’attaque battait son plein sur les médias étrangers et les réseaux sociaux, avec toutes sortes de rumeurs.

Le DG de la RTI en Inde

Suite aux réprimandes du président, la ministre a convoqué les patrons des médias de service public à son cabinet pour leur signifier la situation et avoir des explications. C’est alors qu’on apprend que le DG de la RTI, Ahmadou Bakayoko était en mission en Inde au moment de l’attaque de Grand Bassam. Mais chose grave, c’est qu’en l’absence du DG, ses collaborateurs présents n’ont pu prendre les choses en main en arrêtant la diffusion du match pour donner les premières informations. Chose curieuse, une bande déroulante annonçant le drame aux environs de 16 heures, a très vite été interrompue. Sous les ordres de qui ? La question reste posée.

Mais le DG qui est informé de l’attaque rentre précipitamment sur Abidjan. Toutefois, avant son arrivée, que de tergiversation à la maison de la télévision. Doit-on en parler ? Que dire aux téléspectateurs ? Ne faut-il pas attendre le DG avant toute chose ? Etc.

Ainsi, lors de sa rencontre avec les patrons des médias d’Etat, Affoussiata Bamba Lamine n’a pas manqué d’asséner ses vérité au DG de la RTI qu’elle a vertement menacé de limoger. Ce dernier par contre a promis que des têtes allaient tomber au sein de son entreprise. Et la première tête est tombée le jeudi 17 mars 2016 : Le directeur de l’information, Koné Lanciné, est limogé.

Fautif ou bouc émissaire ? Toujours est-il que l’on retient une chose : le sens de l’initiative, sur ce coup, a manqué à la RTI, dont le DG, selon de bonnes sources, marche en ce moment sur un fil raide.

Abdoul Razak Dembélé

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Des impacts de balles ont abîmé le mur de la Nouvelle Paillote: c'est à cet endroit qu'ont été tués deux des trois jihadistes auteurs dimanche de l'attaque de la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam qui a fait 19 morts.

"C'est chez moi qu'il y eu le plus de morts: deux civils, deux membres des forces spéciales, et deux jihadistes. Et aussi 11 blessés dont plusieurs graves", explique Patrick Colin, le propriétaire de l'établissement. Ce Français installé en Côte d'Ivoire depuis 2005 a repris en 2008 cet hôtel-restaurant, théâtre de l'assaut final.

Le cadre, paradisiaque avec des transats donnant sur une plage de sable blanc bordée de cocotiers et une piscine bleutée, s'est transformé en enfer dimanche.

- 'Ça tirait de partout' -

Si un des trois auteurs est mort dans des circonstances encore non éclaircies au début de l'attaque -on parle d'une balle perdue tirée par ses compagnons-, les deux autres ont remonté la plage en semant la mort et ont choisi la Nouvelle Paillote pour leur dernière bataille.

"J'ai entendu des coups de feu. Après j'ai vu deux silhouettes sur la dune à 200, 300 m. Ils avaient des armes et ne portaient pas d'uniforme. J'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de terroristes. Je suis revenu en criant +Sauvez-vous! Partez!+", dit-il en évoquant "la panique" des gens fuyant en laissant tout derrière eux.

"Il y avait beaucoup de monde. J'ai tout fermé mais ils (jihadistes) sont arrivés vite. Le premier est arrivé par le parking et des clients qui fuyaient ont fait demi-tour", raconte-t-il en montrant des impacts des balles sur les murs d'entrée de l'établissement.

Les deux jihadistes pénètrent ensuite dans l'établissement par la plage en tirant. Plusieurs personnes sont touchées.

Patrick Colin s'enferme avec quelques clients dont des blessés dans la cuisine mais un des jihadistes envoie une rafale par dessus la porte. "Il y avait deux enfants qui n'ont pas bougé", se souvient-il.

La situation est critique avec une femme touchée à l'artère fémorale qui se vide de son sang, une autre dont la mâchoire a été partiellement arrachée par une balle, ainsi que d'autre blessés.

Plus loin, à la piscine, un autre drame se joue. Les clients se sont réfugiés où ils pouvaient. Certains dans les vestiaires. Un jihadiste les débusque. Une femme libanaise avec ses enfants implore l'assaillant en arabe. Il lui laissera la vie sauve mais blessera son mari et abattra à bout portant un retraité français dans les toilettes. Les portes sont criblées de balles et le lavabo a été détruit par les impacts...

Les forces spéciales arrivent. "Ça tirait de partout. Les jihadistes étaient déterminés. Ils les attendaient. Le premier membre des forces spéciales tué a été abattu ici", dit il en montrant des traces de sang dans un couloir longeant l'établissement.

Un des jihadistes est ensuite touché à la tête mais le second continue à en découdre. "On m'a dit qu'il avait été touché en premier à la main par un tireur d'élite" depuis le toit d'un immeuble, dit Patrick Colin en désignant l'axe de tir: "il a ensuite été criblé de balles".

- Pillage -

Deux clients sont morts, dont la dame touchée à la jambe qui a succombé malgré un garrot. Plusieurs personnes sont blessées très gravement. On découvre même que les deux enfants de la cuisine, âgés de 5 et 9 ans, ont aussi été touchés sans qu'ils ne se plaignent. "Ils n'ont rien senti et ont eu mal à l'hôpital", rapporte Patrick Colin.

Lundi, au petit matin, il retrouve son restaurant pillé. "Ils ont tout pris: l'alcool, les télévisions, le four, une horloge, même le portable de la dame décédée...", dit-il.

Depuis lundi, Patrick Colin, que le président Alassane Ouattara a personnellement encouragé lors de sa visite à Grand-Bassam après l'attaque, travaille à la réouverture du restaurant. "On lave le sang, on tente de cacher les impacts. On espère que l'activité va reprendre, qu'il y aura du monde ce week-end..."

Les autorités ont prévu une enveloppe d'environ 300.000 euros pour aider les hôteliers et soutenir l'activité, vitale pour la cité touristique. "Nous devons tout faire pour que la vie reprenne", a affirmé M. Ouattara.

Patrick Colin, lui, se dit "optimiste. Je n'ai pas le choix".

AFP

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La Côte d'Ivoire reste débout après l'attaque terroriste perpétrée à Grand Bassam le dimanche 14 mars 2016 par AQMI, faisant 19 morts. la capitale économique du pays, Abidjan, abrite la 4ème édition du AFRICA CEO FORUM, le plus grand rendez-vous des affaires et de l'investissement sur l'Afrique, du 21 au 22 mars. A cette occasion, où plusieurs somités mondiales des affaires et des finances sont attendues, la Côte d’Ivoire dévoilera en avant-première 12 projets d’investissements prioritaires entrant dans son plan national de développement 2016-2020.

Valorisés pour un montant total de plus de 5 milliards de dollars (2500 milliards de FCFA), ces projets, conduits par le Comité national de pilotage des partenariats public-privé (CNP-PPP) portent notamment sur les secteurs de l’énergie, des activités portuaires, de l’industrie ou encore des transports.

Dans cette perspective, il sera organisé un panel de présentation, lundi après-midi à la Salle « Douala » au Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. La session sera menée par les différents ministres en charge des projets.

Il s’agit des ministres Adama Toungara (Pétrole et Energie); Patrick Achi (Infrastructures économiques); Gaoussou Touré (Transports); Kobenan Kouassi Adjoumani (Ressources animales et halieutiques); Jean-Louis Billon (Commerce) et Jean Claude Brou (Industrie et Mines), ainsi que du président du Comité National de Pilotage des PPP (CNP-PPP), Isaac Dé.

Le Vice-Président de la Banque Européenne d’Investissement attendu jeudi

Le Vice-Président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Ambroise FAYOLLE, est attendu à Abidjan le jeudi 17 mars 2016, à la tête d’une mission de haut niveau de ladite Institution, avec laquelle il participera également au forum « Africa CEO Forum »

Cette mission intervient dans le contexte du retour annoncée du siège Régional de la BEI à Abidjan et surtout dans le cadre de la relance de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la BEI. Il s’agit au cours de cette visite de faire le point sur les perspectives de coopération de la Côte d’Ivoire avec cette Institution européenne.

Durant son séjour, le Vice-Président de la BEI sera reçu en audience par S.E. M Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Au cours de sa visite chez nous, le Vice-Président sera également  reçu le vendredi 18 mars 2016 par Monsieur Premier Ministre et prendra part à une séance de travail bilatérale présidée par le Chef de Gouvernement et élargie aux Ministres, des Affaires Etrangères, du Pétrole et de l’Energie, des Infrastructures Economiques, de l’Economie et des Finances, du Budget et du Portefeuille de l’Etat ainsi que du Plan et du Développement.

 Les échanges avec les Autorités ivoiriennes seront axés sur les actions à mener en vue de relancer la coopération dans les domaines économiques et financiers.

 Cette visite permettra la signature de l’Accord de siège du Bureau Régional de la BEI ainsi que la confirmation de la signature de la Convention de financement pour l’appui au secteur de l’Energie (Projet ENERGOS) d’un montant de 117 millions d’Euros.

Armand Tanoh

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Gervais Coulibaly, ex-porte-parole de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, envisage d’ester en justice pour « dénonciation calomnieuse » contre sa personne par des personnes le présentant comme témoin à charge contre M. Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), rapporte une dépêche de l'AIP.

« J’ai instruit mon avocat de porter plainte contre tous ceux qui se sont cru autorisé à écrire, à diffuser où à publier de tels mensonges. Le juge nous entendra, ils apporteront les preuves de leurs accusations ou laveront mon honneur de toute suspicion », a annoncé mercredi au cours d’une conférence de presse à Abidjan, Gervais Coulibaly, réfutant toute supposée implication dans cette affaire.

Selon lui, le journal le Quotidien d’Abidjan a, dans sa rubrique politique, publié un article le citant comme témoin à charge contre Laurent Gbagbo. En outre, le Cyber activiste pro-Gbagbo Fabrice Lago, plus connu sous le sobriquet « Steve Beko », aurait,  selon Gervais Coulibaly, raconté sur sa page facebook qu’il ferait partie des témoins à charge de la procureure de la CPI, Fatou Bensouda.

Pour M. Coulibaly, son « amitié » avec l’ex-chef d’Etat, laisse impensable qu’il entreprenne une démarche visant à témoigner contre lui.  » Laurent Gbagbo est mon ami, j’ai travaillé avec lui et j’en suis fier. On est entrain de m’accuser d’avoir accepté d’être témoin à charge contre le président Laurent Gbagbo. Il n’en est rien « , a-t-il martelé.

« Je porte plainte. Je réagis parce que c’est très grave. On va aller au tribunal, au moins je vais me promener la tête haute ici à Abidjan et laver l’honorabilité de ma famille, de mes amis et de mes proches », a insisté l’ex- haut cadre de la présidence de la République.

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