Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Créer une troisième alternative routière pour rallier les communes voisines de Yopougon et Adjamé dans la ville d’Abidjan. C’est l’objectif majeur de de la construction prochaine d’un pont entre les deux localités baptisé quatrième pont d’Abidjan. En effet, les deux alternatives existantes, l’autoroute du nord et l’ancienne route du Banco n’arrivent plus à contenir le volume du flux dans les deux sens, occasionnant chaque jour des embouteillages montrent.
La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.net) apprend de source proche du dossier que tractations sont en cour dans les communes concernés par le projet en vue d’accélérer les déguerpissements préalables. Plusieurs rencontres ont eu lieu à cet effet notamment dans les mairies de Yopougon, d’Adjamé et d’Attécoubé, durant les trois derniers mois, en vue d’expliquer et de faire comprendre les enjeux de cet important projet aux populations. Les autorités ivoiriennes qui ne cachent plus leur impatience de voir se projet démarrer comptent sur la compréhension et entendent coûte que coûte démarrer les travaux avant fin 2016. Ainsi les délimitations de l’emprise qui avaient été lancées en début d’année ont pratiquement pris fin avec l’étape d’Attécoubé depuis le mois de mai.
Fiche technique
D’un coût global estimé à 150 milliards de francs, le projet du Yopougon-Adjamé partira de Yopougon entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Satiguiba au quartier SIDECI, pour s'ébranler jusqu’à Adjame Indénié en passant les secteurs Nouveau quartier, Toit rouge, Mossikro et Locodjoro et Attecoubé et le boulevard Nangui Abrogoua. L’emprise de ce pont prend également en compte l’espace en l’hôtel Sobroko et l'école maritime d’Attécoubé.
L’ouvrage englobe un ensemble d’ouvrage long de 7,5 km, voie bitumée et échangeur y compris, avec une chaussée de 2X3 voies. L’échangeur va mesurer 4,025 km, avec un viaduc sur la baie du banco de 754 mètres. Un autre échangeur de 3 niveaux traversera le boulevard de la paix ou route Carena au niveau du quartier Boribana.
Il prévoit également une chaussée de 2X2 voies allant de la fin de l'échangeur de Boribana à l'Indenié sur une longueur de 0,875 km, surmontant un tunnel au niveau du boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé. Il est également prévu un aménagement de TPC de 20m, une circulation à 2 voies dans les 2 sens qui va constituer de réservation pour le métro d'Abidjan.
A. T.
La Côte d’Ivoire est le seul pays africain à avoir obtenu un reclassement positif de Coface dans son évaluation trimestrielle du risque pays, sa note passée à B, traduisant un « risque assez élevé » pour les investisseurs, mieux que le statut de « risque élevé » avec la note C qu’il détenait jusque-là, rapporte une publication économique africaine.
Dans son rapport publié, le 29 juin, le leader mondial de l’assurance-crédit justifie ce nouveau statut par le dynamisme de l’économie ivoirienne, la poursuite des grands travaux, l’amélioration notable du climat des affaires, les mesures de soutien au secteur privé, la stabilité politique et l’amélioration de la sécurité.
A l’inverse, des pays africains ont vu leur note s’affaisser. En dehors de la Namibie (A4) qui reste dans la catégorie A, l’Algérie passe au stade « risque élevé » (C), quand l’Angola, la Zambie, le Zimbabwe, et le Mozambique sont classifiés dans la catégorie « risque très élevé » (D). Ces pays ont en commun la dépréciation des cours de leurs matières premières d’exportation et la dépréciation de leurs monnaies.
En outre, vue la détérioration de la situation de nombres de pays, l’assureur a ajouté une nouvelle catégorie à sa nomenclature, « risque extrême» (E), qui accueille des pays africains en crise comme la République Centrafricaine, la Libye, le Soudan, l’Erythrée et le Zimbabwe.
A l’échelle de la planète, le rapport présente le tableau d’une économie mondiale engluée par « l’onde de choc causée par la vulnérabilité des Etats-Unis et de la Chine », entretenant la volatilité des cours des matières premières. Aussi, Coface projette-t-il une croissance mondiale à 2,5% en 2016, soit la sixième année consécutive où la croissance devrait restée inférieure à 3%.
L’évaluation pays Coface mesure le risque de défaut moyen des entreprises d’un pays. Cette évaluation résulte d’une combinaison des perspectives économiques et politiques du pays, du climat des affaires et de l’expérience de paiement enregistrée par Coface. Elle s’étend sur une échelle de huit niveaux : A1, A2, A3, A4, B, C, D, E (dans l’ordre croissant de risque).
AIP
Le projet autoroutier sous-régional dénommé "Corridor Abidjan-Lagos" passe en conseil de la banque africaine de développement (BAD) au plus tard septembre, a révélé, vendredi, à Abidjan, M. Souaré Mamady, Chargé de la Division des Infrastructures régionales à la BAD, dans un entretien à l’AIP à l’occasion des rencontres du Club Afrique Développement et de la société ivoirienne de banque (SIB).
« Le corridor Abidjan-Lagos est un projet très important qui a commencé il y a 25 ans, mais pour les études, chaque pays a traité sa part de gâteau, en ce sens que la Côte d’Ivoire a fait son autoroute Abidjan-Bassam jusqu’à la frontière du Ghana ; mais l’étude globale du corridor sera prise en charge par la Bad, nous allons passer au conseil au plus tard en septembre », a fait savoir M. Mamady, en marge de cette rencontre autour du thème « commerce intra-africain : leviers d’accélération de l’intégration régionale ».
Et de préciser « pour qu’on ait les mêmes standards d’un pays à l’autre sur ce même corridor ; nous ne voulons pas nous arrêter aux aspects physiques, nous sommes en train d’envisager des mesures soft qui puissent faciliter le mouvement des personnes et des biens sur ce corridor et tout cela en concertation avec les pays de la CEDEAO et les pays concernés ».
Sur le coût du projet, l’expert de la BAD a indiqué que « chaque pays a fait son travail sur son territoire ; mais l’ensemble du coût sera affiné vers septembre quand l’étude technique détaillée sera terminée. »
Il a en outre évoqué de grands projets structurants, « les high 5 », c’est-à-dire électrifier l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer les conditions de vie des populations africaines. « L’électricité est un projet majeur et tous les grands projets notamment d’interconnexion sont en cours. Un complexe de vice-présidence à la BAD va gérer ces grands projets d’interconnexion, a conclu en substance Souaré Mamady.
AIP
L’international archer ivoirien, René Philippe Kouassi, figurant au nombre des 15 athlètes nationaux qualifiés pour les Jeux Olympiques (JO) d’août à Rio de Janeiro, au Brésil, promet de donner le meilleur de lui-même à cette compétition.
« Je fais partie des vieux athlètes français avec mes 37 ans et à cet âge, ce n’est pas très évident avec les problèmes articulaires dont nous souffrons souvent. Franchement, je donnerai mon maximum et j’irai jusqu’au bout », a déclaré, samedi, Philippe Kouassi dans un entretien avec l’AIP, à l’Institut de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan-Marcory,
Selon lui, la préparation pour ces Jeux se passe « tranquillement » étant donné qu’il se remet d’une blessure qui l’a privé d’exercices depuis un mois. Il espère reprendre les entraînements en rentrant de la Côte d’Ivoire au village olympique.
Toutefois, il a rappelé que le manque de préparation et d’encadrement nécessaires (…), le contraint à une « honnêteté » qui le garde de tout pronostic sur les performances à atteindre à ce rendez-vous sportif.
L’international archer ivoirien revendique en ce moment, des arriérés de la bourse 2015 destinée aux athlètes de haut niveau et de ceux de l’année 2016, « une prime de préparation aux JO dont je viens de percevoir la première tranche et la prime de qualification non encore versée par le gouvernement à travers le ministère des sports et des loisirs ».
« J’appelle le ministère des sports à faire le minimum pour que les sommes dues nous soient reversées », a-t-il souhaité.
AIP
La capitale économique ivoirienne ou la perle des lagune a fière allure depuis l’exécution des travaux d’hercules impulsés par le gouvernement. A titre d’exemple, le pont Henri Konan Bédié, l’Echangeur de Marcory et de la Riviéra, pour ne citer que ceux-là. Mais au-delà de ces belles réussites, imprimant une réelle marque de mégalopole engagée sur la voie de l’émergence, se cachent des réalités déconcertantes dont l’une des plus frappantes est la dégradation de certaines voies dans cette même perle des lagunes dont une incursion dans certaines communes permet de saisir le calvaire des usagers de ces routes impraticables.
A Treichville, la route est dégradée dans la périphérie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) et du boulevard de Marseille, .
La voie menant au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, au niveau des rails, présente d’énormes trous, des crevasses qui contraignent les automobilistes à ralentir subitement. Une situation qui perdure, selon des automobilistes.
Sur la route menant au centre industriel Vridi, l’artère principale qui conduit à la raffinerie ivoirienne est parsemée en des endroits de monticules et trous éparses. Ils présentent des risques énormes pour des automobilistes sur une voie fréquentée par des camions lourds.
A Koumassi, des crevasses se présentent comme des tombeaux ouverts .Deux lieux tiennent la palme dans cette commune, le carrefour Saint louis et le carrefour Saint Michel. Des lieux connus pour leur dégradation très avancée avec la présence d’eaux usées sur le macadam. Les égouts et les écoulements des habitations communes se déversent sur ces artères principales.
Malgré les travaux de restauration menés en 2015 par l’entreprise française Colas, le constat est alarmant, au carrefour Saint Louis, en particulier, selon un habitant. Des déchets et putréfactions nauséabondes mêlés à des écoulements de produits délétères et malodorants.
« Ils viennent la nuit et creusent des conduits pour relier leurs canalisations de déchets aux égouts de la route », s’indigne-t-il, déplorant souffrir de maladie et crie au ciel pour une solution à ce problème.
«Vous avez refait la route c’est gâté. Parce que le goudron n’aime pas l’eau des excréments. La solution c’est de faire un petit pont» propose avec force ce sexagénaire qui tient dans sa main gauche un sachet de médicaments.
Un agent de colas rencontré sur les lieux soutient que seul l’assainissement général de la commune de Koumassi pourrait mettre fin au calvaire des habitants de cet quartier.
«La canalisation des eaux fluviales et usées n’est pas en parfaite harmonie. Il faut qu’une solution par rapport à l’assainissement soit d’abord trouvé », souhaite-t-il.
Les routes secondaires des voies du quartier de Koumassi sont inexistantes avec une quasi absence de voiries. Une situation dommageable pour les habitants qui déversent des eaux sur les voies.
Marcory, quelques trous pour une voirie bien tenue
Marcory semble présenter un visage plus reluisant. La commune baigne dans un confort certain. Les voies dégradées se font rares. La route secondaire Sainte Bernadette, une voie de démarcation des quartiers Koumassi remblais et Sicogi naguère bien entretenue se meurt. Le goudron ayant disparu pour laisser place à des pentes ascendantes et descendantes, au grand dam des taximètres.
Adjamé, le drame d’une commune
La majorité des routes à Adjamé est impraticable. Les travaux entamés n’ont pas donné les résultats escomptés. Les voies secondaires dans les quartiers sont touchées par une érosion du sol , des fissures , et des trous béants. De la Mosquée de la gare Renault en passant par le marché Gouro pour la maternité Thérèse Houphouët, les voies sont gagnées par la vétusté, et une usure prononcée.
Des infrastructures d’assainissement ont été , pour la plupart, arrachées pour être vendus dans les marchés, selon un habitant . Des crevasses et des trous longent des voies à Adjamé village et au marché Gouro.
Abobo Dokui , vivement un plan Marshall
La commune d’Abobo souffre d’une absence de planification véritable en termes d’assainissement et d’investissement dans la voirie.
Des voies secondaires aux voies principales, la réalité est amère. Avec des quartiers marqués par une absence de routes véritables. Des nids de poule jonchent le carrefour du Zoo et de Dokui et la question de l’entretien des artères fréquentées se pose avec acuité.
Au feu du carrefour Mahou, un « cratère » se présente. Des trous s’interposent pour le malheur des usagers de ce lieu. De la voie Samaké à la mairie d’Abobo, les populations s’en indignent.
Pour le commerçant, Samson Abiola, cette route difficilement praticable, détruit et casse les voitures les amortisseurs des voitures.
« Nous ne sommes pas à l’aise à cause des odeurs de caniveaux, des moisissures qui sortent . Que l’Etat trouve des solutions à notre enfer » , s’indigne le commerçant.
Pour Salamé Abiola, les eaux de ruissellement qui sortiraient des caniveaux seraient à l’origine de ce désastre. Ces eaux usées se déversent sur la voie et créent des trous. Les promesses de la mairie sont restées lettres mortes jusqu’à ce jour, précise-t-il.
Le quartier derrière Rails est réputé pour son insalubrité. Des nids de poules sont présents à des artères de ce quartier.
Cocody fait figure de favorisé
A l’entrée du quartier Vallon, des trous ouverts se font voir. Des voies mal replâtrées notamment sur la voie conduisant à l’Ena créent des monticules désagréables à la conduite. Des trous à fermer à la station mobile de Cocody crée un embouteillage. Mais la commune avec ces quelques désagréments a fière allure et se présente comme la mieux lotie en matière d’assainissement et d’infrastructures.
Yopougon, des actions à mener
A la cité Ado, une question pend au lèvre des habitants sur la question de l’assainissement dans cette zone. Que deviendra leur cadre de vie après l’ouverture de la cité aux souscripteurs ? Des fosses remplies d’eaux usées font craindre une inondation certaine, pendant la saison des pluies.
La présence de quelques entreprises sur la voie N’Dotré à quelques encablures de la prison civile risque de générer des drames si aucune mesure préventive n’est prise.
Au Carrefour Niangon lokoua, au terminus du bus 27 , à la voie qui longe le feu du sapeurs pompiers et au Carrefour du collège Sèbgé, les voies sont difficiles à emprunter à cause des nids de poule et des trous béants.
Le goudron a complétement disparu sur la voie internationale qui mène à Dabou, en face du cimetière municipal. Un lieu de patinage en temps de pluie avec des accidents en perspective.
Du carrefour lycée au carrefour Kouté, des voies marquées par des fissures aux dimensions inquiétantes qui contraignent les automobilistes à des conduites dangereuses. Cette voie est pratiquée par des commerçants qui ne savent à quel saint se vouer.
Les responsables de la coopérative agricole de Soubré (COOPAGRIS-COOP-CA) envisagent créer une usine de transformation de la graine de palme, afin d’améliorer les conditions de vie des planteurs, a-t-on appris lors de l’assemblée générale ordinaire de la coopérative, à la salle de fête de la sous-préfecture d’Okrouyo.
« Les crises successives que connait la filière palmier à huile nous oblige à aller à l’industrialisation, ce qui nous permettra, si on transforme sur place nos produits de faire des bénéfices pour augmenter le revenu des planteurs », a expliqué mercredi, le président du conseil d’administration de cette coopérative, Gbalé Zaba Mathurin, précisant que cette industrialisation s’inscrit dans le cadre de la transformation locale la production afin d’éviter de subir les tracasseries des usiniers
Il a dénoncé le bas prix du kilogramme du régime de la graine (41F CFA/kg) avant d’exhorter les producteurs à livrer effectivement leur production à la coopérative.
Kotchi Yavo représentant le directeur régional de l’agriculture et du développement rural a également invité les producteurs à s’engager véritablement dans la coopérative, afin d’augmenter les revenus de l’entreprise pour qu’elle puisse réaliser ses projets.
AIP
Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, a annoncé la tenue prochaine d’une réunion du « Groupe d’impulsion » ivoiro-marocain, pour évaluer les accords signés entre les deux pays.
Au sortir reçu d’une audience samedi avec le chef de l’Etat ivoirien, à Abidjan, l’émissaire du roi du Maroc, constatant avec un « immense plaisir et honneur » l’excellence des relations entre les deux Etats, a souligné que « les accords signés, la dynamique qui lie les deux pays, l’ouverture d’esprit, la fluidité dans les relations, l’avancée concrète de tous les accords et projets confirment que la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc « sont véritablement deux moteurs qui sont en train de donner un exemple de partenariat sincère et efficace ».
Pour M. Salaheddine Mezouar qui était porteur d’un « message verbal » du Roi Mohammed VI à son « frère et ami » le Président Alassane Ouattara, cette réunion vise à renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération, car, a-t-il ajouté, il y a « énormément » de choses à faire dans le cadre de ce partenariat, aussi bien au Maroc qu’en Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne les projets innovants, les joint- ventures, les start-up à impulser, les idées nouvelles à développer, etc.
Toutes choses qui, selon le ministre marocain des Affaires étrangères, pourraient permettre aux deux « pays mûrs, ouverts, dynamiques de créer les conditions pour un développement humain, économique au service des citoyens et du continent » africain.
Co-présidé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, le Groupe d’impulsion économique ivoiro-marocain a pour rôle de coordonner et d’impulser et de suivre le partenariat économique entre Abidjan et Rabat, rappelle-t-on.
AIP
Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Soro Kigbafori Guillaume, a invité, jeudi à Diéviessou dans le département de Béoumi, les populations ivoiriennes à se mobiliser pour la réussite de la révision de la liste électorale en cours.
Soro Guillame a demandé à la chefferie traditionnelle de s’impliquer dans la sensibilisation en faveur de la réconciliation et d’une élection apaisée en portant le message selon lequel «la politique est un jeu» afin d’empêcher qu’elle soit un frein au développement local.
«Quelque fois, au nom de la politique, on retarde nos villages, on retarde l’instruction de nos enfants, ce n’est pas normal», a-t-il souligné, avant d’inviter, par ailleurs, les députés de la circonscription à s’impliquer dans la sensibilisation des populations.
La révision de la liste électorale a débuté dans la région de Gbêkê comme dans d’autres localités du pays. Elle concerne les nouveaux majeurs ayant eu 18 ans au 31 mars dernier et les personnes non inscrites sur liste électorale. A cette population cible, s’ajoute les personnes décédées que l’on doit retirer de la liste. Pour ces cas, leurs parents devront porter l’information aux agents identification avec un acte de décès.
Démarrage timide
L’opération de révision de la liste électorale a démarré timidement dans la localité de Béoumi, a constaté le président de la Commission électorale indépendante (CEI) départementale, Diabaté Ali.
Quelque neuf personnes ont effectué leur opération d’enrôlement, a fait savoir lundi M. Diabaté, expliquant que cette situation est imputable à l’éloignement des centres de recensement par rapport aux villages des sous-préfectures. Il a ajouté que certaines personnes ne disposent pas des pièces afférentes à cette opération, en plus de l’indifférence affichée par d’autres face à l’opération.
« Tout va rentrer dans l’ordre avec des promesses faites par certaines autorités du département dont le ministre Sidi Touré d’aider les populations désireuses de se faire recenser à rejoindre les centres requis à cet effet », a fait savoir M. Diabaté.
L’opération de révision de la liste électorale a démarré le 25 juin pour prendre fin le 24 juillet, rappelle-t-on.
Le ministre de la Poste et de l’Economie numérique, Bruno Nabagné Koné, a expliqué, vendredi, à Abidjan, sa position donnant « tort » aux partis politiques partisans du rejet du projet de nouvelle constitution, soutenant que contrairement aux griefs formulés, la procédure engagée par le président de la République est « plus efficace » que ce que proposent ces partis qui pour lui relève plutôt du « folklore ».
Une coalition de 23 partis politiques a rejeté, jeudi, à Abidjan le projet de nouvelle constitution, demandant au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de le retirer, sur la base notamment de ce que la démarche adoptée par celui-ci en vue de passer à une 3ème République en Côte d’Ivoire est « autoritaire, antidémocratique unilatéral ».
Commentant la décision, le porte-parole du gouvernement avait estimé que ces partis ont « tort ». Une position qu’il a réitérée alors qu’il rencontrait vendredi différentes couches de la société, dans le cadre de la 2ème édition des « Echanges avec le porte-parole du gouvernement », une tribune de communication dite d’échanges directs avec les populations, mise sur pied par les services du porte-parolat du gouvernement. La plateforme se veut notamment un cadre d’ »échanges sans protocole, les yeux dans les yeux » avec les populations pour débattre de toutes les questions qui les préoccupent, a rappelé le ministre Nabagné Koné.
Interrogé sur le sujet de la nouvelle constitution notamment la dernière évolution dans les débats autour de la procédure devant permettre d’y parvenir, celui-ci a soutenu que la démarche du chef de l’Etat est « plus efficace » au contraire des larges consultations souhaitées par une partie de l’opposition.
« Ils souhaitent un grand rassemblement public où on va débattre idéologiquement, philosophiquement pendant des jours. A la fin on va chanter l’hymne nationale », a présenté le porte-parole du gouvernement y percevant du « folklorique ». « En 2000 il y a eu une assemblée constituante mais cela n’a pas empêché qu’en une nuit un homme seul change le OU en ET », a-t-il fait remarquer en sus avant d’affirmer que la procédure devant conduire à la nouvelle constitution inclut tous les Ivoiriens, à travers les différentes couches consultées par le chef de l’Etat.
La procédure, selon lui, est aussi démocratique et non autoritaire parce que le Président Ouattara n’a rien imposé, mais a seulement fait part de convictions devant être traduites en acte avec d’autres propositions par un comité d’experts, avant le passage du projet devant le gouvernement puis à l’Assemblée nationale et sa validation définitive dans le cadre d’un référendum.
Outre des question relevant de la politique, les sujets de la Santé, de l’Ecole, de l’Emploi et de la vie chère ont été abordés au cours de ce 2ème numéro des « Echanges avec le porte-parole du gouvernement ». Les « Echanges avec le porte-parole du gouvernement » ont été lancés le 11 mars 2016, rappelle-t-on.
Source : AIP/ Titre: LDA
L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Terence McCulley, s’est dit heureux, jeudi à Abidjan, de terminer sa carrière de diplomate en Côte d’Ivoire, un pays qui selon lui, « a fait énormément de progrès au cours de ces cinq dernières années ».
«C’est la dernière fois que je célèbre la fête du 4 juillet à Abidjan, et aussi et surtout la dernière en tant que diplomate américain puisque je vais à la retraite à la fin du mois d’Août après 31 ans de carrière passés essentiellement sur le continent africain (…). C’est donc pour moi un grand privilège de conclure ma carrière en Côte d’Ivoire, un pays qui a fait énormément de progrès au cours des cinq dernières années et qui offre une nouvelle fois à la région un modèle de bonne gouvernance et de politique économique saine », a indiqué M. McCulley, lors d’une cérémonie organisée en prélude à la célébration du 240ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, en présence du président ivoirien Alassane Ouattara
Il a salué le partenariat fructueux entre son pays et la Côte d’Ivoire, qui célèbre le 66ème anniversaire de son indépendance en août.
Terence P. McCulley, diplomate de carrière du département d’Etat américain, a pris service en Côte d’Ivoire en 2013.
Quête de démocratie
Terence McCulley, qui a également exprimé la solidarité de son pays à la Turquie, suite aux attentats de l’aéroport d’Istambul, a affirmé que, la tuerie qu’ils ont vécue à Orlando ne détournera pas les Etats-Unis de leur quête inlassable de perfectionnement de la démocratie.
«En tant qu’une nation, la tragédie d’Orlando ne saurait aucunement détourner notre quête inlassable de perfectionnement de notre démocratie et de nos institutions démocratiques », a-t-il dit.
Le terrorisme selon lui n’entreverra pas non plus, leurs efforts pour créer une société dans laquelle tous les hommes et femmes jouissent des droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la quête du bonheur que Thomas Jefferson a énoncés dans la déclaration d’Indépendance.
« Ces propos de campagne enflammés ne vont pas nous persuader d’abandonner notre fierté d’être une nation d’immigrants ou notre conviction que cette remarquable diversité est source d’enrichissement en tant que peuple », a-t-il conclu.
L’aéroport d’Istambul en Turquie a été victime mardi d’un triple attentat qui a fait 46 morts et plus de 200 blessés.
La Côte d'Ivoire reconnaissante
Le ministre ivoirien des affaires étrangères, Dr Albert Mabri Toikeusse, a pour sa part remercié les autorités américaines pour avoir consenti en quatre ans à des sacrifices, pour permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place de locomotive économique de la sous-région.
« Quatre années de grandes performances ont permis à la Côte d’Ivoire de retrouver sa place de locomotive économique de la sous-région grâce à la grande vision du président de la République, grâce aux sacrifices consentis par le peuple ivoirien et ses amis dont les Etats-Unis d’Amérique », a indiqué M. Mabri.
Il a souligné sa satisfaction de l’évolution de la coopération ivoiro-américaine qui selon lui, touche quasiment tous les domaines à savoir l’économie, la sécurité, le commerce, la santé et bien d’autres secteurs.
AIP