Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
Armand Tanoh

Armand Tanoh

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La capitale économique ivoirienne, Abidjan, va abriter du 27 au 30 octobre prochain, le 1er Salon de l’automobile de l’Afrique de l’ouest, une première depuis 35 ans.

Initié par le Groupement interprofessionnel automobiles, matériels et équipements (GIPAME), en partenariat avec Axes Marketing, ce Salon qui aura lieu sur le site du futur Parc d’exposition, route de l’aéroport, vise à créer une plateforme d’échanges directs entre les professionnels du secteur automobile et le grand public.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi à l’hôtel Pullman, au Plateau, l’un des promoteurs du Salon, en l’occurrence le président du GIPAME Marc Anglade a expliqué qu’il va s’agir pour les concessionnaires formels ainsi que les acteurs des métiers périphériques du secteur automobile de montrer aux acheteurs leur apport en termes de conseils, de professionnalisme, de sécurité, de garantie, de service après-vente, etc.

Le Salon qui escompte 50.000 visiteurs se déclinera en exposition de marques, conférences, tables-rondes et rencontres B to B. Outre les véhicules de particuliers, des motos, des camions et engins de travaux publics feront également l’objet de promotion. De même, des véhicules d’occasion assortis de garantie y seront proposés.

En 2015, les 18 concessionnaires membres du GIPAME ont vendu globalement 10.016 véhicules neufs, toutes gammes confondues, soit une progression de 10,8% par rapport à 2014 (avec 8.937 véhicules commercialisés), ce qui fait d’Abidjan le plus grand marché en la matière. Le parc automobile ivoirien est estimé à 600.000 véhicules dont 80% d’occasion. En 2015, 36.000 véhicules d’occasion de tous niveaux ont été importés dans le pays. Au total 20.000 immatriculations sont effectuées chaque année.

Créé en 2012, le GIPAME compte 18 concessionnaires professionnels qui ont réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 260 milliards FCFA, avec plus de 40 milliards FCFA de recettes fiscales versées à l’Etat. Le secteur automobile génère plus de 1.500 emplois directs en Côte d’Ivoire.

AIP

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La Société des transports abidjanais (SOTRA) va renforcer son parc par l’acquisition de 500 bus de marque « TATA », a annoncé, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, rendant compte du conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

L’acquisition de ces bus va coûter 56,4 milliards de FCFA financés par un crédit acheteur à 100% d’une banque de l’Inde, a expliqué M. Koné.

 

« Cette opération permettra de renforcer le parc de bus de la SOTRA et contribuera à atténuer les difficultés de transport dans le district d’Abidjan », a-t-il précisé.

 

La SOTRA est la première société de transport urbain organisée de l’Afrique de l’Ouest. C’est une entreprise qui assure la gestion des transports urbains d’Abidjan et de sa proche banlieue via ses lignes d’autobus et de bateau-bus.

 

AIP

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Deux holdings industriel français et bancaire ivoirien ont conclu, ce mercredi, à Abidjan, une convention de partenariat commercial, aux fins d’appuyer l’essor de leurs activités, décliné au financement du plan de renforcement du parc automobile ivoirien, en forte déliquescence depuis de nombreuses années, et qui, par là même, serait à la base de nombreux accidents de la circulation.

Le groupe CFAO, la compagnie française de l’Afrique de l’Ouest, et le groupe Attijariwafa-Bank, par le biais de sa filiale, la Société ivoirienne des banques (SIB), entendent ainsi, selon leurs dirigeants Fabrice de Creisquer (CFAO) et Daouda Coulibaly (SIB), accompagner le Gouvernement ivoirien dans sa politique de renouvellement du parc-auto national, à travers une offre, baptisée « Crédit Auto-Moto », qui consiste en l’octroi aux clients qui le sollicitent d’un prêt pour l’acquisition de véhicules et d’engins cyclomoteurs, à des conditions « négociées », sous réserve que ceux-ci satisfassent aux conditions de financement exigibles par la SIB.

Cette offre est essentiellement destinée à la classe moyenne, notamment les travailleurs du secteur privé, les fonctionnaires de l’Administration ainsi que les autres corps socioprofessionnels intéressés. Le groupe CFAO propose, dans le cadre de ce partenariat, des motos de marque Yamaha Force X, des véhicules d’occasion, consultables sur son site web ( cfao.occasions.ci). Le coût de véhicules oscille entre cinq et quinze millions de francs et le taux de remboursement entre 7,5 et 9,5%; un véhicule à la valeur marchande de cinq millions est proposé au remboursement à 95000 FCFA le mois, la traite. M. Coulibaly, a évoqué la possibilité de rachat de crédit pour tout demandeur par son organisme.

« Notre partenariat avec CFAO date des années 60 », a souligné le directeur général de la SIB, rappelant que dans ce cadre des camions ont été acquis au profit des transporteurs.

Le parc automobile ivoirien, dont l’âge moyen est de plus de 20 ans, jouerait d’un impact fort négatif sur la sécurité routière, la rentabilité des activités de transport, la préservation de l’environnement et sur la santé et la vie des usagers. Afin d’apporter une réponse efficience au phénomène, le Gouvernement ivoirien, par le truchement du Ministère des Transports, a mis en oeuvre, depuis 2011, une politique de renouvellement du parc-auto.

AIP

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Les activités d’élaboration d’un annuaire statistique du ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration ont été lancées, mardi à Abidjan, lors d’un atelier organisé par la direction de la planification des statistiques et de l’évaluation (DPSE).

Selon la directrice de la planification des statistiques et de l’évaluation, Camara Alima, la modernisation de l’administration publique est l’un des principaux défis à relever pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020.

 

« Pour ce faire, nous avons décidé d’élaborer un annuaire statistique couvrant la période de 2009 à 2015 qui constitue un instrument  de gouvernance permettant une prise de décision éclairée», a-t-elle ajouté.

 

Quant au représentant du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Jean Jacque Kanga, il a salué cette initiative qui pour lui, permettra de mettre à la disposition des utilisateurs des informations fiables et pertinentes.

Ce document qui requière à la fois des données scientifiques et des connaissances techniques, va être réalisé avec l’appui financier de l’Union européenne.
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L’Organisation des Nations unies (ONU) tient ce mercredi une réunion  à New-York afin de venir à bout du Sida en misant sur la politique du « test and treat » c’est-à-dire dépister et soigner tout de suite sans attendre que la maladie ne se déclare.

Selon Elisabeth Szumilin de Médecins sans frontières (MSF), avec cette politique, le patient est traité efficacement, sa charge virale est indétectable et  il a très peu de chances de transmettre le VIH/Sida. Ils font d’une pierre deux coups en traitant les patients diagnostiqués séropositifs indépendamment de leur taux de CD4 (globules blancs) qui varie d’un pays à un autre, a-t-elle souligné.

« Donc, ils font d’une pierre deux coups : ils traitent le patient et ils espèrent, on espère, que ça va impacter la courbe épidémique », a fait savoir Elisabeth Szumilin.

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Le président de la  Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko,  invite les partis politiques à s’impliquer dans le processus révision de la liste électorale (RLE) dont l’opération démarre le 25 juin.

Selon une note d’information de l’institution dont l’AIP a reçu copie mercredi, le président de la CEI a indiqué, face à des représentants de partis politiques qu’il rencontrait à son cabinet mercredi, que la mise à jour du fichier électoral est une des tâches essentielles dont dépend la crédibilité du scrutin.

La RLE, a-t-il expliqué,  ne saurait s’accomplir sans le concours de ses partenaires, notamment les partis et groupements politiques pour informer et sensibiliser leurs militants à s’approprier le processus et apporter à la CEI, les informations utiles.

Cette opération  démarre le 25 juin par  la phase d'enrôlement  et  prend  fin le 24 juillet 2016.

« La RLE consiste à enrichir la  prochaine liste électorale mais également à corriger et ajuster la cartographie électorale en Côte d’Ivoire », a pour sa part expliqué  le vice-président  chargé de la liste électorale de la CEI, Gervais Delinpelna-Coulibaly.

Les personnes cibles sont de deux catégories, à savoir les 6, 3 millions de personnes figurant déjà sur la liste électorale de 2015  et les requérants, les personnes non encore inscrites.

Au total, 1037 guichets d’enrôlement situés principalement dans les sous-préfectures et les mairies,  répartis dans environ 430 localités, ont été mis en place par la CEI pour recevoir ces personnes.

La Commission électorale indépendante a également rencontré les organisations de la société civile le même jour, et recevra la Chambre des rois et chefs traditionnels ainsi que les religieux et les médias jeudi.

AIP

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Le gouvernement ivoirien envisage de mettre sur pied très prochainement, un projet de resocialisation des enfants en conflit avec la loi communément appelés « microbes », a annoncé mercredi son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Ouattara.

« L’opération de resocialisation va concerner des jeunes en difficultés qui s’adonnent à des activités qui représentent un danger non seulement pour les populations mais aussi pour eux même », a indiqué Bruno Koné, soulignant que la phase pilote de ce projet va se dérouler à Guiglo et Sassandra, pour une cible de 300 personnes.

Il a expliqué que l’ambition du gouvernement à terme, est d’œuvrer pour la prise en charge de tous ces jeunes gens en proie à des difficultés, en leur octroyant une formation qualifiante pour une meilleure insertion dans la société.

Depuis février, des jeunes désœuvrés, dont l’âge varie entre 10 et 25 ans, multiplient les agressions dans les quartiers des communes d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, semant désolation et consternation dans des familles.

AIP

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L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a entamé un processus graduel de réduction de son effectif en application des résolutions 2112 (2013), 2162 (2014) et 2226 (2015) 2284 (2016) qui  ont  continuellement souligné « les progrès remarquables accomplis par la Côte d’Ivoire sur la voie d’une paix et d’une stabilité durables ainsi que de la prospérité économique ».

La composante militaire dont l’effectif maximal était de 9792 membres en 2012 sera ramené à 2000 casques bleus au 31 août 2016, jusqu’au retrait total de cette composante d’ici au 30 avril 2017, selon un communiqué transmis à l’AIP. La composante police de l’ONUCI avec un effectif de 1500 éléments sera réduite progressivement à 250 éléments d’ici à décembre 2016 jusqu’au retrait total de cette composante d’ici au 30 avril 2017.

 

La réduction de la présence civile de l’ONUCI a débuté en 2014 avec la fermeture de plusieurs bureaux de terrains notamment Abengourou, Aboisso, Tabou, Taï et Odienné. Cette réduction se poursuivra avec la cessation des activités opérationnelles des bureaux de Bondoukou, Guiglo, Korhogo et de Yamoussoukro à la fin du mois de juin 2016. Plusieurs sections de la mission telles que la Protection de l’enfance, le Genre et l’État de Droit ont été définitivement fermées entre 2013 et 2014.

 

Le processus de désengagement progressif des militaires, des fonctionnaires de police, ainsi que des membres du personnel civil de l’ONUCI continuera jusqu’au 30 avril 2017, date à laquelle, l’ONUCI cessera toutes ses activités opérationnelles. Les mois de mai et de juin 2017 seront consacrés aux derniers règlements administratifs et comptables de la Mission. L’ensemble de ces processus se déroule dans le strict respect des règles et procédures des Nations Unies en la matière.

 

AIP

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Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, a présidé, mercredi, la signature de protocoles d’accords entre le ministère de l’Education nationale et trois géants de l’informatique, l’Initiative mondiale pour les cyber-écoles et les communautés (GESCI, Global e-Schools and Communities Initiative), Intel corporation et Microsoft, pour l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation.

La signature de ces conventions, dont le contenu n’a pas été dévoilé, s’est déroulée lors de la cérémonie officielle d’ouverture du 2ème Forum ministériel africain sur l’intégration des TIC dans l’éducation et la formation, qui se tient pendant deux jours, sur le thème « promouvoir des sociétés du savoir inclusives en Afrique pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et des Objectifs pour le développement durable.

 

Intel, le plus grand fabricant mondial de puces, est aussi l’un des leaders en matière de produits pour ordinateurs, réseaux et communications qui a convenu avec l’UNESCO de collaborer à la mise au point d’un programme modèle destiné à améliorer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles du monde entier.

 

La Global e-Schools and Communities Initiative (GSCI), (Initiative mondiale pour les cyber-écoles et les communautés), a été créée par le Groupe d’étude des Nations Unies sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) afin de promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies pour répondre aux besoins de l’éducation et des communautés.

 

Quant à Microsoft, elle entend, selon son slogan, « donner à chaque étudiant les moyens de se dépasser » en créant des expériences immersives qui encouragent un apprentissage sur le long terme, en stimulant le développement des compétences essentielles et en aidant les enseignants à guider et à nourrir les passions des étudiants pour concevoir, inventer et construire en s’appuyant sur la technologie.

 

Les TIC, facteurs de compétitivité et de création d’emplois doivent représenter 15% du PIB à l’horizon 2020 contre 7% actuellement, a rappelé le Premier ministre, selon qui elles doivent être « un outil d’apprentissage et ensuite un outil de développement pour une meilleure valorisation de nos capacités ». « Le monde bouge, le monde change. Nous devons bouger et changer avec lui » tout en donnant aux jeunes les moyens d’y jouer leur partition, a-t-il exhorté.

 

Les ministres de l’Education nationale, Kandia Camara, et de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné, ont partagé avec les participants, les acquis et projets ivoiriens en matière de vulgarisation de l’accès à l’Internet, au moment où les TIC bouleversent entièrement les modes de vie. « C’est une chance, une opportunité que la jeunesse doit saisir et que les décideurs doivent mettre à leur disposition », a dit Bruno Koné.

 

Du primaire au supérieur, la Côte d’Ivoire a lancé un vaste programme d’informatisation de l’ensemble du système éducatif. « La Côte d’Ivoire entend tirer profit de ce cadre collaboratif à travers les expériences des autres pour adapter son modèle économique et éducatif en explorant toutes les voie possibles », a indiqué Kandia Camara aux experts et participants venus d’une vingtaine de pays.
AIP

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La 2ème édition du Forum ministériel africain sur l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation et la formation s’ouvre, ce mercredi à l’Heden Golf Hôtel d’Abidjan, sur le thème « Promouvoir des sociétés du savoir inclusives en Afrique pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 pour l’Afrique et des objectifs pour le développement durable (ODD) ».

Ce forum se tient sous les auspices du Gouvernement ivoirien, à travers le ministère de l’Education nationale, et est conjointement organisé avec l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), Global e-Schools and Communities Initiative (GESCI), le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Intel, l’UNESCO, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et Microsoft.

 

Il est une plateforme de haut niveau pour le partage de savoirs et d’expériences sur l’intégration effective et efficace des TIC, afin d’offrir aux Africains un accès à une éducation de qualité et à des opportunités pertinentes d’apprentissage en donnant aux apprenants les compétences nécessaires leur permettant de devenir des acteurs à part entière de la société du savoir, de promouvoir, à travers l’éducation, une culture d’alphabétisation numérique et la créativité nécessaires pour renforcer les capacités africaines d’innovation de l’industrie des TIC.

 

150 participants sont attendus à ce rendez-vous d’Abidjan qui s’achève jeudi.

 

AIP

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